[PRC][Validé][Paladin/Lame Etincelante][H]Ilonna Luneclaire

Citation :: Nom du compte joueur forum : Zazza
Nom du compte joueur module : GraceDivine
Nom du perso : Ilonna de Luneclaire
Race : Humain
Age : 22
Alignement : Loyal Bon
Religion : Tyr
Classe et nombre de levels : ~~Paladin 25 [Evolution IG, peut-être multi-classée avec Lame Étincelante au PRC]~~ Paladin 10 - Lame étincelante de Tyr 15
Arme de prédilection : Epée longue
Langues : Commun, Chondathan

Citation :: Trait de Caractère : Droite, fière de sa religion, déterminée, éduquée selon des principes stricts. Très à cheval sur l’éducation et la politesse.
Description physique : Brune aux cheveux longs, les yeux bleus acier. Ces cils sont noirs, assez pour faire ressortir son regard, le rendant captivant. Deux saphirs incrustés au niveau de son front, l’un en dessous de l’autre. Sur son épaule droite, il y a 3 saphirs incrustés de la même manière et un tatouage sans signification particulière, retraçant quelques courbes naturelles. Le reste de son corps est à l’image de l’entrainement rigoureux qu’elle pratique quotidiennement, les muscles fins mais taillés pour le combat.

Citation :: Caractéristiques :
FOR : 14
DEX : 10
CON : 12
INT : 14
SAG : 14
CHA : 14

[PRC][Validé][Paladin/Lame Etincelante][H]Ilonna Luneclaire Ilonna

Calimport, Cité comportant des anciens bâtiments, uniques et imposants. Le Temple du Juste faisait parti de cette architecture spectaculaire. C’est souvent que l’on pouvait voir un couple faire l’aller et retour entre leur maison et ce lieu de Culte. La femme attendant un heureux événement, l’homme voulant à tout prix bénir son enfant. Personne ne pouvait douter de la fidélité de ce couple envers le Dieu Manchot. Julian de Luneclaire, Paladin depuis des décennies, et Clarisse de Luneclaire, jeune Prêtresse, souhaitant tous les deux que leur descendance suive leur voie.

Ilonna est née, jumelle d’un frère qui mourut quelques jours après. Ces parents, touchés par la nouvelle, mirent toute leur attention sur leur fille. Elle reçut une éducation stricte et apprit les bonnes manières. Ils l’emmenèrent dès son plus jeune âge au Temple afin que les apprentis lui inculquent les bases de lecture, écriture. Pour la Théologie, c’est Clarisse qui s’en chargeait, le soir avant de dormir. Quelques bases au début pour finir par lui apprendre les dogmes de la Triade, lui faisant réciter par cœur. Une fois appris, elle dut les comprendre.
Passée 10 ans, elle allait souvent au Temple du Juste afin d’écouter les prières, les messes. Elle parlait aux Prêtres et aux Paladins afin de comprendre leur vision et pouvoir avoir la sienne, afin de savoir quels étaient les rôles dans le Clergé.

Les Prêtres étaient plus là pour le côté administratif, les demandes, les requêtes, tout passaient par eux. Ils faisaient bien évidement les messes et étaient là pour écouter les doléances de chacun.
Les Paladins n’avaient pas le temps pour les parchemins. Ils étaient souvent sur le terrain ou à l’entrainement. Prouvant leur bravoure et leur dévotion envers la Main Juste.

Dans sa famille, tout était fait pour que le Dieu Manchot soit à l’honneur. Réveil à l’Aube pour la Prière qu’ils faisaient en même temps mais chacun de leur côté. Personne ne devait manquer ce moment précieux. Ensuite il fallait se préparer afin d’aller au Temple. Ilonna retenait beaucoup de choses, aimant écouter les prières et faisant son possible pour les réciter par la suite, avec conviction.
Elle arrivait sur ses 15 ans et c’est lors d’un retour plutôt houleux de son Père qu’elle se sentit attirée par le combat, au grand désespoir de sa Mère. Son Père était parti en mission dans les Montagnes Mouvantes suite à une information donnée par un adepte du Juste. Les orques et les ogres étaient visiblement près à faire une attaque armée au Nord de Calimport et le Culte voulait empêcher que cela ne se produise. Ainsi il est parti avec tout un régiment dans ces Montagnes, enfin, ils ne purent jamais arriver jusque là-bas. Après avoir fait quelques kilomètres, une fois que les Tyristes étaient suffisamment éloignés de la Cité, ils se firent attaquer par ces créatures, prêtes à combattre. Beaucoup de Paladins moururent ce jour-là, ce fut une grande perte pour le Culte mais malgré tout et grâce à leur Foi, ils avaient vaincu. Trop de perte, un jour de deuil pour chacun à présent.
Une fois de retour, le menteur fut châtié, condamné suite à un procès à la peine capitale. Il n’avoua sa faute que lorsqu’il se retrouva sur le billot. Le Prêtre qui était là lui dit alors que quelque soit le mensonge il fallait alors en assumer les conséquences. A cause de cet homme en qui le Culte avait confiance, des dizaines de Paladins avaient péri. Le coupable n’ajouta rien, la foule acclama les paroles sages du Prêtre. Ilonna était là, écoutant et retenant, regardant la décapitation car elle savait que cela ferait parti de son apprentissage.

