- Citation :
- Nom du compte joueur forum : Aerandir
Nom du compte joueur module : Maksymuss
Nom du perso : Asthenios
Race : Humain
Sous race : -
Age : 18 ans
Alignement : Neutre
Religion : Cavalière Rouge
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : -
Arme de prédilection : épée longue
Langues : Commun
Familier/Compagnon animal : -
Ennemis jurés : -
Trait de Caractère : Calme et réfléchi, voire renfermé lorsqu'il se met à se souvenir de certaines batailles. Apprécie l'humour en finesse. Déteste les gens qui sont vulgaires, violents sans raison où qui se donnent en spectacle. Il est rare qu'il déteste quelqu'un au premier contact, il préférera le voir à l'œuvre avant de juger. Il respecte tout bon combattant quelque que soit a race ou ses croyances.
Description physique : Bâti pour la guerre, costaud et plus grand que la moyenne. Il reste très prudent au combat et n'a que peu de cicatrices sur le corps comparé à d'autres combattants. Il ne cherche pas à plaire aux autres et a tendance à négliger des détails tels que la barbe ou les cheveux. Il est souvent aussi expressif qu'un monolithe.
Caractéristiques :
FOR :16
DEX :13
CON :14
INT :13
SAG :10
CHA :10
I - L'ermite
Par un beau matin d’Eléasias, un jeune garçon courait à en perdre haleine, il passait devant la caserne de la petite bourgade puis devant les moulins, surplombant d’impressionnants champs de blés, cette année encore la récolte serait bonne. Il poursuivit sa course jusqu’à une vieille maison isolée du reste du village et ne s’arrête que lorsqu’il se trouva nez à nez avec le bois de la porte.
Il frappa trois coups sur un vieux bouclier qui ornait la porte. Malgré les ravages de la rouille, on distinguait encore de vives couleurs apposées dessus il y a fort longtemps.
« Einarch ! T’es là ? Einarch ? »
La porte s’ouvrit lentement sur un vieil homme borgne affublé d’une barbe mal entretenue et habillé par des robes simples mais aussi ternes que les murs poussiéreux de la bicoque.
« Encore toi, petit … je suppose que tu veux entendre une autre de mes histoires … »
Le gamin afficha un large sourire auquel il manquait quelques dents tombées récemment et se rua sur un tabouret installé près d’un antique fauteuil dans lequel le vieux Einarch s’installa à son rythme.
« Ma sœur m’a dit que tu avais tué des tas de gens c’est vrai ? Hein dis ?
-Je n’ai pas fais que ça dans ma vie tu sais … je me rappelle d’une fois où…
-Je connais toutes tes histoires de quand tu as aidé à reconstruire le village mais je veux que tu me racontes quand tu tuais des gens !
-Ah … l’innocence… j’ai fait des tas de choses que ta petite tête serait bien incapable de comprendre et aussi des tas d’autres choses que tu refuserais d’admettre. La guerre est encore un jeu pour toi.
-Bah oui ! On y joue souvent avec mes amis !
-Oooh j’étais comme toi à ton âge, je trouvais ça amusant, mais quand on grandit on fait ça par devoir ou par honneur ou même pour de l’argent. Rare sont ceux qui font la guerre pour s’amuser vois-tu… Bien que …
-Bien que quoi ?
-Oh euh je divague … ça te dirait de voir ma vieille lame ?
-Tu l’as encore ? Comme ton bouclier ?
-Bien sûr petit, attends un peu… »
Le vieil homme se leva et alla cherche un paquet allongé posé près d’un porte-armure qui servait encore pour une ou deux capes trouées. Il vint se rassoir près du gamin et posa le paquet sur ses genoux avant de l’ouvrir avec une grande précaution. La lame extrêmement bien entretenue d’une épée batârde faisait briller les yeux de l’enfant.
« Je peux la prendre ?»
Einarch éclata de rire « tu peux essayer … »
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« Asthenios ! Asthenios ! Ramasses ton épée et relèves-toi ! Ils sont sur le chemin de ronde ! »
Instinctivement, le jeune homme ramassa son épée et se mit à courir en direction d’un abri, l’air au dessus de sas tête était saturé de foudre, de glace et de flammes.
« Saloperie de magiciens ! Ils m’ont pris la moitié de mes hommes en quelques secondes ! »
Asthenios courrait en écoutant à moitié son supérieur en train de résumé leur situation actuelle. Le moindre de ses pas éclaboussait le bas de son armure de mailles de boue et de sang. Il trouva un muret suffisamment épais pour avoir un peu de répit face aux puissants sorts déployés contre lui et ses camarades. Alors qu’il reprenait son souffle et essuyait son visage plein de boue, un grosse main le prit par l’épaule et le secoua.
« Par Tempus ! Est ce que tu m’entends ? Hé !
-O… oui capitaine !
