Le Val de Bise - Module NWN Forum du Val de Bise, module RP de Neverwinter Nights |
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| Le dernier souffle d'une cité | |
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+4Kaleen Wiwii Syldestar winlux 8 participants | Auteur | Message |
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winlux Posteur utile
Nombre de messages : 571 Age : 47 Habitat : a 2 kilometres de volvic
| Sujet: Le dernier souffle d'une cité Lun 28 Avr - 11:25 | |
| Dans la nuit un petit bateau au voiles verte et bleue s’approche de la cote de Port Last. Une groupe de plusieurs hommes s’affairais sur son bord puis le calme plat quelque minutes. Le ciel se fit plus sombre, des lumières inhabituelles apparaissaient a son bord, 500 mètres de la mer commençais a bouillonner , puis a s’élever doucement. Parmit les incantations , une voix plus forte que les autres se fessait entendre , Port Last, toi et ton peuple qui avez détruit le sanctuaire de la reine, toi qui a crus pourvoir défier notre puissance des flots, l’heure est venu de payer, soit fier d’être la première tu ne verra pas la chute des autres cités. La mer s’ éleva d’un de plus en plus pour ne faire plus qu’une barrière aqueuse de plusieurs mètre de haut et de large. Les incantations ce faisaient de plus en plus puissantes , et puis le silence . La monstrueuse masse d’eau s’abattait dans la mer comme une énorme goutte d’eu au dimension titanesque , une vague énorme se format et l’onde se dirigea vers la cité encore endormit fatiguer par la guerre passée. La force destructrices de l’océan était un implacable , détruisant navire , ponton maison en bois , hommes et animaux . Comme la gueule béante d’un prédateur , elle engloutissais tout et tout le monde . Certain broyer par la masse d’eau , et autre emporter par elle . Les cri des hommes était que de simple piaillement face au bruit infernal de la vague . Ce qui parut éternel n’avais durée que quelques minutes, Et la colère de la reine quitta le lit ou elle avais étreint cette cité , comme une maîtresse meurtrière emportant avec elle le souvenir d’un cité autre fois forte. Elle laissait le place humide et froide a une terreur plus bestial. La l’aube ne faisais que commencé, il ne resterais personne . | |
| | | Syldestar Douleur des Saintes Martyres
Nombre de messages : 3387 Habitat : Au milieu de vos cris de douleur à tous, dans la Grande Salle des Délices de Loviatar
| Sujet: Re: Le dernier souffle d'une cité Lun 28 Avr - 14:13 | |
| Le raz-de-marée a détruit la moitié des chaumières restantes, emporté la moitié des citoyens et gardes encore présents ou ceux-ci furent achevés par les crocs sanguinaires du Seigneur Bestial... La quasi totalité des récoltes de Port Llast est détruite, il en reste à peine un cinquième viable... | |
| | | Wiwii Posteur utile
Nombre de messages : 937 Age : 34 Habitat : mal aimé, traqueur sombre de ces elf
| Sujet: Re: Le dernier souffle d'une cité Lun 28 Avr - 14:30 | |
| Une fois que les flots dévastateurs se retiraient lentement, des hurlements tous plus intenses les uns que les autres résonnèrent aux abords de la foret de Padhivers. Les Lycans commencèrent la rassemblement sur l'ordre de celui qui surveillé l'événement depuis les hauteurs. La meute avancée.. Claquant des dents, grognant et bavant, le pas accéléraient au fur et à mesure que l'on approchait de la zone maintenant, engloutie sous un mètre d'eau au moins.. Certain trébuchaient, mais se relevaient plus enragée encore. La mer cachaient bien des choses même sous un mètre.
Les voila arrivé, et les voila déjà servis. Dans ce champs de ruine ou maintenant cadavres d'animaux et d'hommes flottaient de tout part. Il y en avait pour tous.
Mais les premiers attaqués furent les malheureux survivant qui virent sur eux arriver des bêtes sanguinaires et affamées. Certain voulurent prendre la fuite.. Mais finirent par couler. Les eaux déjà mélangées à la terre était d'une couleurs noirâtre, mais a cela, s'ajoute le sang et des morceaux de chaire encore sanguinolente.
L'horreur dura ... Certain finirent noyés, d'autres mort fracassés ou écrasés voir même plantés sur les pieux de fortification.. D'autre encore auront été littéralement dévorée par les Lycans..
