- Citation :
- Nom du compte joueur forum : Azhal
Nom du compte joueur : shekil
Nom du perso : Valzéan Coeurnoir
Race : Humain
Age : 33
Alignement : Loyal mauvais
Religion : Baine
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : Prêtre 25Lvls
Arme de prédilection/domaines/école de magie : Morgenstern/Destruction et Mal/évocation
Trait de Caractère : Froid mais sociable, méticuleux comme un prédateur sournois et passionné par son travail. Il aime démontrer sa supériorité et par conséquent celle du seigneur noir.
Description physique : Un humain de taille modeste et d'une grande beauté, aimant particuliièrement les tuniques sombre dont il se sert souvent pour dissimuler une armure légère. Il ne se déplace sans le bouclier frappé du symbôle des bainites.
Caractéristiques :
FORCE 12
DEXT 10
CONST 10
INTE 14
SAGESSE 16
CHAR 14
CERTAINS PASSAGES PEUVENT CHOQUEREnfance, gamin des rues :
Valzéan naquit à Mulmastre.
Résultat inattendu d’une rencontre fortuite entre un prêtre de baine et une catin de la ville. Mulmastre était telle qu’on pouvait imaginer une ville aux mains de bainites. Souillée et misérable. Inutile de dire que le fils d’une catin n’y avait pas une espérance de vie très élevée. Sa mère, n’était de plus guère douée pour l’élever, le bastonnant quand ses recettes n’étaient pas assez fructueuses. Une bouche à nourrir supplémentaire, c’était trop. Un gamin des rues, qui se nourrissait la plupart du temps de lui même. Sa survie devenait préoccupante, sa mère n’avait jamais eu la force de lui ôter la vie mais elle n’avait rien fait pour que cela n’arrive pas. Elle ne voulait plus le voir, elle sentait que ce petit n’était pas normal. Elle ne l’avait jamais entendu prononcer le moindre mot. Il n’avait jamais pleuré, hurlé ou affiché d’émotions notables. La fatalité s’était emparé de lui. Une nuit, elle entendit des bruits étrange de mastiquation, un bruit similaire à un chien dévorant sa pitance. La catin se présenta hors de la minuscule cabane qui lui servait de chambre à coucher, cuisine et toilettes. Elle aurait préféré ne s’être pas réveiller ce jour là. Dans la minuscule ruelle isolée de son quartier, ce qu’on pouvait nommer de coupe gorge de nuit comme de jour présentait son lot de désagréments quotidien .Elle était habituée à voir des hommes se faire tuer pour quelques pièces d’or et des femmes se faire violer à la vue de tous sans que personne ne réagisse vraiment . Il ne fallut que quelques secondes pour rejoindre le lieu. Une bouche d’égout était entrouverte à quelques pas de sa cabane. Elle y jeta un regard succinct.
Un corps sans vie reposait sur le sol .. le cadavre d’une catin qu’elle connaissait fort bien mais ce qui était en train de lui dévorer la cuisse n’était pas un chien. Un cri déchira l’air, dégoûtée la mère fut prise de nausée et vomi le maigre repas ingurgité le soir même. Dérangé dans son funeste festin, Valzéan saisit le gourdin qui lui avait servit pour fracasser le crâne de sa victime. Son regard hagard de vermine humaine ainsi que le sang qui lui couvrait le visage lui donnait un air de Zombie.
Un sourire malsain ourla ses lèvres, il se hissa hors des égouts pour s’approcher de la cabane ou sa mère s’était réfugiée, le festin était loin d’être terminé. Plus tard, un second cri d’horreur déchira l’air, personne n’y prêta attention.
