Le Val de Bise - Module NWN Forum du Val de Bise, module RP de Neverwinter Nights |
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| [Validé][Guerrier/Maitre d'Arme][H] Sethaïnal | |
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Sethaïnal Gourou du flood
Nombre de messages : 1061 Age : 38
| Sujet: [Validé][Guerrier/Maitre d'Arme][H] Sethaïnal Lun 12 Déc - 18:24 | |
| - Citation :
- Nom du compte joueur: _Shyntlay_
Nom du perso: Sethaïnal
Race: Humain
Age: 25 ans
Alignement: Neutre
Religion: Diverses divinités. Plus souvent, Tempus ou la Cavalière Rouge. Et parfois Hoar ou Beshada, dans les jours sombres.
classe(s): Guerrier/Maître d'arme ( base 12/8 )
Arme de prédilection/domaines/école de magie: Epée longue
Trait de Caractère: Seth est d'un caractère mélancolique et sombre. Il se montre légèrement naif en amitié. Il n'en est pas moins vif d'esprit et ses remarques peuvent ètre incisives. Au combat, il ne montre ni pitié ni clémence. En société, il ne refuse que rarement un service et protège ceux qu'il estime ou prend en pitié. Il supporte assez mal de contempler la détresse et la souffrance, sauf lorsqu'il la porte lui mème à ses ennemis.
Description physique: Le dos droit et les bras fermes, Sethaïnal est clairement un combattant de métier. Pourtant, ni ses 1m82 ni sa musculature ne sont très impréssionants. Ses gestes sont précis et réfléchis. Son visage aux traits fins semble fermé aux sentiments. Ses sourires sont rares mais évocateurs. Ses cheveux sont bruns clairs. Sa chevelure mi-longue est le plus souvent maintenue en arrière par une attache et quelques méches parsèment son visage. Ses yeux sont d'un troublant vert irisé de bleu. Tels deux opales aux reflets d'éternité, ils ne trahissent que rarement une émotion.
Calimport. Auberge du Dragon Fumant. Près d'un feu, assit parmis les coussins et l'alcool, un jeune homme tire mécaniquement une grande bouffée sur la flûte tendue. Relevant ses yeux verts, il dévisage son interlocuteur sans vraiment le voir. Son regard est vide, aveugle à ce qu'il l'entoure. - Oublier? Oui, je suis là pour oublier. Oublier un passé, négliger un avenir...Son regard est voilé par l'alcool et le tabac. Son esprit semble perdu loin, au déla du désert, des mers et des montagnes. - Je me nomme Sethaïnal de Ferchaine. Il y a longtemps, je vivais dans le Nord, dans le Cormyr. La maison de Ferchaîne était une maison noble de Suzail. Suzail... la plus belle ville du Cormyr. Elle brille par son commerce et ses artisants réputés. Suzail... J'y ai laissé une partie de mon âme. C'était il y a des années... si loin et si proche à la fois. Mon père était alors l'héritier des Ferchaïne et ma mère une très belle femme, de noble lignage. Je vivais avec ma petite soeur Sarah au gré des réceptions organisées par nos parents. Nous étions reconnus parmis la petite noblesse et parfois, un Cormaëtil nous faisait l'honneur ne se présenter. Nous étions heureux. Oui, heureux...Le jeune homme reprend une bouffée, son visage s'animant légèrement. - Notre père ne jurait que par le Roi Azoun IV, nous narrant certains soirs ses exploits ou sa politique. Sarah, qui avait deux ans de moins que moi, s'endormait dans mes bras, tandis que père parlait. Moi, je l'écoutais, fasciné. Sa voix était mélodieuse et ses convictions étaient pour moi la plus puissante des vérités. Je voulais devenir un grand combattant, protégeant la veuve et l'orphelin, faisant ployer les hordes de gobelins du Nord par la seule force de mon bras. Je m'entraînais chaque jour, chaque nuit. A l'age de 13 ans, Père m'offrit un précepteur: un viel homme, un ancien garde de caravanne. Lorsque je ne m'entrainais pas avec mon précepteur, je croisais amicalement le fer avec nos gardes. Ils me laissaient gagner, je le savais. Rapidement, mon épée devint ma fierté. Je n'hésitais pas à l'exiber fierement lors des réceptions. On me flattait, on me qualifiait de grand guerrier. En présence de mon père, nos invités n'hésitaient pas à me comparer à quelques grand héros dont je ne connaissais pas le nom. Compliments vains et faux...