Une nouvelle fois, la chasse qui fut donné en l'honneur du Seigneur Bestial fut Sanguinaire et Destructrice à la fois, et seul les forts en reviendront. | |
| | | Kaleen Adepte du Val (floodeur en devenir)
Nombre de messages : 185
| Sujet: Re: Le dernier souffle d'une cité Sam 17 Mai - 20:01 | |
| Il était temps. Cela faisait un moment que je me préparais pour cette consécration. Certaines de mes Divinités allaient être à l’Honneur : Le Seigneur Bestial, Le Destructeur et La Reine Garce, et je serai témoin du massacre qui allait arriver. C’est un sentiment jubilatoire qui m’envahissait sur le chemin, mes mains tremblaient d’impatience au fur et à mesure qu’on approchait du village déjà à moitié dévasté.
Nous connaissions quelques unes des forces en présence. Nous avions des objectifs précis et un plan bien particulier à suivre. Ce qui allait arriver ressemblerait à un déchainement naturel concentré dans ce même bourg qu’est Port Last. Ainsi, deux des nôtres allèrent en éclaireurs et à leur retour je m’incrustais dans la ville le plus naturellement du monde, allant dans un endroit sécurisé mais d’où je pouvais voir mes deux objectifs : Un bâtiment et la mer.
« Seigneur des Tempêtes ! C'est aujourd'hui à vous que j'en appelle. Afin d'amener le Chaos dans cette population déjà bien amochée ... Nous saisissons l'opportunité de leur faiblesse pour attirer ton courroux sur ce village pour prouver au monde que ta Puissance est sans faille ! » Levant les bras au ciel, l’incantation continuait, sortant tout naturellement de mes lèvres. Un grondement sourd se faisant entendre. « Fais trembler la terre sur ce bâtiment, robuste ... Montre leur à quel point ta puissance est immense en le réduisant en poussière ! » Les nuages semblent s'amonceler au-dessus du petit village, la nuit devenant de plus en plus noire. « Montre à cette région qui te dénigre que tu es là, plus fort que jamais ! » Les grondements s'intensifient, des petites gerbes d'éclair sont parfois visibles dans les nuages, comme des éclairs menaçant de s'échapper, l'atmosphère se fait de plus en plus électrique, le vent soufflant un peu plus fort. Je continuais, continuant d’apprécier les bruits et le spectacle. « Permet nous de leur montrer ... Et détruit cette caserne sans intérêt ! » Les incantations fusèrent, mon regard rivé sur la Caserne de la bourgade.
C’est alors qu’un grondement sourd se fit entendre dans le ciel, se répercutant ensuite sur la terre à Port-Llast ... Quelques secondes plus tard, des énormes fissures apparaissent au niveau de la caserne. Le sol tremblait, en même temps que le ciel tonnait, quelques gardes de fortune tombant dans ces mêmes fissures, se faisant écraser par les lourdes pierres de la bâtisse. J’observais et écoutais, l’œuvre de Talos était parfaite mais pas encore à son apogée, il fallait laisser le temps à tout cela de se mettre en place, c’était jouissif pour mes yeux sous le charme de ce paysage déchiré.
Puis tout se fit calme, une image divine m’atteignant comme en récompense de ce travail en l’honneur du Seigneur des Tempêtes. Le spectacle, pourtant, ne faisait que commencer. La terre se referma, emprisonnant les malheureux survivants, les ensevelissant pour les écraser ensuite et c’est là qu’un hurlement lupin se fit entendre au loin. Je restais en retrait, la fiole d’eau dans la main, attendant le signal de retraite. Les bruits de combats me parvenaient, découpés et non distincts, qu’importe, je devais commencer le rituel et un nouveau hurlement m’en donna l’autorisation.
J’ouvrais la fiole d’eau et commençais à implorer la Reine Garce. «Reine des Profondeurs ... Entend l'appel d'une de tes fidèles ! Prend l'offrande que nous te faisons, ces terres et les hommes qui restent dessus ! Permet à tes créatures de se nourrir et de rependre ton courroux sur cette terre que tu as déjà dévasté une fois ! » Les flots commençant à s’agiter près de moi, les vagues se faisant plus hautes. J’entendais les remous et voyais l’écume se fracasser contre les rochers. Cette vue m’encouragea à être plus fervente encore, Elle m’écoutait, je ne devais pas la décevoir. « Reine Garce, c'est ton œuvre ... Ainsi que celles de tes alliés ... Continue de dévaster cette ville qui empiète sur ton terrain ! Fais monter les eaux et permet aux Requins Garous de se repaitre de ces villageois effrayés ! »
Les vagues léchaient les terres proches de la mer, le ponton avait du mal à tenir en place et les grincements du bois devenaient une sorte de plainte. Je fis tomber une goutte d’eau et incantais avec force et dévotion. L’eau m’arrivait aux genoux, il était temps de partir. Une fois transformée, je m’éloignais, appelant à moi les panthères du Seigneur Bestial pour éviter qu’elles ne se fassent engloutir et je laissais le Maître Veneur faire son devoir. Port-Llast était recouvert des flots, les vagues en amenant un peu plus à chaque fois. Les bâtiments furent submergés, les corps emportés en grande partie.