Adolescence, l’adepte
Cependant, cette vie ponctuée de tuerie prit fin pourtant un jour. Les portes de la ville haute s’ouvrirent une nuit et le massacre débuta dans les rues. En ce jour saint, ceux qui n’étaient pas tués sur le coup, étaient malchanceux, les sacrifices devaient être à la hauteur du Seigneur noir et leur agonie pouvait durer plusieurs minutes. Cette célébration avait un double intérêt, le premier était de diminuer le risque de soulèvement de la population en instaurant un climat de peur et de soumission. Le second consistait à s’approprier les éléments les plus coriaces des bas quartiers pour leur faire intégrer, si leur conversion était un succès, le clergé de Baine. Ceux qui n’avaient pas que la peau sur les os, ceux qui avaient réussi à écraser les faibles pour aspirer à une vie meilleure dans les bas quartiers. Car le clergé ne portaient aucune attention aux faibles .
En une nuit la population fut réduit de moitié. Valzéan était des rares privilégiés qui avaient eu la chance de faire parti des élus du soir .Enchaîné au niveau des pieds et des mains, il faisait partit d’un cortège qui s’avançait péniblement vers la ville haute. Les cris.. les cris qui résonnaient dans la nuit, étaient le seul son qui lui rappelait qu’il était encore en vie alors que d’autres mourraient, ces cris lui rappelaient qu’il leur était supérieur en tout point.
Au énième coup de fouet venant déchirer la chair de l’adolescent, il ne criait plus. Encore une fois, la fatalité s’était emparé de lui, il avait perdu connaissance.. ses bourreaux, des geôliers du temple de Baine allèrent chercher un fer brûlant. Il le placèrent entre les omoplates de Valzéan pour le réveiller, cette fois il hurla.
Il était avec un autre prisonnier, ils étaient les seuls rescapés du groupe d’entravés qu’il avait été contraint de re joindre quelques jours plus tôt. Quand il entendit le cri de son compagnon supplicié, il su qu’il était le dernier. Une nouvelle fois cette sensation, paradoxalement, le rassura et lui donna la force d’endurer les derniers sévices de la nuit.
Cette nuit d’infortune fut la dernière. Le lendemain, on lui fit l’honneur d’aller
et venir comme bon lui semble dans le premier niveau du temple et prendre connaissance du mode de vie d’un adepte. Sa volonté avait été brisé durant les nuits de torture. Il était désormais prêt à la conversion. Bien entendu, il ne savait pas lire et les premières leçons qui lui furent prodiguées furent orales. On lui conta tout d’abord l’histoire du seigneur Baine, en insistant surtout sur les passages essentiels de sa vie. L’alliance passée avec Myrkul pour renverser Ao, le temps des troubles et sa confrontation avec Torm puis à sa renaissance parmis les divinités.
Au fil des jours, une admiration sans bornes pour Baine était née chez Valzéan .
L’enseignement de l’écriture fut laborieuse, sa main ferme habituée à ôter les vies, due d’abord s’habituer à des mouvements doux et maîtrisés. Quand sa main fut habituée à caresser les feuilles avec le bout de son crayon, on commença la lecture. Ses cours furent accompagné d'un entrainement martial de bas niveau et d'une propagande incessante martelée chaque jour.
Les journées étaient longues et les nuits courtes et souvent éccourtées.
Le mentor qui lui enseignait les bases était un prêtre du seigneur noir, il avait pour habitude de faire participer Valzéan aux sacrifices et aux cérémonies sombres qui rytmaient son existence. Machinalement, Valzéan devenait de jour en jour un véritable monstre, ce qui n'échappait pas à ses supérieurs qui lui voyaient un avenir prometteur au sein du clergé.
Comment auraient-ils pu savoir que les premières années de sa vie l'avaient prédestinées au dogme de Baine . Avant même d'attérir au temple, il n'avait été qu'une bête sanguinaire qui ne connaissait que la violence.
