[Validé][Enso][E] Helka'Oaris

Citation :

Nom du compte joueur forum : Wildcat
Nom du compte joueur module : Wildcat555
Nom du perso : Helka’Oaris
Race : Elfe
Sous race : Elfe de lune
Age : 155 ans
Alignement : Chaotique Bonne
Religion : Istishia / Sashalas des abimes
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : Ensorceleuse pure
Arme de prédilection/domaines/école de magie : -
Langues : -
Familier/Compagnion animal : -
Ennemis jurés : Aucun
Trait de Caractère : Calme, réfléchie, douce, aimable, craintive, soif de connaissance
Description physique :

Vous voila emprisonnez dans un rêve. Une silhouette étrange se dessine devant vous, fine et svelte. Des mouvements gracieux se tracent alors qu’une chevelure d’un blanc scintillant vient danser avec la brise froide du matin. Un peau étrangement très pâle brillante, comme si une couverture de givre s’y était installé.

Vous vous en approchez, et ressentez alors un froid incessant s’emparer de vous. Une froideur étrangement douce et agréable. Vous plissez les yeux alors que ses iris obliques et fendus vous caresse de leur teinte argentée.

Vous voila emprisonnez dans le rêve, d’avoir aperçu une créature d’une douceur implacable et d’une beauté inconnu.



Caractéristiques :
FOR : 8
DEX : 12
CON : 10
INT : 12
SAG : 12
CHA : 18

BG envoyé en privé aux scribes.

Une tempête, un souffle, un silence

Elle arrive. . .

Nul besoin de courir, pour se réfugier ou se cacher, car je sais qu’elle m’enivre. Je glisse jusqu’au rebord du précipice. Du haut de mon endroit fétiche, j’observe ce tableau. Un paysage blanc, recouvert d’un givre scintillant.

La tempête . . .

Soulevée par une brise légère, les flocons, maintenant virevoltant dans les airs. Les flocons, caressant légèrement mes joues d’une froideur douce mais sincère. Mes paumes se soulèvent, voulant effleurer les nuages et non pas leur implorant une trêve.

Le souffle . . .

Que je prends délicatement. Alors que rugissant se transforme le son du vent. Le froid vient danser entre mes mèches, autour de mon être, alors que de ce moment irréel, je me fonds dans la tempête. La neige provocatrice, de ces mouvements violents, à eu raison, tourbillonnant jusqu’à en brouiller mon horizon. Immobile, je m’imprègne de la caresse du vent, de son choc, pour certain violent mais pour moi berçant.

Le silence. . .

Gourvenant l’endroit où je me trouve, où je me noie. Je reste immobile, jusqu’à ce que le froid s’endorme, que les flocons retombent et que le silence prenne toute sa forme. Le tapis blanc dévalé de moi, je rêve déjà de ce prochain moment, de cette future explosion de froid, de joie.

Un don, l’eau, le froid

Il se forme. . .

Et se perfectionne en moi, comme s’il fut une destinée. Je me rappelle, que ça n’a pas été aisé. Je me rappelle que ce fut compliqué de tout combiner. Cela prit quelques années, avant simplement que je puisse me concentrer. Dès le commencement de ma vie, la magie était prédestinée à en faire partie.

Un don. . .

Qui fut plus qu’un cadeau, plus qu’un trésor et bien plus encore qu’un don. C’est ma moitié manquante, l’accomplissement d’un rêve, « l’irréel » devenu réalité. C’est au dessus de ce que j’aurais pu espérer, au dessus de se que j’ai souhaité.

Une goutte d’eau. . .

Si petite et contenant tellement d’énergie, comme la Toile qui en fait partie. C’est le jour ou j’ai condensé suffisamment d’énergie, dans l’eau, la ou ma concentration et mon talent ont su cherché, que j’ai réussi à comprendre la complexité de la toile, que j’ai réussi à la modeler. Mais c’est avant tout en séduisant l’eau que j’ai enfin pu la découvrir; cette Toile. Celle qui pour toujours sera mon alliée, même dans mes combats les plus acharnés. Si fragile elle est, je ferai vœux de la protéger tout en montrant ses farouches capacités.