A la maison, elle s’étonna de la vitesse de récupération de son Père. Il avait été blessé mais ses plaies n’étaient quasiment plus visibles. Elle lui avoua son envie de suivre sa voie. Plus qu’une envie, elle en ressentait le besoin. Sa Mère sembla un peu ennuyée par cette demande mais elle ne se mit pas en travers de la route de sa fille unique.

Ainsi, quelques jours plus tard, Ilonna se retrouva avec une épée longue dans la main, dans une arène avec d’autres apprentis Paladins. Son Père était le mentor de tous ses jeunes gens et il était loin d’être drôle. C’était une facette que la jeune fille ne connaissait pas et elle redoubla d’ardeur pour apprendre ce qu’il lui enseignait. Elle parlait rarement aux autres car elle priait en s’entraînant. Le maniement de l’épée devint plus évident pour elle au fur et à mesure que les mois passaient. Le port de l’armure fut un cap difficile à passer mais elle perséverait. Quatre heures quotidienne d’art martial suivit de deux heures de prières. Le reste du temps, elle s’adonnait à la lecture des jugements rendus, ceux qu’elle avait le droit de consulter. Pas de plaisir, ou très peu. Elle dévouait sa vie à Tyr et ne voulait décevoir ni Lui ni sa famille.

Le jour de ses 18 ans, elle avoua à son Père qu’elle voulait devenir l’une des meilleures afin de servir le Juste tel qu’elle le devait. Ce jour-là, elle le combattit. Jamais auparavant il n’avait voulu se battre contre elle dans un duel amical mais instructif. Elle y mit sa hargne, sa Foi et ses prières, le combattant comme si il était coupable afin de ne pas faillir. Cela dura un moment car elle avait assimilé toutes les techniques de son Père, mais elle perdit, car malgré tout, il lui manquait quelque chose. Alors elle continua, des mois durant, avec toujours la même rigueur et discipline. Son armure et son épée devenaient ses seuls compagnons.

C’est après ses 20 ans qu’elle ressentit une chaleur intérieure qu’elle ne connaissait pas. Durant l’entrainement, dans un Marais qui pullulait d’araignées, elle sentit que le Juste l’observait et lui accordait ses pouvoirs. Plus de 10 ans d’entrainement acharné, de prières quotidiennes, d’apprentissage pour enfin parvenir à son but. Les araignées ne firent pas long feu tellement la jeune femme les extermina ce jour-ci. Elle rentra au Temple pour se recueillir et remercier son Dieu. Mais c’est en rentrant chez elle que la nouvelle tomba, son Père venait de mourir. Mort naturelle, rien ni personne ne pouvait le prévoir.

Cette nouvelle lui tomba dessus comme une enclume. Son Père, son Mentor, disparu. Il n’avait même pas su si il avait réussi, mais Ilonna savait que du Royaume de Tyr, il la surveillerait afin qu’elle ne faiblisse jamais. Son apprentissage n’était pas terminé et pourtant elle ne voulait pas rester dans cette maison. Alors le Haut Prêtre lui confia qu’elle pourrait peut-être se rendre utile plus au Nord, à Padhiver, où, il en était persuadé, elle trouverait un nouveau guide.

Pour moi c'est bon. Il y a juste que je me demande pourquoi elle s'est mutilée pour s'incruster des rubis dans la peau.. Ca doit faire mal en permanence et ne pas vraiment tenir en place..