Puis vint la mort, le malheur. Durant ma 15ème année, mes parents décèdèrent, assassinés. Il s'agissait d'un meutre politique, ou peut-ètre d'une vengeance. Sarah pleura pendant presque une semaine, elle ne comprenait pas ce qui se passait ni pourquoi. Lorsqu'enfin elle n'eu plus de larmes à faire couler, elle s'enferma dans un mutisme total. Moi, je tentais de faire face, de la protéger. Nous étions seuls désormais. Au début, des amis de la famille nous prirent en pitié et firent en sorte que nous demeurions dans la maison familliale. Les dépenses étaient payés par la rente de mes parents qui était à présent mienne. Cependant, après quelques mois, cela ne suffit plus. Nous ne pouvions vivre seuls et nous n'avions aucune famille. Je ne supportais plus les regards condescendants, les demi sourires. Tous ces gens nous considéraient avec pitié mais aucun d'eux ne nous portaient plus d'intérêt. Sarah se refusait toujours à parler et le monde semblait nous abandonner.
Je décidais alors que nous devions partir. Les histoires de mon père et les enseignements du vieux précepteur ne m'avaient jamais quittés. Je pouvais m'occuper de Sarah, j'en étais convaincu. Un soir, sans prévenir personne, j'ai fais nos bagages, emportant le nécessaire. Des couvertures, des vivres, une pleine bourse d'or et ma vielle épée. Sarah n'opposa aucune resistance, ne fit aucune remarque. Elle me suivit comme si j'étais la seule chose qui comptait encore en ce monde. La nuit était fraiche, la pemière d'une longue série que nous avons passé dehors. Je n'avais pas peur, j'étais déterminé et sur de moi. A mesure que nous marchions dans Suzail, nous éloignant de la maison, je me renforcais dans mon choix. Au port, nous avons payé le passage jusque Port-Ponant sur un navire miteux. Le capitaine me semblait digne de confiance et j'avais toujours mon épée à la ceinture.
Port-Ponant. C'est une ville portuaire comme son nom l'indique, bâtie sur la côte de la Mare aux Dragons. La vie n'y est pas plus dure qu'ailleurs, sauf pour deux enfants seuls. A notre arrivée, je parvins à me faire engager dans une auberge crasseuse. La paye était misérable, et le travail difficile, mais je n'avais pas les moyens de trouver mieux. Tandis que d'autre mourraient de faim, je parvenais à nous faire survivre. Sarah ne parlait toujours pas, mais ses regards et ses sourires étaient pour moi le trésor le plus cher à mon coeur. Je fétais mon 16ème anniversaire à Port-Ponant. Presque un an durant, nous avons survécu ainsi grace à mon travail. Mais la ville était dangereuse, et Sarah, qui tout d'abord avait parue heureuse, se refermait à nouveau sur elle mème. De mon côté, je poursuivais mon apprentissage de l'épée. Je parvins mème un jour à faire fuir un voleur, je ne sais comment. Parfois, j'emenais Sarah à l'auberge, l'installant à une table pendant que je netoyais et rangeais. Les filles qui travaillaient là nous aimaient bien. L'une d'elle aimait tout particulièrement s'occuper de Sarah et lui avait mème offert une petite chaînette d'argent. Un soir, le tenancier de l'auberge qui connaissait notre situation, me prit à part. C'était un homme gras et vulgaire. Il tenait son établissement depuis plusieurs années, établissement qui ressemblait d'ailleurs plus à un bordel qu'à une auberge. Je fut profondément furieux de ce qu'il me dit alors. Une sourire malicieux aux lèvres, il me parla de notre situation, de l'affection qu'il avait pour moi, de son âme qu'il disait bonne et charitable. Il me proposa ce soir là de laisser Sarah travailler pour lui, à l'étage... dans les chambres. Mes poingts serrés, je regardis ma jeune soeur qui se tenait dans le fond de la salle, me fixant, souriante. Jamais je n'aurais pu laisser faire ça. Après avoir copieusement insulté l'aubergiste, et lui avoir assené un violent coups de genoux au ventre, je m'enfuis de l'auberge en trombe, tirant ma soeur affolée par la main. Le soir mème, nous quittions Port-Ponant.
