Guerre fratricide

Des affrontements sanglants ont eu lieu à Padhiver aujourd'hui. Acculé dans son palais, Nasher n'a eu d'autre choix qu'un replis stratégique à Port Llast. Son départ de la cité a eu l'effet escompté : la fin du massacre. Désormais, lui et ses alliés préparent activement la défense du peuple et de la cité contre l'usurpateur, Aldrogast.

Padhiver est pour le moment fermée, ou alors les entrées sont extrêmement filtrées.
Port Llast ressemble à un camp militaire fait à la va vite, les premières barricades pour protéger les habitants en cas d'attaque étant posées.

*post rp laissé à ness Smile

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Les gardes avaient été renforcées dans la Cité, et des rumeurs de guerre circulaient. Déjà, on avait entendu parler de cette tête de pont amnienne... défaite par des aventuriers. Peut-être allaient-ils se venger ?

Mais il n'en fut rien, point d'Amnien à l'horizon.
Mais des gardes... beaucoup de gardes, tous habillés aux mêmes couleurs.

Puis ce fut le fracas, des cris et des cliquetis d'armes près du Palais qui se répandirent rapidement dans toute la ville. On pouvait voir dans la nuit noire des éclats de torches briller, dans un balet macabre. Les gardes s'entre-tuaient, les gens s'enfermaient chez eux, regardant avec des yeux horrifiés, tenant leurs enfants près d'eux, les affrontements. Certains foyers avaient un mari dehors, ou un fils... tous espéraient qu'il revienne en paix. Qu'il soit du bon côté.

Et le bon côté fut celui de Aldrogast. Ayant placé ses troupes loyales, le Général bénéficiait de l'avatage autant stratégique que de surprise... la victoire ne pouvait être que sienne, ses Capitaines habilement placés en des endroits très importants, certains même dans le Palais.

La tentative pour tuer Nasher avait échoué, mais qu'à cela ne tienne. Il avait prévu cela. Il fuyait vers Port-Llast désormais...

Les derniers gardes fidèles à Nasher furent emprisonnés, peu survécurent à la purge du Général Tormite. Et alors qu'on éteignait les feux dans le silence d'une discipline de fer, Aldrogast regardait à l'horizon noirci l'aube rosée. Les portes furent fermées, le Port réquisitionné, les bateaux remis en état.

De l'autre côté, la petite troupe protégeant le Seigneur Nasher arriva à Port-Llast, après avoir passé par le fer de nombreux gardes dissidents, des fidèles du Culte de Torm, ou d'autres miliciens, et bandits des routes.
Ils s'installèrent ici, et les soldats postés en garnison ici n'ont pas attendu leur réveil pour commencer à consolider les frêles murs de la ville.

La forêt non loin fournit le bois et les planches nécessaires à la consolidation des rondins de la muraille, les piliers de pierre furent également recouverts de planche pour soutenir les structures.
Des tours de garde commencèrent à être construites, de fortune, en attendant de faire mieux.
Parallèlement les tours se sont intensifiés, des soldats sont présents partout, s'organisant comme en campagne. Les tentes poussent comme des champignons sur les terres de Port-Llast, les paysans étant bien obligés d'en céder quelques bouts.

Et Nasher accompagné des Neufs Wellan et Syriane commença à faire le point. Les autres aventuriers ne seront pas oubliés par sa Majesté, pour lui avoir sauver la vie, et ainsi avoir assuré l'avenir de Padhiver. Tristan, Jai, la seconde du Neuf Wellan, Jean de Neufcastel, paladin de Torm, ainsi que Alicia, magicienne, ont ainsi pu assister à l'arrivée de Nasher dans la bourgade.

Rêveur Eveillé Nombre de messages : 1212 Age : 44

Le Jour du retour était enfin venu.

A Port Last, les différents groupes alliés se mirent en mouvement pour gagner chacune leurs positions autour de la cité des artisants. Le Neuf Alexandre entouré d'un contingent régulier de 90 hommes environ pris position à la porte Sud, hors de vue des gardes en faction sur les remparts.

Le contingent de neuf Wellan, lui aussi à la tête d'autant d'homme à pied, se dirigea vers la porte Nord, posté à l'abri des arbres et en attente du signe convenu avec le groupe d'elfes.