Validé après MP

(mais bwêrk quand même Wink

)

Le voyage fut assez calme mais très long. J'en profitais pour me ressourcer dans la prière. La mort de mon Père m'affectait et j'en ai perdu le sourire. Et puis quand bien même, j'étais seule sur ce navire et je n'avais pas forcement l'envie de parler à quelqu'un d'autre qu'à Lui.

Mon arrivée à Padhiver fut des moins remarquée. Je me suis dirigée, suite à des indications, vers le Temple du Juste afin de me mettre directement au service du Clergé. J'y ai rencontré un Paladin, Hadrian d'Argent. Nous avons discuté un petit moment avant que lui et moi nous mettions à étudier le Code de Padhiver afin de voir si il manquait des précisions. Après quelques articles, nous nous sommes rendus compte des lacunes qu'il pouvait y avoir. Ces remarques seront présentées au Conseil.

Trouver un mentor risque d'être difficile. Surtout un à la hauteur de mon Père. Hadrian est trop jeune mais il a surement plus d'expériences que moi. Il a été convenu qu'il puisse m'aider dans certains domaines. Pour mon entrainement, je me suis dirigée dans la Crypte afin de ne pas perdre la main. Je ne tiens pas à relâcher ma rigueur.

Sinon, il m'a proposé d'aller avec lui à Luskan afin de rencontrer quelqu'un pour une histoire de traitre. J'étais effarée de voir que certains veulent marchander avec le Culte du Dieu Manchot. Et j'étais aussi sceptique quand au fait que la Conseillère accepte de payer pour avoir des renseignements.
Le retour fut calme. J'en ai profité pour me recueillir à nouveau. Les nuits sont courtes, le temps passe si vite et j'ai tant de choses à étudier.

Citation :: Nom du compte joueur forum : Zazza
Nom du compte joueur module : GraceDivine
Nom du perso : Ilonna
Race : Humain
Age : 22
Alignement : Loyal Bon
Religion : Tyr
Classe et nombre de levels : Paladin 10 - Lame étincelante de Tyr 15
Arme de prédilection : Epée longue
Langues : Commun, Chondathan

Des choses avaient évoluées depuis mon arrivée ici. J’ai pu me forger mes propres opinions sur différents sujets et diverses personnes. Certaines auront à œuvrer pour gagner mon estime et mon respect. Nul besoin de les prévenir, sinon la finalité serait faussée.
Hadrian est toujours près de moi, bien plus proche que je n’aurai pu le croire. Comment avoir près de soi une personne qui n’a confiance en personne ? Mais j’ai eut cette révélation un soir. N’arrivant pas à trouver le sommeil, je me suis baladée dans Padhiver jusqu’à arriver devant le Temple de la Déesse de la Beauté. Entrant à l’intérieur par curiosité plus que par désir, une pensée me transperça le cœur alors que j’arrivais près de l’Autel. L’évidence m’aveugla presque.

[…]

Tandis que l’affaire des reliques avançait, Hadrian et moi sommes restés à Padhiver. Il avait la tâche de veiller sur la Cité, je n’étais pas mentionnée mais il m’a malgré tout demandé de l’accompagner. Nous avons surveillé et tourné autour de la Cité. Discutant très peu et pourtant il tomba sur un sujet délicat : l’équitation. Oui, j’ai une monture que notre Divin Dieu a mise à ma disposition : Lian. Je ne savais pas monter à cheval et ne le souhaitait pas. Pas encore. Cette monture est particulière à mes yeux et j’ai du l’avouer à Hadrian. Il comprit et n’insista pas, pas pour le moment tout du moins.

[…]

Une balade était de rigueur. Un peu à l’extérieur de la Cité afin d’être au calme et non surveillés. Je n’étais pas à l’aise au Temple lorsque j’étais près d’Hadrian. Nous nous sommes assis et à peine avais-je commencé à parler que … C’est un trou noir. Mon esprit errait sans que je ne puisse rien faire. Et après de longues heures, je sentis un appel. C’était le Capitaine Darnagos, il voulait communiquer avec moi. Etais-je morte ? Il comprit rapidement que le sentiment d’échec me retenait, m’empêchait de revenir. Il tenta de me convaincre en quelques questions, fit son possible afin de me faire comprendre que j’avais encore mon temps à faire ici. Après un temps, je me réveillais à l’hôpital. Hadrian était près de moi.