Ses plus grosses lacunes furent en fait son penchant associal. Là ou les enfants apprenaient à s'exprimer avec aisance, lui ne s'exprimait que par grognement. Là ou certains utilisaient leur tête pour agir, lui utilisait ses instinct les plus bas. Là ou les enfants obeissaient disciplinés à leur parents, lui avait toujours raisonné de manière chaotique. Mais surtout, contrairement à ces derniers, il n'avait jamais connu ou laissé entrevoir le moindre sentiment de peur. Et cela dans l'un des plus misérable endroit de Toril. La peur, il l'avait dompté et il devenait doué dans l'art de la suciter chez les autres.
Ce talent s'averra utile dans le temple de Baine ou les lois de la tyrannie s'apppliquaient plus que dans tou autre endroit civilisé.
Quand sa formation fut achevé, il était un homme tout autre. Il était devenu un humain. On lui avait apprit à dompter ses instincts. Son mentor avait fait des merveilles, un lien étrange s'était même installé entre eux. Leur ressemblance physqiue est mentale était grande. Ils conversaient longtemps souvent des nuits entières. Le sujet le plus souvent évoqué était bien évidemment l'art et la manière de servir Baine, pendant ses moments le mentor insistait sur les points les plus importants de ce qu'il lui avait enseigné.
"Il n'y a qu'un seul dieu, les imbéciles qui suivent les autres dieux doivent être chatiés, répend la terreur au plus profond de leur coeur. Défier Baine, c'est mourir."
Dans une de ses coutume étrange instauré envers l'élève et le maitre ce dernier commit une bévue. Il Fit le récit d'une des ces nombeux relations sans lendemains en narguant sa partenaire. L'art et la manière dont il l'avait soumise à lui, l'avai térrorisé puis violé dans une certaine cabane isolé dans la basse ville lors de ses descentes annuelles du culte.
Valzéan réalisa ce qui l'avait uni à son maitre de cette manière. Ce qui changea alors ses relations avec son maitre pour toujours brisant son lien privilégié avec son père. Froid et hautain, il refusait tout attachement envers quiconque.
Maturité, le prêtre
Tous les soirs, à minuit, l'homme en armure d'ébène et aux cheveux noir tout comme son coeur, s'isolait pour prier. C'est dans ses rares moments qu'il était seul avec lui même et sa foi. Son nouveau statut l'autorisait à aller et venir librement dans la haute ville. Les soldats se pressaient pour l'escorter à chaque voyage. Valzéan detestait cela mais il devait plus que tout autre savoir que le conformisme ne pouvait être écarté. Ces derniers temps, il se savait observé, que l'attention que lui portait ses maitres allait crescendo. On allait enfin lui donner lui donner des responsabiltés, reconnaissance qu'il savait tardive surtout après tous les sacrifices et tourments qu'il avait subit tout le long de sa vie pour en arriver là. Qu'importe, il était en route vers sa destinée, il n'avait aucune autre route à emprunpter. Il était marqué du sceau de Baine pour l'éternité.
On avait retrouvé le corps de son mentor à moitié dévoré dans sa chambre, on en avait déduit qu'il avait invoqué dans sa chambre une créature qu'il n'avait pas su contrôler. Bien sur, Valzéan avait été témoin de cette apparition et avait arrangé les lieux d'incident de façon cohérente avec son récit. La perte d'un simple prêtre n'avait pas tellement posé de problèmes, l'enquête avait été baclé. Un certain adepte venait d'achever sa formation et avait donc été désigné pour prendre sa place.
Depuis ce moment on lui avait donné des attributions moindre mais nécéssaire : Mater les révoltes dans les bas quartiers, convertir des vanupieds par la torture et mené en de rares occasions des réjouissances en l'honneur du seigneur noir.
Après les quelques minutes nécéssaire pour pénétrer dans le dernier niveau du temple, celui de la salle du trône. Il s'inclina humblement devant ses maitres, son escorte demeura derrière les lourdes portes massives et ornementées de la pièce et les battants se refermèrent sur eux.
On entendu plus parler de lui, certains racontent qu'on l'avait envoyé au Val de bise.