La Légion pris position qu'en à elle à la porte Est. Ils se séparèrent en deux groupes, l'un gardant un œil, de loin, sur le double battant bloquant leur progression et l'autre groupe s'infiltrant par la mer dans le port.

La pègre s'étant bien acquitté de sa tache de sabotage, les navires de la flotte de Padhiver étaient totalement inutilisable.

Le groupe des louves s'étant acquittés de leur part sur les routes, rejoignit les combattants au Nord de Padhiver.

Les hostilités purent enfin commencer quand les elfes, sous couvert de sortilèges, s'introduisirent au sein de la cité. Leur destination : La Tour des mages. Leur combat y fut rude, neuf d'entre eux y perdirent la vie et six autres blessés et dans un sale état. Néanmoins leur action fut couronnée de succès et les portes de la Tour fermés, isolant la menace magique sur les hommes des autres contingents.

Bientôt, le signal fut donné pour qu'au Nord le combat puissent commencer. Déjà à l'Est les Drayers investissaient le port. Anéantissant toute résistance près des portes, ils dégagèrent le passage pour leurs compagnons à l'extérieur, aidés par quelques hommes en noir et la mystérieuse Carmen.

La Porte Sud fut prise dans la foulée et le gros des troupes d'Alexandre pu se joindre aux forces de la Légion.

Au Nord, les soldats sur les remparts commencèrent à s'agiter. Le Neuf Wellan, fut vite avertit des évènements favorable à l'Est et tous purent voir le signal enfin donné par les infiltrés elfes. Wellan engagea à son tour le gros de ses troupes dans la bataille. Haranguant les défenseurs sur les murailles de se joindre à leur combat. Ceux des loyaux à Torm, qui prévenu plus tôt du message envoyé par Tantras, se mirent en action, faisant tomber de leurs coups les fidèles du général postés sur les murailles. Des carreaux furent tirés vers les troupes à pied, tuant à la volée une quinzaine de combattants, mais déjà les portes s'ouvraient.

De toutes part maintenant les attaquants prenaient l'avantage. Les combats dans les rues faisaient rage et beaucoup tombaient sur les pavés. Le sang coulant de nouveau comme le jour maudit ou Aldrogast les avaient obligé à fuir vers Port Last.

Mais aujourd'hui le combat venait du dehors et il allait se terminer en son cœur.

Ainsi, la place centrale fut le point de convergence et de ralliement. Le neuf Wellan descendit libérer les derniers fidèles de Nasher à Padhiver. Emprisonné depuis ce jour honnit, ils prirent les armes pour se joindre à leurs frères.

Le Palais devint finalement le dernier lieu contrôlé par les fidèle du Général. La Porte barricadée de l'intérieur n'empêcha pas le feu déclenché par les flèches d'un elfe, de la ronger peu à peu. Des carreaux fusèrent des fenêtres, tuant sans pitié certain des combattants rassemblés en contre bas.

Un coté de la porte lâcha et le fracas des lames reprit de plus belle. Les assaillants firent une percée et le palais fut rapidement investit.

Les derniers suivants d'Aldrogast abattus, le Général se retrouva seul avec sa garde rapprochée face aux paladins.

Il n'entendit pas raison, sa vision de la justice et du futur pour Padhiver ne laissait pas de place aux traitres et aux hommes corrompus qui avaient choisi le parti du Seigneur Alagondar.

Dès lors, Jean de Neufcastel le provoqua en duel pour que la justice divine tranche une fois de plus, comme elle avait tranché pour le duel entre Aldrogast et le Haut Prêtre de Torm.
La boucle était ainsi bouclé, le Général blessa gravement le paladin, mais celui-ci, s'étant volontairement ouvert à cette attaque porta le coup de grâce à son adversaire.

Le général Aldrogast expira son ultime soupir sur le pavé froid du palais, si longtemps occupé par le Seigneur Alagondar. Sa mort laissant à présent padhiver s'ouvrir à une nouvelle période de son existence.

La ville et les nouveaux dirigeants sauront-ils tirer les conclusions de cette guerre fratricide ? Les jours et mois à venir nous le diront ..

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Bilan des pertes :

- 35 hommes sur les 180 pour les régiments d'Alexandre et Wellan.

- 9 Elfes morts dans la tour et 6 autres blessés.

- 4 Morts pour la Légion, dont 1 des Drayers ayant ouvert les portes Est.

- 7 Nains morts dans les combats ayant fait rage dans les rues.