[…]

J’écoutais le Capitaine Darnagos et le Vengeur parler. Je fus nommée Acolyte des Lois. Connaissant les grades, je savais que cela équivalait à celui d’Apprentie. Ils parlaient de la relique, de rituels. Le soir, après que j’ai pu reprendre des forces, nous fûmes appelés à rejoindre le Temple afin de parler au Haut-Prêtre de tout cela. J’ai beaucoup écouté et n’avait pas forcement l’intention de parler. Mes blessures récentes me faisaient encore souffrir, surtout dans mon armure. Mais le Haut-Prêtre me demanda mon avis, je lui donnais sans rechigner, surprise qu’il connaisse mon nom.

[…]

Le jour se leva et suite à ma prière, je suis partie pour m’entraîner. Il me fallait être efficace, je m’en rendais compte à présent. Malheureusement sur le domaine martial, grâce à l’entraînement de mon Père, j’arrivais à un niveau respectable. Cela ne suffisait pas, je le savais. Je commençais de plus en plus à faire attention à mon arme. Loin d’être unique, je la fis façonner par le forgeron afin qu’elle me ressemble. Un saphir fut incrusté à sa base et dans la garde.

Le Saphir est la pierre précieuse qui m’est associée depuis mon enfance. Et je me souviens très bien pourquoi. C’était lors d’une cérémonie, ma Mère devait ramener à la vie un valeureux guerrier qui fut assassiné avec lâcheté. Elle avait disposé plusieurs rubis, opales et saphirs autour de son corps. Le diamant était réservé pour le sort final. Alors qu’elle était en plein prêche, les saphirs commencèrent à scintiller. Pas les rubis, ni les opales, juste ces petites pierres grises. J’avais à peine dix ans et j’en fus totalement éblouie. Personnellement, j’ai toujours pensé et je pense toujours que ce jour là, le Manchot était présent. Dès l’adolescence, je demandais à mes parents si je pouvais avoir une marque particulière qui me relierait à mon Dieu, ce qu’ils m’ont accordé. C’est alors que je me suis fait incruster ces saphirs au niveau du front et du bras.
Lorsque je fus encore un peu plus grande, j’appris que le Saphir rendait les gens pieux, fidèles, qu’elle assure la paix de l’esprit, qu’elle protège contre la trahison. Cette pierre était donc faite pour moi, comme si, ce jour-là, le Juste me l’avait désigné.

Ainsi, une fois l’arme prête, je retournais m’entraîner avec, prenant un soin particulier à la rendre aussi puissante possible. Comme à chaque entraînement, des prières s’échappaient dans l’air, que je murmurais ou prononçais à intelligible voix. Des larmes coulaient le long de mes joues car chaque coup donné me remémorait mon Père, ses conseils, ses critiques, ses remarques. Je mettais tout en application, aussi bien que possible. Mais jamais mon esprit oubliait que je ne faisais cela que pour la Gloire du Juste. Car c’est pour Lui que je combats, que je lutte. C’est Lui qui fait de moi ce que je suis à présent, c’est Lui qui me guide.

Je devais canaliser toute ma Foi, ma loyauté pour mon Dieu dans mon arme, instrument de Justice. Durant cette journée de combats et de prières, un nom me parvint, comme une révélation. Ainsi, mon arme s’appellerait Dura Lex Sed Lex. Une phrase que j’avais entendue au Temple lors de mon apprentissage : « La loi est dure mais c’est la loi ». Mon arme représentait la loi lorsque je la tenais. Je la sentais réagir à mes murmures. C’est ainsi que je terminais mon entraînement, rentrant à Padhiver en pensant à tout cela. Oui … Bientôt mon arme serait ma vie, représentant mon Dieu, comme bénie par Lui. Je ferais ce qu’il faut pour cela.

Un nouvel entraînement, avec Hadrian près de moi. Je pensais que je ne serai pas à l’aise mais, au final, ce fut très bénéfique qu’il soit présent. C’est dans un murmure que je sortais Dura Lex Sed Lex :
« Toi et moi … Ensemble … Nous vaincrons ». Ma lame me semblait légère et je commençais donc à faire quelques passes, un ennemi imaginaire devant moi qui ripostait. Dura Lex fendait l’air et répondait à toutes mes demandes parfaitement. Hadrian ne pouvait pas entendre les mots que je prononçais, ils étaient personnels.