A partir de ce moment là, je décidais que nous vivrions dehors, chassant et ceuillant notre nourriture, comme les vrais héros des légendes que me contait mon père. Au début, ce ne fut pas évident. Je parvenais avec peine à ceuillir de quoi nous nourrir et la chasse était difficilement pratiquable à l'épée. Sarah paraissait heureuse, ben que je ne parvins pas à lui faire dire pourquoi. Au fil des mois, je devenais plus rapide et plus fort. Mon épée repoussait toutes les bètes affamées. Je parvenais à chasser des lapins, cerfs ou autres animaux. Nous errions sur la Côte de Dragons, évitant les caravannes et les groupes de brigands qui allaient et venaient. Un jour, lorsque nous mangions des baies et un peu de viande cuite, contemplant le Lac du Longbras qui se dessinait au loin, Sarah se mit à parler. Je la contemplais, stupéfais, un morceau de viande encore coincé entre les dents. Elle était allongée, la tète sur mes genoux et parlait. Je croyais que cela n'arriverait jamais plus. Ainsi, nous parlâmes jusqu'à ce que la nuit tombe, de nos parents, de nos voyages, de notre avenir, de tout et de rien. Les mois qui suivirent furent agréables. Le manque de nourriture n'était plus aussi pénible qu'avant. Le climat était doux. Un an passa bientôt. Mes 17 ans étaient dérrière moi.[...] Après... après la mort de Sarah, je n'eu plus goût à rien. Ma vie est devenue ce jour là un abîme de noirceur et de mélancolie, ma seule raison de vivre s'étant envolée avec le reste. Je quittais alors la Côte des Dragons pour me rendre dans le Téthyr. La traversée des Monts des Flocons fut un calvaire, mais je ne pensais plus. Mon esprit était partit et mon corps avancait seul, ne faisant aucun cas de la douleur, des engelures ou de la faim. Pourquoi le Téthyr? Et bien je ne sais pas. Je ne connaissais rien de la région. Probablement ai je choisis le Téthyr car j'y étais lorsque ma conscience m'est revenue, plus sombre et torturée que jamais. Je me suis posé dans la première ville venue, Saradush. Je ressemblais à un mendiant, hébillé de haillons, trainant son épée derrière lui. Si quelques passants avaient pris la peine de me détailler, peut ètre auraient ils conclu que j'étais une goule, ou tout autre créatures blâfadres que la mort se refuse à prendre. Je décidais alors de m'engager dans une armée mercenaire de Saradush. N'ayant pas le courage d'en finir moi mème, j'avais choisis le métier ou j'avais le plus de chances d'ètre tué. La période qui passa alors me reste floue. Les souvenirs que j'en garde sont chaotiques et éparces. Je me souviens des entrainements. Je n'hésitais jamais à blesser ou mème tuer mon adversaire, m'attirant l'inimitié de mes compagnons et l'intérêt croissant du chef de compagnie. J'étais loin d'ètre le plus redoutable des mercenaires, mais l'on me craignait pour mon caratère glacial. Ami ou ennemis, au combat, je n'ai jamais fais de différence. Je tues mécaniquement, m'oubliant parfois lors des entrainements. Durant l'hivers, la traque punitive d'une troupe de pillards nous fut dévolue. Elle fut brève et sanglante. Encore une fois, je parvins à m'illustrer par mon absence d'émotion visible, massacrant les pillards comme du bétail. Le chef de compagnie vint à moi. Il avait décidé de superviser personnellement mon entrainement. C'était un homme veinal, égoiste et sans pitié, mais il était aussi un maître d'arme redoutable. Sa réputation n'était plus à faire dans la région et ses mercenaires le suivaient aveuglement. Pendant plusieurs années, il fut mon mentor. Impressionné par mon aptitude à tuer et mon regard glacial, il fit de moi un soldat et un maître d'arme. Mon épée devint l'objet de mes attentions. Je ne m'en sépare