- 3 Louves mortes, dont 2 tuées par des carreaux tirés des remparts aux Nord.

Après de longues heures passées à discuter avec la prêtresse Luce, Selwyn aborda le dernier point qui la tracassait : Port Last et la guerre contre Padhivers. La Coronal lui expliqua ce qu'il advint dernièrement vis à vis des elfes, mais que malgré cela ils retourneraient au front. Selwyn avait déjà pris sa décision.. Aussi en fit-elle part à la Coronal.. qui accepta son aide avec joie. Ainsi, après avoir échangé quelques mots avec son Aimé, elle prit la direction du sud.

Une fois sur place, le Neuf Wellan reconnut l'ensorceleuse qui l'avait déjà aidé dans une autre affaire et la laissa entrer, de même que la Coronal bien évidemment. Des excuses furent prononcées pour ce qui était arrivé quelques jours plus tôt. Puis, la Coronal introduisit Selwyn auprès d'Inwithiel, archer des arcanes et protecteur chargé de mener le groupe elfique à la bataille. L'ensorceleuse discuta par la suite avec son supérieur du moment pour lui conter la nature exacte de son Art. Fort de ces informations, il saurait coordonner ses efforts avec le reste des troupes.

Puis vint le moment du rassemblement devant la tente de commandement. Le Neuf Wellan prit la parole, remercia tout un chacun et encouragea ses troupes. Inwithiel envoya Selwyn au nord un instant en son nom. Elle s'y rendit et vit une silhouette se détacher des ombres. Son message pour le protecteur était simple : il serait prêt. Selwyn transmit ainsi l'information et les elfes purent partir rapidement, après une dernière mise au point avec le Neuf. Voilà, ils y étaient.. Chaque groupe avait un but bien défini, il n'y avait plus qu'à passer à l'action.

Les Tel'Quessir avaient pour mission de prendre par surprise la tour des mages pour effacer ce soutien destructeur avant même le début de l'assaut de la cité par le reste de l'armée. Aussi avancèrent ils sous couvert du manteau de la nuit et de sorts d'invisibilité. Ils s'arrêtèrent un instant non loin des remparts pour finaliser leur technique d'approche. Ainsi, deux d'entre eux escaladèrent les murailles à l'aide de cordes et de grappins. Mais l'un des gardes finit par les remarquer durant leur ascension.. Grand mal lui en prit.. Ainsi l'archer des arcanes décocha instantanément une flèche qui empêcha le garde de pousser le moindre cri d'alerte. Puis, discrètement, nos deux elfes s'occupèrent des deux autres gardes en poste à cet endroit. Une fois cela fait, ils donnèrent le signal au reste des troupes de monter. Cela se fit sans peine... sauf pour l'ensorceleuse qui n'était pas habituée à ce genre d'exercices... Aussi finalement les autres durent tirer sur la corde pour la hisser jusqu'à eux... Voilà notre petite troupe au sommet des remparts.. il ne restait plus qu'à.. redescendre. Selwyn regardait ce qui l'attendait avec.. appréhension.. Aussi, après avoir vérifié qu'il n'y avait point de gardes qui pourraient l'entendre, elle incanta et se métamorphosa en fée. Elle vola ainsi jusqu'en bas tandis que les autres descendaient en rappel. Puis elle se cacha auprès de la prêtresse d'Erevan et les suivit tout aussi discrètement. Finalement ils arrivèrent aux portes de la tour et l'ensorceleuse reprit sa vrai forme.

Mais avant que les elfes aient pu s'organiser pour la suite, une armure enchantée passa devant l'entrée pour son tour de garde et... elle bénéficiait d'une détection d'invisibilité.. Alors le combat s'engagea sans attendre et 4 elfes tombèrent. L'ombre aperçut à Port Last manifesta alors sa présence. Elle se battrait à leurs côtés. La prêtresse et l'ensorceleuse entamèrent leurs incantations de protection. Mais, malgré cela, l'armure suivante eut raison de 5 elfes de plus... L'assaut s'annonçait vraiment difficile.. La prêtresse lança rapidement quelques sorts de soin et les elfes reprirent leur assaut sans plus attendre.. Etonnamment, la suite se déroula avec moins d'accrocs.. Ainsi Selwyn neutralisait aussi vite que possible les mages les uns après les autres à l'aide de contresorts. Pendant ce temps, ses compagnons se chargeaient de les abattre, eux et les golems qui leur servaient de protection. Les flèches volaient, les lames entaillaient la chair et le métal, les incantations divines et profanes résonnaient. Petit à petit le groupe progressa.. et atteignit enfin son but. Une flèche enflammée fut tirée dans la nuit noire. Le signal fut donné au reste des troupes. La tour des capes venait de tomber.

