Hundelstone la Froide

Une brume glacée descend des hauts pics de l'Epine Dorsale, loin au-dessus. Elle descend petit à petit jusqu'à Hundelstone, allant la recouvrir entièrement ; elle y disparaît rapidement. La visibilité ne va pas plus loin qu'un bon mètre, deux pour ceux qui ont la vue perçante.

Des braseros sont allumés à Hundelstone, aux portes, et à l'intérieur même. Les gardes semblent avoir relâchés la pression, malgré la brume. Cependant, les rondes en face de la porte Nord d'Hundelstone semblent se multiplier. Les gardes sont munis de torches.

Une ronde, une ronde, dans ce brouillard pas possible...Et l'autre avec son infravision qui dit qu'il risque rien, là. Et si c'était des non-morts, comment il verra leur chaleur, hein? Il verra rien, et pis c'est tout...Y a une falaise pas loin, je devrais faire gaffe...Engagez-vous, engagez-vous, heureusement pour moi que la paie est potable

Ainsi ruminait le soldat Niarb alors qu'il faisait sa ronde, muni de sa torche. Soudain, il sentit un vent glacé soufflé sur son visage...chose qui ne s'était pas produit depuis le début de cette maudite brume. Il s'immobilisa, la brume venant...du dessous. Sa torche s'éteint. La brume semble soudain s'effacer un petit peu.

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Il réalise qu'il a bien failli se fracasser en contrebas, alors. La brume reprend ses droits...mais chacun pourra remarquer, parmi ceux qui sont à Hundelstone ou tâtonnant dans l'Epine Dorsale que la brume y est moins épaisse, on y voyait pas à un mètre, on y voit désormais à trois. Néanmoins, de l'autre côté, loin en contrebas, dans le Val Bise, la situation ne s'est guère améliorée.

Un cor aurait sonné à Hundelstone. Ou, pour être exact, sur les flancs escarpés du mont au Nord, dit "Mont des Avalanches". Mont qui ne dérogea pas à son surnom, une énième avalanche déferlant deux heures après ce mystérieux son de cor...la brume empêchant de savoir ce qui s'est réellement passé.

L'Impercepteur Klosk et l'Administrateur d'Aréus, Commandeur de la Passe, sont portés disparus, pour le moment.

Un homme de rouge vêtu à retirer, à lui seul, la neige obstruant le rempart Nord via des flammes.
L'Administrateur-Commandeur est revenu, au plus grand soulagement des hommes présents.
La brume s'est dissipée en Hundelstone...

Et pourtant...chacun garde une mine grave, soucieuse.

À Hundelstone, un petit soulagement se fait ressentir lorsque l'Administrateur-Commandeur Von Aréus et une dame l'accompagnant reviennent et se présentent à la porte Nord d'Hundelstone, qui elle était bloquée par un tas de neige dû à une avalanche.

Cependant le répit pour les hommes prit fin dès que Von Aréus posa pieds dans sa cité, les ordres étaient criés, la citée bouclée. Avec acharnement, les soldats travaillent à la consolidation des murs, au renforcement des portes Nord et Sud, à mettre en place des barraquements pour acceuillir des blessés... Cependant, aucune blessés n'est signalé, pour l'instant.

La femme accompagnant l'administrateur, s'est dirigée pour sa part au Nord, entretemps, un homme de rouge vêtu à retirer la neige obstruant le Rempart Nord.

Ca rigole plus, à Hundelstone.

La garnison d’Hundelstone s’était réunie sur la place, comme l’avait fait demandé le Commandeur de la Cité.

Lorsque tous avaient répondu présent, le Commandeur Von Aréus sortit de ses quartiers dans une armure aux tons dorés, le soleil se réfléchissant dessus, puis monta sur les murailles. Tenant son heaume sous son bras gauche, il se tourna face à ses soldats. Il prit la parole…

« Enfants du Nord ! Fiers défenseurs de la Couronne ! Une fois de plus, nous serons en première ligne afin de défendre les terres du Septentrion contre un envahisseur ! Vous tous, ici présent, avez-juré fidélité à la Couronne, et le temps est venu de respecter ce serment une nouvelle fois ! Combattons ensemble, pour la liberté de nos terres ! Lorsqu’ils se présenteront à nos portes, soyez courageux, montrez toute la haine que vous avez contre eux, la peur s’emparera de ces monstres, et c’est à cet instant que nous les balayerons ! *Il s’interrompit un instant, puis reprit*. Préparez-vous à la victoire mes frères d’armes ! Longue vie au Nord ! »

Une fois les soldats galvanisés par le discours, l'homme venant de prendre la parole, repartit. Cependant, souvent il se mettait à la tâche afin de préparer hundelstone si bataille il y a

Hundelstone est désormais coupée du reste de la Couronne ; pis, elle est coupée de Bremen, et, contrairement à bien d'autres cités, ses ressources naturelles quant à la nourriture sont plus que minces.