Les Requins Garous faisaient leur affaire mais le Maître Veneur entra à nouveau dans le village dévasté lorsque l’eau descendait, il fallait aider les Bêtes de la Reine Garce à rejoindre la mer. Mais ce n’était pas terminé, après m’être éloignée je déposais au sol le nécessaire à mon prochain rituel et me mis au centre … Mais là, d’un coup, comme si je m’étais assoupie, je me suis retrouvée dans un endroit lumineux et rempli de portes : Un labyrinthe … J’étais bien trop excitée par tout ce qui venait d’être accompli que je m’y perdais rapidement. Mais peu à peu le calme de mon esprit me força à rester concentré sur cette énigme que je n’arrivais pas à résoudre, ce chemin que je n’arrivais pas à trouver. Cela dura de longues minutes durant lesquelles j’étais complètement absorbée par cet étrange rêve. Puis je m’éveillais comme si de rien n’était … « Ne perdons pas de temps Druidesse »
Quel temps ? J’avais à peine fermé les yeux. Enfin je ne m’attardais pas sur le corps mort en haut de la falaise. Il était temps, le Chasseur avait raison. Je m’emparais d’un cimeterre électrifié et commençais une prière, la dernière … «Destructeur ... Il est temps pour Toi ... D'achever ces terres qui ne méritent pas ta protection ! Il est temps de lancer un ultime assaut sur ces terres qui vénèrent les Dieux qui te chassent ! Ils ne croient pas en ta Puissance Seigneur des Tempêtes ! Il faut en finir définitivement avec ce village qui ne t'a que trop longtemps ignoré ! » L’électricité du cimeterre faisant s’effriter la pierre qui entourait mon poignet, tandis que j’entendais des grondements qui redoublaient d’intensité. Les quarts à mes pieds commençaient à se charger d’électricité. La lame trancha mes veines mises à nues, le sang s’écoulant sur les pierres et les fioles alors que je tournais dans ce cercle improvisé. Le ciel se mêla à ses offrandes, Talos était pressé d’en finir et je n’allais pas retenir sa fureur trop longtemps. J’invoquais, bras en l’air, comme dans une transe. « Destructeur !!! Montre à nouveau ta Puissance à ces hérétiques qui ne méritent pas ton pardon ! C'est une dernière supplique, un dernier appel ... Pour en finir enfin ... Et tu seras comblé ... Enfin ! » Des éclairs se font de plus en plus fréquents au loin, l'horizon est zébré de fils blancs marquant le déchainement de Talos sur le village. J’incantais alors, l’épuisement que je ressentais me plaisait, il était divin. Un tourbillon destructeur arriva sur Port-Llast, finissant de ravager les ruines sur son passage. Nous avions rendu à cette terre sa liberté. Les Dieux se déchainèrent et c’est alors que le tourbillon était à son comble que nous sommes repartis … | |
| | | Lyaz Chevalier des Ténèbres
Nombre de messages : 1827 Age : 40 Habitat : Le temple du Pingouin, derrière l'autel.
| Sujet: Re: Le dernier souffle d'une cité Sam 17 Mai - 20:40 | |
| Jean Tristan et Jaï se trouvaient à Port Lhast... enquêtant sur les derniers événements inquiétants... quand l'attaque survint. Des Lycans, apparraissant de partout... Le combat fut rude. Jaï se battait avec l'énergie du désespoir, protégeant son ventre, priant intérieurement pour son enfant. Alors ILS apparurent. Un bref combat désespéré, protégeant toujours son ventre, négligeant ses attaques... et ce fut le trou noir. Quand elle s'éveilla, c'était sur la route... celle-la même qu'elle avait empruntée pour venir de Padhivers. Que faisait-elle-la? Se traînant malgré ses blessures, elle n'avait qu'une idée en tête: alerter Padhivers. Ses forces l'ébandonnèrent après très peu de chemin. Sa tête retomba sur le sol... une main se posa sur son dos... elle tressaillit, avant de sentir ses blessures se refermer un peu... ensuite, un coup sur la tête.