« Puisse le Juste me donner la possibilité de ne faire qu’un avec mon arme. Pour qu’elle et moi soyons ensemble et efficace. Car c’est pour Lui que je crée ce lien particulier, c’est pour Lui afin que Justice soit rendue partout où nous irons. »

D’autres phrases étaient dites, des prières au Manchot. Hadrian m’arrêta plusieurs fois pour me donner des conseils de postures, de maintien. Il me montrait et j’appliquais. Ces idées étaient très bonnes mais même si j’y parvenais, il était difficile de joindre ce que mon Père m’avait appris et ce qu’Hadrian me disait. Je faisais néanmoins tout mon possible. Je repris les passes, plus échauffée, ma force se ressentait. Ma lame était plus haute, et je lui parlais toujours pour gagner sa loyauté. Ca peut paraître dingue une personne qui parle à son arme, mais en même temps, j’ai vu des Tyristes Maîtres d’Armes qui le faisaient.
J’ai d’ailleurs pensé que ce que je faisais me rapprochait d’un Maître d’Armes. C’était exact et faux en même temps. Je n’obtiendrai jamais cette énergie qu’ils développent, le Ki. Ma force sera ma Foi, pure et loyale, envers la Main Juste. Mais mon lien sera le même. Mon arme devient la prolongation de mon bras, une partie intégrante de mon corps.

[…]

Je suis sortie du Temple de bonne heure ce matin. J’avais besoin de réfléchir à mon avenir dans cette Cité avec une Triade qui ne veut qu’obéir au Conseil sans prendre d’initiative personnelle. Rien de mieux pour remettre ses idées en place que quelques heures d’entraînement. Mes prières continuaient de fuser dans des murmures incompréhensibles pour les ennemis. Je prenais plaisir à manier mon arme dans ces conditions et me sentais de mieux en mieux. Au fur et à mesure, mes mots étaient plus forts, plus convaincant et je les disais à intelligible voix, regardant mes ennemis dans les yeux. Mon arme était aussi puissante que possible, selon les désirs de mon Dieu. Et je faisais tout ce qui était en mon pouvoir pour qu’elle soit redoutable.

Attention avec le "la loi est dure mais c'est la loi", si elle est injuste jamais un paladin de Tyr ne la respectera.

Sinon c'est très bien parti. Il faut étoffer le fait que la lame frape plus durement les mauvais et non pas tout quidam qui commet une infraction Wink

J'avais passé beaucoup de temps au Temple. Il me fallait trouver une voie noble à suivre car il était hors de question d'abuser de ce que le Juste pouvait m'accorder. Ainsi, de grandes prières et de longs moments de questionnement étaient mes principales activités. Je ne pouvais malheureusement pas trop m'accrocher à ce que pouvait me dire les Clericaux car aucuns d'entre eux n'a jamais suivit ce chemin. Ainsi je me retrouvai seule face à ce choix, seule face au Manchot, j'en étais consciente et j'étais totalement sereine.

Ce que je fais avec ma lame, la puissance que je peux lui accorder ne sera utilisée qu'avec parcimonie et à bon escient. Les Bainites seront les premiers à y goûter, du moins, c'est que j'ose espérer. La sagesse dont j'ai fait preuve jusqu'à maintenant devra me servir afin de ne pas abuser de ces pouvoirs. Ma lame restera la prolongation de mon bras, dûment renforcée par les pouvoirs de la Main Juste, uniquement pour châtier les séides du Mal.

Mon entrainement a repris intensément après plusieurs semaines de remise en question, de prières et de repos. Mes muscles semblaient mous et il était hors de question que cela continue. Mes premières séances furent assez difficile. Après une heure, la sueur perlait sur mon front. Je pensais à mon Père, toujours les larmes aux yeux, alors que la lame fendait l'air, frappant toujours ce même ennemi imaginaire. Mes prières ne cessaient jamais durant ces entraînements et mon esprit était tourné uniquement vers mon Dieu.

Il ne fallait pas que je néglige mon pavois, il ne fallait pas que je néglige ma posture de combat. Mon arme ne sera ma force que si je me préserve et ne tombe pas sous les coups de l'ennemi. Je ne deviendrai pas invincible, je ne serai jamais invincible. Je serai uniquement le bras armé de Tyr, un Paladin particulier qui vit et ne vivra que pour Le servir.

Je sortais alors de l'arène après avoir salué les de Neufcastel ainsi que la Cape Lysandre. J'étais en pleine réflexion et je suis partie m'isoler au Temple.

Ca me va : Validé.

A mettre au cimetière, merci.

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