Si la situation devait se prolonger indéfiniment, aucun doute n'est possible : la détermination laisserait la place à la faim.

À Hundelstone, la garde ramasse les corps des morts-vivants. On leur tranche la tête, puis on applique de l'eau bénite sur les deux parties du corps, avant de les transporter hors des murailles, de préfèrence au Sud, et de les brûler.

Les gardes qui seraient morts, eux, les honneurs leurs sont rendus. On les brûles sur un bûcher funéraire, puis les cendres sont déposées hors des murailles, laissant au vent ce qu'il a à faire.

Les gardes sur les murailles redoublent de vigilance. Des braseros sont d'ailleurs déposés sur les murailles, ainsi les archers pourraient enflammer leurs flèches.

Hundelstone est vidée de pratiquement toute sa paille qui servait à acceuillir les chevaux ou autres animaux des marchands.

Au Nord de la cité, une tranchée fut creusée sur la seule route pouvant mener à Hundelstone, de la paille et de l'huile y seront versés, les soldats restent derrière cette tranchée, des arcs à la main, un brasero près d'eux.

Au sud, six boules de paille ont été accrochées dans la pente, mais retenues grâce à une corde attachée aux murailles. Elles sont étroitement surveillées.

Cela faisait longtemps, maintenant, que l'armée du Fort Hundelstone était bloqué, à cause de ce Nécromant... Mais à l'aube d'un jour, un contingent de quarante gardes se mirent en marche, se dirigeant au Nord, dans les Dix-Cités, avec eux une caravane de marchandises, armes et armures. Ils remontèrent l'Epine Dorsale du Monde tant bien que mal, se dirigeant à Bremen. Une fois arrivé, de l'équipement, armes et armures, a été distribué aux gardes qui n'en avaient plus, et sous la permission de la Régente de la Cité, un petit nombre de garde de Bremen repartit avec ceux d'Hundelstone en direction de Termalaine, où une trentaine s'arrêta et reprit la cité tandis que le reste de la garnison continua sa route, prenant par revers les armées du Nécromant.

La garnison ne resta pas longtemps, elle se dirigea à Targos où elle prit un repos bien mérité, le petit groupe de soldats qui était posté à Termalaine les rejoignant. Une bataille difficile était sur le point d'arriver, l'ordre avait été donné, que les meilleurs combattants se préparent, les autres resteraient à l'arrière.

Au crépuscule de la Bataille contre le hurlemort, quinze gardes d'Hundelstone, furent envoyé en reconnaissance dans Belle Prairie, préparé... Mais ils n'en revinrent jamais. C'est alors que le groupe, composé de différentes personnes : Le Seigneur des Havres, L'Impercepteur du Ténébreux, les Soeurs Waarn'ess, Sylmen d'Atrerian, Alice, une apprentie de la Tour Obsidienne, et enfin l'Adminstrateur-Commandeur du Fort d'Hundelstone, se mirent en marche accompagné de cinq officiers du Fort d'Hundelstone. Ils pénétrèrent dans la cité en ruine, deux tombèrent de peur, malgré ce fait on continua à chercher des solutions pour détruire ce hurlemort, pire qu'un dragon...

.... Jusqu'à..... Que les Soeurs Waarn'ess et Sylmen disparurent, c'est alors que l'Impercepteur et le Commandeur sont allés les chercher, en arrivant... Ils virent.... Le trio de femmes détruirent la bête... Sans en rajouter, les deux hommes accompagnèrent les femmes à la sortie, le Commandeur portant la Moine dans ses bras.

En sortant, ils se rendirent compte que deux de leurs compagnons avaient rejoints le royaume de leurs dieux, toutefois, le Seigneur des Havres réussit à les ramener à la vie, elles furent emmenées et soignées.