quasiment jamais. L'apprentissage fut douloureux. Le maître d'arme se montrait violent, n'hésitant pas à porter des coups meurtriers. Si un de ces coups m'avait ôté la vie, il aurait alors estimé que je n'étais tout simplement pas digne de son enseignement. Je devins moi aussi redoutable. Faute de leur amitié, j'avais le respect des autres mercenaires. Les missions s'enchaînèrent, emportant leur lot de mercenaires dans la tombe et couvrant toujours plus mon épée de sang. Lorsque je n'étais pas en mission ou au campement, je me rendais à Saradush. Parfois, l'on me demandait tel ou tel service. Je ne refusais jamais. Mon or m'était bien inutile; nul besoin d'ètre riche pour mourrir. Cependant, la mort ne vint jamais. Aussi, je donnais fréquement ce qui m'était superflue aux églises d'Ilmater ou de Sunie qui, je le savais, s'occupaient des enfants abandonnés et des malheureux en tous genres.
Le souvenir de Sarah m'obsède et m'a toujours obsédé. C'est parce que je ne le supportais plus que je suis partis au cour de mon 24ème hivers, laissant mon maître et les mercenaires derrière moi. Je me suis alors dirigé au Sud, vers le Calimshan et vers cette ville. Mon épée est mon seul bien... elle fait partie de moi à présent.
Mais partout où je vais, mes souvenirs me rattrappent. Je vais... Je vais partir...Sethaïnal lanca son bras un peu au hasard et saisit une bouteille tendue par une jeune femme qu'il lui était invisible. Ses yeux, tels deux opales vertes et bleues, brillaient dans la pénombre. ... Le Nord. Oui, le Nord. Je vais me rendre... dans le Val de Bise. Pourquoi? Je ne sais pas...
Dernière édition par Sethaïnal le Lun 26 Jan - 22:49, édité 4 fois | |
| | | Sethaïnal Gourou du flood
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| Sujet: Re: [Validé][Guerrier/Maitre d'Arme][H] Sethaïnal Ven 10 Mar - 5:41 | |
| Dans l'antre de la Non-Vie Une auberge bruyante et des adieux... des adieux temporaires certes, mais des adieux qui font mal. Aube m'annonce qu'elle part en voyage. Je ne veux pas qu'elle parte. Je suis égoïste, je le sais. Je me résigne, je sais aussi que cela lui fera du bien, à elle et Valen. Puis le pentacle, les flammes, la non-vie... Je me bats parmis les clients de l'auberge de Luskan pour repousser les morts-vivants qui se sont insinués. Le combat est vite plié, malgré la puissance des créatures. Parmis le chaos, les ténèbres et les cris rageurs des défenseurs, j'entends un corps s'affaisser et tomber. Puis la lumière revient et avec elle la douloureuse vérité; Aube de Boisbrune gît au sol, inerte. Je m'approche, contemplant son visage froid. "Elle respire..." D'autres clients la remarquent. Bientôt, Nada, Veilleuse, la réanime. Une nouvelle fois, le pentacle apparaît. Une forme se déssine, une vampire. Nada charge, l'épée au clair, le ventre arrondi par sa grossesse. Mais la Vampire n'est pas réelle et la Veilleuse s'évertue un bon moment à frapper dans le vide, sous les cris de ses amies qui s'inquiètent pour l'enfant. Enfin la Vampire parle; Aube de Boisbrune devra lui ètre livrée, au Bosquet Sombre. La récompense sera grandiose. Le temps impartis est de septs jours. L'auberge se remplie de curieux, l'atmosphère en devient suffocante. Aube de Boisbrune est montée à l'étage, apeurée. Je la soutiens avec l'aide de Nada, bientôt suivis par Shea, Jerk et Laelia. Il est décidé qu'elle sera gardée dans une chambre pour se reposer, que la Garde veillera sur elle. Je ferai mettre mes mercenaires à sa disposition. Aucun mal ne devra lui ètre fait, jamais. A nouveau, un pentacle se matérialise. A nouveau, j'hurle et tente de l'en sortir. Mais cette fois, rien n'en sort, et Aube de Boisbrune est happée, sous nos regards consternés.. A la porte, des clameurs s'élèvent. On essaye d'entrer. Après un moment de stupeur, je finis par aller ouvrir. Qu'ais je réalisé en l'amenant ici? ................................ Je suis résigné. Je sais ce que je dois faire. Jerk est à mes côtés, ainsi que sa compagne, Shea. Je peux compter sur lui. Tous les trois nous irons à Port Last, au Bosquet Sombre. Je ferai couler tout le sang nécessaire pour qu'elle nous soit rendue En passant, nous traversons une salle encore plus remplie, de nouveaux curieux s'entassant toujours et encore. Et Luniel... Luniel est là. Il me demande un bref résumé. Je m'execute: "Sir, Aube a été attaquée par des Vampires, nous nous rendons à Port Last. Elle a été happée par un portail a l'étage, un mage incompétent essaye de l'analyser. Je vous laisse gérer ici pour tracer la provenance du portail." J'ai honte, je sais ce que Aube représente aux yeux du Prince des rues. A peine ai je finis de chuchoter, qu'un énième portail apparaît, déversant son lot de créatures non-vivantes. Les clients chargent et les massacrent alors qu'une demi-liche tentait de s'adresser à eux. Luniel pousse un hurlement à glacer le sang: "ARRETEZ!! LE PROCHAIN QUI FRAPPE JE LE TUE!!!!" Trop tard, il ne reste rien de la créature. Agacé, le Prince des rues donnent ses ordres: "Sethaïnal, je vous laisse gérer labas. Mercenaires, faites ce que vous avez à faire!!" En route, nous croisons Syrull, mage au service de la Ligue. Celui ci se propose de nous accompagner. Son aide est la bienvenue. ................................ Port-Last, sa campagne. Notre petit groupe fait une halte. "Ecoutez, lorsque nous serons labas, ne vous étonnez pas de ce que je dirai. Tenez vous prèts tout simplement." Visiblement, cela ne suffira pas, les visages étonnés me prouvent qu'il faudra en dire plus. Prennant Jerk à part, Syrull écoutant notre conversation à quelques pas, je lui explique: "On ne va pas y aller pour tout casser. Ecoutes... Je pense que le portail qui a happé Aube n'était pas du fait des vampires. Pour deux raisons: premièrement, s'ils avaient pu l'enlever de cette manière, ils l'auraient fait tout de suite et n'importe où. Ils n'auraient pas envoyé des créatures dans une auberge pleine à craquer. Deuxièmement, s'ils avaient pu l'enlever de cette manière, ils n'auraient pas demandé à ce qu'elle leur soit livrée sous sept jours, c'est illogique. Nous allons y aller non pas pour les attaquer, mais pour discuter de la prime pour la capture de Aube. Après tout, nous sommes les marchands que l'Alliance haït et traite de tous les noms, quoi d'étonnant à ce que nous allions nous renseigner pour ensuite trahir contre une fortune? Si j'ai raison et qu'Aube a été emportée par une autre force, ils ne seront en rien surpris. Si je me trompe, nous le saurons immédiatement." Jerk approuve le plan et exprime sa confiance. La troupe se remet en marche. Bientôt, les premiers non-vivants se montrent et chargent. Après plusieurs combats, nous arrivons devant la tour. Je reprend la parole: "N'oubliez pas, on vient pour discuter. Dans ces conditions, on évite de détruire tout ce qui bouge." A cela, une voix s'élève: "Bah, et on fait comment alors?" "On dit bonjour, et on sourit." Shea, visiblement agacée se fait alors entendre: "Bon, bah le monsieur qui veut dire bonjour passe devant, et si cela ne marche pas, je dirai bonjour à ma façon." Nous descendons. L'atmosphère est saturée par l'odeur des morts en décomposition. Ce n'est plus une crypte, c'est un charnier. Il fait noir, les flambeaux distillant une lumière diffuse. Des clameurs se font entendre alors que nous tuons deux vampiriens égarés. Nous avançons sans nous