Il ne leur restait plus qu'à attendre. La porte fut barricadée, des pièges furent apposés dans l'entrée. Ils devaient tenir la tour jusqu'à l'arrivée de leurs alliés et c'est ce qu'ils firent. Tandis que certains surveillaient la porte, les corps des elfes furent tirés un peu plus loin de l'entrée. Des soins furent donnés et la prêtresse d'Erevan entama une prière pour les Tel'Quessir qui étaient tombés. C'est ainsi que les minutes s'égrenèrent.. Les elfes entendaient les cris et les bruits de combat qui se rapprochaient au dehors. La bataille continuait de faire rage. Puis enfin une voix résonna juste derrière la porte. C'était l'Emissaire de la Légion. Les pièges furent retirés et la porte fut dégagée. Tristan prévint alors les elfes de l'état de la situation. La ville était tombée de tout côté. Il ne restait plus que le Seigneur Aldrogast et sa garnison personnelle dans le palais. L'heure de l'assaut final était venue.

Beaucoup de sang avait déjà coulé. Aussi le Neuf Wellan de même qu'un autre homme que Selwyn ne connaissait point tentèrent de persuader les hommes derrière les portes du palais de revenir à la raison et de se rendre. Mais rien n'y fit. Alors l'archer des arcanes tira ses trois flèches explosives, mettant le feu à la porte et le Commandeur Arkenn lança également un cocktail explosif. Il ne restait plus qu'à attendre. Des carreaux fusèrent alors depuis les fenêtres. Chacun s'abrita comme il put derrière des boucliers et les elfes ripostaient avec leurs propres flèches. Enfin la porte céda et tous s'engouffrèrent dans le palais. La progression dans les murs fut aisée.. Après tout, ils étaient bien supérieur en nombre.. S'entama alors la discussion entre Tormistes.. Les elfes se placèrent de manière à garder leurs ennemis dans leur champ de vision.. Puis s'en suivit le duel.. A n'en point douter, leur divinité avait choisi son camp.. et si le Seigneur Aldrogast brillait par sa maîtrise des armes, le paladin Jean tint bon et remporta la victoire. Leur chef démis, les quelques hommes d'armes restant se rendirent.

Neuf elfes étaient tombés pour les Neufs de Padhivers. Le Neuf Wellan vint remercier les elfes peu après pour leur soutien et assura que cela ne serait point oublié. Il offrit également aux elfes l'aide de la cité pour soigner leurs blessés.

Selwyn venait de partager sa première bataille auprès des elfes de la cité elfique. Elle venait de faire un nouveau pas vers eux.. Cela rejoignait ce qu'elle espérait faire.. Mais il y avait assez de monde pour s'occuper des blessés et.. il y avait un autre elfe qu'elle se devait de rassurer au plus tôt. Aussi, après avoir échangé quelques mots de plus avec Inwithiel et l'avoir invité à ne pas hésiter à faire appel à elle à l'avenir si le besoin s'en faisait sentir, Selwyn remercia intérieurement sa déesse et repartit retrouver cet être vers qui ses pensées s'envolaient déjà à nouveau.

Son angoisse avait grandit ces derniers jours...
Ce combat n'était pas le premier pour la jeune écuyère, mais le premier auquel elle croyait, pour lequel qu'elle s'impliquait autant... et le premier de cette envergure...
Quelques uns tentèrent de l'aider à chasser cette angoisse, chacun à leur manière. Messire Ju'Endel, Jean...
La jeune fille tentait de garder contenance, suivant son mentor, faisant ce qu'on attendait d'elle.

Enfin, vint le moment ou Wellan parla aux troupes. Elle l'écouta, auprès des soldats loyalistes. Plus petite d'une tête que la plupart des combattants, mis à part les nains, elle se demandait si la était bien sa place.
L'encouragement aux troupes fini... Wellan la prit par les épaules, lui disant quelques mots avant de se mettre en route.
"Tout se passera bien. Tu ne m'a jamais déçu jusqu'à maintenant, tu ne va pas le faire aujourd'hui..."
Se redressant, elle suivit son mentor vers Padhivers.