Nouveau trou noir.
Un nouvel éveil... où était-elle? ah oui... la route, prévenir Padhivers! Port Lhast encore attaquée... Jean, Tristan... combien de temps s'était-il passé? Se relevant à moitié, elle se traîna plus qu'elle ne marcha sur quelques mètres.
Une voix familière se fit entendre, la surprenant "besoin d'un coup de main?" Jaï s'écria "Reks!"... les mots se bousculèrent dans la gorge... elle ne put que prononcer que des phrases décousues, la voix faible... Il la rattrapa alors qu'elle vacillait. Reks se retourna... elle suivit son regard. Et la... elle crut que le sol s'écroulait sous ses pieds. Jean, au sol, l'armure en miettes, inconscient! Oubliant la douleur, elle alla jusqu'à lui t s'effondra à ses côtés. Reks s'occupa d'eux. Elle suivit vaguement ce qu'il se passait autour. Dame Sylmen apparut, partit vers Padhivers... Des siècles semblèrent passer pour la jeune femme, qui appelait Jean, désespérément. Elle sombra à nouveau, peu après, lorsque Reks lui conseilla de se reposer, les mains pressées sur son ventre.
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| | | Zax Gentil petit Chaton Cyriciste
Nombre de messages : 11688 Habitat : Ruathym, Fabrique de Whiskas Bainite
| Sujet: Re: Le dernier souffle d'une cité Sam 17 Mai - 21:01 | |
| Cela faisait quelques jours que j'étais à Port Llast. Et il avait suffit de quelques heures d'absence où j'étais partie m'entraîner pour que l'indicible se produise. J'avais essayé de revenir à temps pour... tenter quelque chose. Mais à mon arrivée, il ne restait déjà plus que de l'eau, des débris et des ruines.
Je cherchais tout de même des survivants. Je trouvais Messire De Neufcastel, Dame Jaï à moitié inconscients, et un inconnu en train de les soigner.
"Prévenir Padhiver", articula vaguement le Paladin. Le soigneur avait l'air de se débrouiller. Si je n'allais pas à Padhiver, ils allaient se sentir encore plus mal... Je laissais derrière moi mon bâton de soins et filait vers la Cité des Artisans.
Je me rendis en premier lieu à l'hôpital, pour informer les guérisseurs que leur aide serait requise. J'allais ensuite faire mon bref rapport au Palais. Mon devoir accompli, je retournais auprès des survivants...
Le guérisseur de fortune était toujours là à s'occuper d'eux. Reks Urmfeld. Je le remerciais, et quelques temps après, nous rapatriions les blessés à Padhiver.
Sur la route du retour, je me demandais si parmi les gens ayant dévasté Port Llast avaient figuré les malarites que j'avais soigné quelques lunes auparavant... | |
| | | Jo Mascotte pour HC
Nombre de messages : 2006 Age : 39 Habitat : Belgique
| Sujet: Re: Le dernier souffle d'une cité Sam 17 Mai - 21:44 | |
| Nous étions sur le point de partir en patrouille lorsque le ciel a commencé à gronder, suivi de la terre ! Les gardiens de la milice local fuyaient devant le phénomène, ils ne pouvaient rien faire face à cela... et en fait, nous non plus.
Des crevasses gigantesques s'étaient ouvertes, des gens tombaient dedans et criaient à l'aide. Des pans de mur s'effondraient sur eux, ne leur laissant aucune chance... puis les crevasses se refermèrent sur ceux qui respiraient encore... Nous ne pouvions plus les aider alors autant tenter de protéger ceux qui étaient encore vivant.
Les cris venaient ensuite du sud. Des Lycans forcaient l'entrée peu gardé au sud. Nous en mettions plusieurs au sol mais d'autres arrivaient encore. Puis il y eu ce bipède avec ses deux kukris, il se rua sur moi et ça se résuma à un... "Ping Pang... Sblarf" terminé. Jean, Jai et moi même étions au sol...
Tout devint vague après cela. Je me souviens de l'odeur animale du souffle de la panthère rouge et noir qui se tenait près de moi avant qu'elle parte en direction du sud. Les survivants criaient que les eaux montaient de nouveau. Je sais qu'une personne me tira pour me mettre à l'abri sur un toit... puis j'ai entendu comme un craquement et un nouveau cris... et d'autres qui se succédèrent...