montrer trop hostiles. On nous a invités après tout. La salle est immense et chichement éclairée mais rien n'est comme je l'attendais. Sous nos yeux, se déroule une scène terrifiante. Contrairement à ce que je pensais, Aube se trouve bien ici. Etendue dans un cercle sacrificielle, elle se tient à la mercie d'une Vampire dominante visiblement très puissante, entourée d'une légion de vampiriens et quelques liches. Ne me démontant pas, je demande à parler. Nous pourrions tenter le bluff ou nous approcher... je ne sais pas, j'essaye. Mais les créatures sont sourdes à mes appels et chargent. Je sens la situation m'échapper. Il faudra se battre. Et bien soit, nous les exterminerons. Nous la ramènerons. Je jète un oeil à Jerk et Shea, ils suivront. Mon ordre claque dans l'air, suivit de mon épée: "TUEZ LES!!". Dans un hurlement de rage, le petit groupe de sauvetage charge. Les lames fendent l'air et tranchent les morts-vivants. Les vampiriens tombent par poignées et les liches les suivent. Des ténèbres surnaturels s'abattent dans la pièce tandis que les combats font rage. Aidés du mage, nous réalisons un vrai carnage parmis les rang des vampires. Mais bientôt, il ne reste plus qu'elle; la Vampire supérieure. Celle ci semble inébranlable, les coups les plus déstructeurs ne lui causant que des dommages légers, malgré la hargne de Jerk. Terminant une liche d'un revers des "Larmes du Val de Bise", je me tourne pour charger la Vampire à mon tour, me portant à l'aide de mon mercenaire. Soudain, une onde de pure terreur me traverse. Je n'arrive plus a bouger. Que se passe t'il? Dieux, non! Mon regard a croisé celui de la Vampire. Je n'arrive plus à me contrôler. Pas ça... Je dois continuer! Pourquoi est ce que je tremble? Et elle, nimbée d'une aura de mort telle que je n'en n'ai jamais vue... elle me foudroie sur place, piétinnant mon âme et y insufflant une terreur incontrolable. Incapable de faire un mouvement de plus, je contemple Shea tomber sous les coups d'une mage vampire, dans un dernier cri. Puis la mage tourne son attention vers moi et me charge en montrant les crocs. Incapable de me défendre efficacement, le chef mercenaire finit par s'écrouler. Dans ma chute, mon regard se porte sur Jerk, luttant toujours contre la Vampire, devant l'autel. Ce colosse n'aura jamais cessé de m'impressionner. Puis je la vois, Aube. Ma propre conscience s'envolant en gré de ma chute interminable. Qu'importe de tomber... j'ai échoué à la protéger, l'une des rares seules personnes à compter, le reste n'a aucune importance. ................................... J'ai mal partout... Je devrais ètre mort. Je me réveille. La douleur se fait plus forte. Finalement, j'ouvre les yeux et contemple la foule amassée. Peut ètre vingts personnes, la pluspart dans le mème état que moi, d'autres gisent encore au sol. Je ne cherche pas à comprendre et me fixe sur ceux que je reconnais. Luniel se tient là, l'épaule en charpie, mais sains et sauf. Maurice Leblancs, Shea, Syrull... tous ont l'air blessés mais parviennent à tenir sur leurs jambes. Au sol, Jerk est étendu, la tète sur les cuisses de sa compagne, les traces d'une morsure dans le cou. Lentement, je parcours la pièce du regard. Je cherche, et enfin je trouve; Aube est en vie elle aussi, et c'est bien là tout ce qui compte. Le groupe d'aventuriers de tous horizons s'active. Trois corps semblent attirer toutes les attentions. Jerk, la Haute Louve et une elfe sont encore inconscients. Visiblement, tous trois ont été mordus et la non-vie prend lentement le contrôle de leurs corps. J'observe mon mercenaire et sa compagne. J'aimerais pouvoir dire que est désolé à Shea. Quelle hypocrisie ce serait... alors que je commandais le groupe et que nous avons échoué. Aube vient s'appuyer un instant sur mon épaule pour se rassurer, ou bien pour me rassurez moi, je l'ignore. Le rituel commence pour sauver les dernières victimes. Je ne bouge pas et ne dis rien. Je sais que je ne sers plus à rien à présent. Je prie. Le sang devra encore couler. La rage sera expiée par la déstruction de ceux qui s'en prennent à la Ligue et à mes proches, il en sera toujours ainsi. | |