L'attente fut longue devant la porte nord. Nains et loyalistes attendaient un signal qui, selon Wellan, serait bien reconnu de tous.
Certains se mirent à prier... chacun à a façon se préparait à l'assaut. Jaï serra la chaîne qu'elle portait autour du cou, à laquelle étaient passées les alliances de ses parents.
"Tu me vois père, j'espère. Je suis la parce que j'y crois, vraiment. J'ai tenu ma promesse."

Et le signal arriva: une flèche enflammée, suivant un randam de tous les diables venant de la tour des capes.
Et les portes s'ouvrirent... grâce aux louves, venues tout de même pour la bataille.
Ils s'engouffrèrent par les portes, ceux qui portaient des boucliers couvrant les autres de la pluie de carreaux. Les tireurs éliminés, il pénétrèrent dans la ville.
Les ennemis arrivaient de partout... pas de temps pour penser, ni avoir peur, juste le combat et l'objectif.
Wellan les conduisit vers le temple de Torm.
Et la... aucune hostilité. Le grand prêtre leur annonça que les leurs restés loyaux se battaient déjà... et leur offrait assistance.
Une partie du clergé était donc bien restée du bon côté...

Ensuite, ils libérèrent les loyalistes enfermés par les bons soins d'Aldrogast, gagnant ainsi un précieux renfort...
Leurs gardiens n'avaient opposé qu'une faible résistance avant de se rendre, surpris par leur arrivée peut-être...
Le pire devait arriver, le palais serait sans doute bien mieux défendu.

Ils furent rejoint par les elfes et la légion devant le palais, toujours suivi par les louves.
Wellan et messire Brillétoile tentèrent de résonner les soldats barricadés derrière les portes.
En vain.
La se trouvaient les hommes les plus loyaux à Aldrogast... ils ne se rendirent pas.
Jaï vit très bien l'effet que cela leur faisait... le sans avait déjà assez coulé... et il ne cesserait pas de le faire avant que la tête, Aldrogast, ne soit tombée.
L'un des elfes fit brûler la porte avec ses flèches enflammées...
Tous chargèrent le palais.

Il était bien mieux défendu que la prison... mais, tous ensemble, ils s'y frayèrent un chemin.

Et dans la pièce ou tout avait commencé... la où Wellan, Tristan, Syriane, Jean et Jaï se trouvaient, auprès du seigneur Alagondar, quand Aldrogast s'était soulevé, tout se termina.
Aldrogast s'y trouvait... entouré de ses officiers.
Wellan et Jean lui firent face, Jaï restant près d'eux avec Syriane, un peu en retrait, pendant que leurs alliés les encerclaient.
Ils tentèrent de se convaincre mutuellement... sans succès. Chacun était convaincu du bien fondé de ses actions... la discussion ne mena nul part.

En fin de compte, Jean provoqua le traitre en duel.
Jaï retint son souffle, l'encourageant, priant pour sa victoire.
Il sembla durer une éternité, les combattants échangeant les coups, blessés gravement.

Aldrogast tomba, ses officiers se rendirent.

Tout était fini, il faudrait reconstruire...

Jaï était vivante... et ceux à qui elle tenait le plus également... et malgré les pertes, ils avaient gagné.
Wellan la félicita, lui disant qu'elle avait été exemplaire... qu'elle ne resterait pas apprentie bien longtemps.
Avec la fin de la bataille, l'écuyère tourna une autre page, retirant la chaîne qu'elle portait autour du cou... décidant de remettre les anneaux qui y étaient passés à leur place... elle suivait sa propre voie à présent et y croyait. Sa promesse, faite sur la tombe de ses parents était tenue... il était temps de passer à autre chose.
Mais entre le soulagement de la fin du combat, les blessés et les morts... une pensée la torturait... Erk avait-il été "de l'autre côté"? On lui dit partout qu'il n'était pas la... et elle ne trouva son corps nul part... il n'était pas non plus parmi les prisonniers.
Se demandant pourquoi elle s'inquiétait encore pour cet homme, elle ressentit un certain soulagement.