Un flocon . . .

La phase solide d’une gouttelette, la férocité de l’élément aquatique. La glace, qui même contrôlé devient un incontournable danger. Le froid, énergie puissante que l’on peut tiré de l’eau, gare à vos flammèches, à vos flammes et vos feux, car même le froid saura les dompter selon ses voeux. La neige, le froid, la glace, le dernier élément qui manquait à la solution pour que mon don, se rapproche de la perfection.

La magie est mon art.

Je suis l’artiste et le froid est ma toile.

Un chemin, Un départ, Une histoire

Il se trace. . .

Un destin, mon destin. Malgré que tout fût en ma faveur, dans ce désert blanc, ces tempêtes combattant avec fureur, j’espérais à autre chose. Une monde d’une autre couleur, une route vers le Sud, la où brille cette chaude lueur. C’est ainsi que commence mon histoire, mon récit, le livre de ma vie.

Le chemin. . .

Tracé devant moi, comme si on éclairait mes pas. Une route vierge, recouvert d’un épais tapis blanc. Une voie que j’ai choisi. Grâce à la détermination, le chemin sera bâti. Les montagnes seront escaladées, les pics gelés contournés. Rien ne pourra m’arrêter, car au loin, je voyais se tracer mon destin. Ma route, mon chemin, n’en était pas encore à sa fin.

Le départ . . .

Qui fut reporté maintes fois. Jusque ca en devienne agaçant. Malgré tout le respect que je dois à ma famille, on dirait qu’ils ont tout planifié. Qu’ils se sont consultés. Pour m’empêcher de partir. Si tout continue ainsi, je devrais fuir. Ils avaient peur, de ma détermination. Ils ont même bafouillés de futiles raisons. Des raisons pour me voir rester, pour m’empêcher d’être blessée. Mais j’avais besoin de plus que ce monde gelé, j’avais besoin de connaître, de savoir et d’affronter des dangers.

L’histoire . . .

De leur vie, de leur passé. Enfin ils ont voulu me confier une partie de la vérité. Il y a cela des centaines années, ma famille était une peuplade isolée. Autarcique, ils ne supportaient pas les comportements violents et irritants des humains. Le peuple s’auto suffisait, déjà il n’aimait pas, des autres races, en être trop près. Mais ils ne purent vivre longtemps en paix que déjà une horde d’orc les attaquait. Ils fuirent, dans les pics gelés, dans les montagnes enneigés jusqu’à ce qu’on les oublis, qu’on ne fasse qu’en rêver. Les orcs les ayant tellement troublés, que dans la crainte, leurs enfants furent élevés. Ils les coupèrent du monde extérieur, pour les protéger, pour mieux les aimer.

Mais pour moi . . . cet amour n’était pas assez. Étouffant, ils ne réussirent pas à me faire rester.

Une route, un langage, une fée

Il s’apprivoise. . .

Ce chemin vers le Sud. La ou mon paysage change. Comme si mes montagnes blanches ne devenaient qu’un songe, pour laisser naissance à un sol vert, ou pousse d’étranges êtres.

La route. . .

Vierge était-elle, mais l’emprunter était mon destin, ca il n’y avait aucun doute.
J’ai marché, si longtemps que je ne pourrais dire le temps qui s’est écoulé. J’ai marché, jusqu’à cette grotte isolée. Près d’un vaste étendu d’eau, elle avait été érigée.

Un langage. . .

Voir même le premier de mes apprentissages. Je les ai observé, pendant plusieurs années. Ils étaient la, des élémentaires d’eau mais je m’en suis jamais approché. Non, j’ai préféré écouter. Utilisant mes connaissances de magie pour me cacher, j’ai choisi de les épier. Il fallait, que de leur langage, j’en décode les secrets.

Ma fée . . .