| | | Sethaïnal Gourou du flood
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| Sujet: Re: [Validé][Guerrier/Maitre d'Arme][H] Sethaïnal Mar 9 Mai - 21:30 | |
| Vivre par la lame Un matin semblable aux autres, je suis seul avec mon épée à contempler les neiges éternelles de l'Epine. Non, ce matin là est différent. La blancheur immaculée a laissé place à une neige trouble, teintée par endroits d'écarlate. Et derrière moi, la Cité des Milles Tours est en ruines. A bout de bras, j'observe ma lame; la netteté de son tranchant, les gravures, les incrustations de sa garde. Lentement, je débute quelques mouvements simples. Je dois ressentir ma lame, je dois l'écouter. Je ferme les yeux pour m'ouvrir au mieux à ses lamentations. "Les larmes du Val de Bise", mon épée, ne me quitte plus. Un formidable dweomer confère à son alliage de Syenite et d'Acier la puissance redoutable du froid polaire. Mes mouvements se font plus rapides, plus précis. Mon échauffement terminé, j'entame quelques enchaînements qui me sont propres. L'enchantement de ma lame cristalise l'air, laissant une vague aura bleutée dans le sillon de mes coups. La rage est inutile pour un maître d'arme. Il faut que je me concentre. Je dirige mon "esprit" à travers le Syenite et l'Acier. Je recherche la surcharge de la lame en "énergie"; le Ki comme disent les moines. Brusquement, je le relache, faisant décrire à mon arme une large arabesque. Le coups est terrible. L'air en est secoué. Je reprends mon souffle, enchaînant sur un nouveau mouvement. Il y a quelques années, je ne parvenais à délivrer ce coups qu'à une ou deux reprises. A présent, je peux m'en servir une bonne dizaine de fois sans en ètre trop affecté. C'est encore trop peu, c'est évident. Cependant, c'est bien plus que la majeur partie des maîtres d'arme de la région. Ma lame à présent au fourreau, je contemple de nouveau l'horizon. Je songe au Joyau des Neiges, Aube. Elle incarne parfaitement ma vision de ces monts; pureté, beauté, douceur, éternité. Cela fait trop longtemps que nous n'avons pu discuter. Je laisse mes pensées courrir. J'en reviens à examiner mes lames. Oui, mes lames, car j'en possède plusieurs. Chacune de mes épées longues a sa voix propre. Chacune est unique. L'Acier vit, l'esprit d'une épée résonne de ses spécificités. Parmis toutes, je préfère "Les Larmes du Val de Bise". Elle me correspond plus qu'aucune autre. Elle me complète. Ses larmes de gel remplacent les miennes, absentes. Son chant retrace ma vie. Son chant répand la mort. J'ai assez traîné, il faut que je rentre. J'ai besoin de sentir Tyza à mes côtés.
Dernière édition par le Dim 17 Déc - 17:43, édité 2 fois | |
| | | Sethaïnal Gourou du flood
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| Sujet: Re: [Validé][Guerrier/Maitre d'Arme][H] Sethaïnal Sam 17 Juin - 22:19 | |
| - Citation :
- Nom du compte joueur forum: Sethaïnal
Nom du compte joueur module: _Shyntlay_ Nom du perso: .Sethaïnal. Race: Humain Age: 27 ans Alignement: Neutre Mauvais Religion: Panthéon Humain. Aurile, Tempus, Mask et Baine. Classes: Guerrier/Maître d'arme (12/13) Arme de prédilection: Epée longue Langues: Commun, Chondathan, Illuskan et Thorass. Connaissances: Armement, Folklore local, Histoire.