La nuit s'acheva... entre Jean qu'elle soutint jusqu'à l'auberge, peinant sous le poid, l'annonce du mariage de Wellan et Syriane, une longue discussion avec Dardan sur la bataille... l'épuisement la rattrapa.

Eclaireur du flood Nombre de messages : 51

Le siège de Padhiver :

Des golems d'acier s'elancèrent des arcanes rebelles de Padhiver. La guerre totale pour exterminer les fideles du Seigneur Nasher a fait rage pendant des jours entiers. Mais l'ultime combat n'aura pas lieu dans le futur : il sera livré dans le présent, ce soir...

Les combattants de différentes confessions s'étaient rassemblés sous la tente aux couleurs du défunt seigneur Nasher Alagondaar. Legionnaires, elfes, soldats et gardes aux ordres des autorités en exil allaient s'unir en vue d'une bataille. Le Seigneur Alexandre donna ses ordres au disciple du véritable, Wellan, qui après avoir reçu ces précédentes instructions, entra dans les details : Padhiver serait assiègée par ses trois principaux acces : le nord, l'Est et le sud. En ce qui concernait les elfes, ils userait d'un stratagème qui leur est propre pour investir la ville et agir de l'interieur. La légion en compagnie de quelques soldats de Port last, reçurent pour ordre d'attaquer la perle du Nord par l'Est et le Sud. Le Nord, quant a lui serait assiegé par les loyalistes, épaulés par les louves, ces amazones bizarres et austères mais dont la ferocité au combat, n'etait plus a faire.

Il fallut un peu plus d'une journée de route à la petite armée pour arriver aux portes de la ville dirigée par le cessionnaire Aldrogast. Les combattants partèrent au petit matin, pour arriver devant Padhiver en pleine nuit. Le siège allait se dérouler sous un clair de lune...

Wellan etait en tête du cortège, à sa droite sa jeune ecuyère, Jai et le soldat étranger, attendaient, disciplinés. A sa gauche le chef de l'escouade naine dont l'armure massive, la hache et le marteau démontraient l'art pitoresque, l'esthetique certaine et la puissance du peuple vigoureux. en fin de marche, quelques nains entouraient un jeune homme : un paladin qui portait l'étendard du Dieu "Torm".

La petite armée postée au nord semblait attendre un signal pour commencer son assaut...Le nain Begnor s'impatientait : "Mais qu'est ce qu'il font la d'dans ?! Ca commence a être long, leur histoire !" Jai etait plus en proie à une angoisse : "Pourvu que les elfes arrivent a neutraliser les mages..." Wellan se mit a prier, il avait la foi en ces oreilles pointues. L'etranger pria lui aussi mais de maniere plus demonstrative : "Mon casque...puisses tu être le scrutateur de la culpabilité. Mon bouclier....devient le miroir qui renvoit les infâmies envers ceux qui les ont perpetrées. Mon glaive recourbée...soit le chatiment funeste à l'encontre des criminels..."

Et soudain, ce fut l'asssaut...Tout se déroula à une vitesse surpenante : En compagnie de quelques soldats, l' étranger au service de port last réussit avec ses compagnons de corps d'armée, à inflitrer les remparts, montant les escaliers interieurs de l'une des tours de garde. Les soldats loyalistes combattèrent les rebels avec éfficacité et prirent position sur les remparts...En bas, au nveau de la porte Nord, Wellan continuait de hurler ses ordres, bien entouré par son ecuyère, par les guerriers nains et par son ami de vocation. Les louves faisaient pleuvoir leurs flèches meurtières pour couvir leurs alliés, bien à l'abris derrière les boucliers de la Haute Louve et de quelques autres amazones.

Aton et son escouade se séparèrent de l'armée pour quelques minutes, Par les remparts, il pénétrèrent en ville un peu avant le reste de l'armée : l'ennemi avait été surpris, car les rues demeuraient peu agitées... L'aube pointait. Ils continuerent leur progression, combattant-tuant tous les soldats rebels qui leurs barraient la route. Quelques sommations, dans un sens comme dans l'autre n'eurent aucun effet positif. Le fer appelait le fer : c'etait la guerre. "tant pis pour eux ! compagnons, pas de pitiée pour ces criminels !"