-Mon second s’est fait brûler les viscères par ces chiens et tu es le moins bête de tous ceux qui restent… prends quelques hommes avec toi et va me déloger ces fils de putain qui occupent le chemin de ronde ! Je te conseille de passer par la tour est. »
Un autre soldat prit la parole : « L’entrée de la tour est trop exposée Capitaine ! »
Asthenios risqua un rapide coup d’œil à la position des magiciens et dit :
« Il y a une poterne à moitié effondrée juste sous le chemin de ronde… à trois on devrait pouvoir s’y faufiler en longeant la muraille d’ici…
-Parfait ! Dès que vous aurez nettoyé tout ça, je prendrai le reste de l’escouade avec moi et ferai tomber le pont levis pour faire entrer le gros des troupes … Allez, allez, allez ! »
Asthenios se lança vers la poterne après avoir pris une grande inspiration…
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« Je te dis qu’il peut y aller à ma place, il resterai assez de nourriture du coup… »
Le jeune Asthenios ne fit pas attention à ces quelques mots et ouvrit la porte d’un coup.
« Père, mère… je veux me porter volontaire pour la conscription !
-Asthénios tu n’as que 14 ans tu es encore jeune …
-Je sais mais ils ont dit que je ne me battrai pas avant l’âge de 16 ans, ils me feront faire des tâches diverses à la caserne et en échange ils m’apprendront à manier les armes. En plus ils ont dit qu’on aurait droit à trois repas par jour ! Les récoltes ont été difficiles ça vous aidera à faire face !
-Je suppose que rien ne te fera changer d’avis mon fils ? »
Asthenios secoua la tête vivement. « Absolument rien Père »
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« Alors comme ça c’est toi qui va nettoyer les écuries ?
-Oui sergent.
-Tu es bien jeune, ton père était en âge de se battre non ?
-Oui, il m’a dit qu’il se joindra à nous à la fin de l’automne, après avoir vendu ses récoltes de l’année…
-Rien ne l’oblige à venir…
-Hein ? Mais ….
-Tu ne sais donc pas ? Un seul homme par famille est demandé par le seigneur.
-Mon père viendra vous verrez…
-C’est ça petit … crois moi… si je pouvais être ailleurs en ce moment, j’y serai. Et ton père a de la chance d’avoir un fils aussi naïf … »
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« Capitaine ? Capitaine ? »
Asthenios se tourna vers la jeune recrue qui lui faisait face.
« Qu’y a-t-il ?
-Le gnome qui pilote cet engin m’a demandé de vous dire que nous allons passer près d’un camp de mercenaires plutôt hargneux, ils se pourraient qu’ils ne nous voient pas.
-Et s’ils nous voient ?
-Euh eh bien … ils risquent d’abattre cet engin je pense…
-Je m’en doutais. »
Asthenios, se leva du bord du navire volant et se précipita vers la cabine du pilote.
« Ecoutez, nous pouvons faire un détour si ce passage est trop risqué, ils ne nous attendent pas avant quelques… »
Avant que le capitaine eût terminé sa phrase, un trait de baliste enflammé transperça le navire de part en part et provoqua l’explosion des réserves de gaz. L’explosion projeta de nombreux hommes en armes et un bon quart du vaisseau volant dans le vide.
Le gnome avait survécu et s’accrochai à ce qu’il restait de la barre de navigation.
« Je vais devoir atterrir, il y’ a une zone peu peuplée avec quelques plaines et forêts au nord d’ici ! Si on survit jusque là… on devrait pouvoir se poser sans trop de dommages… »
Asthenios avait la vue qui se brouillait et il lui semblait que son sang se mettait à bouillir près du brasier provoqué par l’explosion.
« Où mes hommes peuvent-ils se réfugier ?
-Nulle part Capitaine ! Ils n’ont plus qu’à prier leurs dieux respectifs ! »
Après quelques minutes de descente de plus en plus rapide l’appareil arriva en vue de plaines suffisamment larges pour autoriser un atterrissage forcé.
« Accrochez vous ! Ca va secouer ! »
Le vaisseau explosa à nouveau peu après avoir touché le sol et Asthenios ne vit plus que du sang et des flammes …
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«Je …je suis vivant ?
-Vivant oui … mais pas encore sauvé…tu délirais dans ton sommeil… comme si tu voyais ta vie défiler. »
Asthenios ne s’attendait pas à ce que quelqu’un lui réponde dans le néant où il était plongé depuis ce qui lui semblait être une éternité, il ouvrit les yeux et vit tout d’abord des arbres dont la cime ondulait au gré du vent. En se tournant il fit face à une silhouette encapuchonnée dans une vieille cape grisâtre qui avait dû être blanche quelques années auparavant.
« Qui…êtes …vous ?
-Juste un homme usé qui aide les blessés et les mourants que je croise.
-Les … les autres …
-Tous morts…sans exception. Mise à part toi bien entendu. Il faut croire que les dieux avaient d’autres desseins pour toi. Ce sont eux qui m’ont mis sur ta route…
-Les … dieux … peuh
-Tu ne devrais pas douter … pas ici …
-Où …suis-je ?
-Tu es aux frontières du Nord, près des terres du Val de bise …tu devrais te reposer à présent, tu as trop parlé pour quelqu’un dans ton état. »
Asthenios sombra dans un profond sommeil alors que l’homme lui passai la main sur le visage, la dernière chose qu’il vit fut un pendentif représentant deux mains liées par des lanières ensanglantées.