Je suis resté un long moment là, allongé sur ce toit sans pouvoir bouger et à regarder le ciel... puis j'ai senti le vent se lever, les éclairs éblouissants... et mon corps devint léger... si léger que j'avais l'impression de voler... Rapidement après, je me suis senti malmené dans tous les sens, j'en perdais la notion de l'espace, je sentais des objets me percuter violemment... mais je ne pouvais rien faire, si ce n'est subir et attendre que ça passe. J'avais l'impression que ma tête allait s'arracher...
... lorsque le vide s'empara de moi tandis que je sentais tout le poids de mon armure sur mon corps, je vis le sol se rapprocher à grande vitesse...
... | |
| | | Volvic Gardien des Mystères
Nombre de messages : 11689 Age : 50
| Sujet: Re: Le dernier souffle d'une cité Dim 18 Mai - 15:55 | |
| L'agitation extérieure, les tremblements de la nature semblaient exprimer mon exitation interieure.
Mes lames de froids demandaient à se réchauffer du sang de leur proie. A mes tempes, le battement de tambours rythmaient l'élan de la chasse à venir.
Les premiers hurlements se firent entendre. Les lupins avaient pénétré le sud de Port Llast. Je protégeais les druides dans leur rituels, mais mon esprits s'échauffait d'aller chasser avec la meute.
Les incantations des druides se turent un moment, me libérant de ma charge. Je me propulsais alors dans le village dévasté. La rage sanguinaire qui me tenait, me donnait un sens accru des choses. Le temps semblait se ralentir, les sons s'étirant, se réverbérant. Puis le cliquetis d'une armure, en face de moi...un garde....j'étais sur lui, mes kukris le lacéraient malgrés l'armure... la rage semble abolir toutes les résistances, toutes les protections.
Lorsque le sang avait suffisemment recouvert son corps, je me détachait de ma proie et cherchais du regard une autre. Un druide m'indiquait une direction: la porte sud. Je n'attendis pas et me ruais dans la direction. Là, je vis trois silhouettes ! le rouge manquait à leur corps. Je distinguais leur mouvement, mes coups étaient rapides et portées avec toute la rage et la puissance insuflée par le Seigneur Bestial. Le premier s'éffondra, puis le second et enfin le troisiéme. Le sang sur les corps aninimés me donnaient l'ordre inconscient de laisser là les pantins sanglants et trouver d'autres animaux.
Mais tout autour, dans l'encre de la nuit, le silence crépitait d'un nouvel acces de rage du Seigneur des Tempètes. Un nouvel Hurlement se fit entendre, et je partis vers le sud.
La druidesse devait achever alors son dernier rituel. Un homme en robe fit sont apparition, hors de portée, il semblait vouloir dire qu'il protégeait ce village, mais la rage encore présente me poussait à lui aboyer dessus notre impérieuse volonté sur ces terres.
Il incanta quelques sorts et le Maître Veneur, pointa le Mage du doigt, sa peau sembla se flétrisse instantanément et mouru sur le coup.
Le rituel s'acheva enfin et nous partîmes dans la forêt de padhivers avec le meute des lycans. | |
| | | Volvic Gardien des Mystères
Nombre de messages : 11689 Age : 50
| Sujet: Re: Le dernier souffle d'une cité Mar 20 Mai - 4:31 | |
| Après la fracas de la terre, le hurlement des loups, les dents de la mer et le souffle du ciel, le village cotier de Port Llast n'offrait au ciel qu'une plaie tourmentée par les fléaux succéssifs.
La nature est un cycle. La destruction laisse place à la renaissance. Il n'y eu que peu de d'âmes pour profiter du spectacle qu'offrait cette forêt de Padhivers aux terres meutries de Port Llast.
Comme dans le plus étrange des contes, la forêt se mit à s'animer d'une fougue végétale implaccable. Racine, plantes, arbrisseaux taillis, bosquets creuvaient la terre encore molle telles les griffes acérées du reptile qui déchire sa coquille.
La nature rampait alors sur le sol, s'aggripant comme un monstre renaissant à la terre et tirant avec elle tout son corps végétal. La forêt s'étendait, recouvrant les ruines de ce que fut jadis le village de Port Llast.
La chose la plus inquiétante peut-être : cette boulimie ne semble pas s'arréter, la forêt a une faim de loup et semble vouloir se répandre au delà du village.
La nature reprend ses droits, l'homme reprends sa place.
Un géomancien, dans un bosquet sombre, oeuvre sereinement à ce que tout rentre dans l'ordre des choses. | |
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| Sujet: Re: Le dernier souffle d'une cité | |
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| | | | Le dernier souffle d'une cité | |
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