Belle-Prairie a été reprise... Mais quinze gardes y passèrent, les honneurs leurs ont été rendus. On pouvait à nouveau, contempler les drapeaux de la Couronne flotter à Belle Prairie.

La passe, quant à elle, a été réouverte aux marchands. Des vivres venant de la Ligue y ont été déposés, afin que les gardes se changent les idées, eux aussi.

Sainte Patience Nombre de messages : 428

Lorsque la nouvelle du départ de la garnison cantonnée à Hundelstone ne fut plus un secret pour les prêtres du Ténébreux, ceux ci ne tardèrent pas à dépêcher un petit contingent de guerriers dans le fort abandonné, l'un d'entre eux poursuivant sa route vers le Sud pour une raison inconnue.

Un jeune homme de passage observe depuis quelques jours Hundlestone... un simple curieux dirait-on, si jamais on prête attention à un simple gamin.
Vêtements banals, l'attitude tout autant.

Il pose discrètement des questions, observe les constructions...

Cherchant à connaître, en étant le plus évasif possible, la position d'Hundlestone par rapport au sud... "ouais l'sud... Eauprofonde, Padhivers toussa... ça a changé ici p'rapport à ça?" avec sa mine de gamin curieux, innocent...
Qui dirige Hundlestone aussi... ça l'intéresse. Tout en restant évasif...

Chaque question glissée au milieu de quelques autres sans intérêt...

A Hundelstone, désormais passe commerciale établie, un estranger se fit accueillir par une paire de marchands, l'Administrateur et sa subordonnée Amélia.
Deux journées passèrent, durant lesquelles il eut tout le loisir d'explorer cette place-forte, d'interroger les quelques gardes en faction, et de partager un souper avec les mineurs de la Pioche. Souper au passage bien frugal, qu'il ne tarda pas lorsque la lune fut bien haute, à compléter à l'auberge juste après, une fois les récits et les impressions de ces braves ouvriers recueillis.

Son séjour démarra par un entretien, dont seuls quelques serviteurs ont été témoins et partiellement. La discussion était visiblement de haut-vol, et l'historien ne se cacha pas de ses aspirations à l'indexation de nombreuses merveilles. Et avec un Administrateur thayien, nul doute que l'endroit devait posséder son lot de mystères, et de Mystères que Mystra protége.
Apparemment, les échanges ne furent pas que verbaux, loin de là, car pépites d'or et cassettes changèrent de main à plusieurs reprises, sous la caresse glacée d'Aurile.

Pharyll, quant à lui, eut bien sûr grande satisfaction à son passage, et outre les agréables récits qu'il partagea avec les rares occupants daignant partager un verre avec lui (lui offrir serait le terme exact), on se souviendra sûrement d'une discussion sur la valeur artistique, métaphorico-symbolique - certains osent même parler d'allégorique ! - de la cabane trônant au milieu de la cour fortifiée avec l'Administrateur Murazar.

Lorsque certains lui demandèrent ce qu'il put voir lors de ses entretiens, il raconta avec une lueur de malice la grande histoire de Valissia la Preuse, légendaire barbare qui hanterait les montagnes alentours... ou encore des Frères Patris, qui enterrèrent leur fameux trésor au plus haut pic de la Passe avant que Valissia les tuent un à un.

(J'avais envie de mettre une image kitsh alors voilà. xD)

Ce soir là, Amélia revint au fort après une autre nouvelle longue absence. Mais après tout, voyager était inhérent à sa fonction de marchande. Pourtant quand elle revint elle paraissait assez épuisée... La route expliqua-t-elle, après avoir répondu par un de ses sourires à l'aubergiste. Elle le remercia pour son attention, que cela la touchait. Et elle voulut le remercier en retour.. Cela faisait longtemps qu'elle y pensait, mais les voyageurs se faisaient rares en ce fort. Mais après tout, tant qu'il y avait au moins une personne pour l'écouter, cela en valait la peine. Ainsi elle tira une chaise dans un coin de l'auberge, de façon à avoir une vue imprenable sur la pièce.. Et elle commença à jouer. A n'en point douter, cela fit plaisir à l'aubergiste, et on vit même l'un ou l'autre soldat passer la tête par la porte puis prendre leur "pause" juste le temps d'écouter ses quelques mélodies.. Enfin un peu de gaieté et de "chaleur" en ces terres gelées...