Dans une vaste forêt je l’ai rencontré. Un flocon fluorescant dansant parmi la brise du vent. Une traînée lumineuse bleu la suivant, m’émerveillant. J’eu un mouvement de crainte, de peur, je la dévisageais presque de frayeur. Jusqu’à ce que je capte son sourire, jusqu’à ce qu’il vienne me voler un rire. Une longue amitié venait de naître, éternelle et sincère. La fée était devenue une amie, une conseillère. Je me rappelle nos complications à converser, mais Ô combien son aide fut apprécié. Elle m’apprit son langage, le nom des choses, et son statut de fée.

En sa compagnie, j’ai voyagé des décennies. J’ai vu des elfes, des hommes, des enfants mais jamais je m’en suis approchée. Je me faisais discrète, bien souvent je passais inaperçus, mon histoire restant secrète. J’ai voyagé et cela pendant bien des années. Mais de tout ce que j’ai vu, ou aperçu, rien n’a eu la valeur d’une violente tempête, celle la même qui fait danser en moi une idyllique fête.

L’eau, le froid, la glace, la neige

Malgré le soleil réchauffant tout mon corps. Mon cœur et mon âme s’emprisonnèrent dans ces éléments, ces énergies. Pour ainsi, de froid et de joie soit parsemé mon immortelle vie.

Une forêt, un inconnu, une blessure, une amitié

Le paysage venait tout juste de se modifier. La neige s’était écartée. Il ne restait que ses arbres à perte de vue. Un moment de calme, un instant pour se reposer. Choir au pied d’un arbre, je me suis laissée. Depuis le début, ils sont mes amis, ça je l’ai su. Le hurlement retentit, le loup qui hurle la chasse se fit entendre. Je connaissais ce bruit, je connaissais se son mais c’est un être complètement inconnu qui s’approcha et bien vite j’ai fuie.

J’ai senti qu’il me pourchassait, alors que ma peur, de plus en plus, grandissait. Je me suis réfugié au creux d’un arbre, un vieux. Il était derrière, mais abandonna les recherches. Gouvernée par ma curiosité, l’espionner ça, je n’ai pas pu résister. Une panthère me choisit comme proie, s’offrait à moi la seule issue qu’était son aide, ses doigts.

Je ne me résigne pas à comprendre la crainte des miens envers le monde, mais je ne peux me résoudre à la faire disparaître de mon esprit; la peur, la faire fondre. Cet être flamboyant gagna tout ce que je pouvais offrir en terme de confiance. La panthère repartie, déjà j’avais de moins en moins de méfiance.

Nous n’eurent pas le temps de longuement discuter qu’un cri perça la forêt, quelqu’un venait de hurler. Il repartit dans cette direction, m’ordonnant de ne pas bouger. L’idée de détaler me persécuta, mais immobile, je choisis de rester.

Malheur, il est revenu blessé. Mon esprit fit mile et un détour, je ne savais plus quoi faire. Mes moyens et ma lucidité, la panique avaient su m’en défaire. Je ne pu que refaire son bandage et son bras légèrement le geler. Mais déjà, je me sentais complètement épuisée. Sisyl partit avertir cette communauté, moi j’étais heureuse de le savoir hors de danger. J’eu le frémissement, qu’une longue amitié commençait à se tisser.

Ses amies arrivèrent, me prenant par surprise. Mais déjà j’étais en train de courir. L’une me suivit. J’avais terriblement peur . . . et j’ai encore fui. L’amie blonde me retrouva, mais Ô merci, elle ne m’approcha pas. Elle resta au loin à jouer de cet étrange objet. Recouverte de stress, je ne pu me calmer que quand elle décida enfin de me laisser.

J’ai attendu, au pied d’un cours d’eau. Déchirée entre le choix de rester, ou de partir le retrouvé. Ma curiosité me gagna de nouveau, je marchai jusqu’au creux de l’arbre, délaissant mon ruisseau.

Ses amies y étaient encore, mais bien vite, l’archer mage m’amenant dans un lieu abandonné. Ou dans la solitude cette fois, nous avons pu échanger. Jusqu’à ce qu’une prêtresse apparut, ma crainte rapidement s’accru. Le reste des évènements est brouillé. Mais au matin. . .