Trait de Caractère: Seth est parfois d'un caractère mélancolique et sombre. Charmeur et tactile, il a besoin de la présence et du contact de ses proches sans pour autant ressentir le besoin de parler, et lorsqu'il le fait, c'est d'une manière affectueuse. En dehors de leur présence, il se montre généralement froid et franc. Vif d'esprit et prudent, il est toujours très réfléchit. Ses actes et ses paroles ne sont que rarement guidés par la haine ou la colère. Il est organisé et industrieux, au point que ses proches lui reprochent de ne pas suffisamment exprimer d'émotions et de s'enfermer dans son travail. Pour lui, l'Honneur ne réside pas dans un combat glorieux en un contre un, mais dans le contrôle de soi et la maîtrise de sa lame. Venger un affront sur sa personne n'a guère d'importance à ses yeux. Ainsi, il ne relèvera que rarement une insulte, et saura s'abstenir de défier son détracteur si le combat est perdu d'avance. Combattant dans l'âme, il aime se mesurer à ses pairs au combat, mais n'acceptera aucun défi motivé par la haine ou l'envie d'humilier. A présent, il ne fait plus que rarement preuve de pitié, se montrant distant avec le monde qui l'entoure, la souffrance et la mort qui imprègnent Lorgol. Jamais cruel, il ne s'émeut pourtant plus.
Description physique: Le dos droit et les bras fermes, Sethaïnal est clairement un combattant de métier. Pourtant, ni ses 1m82 ni sa musculature ne sont très impressionnants. Ses gestes sont précis et réfléchis. Son visage aux traits fins semble fermé aux sentiments. Ses sourires sont rares mais évocateurs. Ses cheveux sont bruns clairs. Sa chevelure mi-longue est le plus souvent maintenue en arrière par une attache et quelques mèches parsèment son visage. Ses yeux sont d'un troublant vert irisé de bleu. Tels deux opales aux reflets d'éternité, ils ne trahissent que rarement une émotion.
Caractéristiques : FOR : 22 DEX : 13 CON : 11 INT : 14 SAG : 10 CHA : 12
[Suite à reroll de Perso] ( En arrivant dans la région, il a fait connaissance avec certaines personnes qui sont parvenues à lui redonner goûts à la vie, aux ambitions, aux désirs. A présent, il tache de rattraper 10 années pendant lesquelles il n'a plus vécu et oublié jusqu'à l'existance des sentiments humains. Il s'entoure donc des personnes aux caractères marqués, aux passions puissantes et aux sentiments intenses. A leur contact, il apprend à ressentir à nouveau. En échange, il leur offre tout ce qu'il est et peut ètre. Sethaïnal travaille à présent depuis un moment pour la Ligue Commerciale du Nord. Il a atteint le rang de Commandant Mercenaire et commence à s'impliquer dans les affaires louches de la Main d'Or. Le contact de la souffrance et de la mort l'a progressivement rendu moins sensible, plus distant. Emotivement, il ne se raccroche plus qu'à ses proches, des personnes qu'il chérit plus que tout. La Guilde des Ombres, entité double, est devenue le réceptacle cristalisé de ses ambitions. A travers elle, il estime pouvoir un jour disposer d'assez de puissance pour concrétiser les rèves et ambitions de ses proches; désirs anodins, ambitions dévorantes ou envies de meurtre.)
Dernière édition par Sethaïnal le Mar 27 Jan - 14:23, édité 3 fois | |
| | | Sethaïnal Gourou du flood
Nombre de messages : 1061 Age : 38
| Sujet: Re: [Validé][Guerrier/Maitre d'Arme][H] Sethaïnal Mer 21 Jan - 18:37 | |
| Personnage à nouveau actif Edition du cadre de présentation ci-dessus selon ce qui était demandé. Merci | |
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| Sujet: Re: [Validé][Guerrier/Maitre d'Arme][H] Sethaïnal | |
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| | | | [Validé][Guerrier/Maitre d'Arme][H] Sethaïnal | |
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