. . . Celebloxë était resté.

Un voyage, un baiser, un attachement

Il avait promis, promis de m’amener dans le nord. De trouver un endroit frais pour j’y sois à l’abri. Je ne pouvais plus douter de sa sincérité, car sa promesse, il l’avait respecté. Nous avons donc marché, vers le nord, vers les glaciers jusqu’à ce qu’il retrouve cette grotte isolée. Nous y sommes entrés et j’ai senti mon cœur se figer à la vue de l’énorme feu qui brillait au dessus de l’eau. L’archer mage s’excusa, il comprenait comment le combat des deux éléments m’avait atteint. Silencieuse, nous sommes sortie. J’ai pu respirer, sentir et caresser les flocons, les plus fins. Lui, la neige, le froid, je ne pouvais que me sentir bien.

Tout était parfait, jusqu’à ce qu’il commence à fait ses au revoirs. Mon cœur se resserra mais je ne lui fis pas savoir.

Il se remit en marche, jusqu’à disparaître dans la tempête. Je me réconfortais de la sensation, sur ma joue, qu’il avait posée. Un tourbillon de passion, un éveil des sens, dans le seul baiser enflammé qu’il venait de déposer.

Je n’eus même pas le temps de me ressaisir de ce baiser, qu’il était déjà venu me retrouver. Il m’apprit, qu’une guerre allait éclater, nous devions à tout prix nous en aller. Sans le faire attendre plus longtemps, nous avons quitté mon refuge, pour repartir vers le sud, accompagnés de grêle, un véritable déluge.

Nous avons fait halte à notre petit coin abandonné, celui près de la rivière ou j’aime tant rêvasser. Ce coin même, ou pendant un long moment nous nous y sommes baigné. Les corps tendrement rapprochés, je ne pouvais faire que frissonner. Mon cœur voulait bondir hors de ma poitrine. Il était la, corps et âme présents. . .

Et je me suis laissée envoûtée par cet attachement . . .

*souffle pour retirer la poussière*

Bonjour!

Après une longue pause, j'aimerais resortir ce brin d'elfe ensevellit sous la poussière!

Merci!

Tout est arrivé si vite, comme la foudre qui vous frappe, comme la tempête qui se lève. . .

J’étais dans la grotte isolé, celle au creux de l’épine dorsal. Le froid caressait mon corps comme une couverture de fourrure. Le ciel s’était assombrit, laissant scintiller les étoiles sur le tapis blanc qui s’offrait devant moi. J’entendais un vent mordant souffler dans les montagnes, je me sentais presque comme chez moi.

Prudence . . . il me l’avait promis.

J’ai prié . . . j’ai prié si fort. Si fort, si longtemps. Les dieux n’ont rien pu faire dans cette guerre . . . mon Itishia n’a rien pu faire devant le feu brûlant de ce carnage. Face à mon cœur brisé, ma foi commence à flancher. J’essaye de rester concentrer, mais j’étais persuadée qu’il était ma destiné.

Tout est arrivé si vite, comme la foudre qui vous frappe, comme la tempête qui se lève. . .

Tout est arrivé si vite, mon esprit à souffert, mes yeux ont pleurés et mon cœur à saigné. .
.

***

L’elfe à la peau pâle et aux cheveux argentés s’était assit dans le creux d’un arbre. Elle tenait dans ses mains un arc d’une teinte bleuté, magnifiquement taillé. La tristesse se lisait dans ses pupilles trop pâles alors que d’une petite dague elle couvrait l’arme sculpté dans le bois d’un message elfique.

Une volonté si forte, des émotions si fragiles. Tu es la flamme qui réchauffe mon cœur, le brasier qui enflamme mes envies. Tu es mon contraire, ma moitié, tu es celui que j’aime. . .

Je marcherai dans tes pas, je suivrais ton chemin. Ton devoir deviendra miens, pour que toujours tu vives en paix. Vivre pour le froid, vivre pour le peuple, vivre pour toi. . .

Éternellement tienne

Helka