La première jonction entre le groupe de soldats dont Aton faisait partie et l'armée de Wellan se fit au temple de Torm : Le jeune paladin demanda le soutien du pretre local. Ce dernier accepta, convaincu par le bien fondé de l'action de Wellan. Torm guidait certainement son bras apres tout. Apres le retour de l'escouade de Jean, qui s'etait rendu au temple de Tyr pour éffectuer la même opération de "demande de soutien clerical", l'ordre fut donné d'aller au tribunal de la Perle du nord. Un homme bizarre qui accompagnait les louves depuis le debut de l'assaut, ouvrit les portes et tous les gardes rebels furent sommés de suivre Wellan et sa "juste cause".

L' heure de la confrontation finale avait sonné : la derniere jonction, celle des forces coalisées des elfes discrets, des legionnaires tempusiens et de la petite armée de Wellan se fit en face du Chateau Seigneurial, là ou Aldrogast demeurait sans aucun doute. L'homme bizarre, dont l'armure etait entourée d'un vieux drapeau dechiré, celui qui avait ouvert les portes du palais de justice, tenta désespérément de persuader ceux qu'il appelait "ses anciens frères d'armes", à suivre Wellan.
Railleries, moqueries, insultes, voila quel etait le lot de celui qui portait un ideal brisé, affiché sur un fanion dechiré, representatif de l'Ordre d'un Temple chevaleresque tombé dans l'oubli. Comme possédé, un soldat de port last se mit a rire d'un air mauvais : "des insultes...ces traites ont bravé le destin ineluctable...pour cela, ils vont récolter ce qu'ils ont semé..."

L'attaque finale eut donc lieu, et apres une breve apparition du seigneur Alexandre, dont l'objet etait de connaitre l'avancement de la situation, un petit groupe de heros avec Wellan en tête, s'engouffra dans le chateau du defunt seigneur Alagondaar..

La garde ennemie fut maitrisée, sans difficultée particulière. L'exploration mena les heros dans la salle principale, la salle du trône... Aldrogast etait assis sur le trône de Padhiver, tel un monarque auréolé d'un pouvoir divin. Des hommes de la garde et d'autres qui portaient des arbaletes de poing, sans doute des mercenaires, attendaient en joue les heros...

Une longue tirade eu lieu entre Wellan et le seigneur Aldrogast. Ce dernier fit preuve d'une tenacité exemplaire, voir d'un fanatisme inegalé. Contre toute attente, ce ne fut pas Wellan qui affronta Aldrogast, mais le paladin Jean de NeufCastel. Certain de sa victoire, le veteran charismatique et putchiste accepta le duel contre le jeune homme. Tout le monde retint son souffle lors de l'affrontement à mort auquels se livrerent les deux tormistes.
Les passes d'armes se succederent sans fin, l'art du combat fut mené avec fougue. Tels des spadassins, ils honnorèrent leur dieu et leur Eglise.
Aldrogast s'enfondra mortellement blessé, et le jeune Neufcastel, blessé mais triomphant orienta le destin de Padhiver, en cet instant. Les mercenaires au service des rebels jettèrent leurs armes à contre-coeur et les legionnaires accompagnés par les nains, escortèrent ces prisonniers en geoles.

La pluaprt des combattants, dont Coralys, se soignèrent. Durant l'assaut, la louve avait reçu un carreau dans la jambe.
Tout le monde se rejouissait de cette victoire. Torm avait gagné contre Torm...et le dieu avait choisit ses champions. Le soldat Aton observa le corps sans vie du seigneur Aldrogast et murmura : "Ce n'etait pas normal qu'homme de sa trempe ai succombé ainsi contre ses freres de foi, presque..comme par enchantement. Il doit y avoir une raison. Ce n'est pas le VRAI coupable."

Il sortit du chateau, en quête de Wellan. En face du palais de justice. Le jeune seigneur remercia tout les participants qui ont permis a Padhiver de prendre une nouvelle et juste orientation.
Dehors, le soldat etrenger regarda Coralys partir avec ses louves et il salua Wellan, Syriane et Tristan. Peu apres, il salua respectueusement Jean, qui, encore bléssé, était soutenu par Jai. Des félicitaions cordiales au paladin pour la bravoure de son action et sa détermination face à un homme aussi charismatique et aguerris que Aldrogast.

Alors que l'etranger rejoingnait ses compagnons d'infortune, ces gardes et ces soldats du rang qui allaient maintenant proceder à des requisitions, et au nettoyage des ruelles maculés du sang des bourreaux et des victimes, il pensa alors : "une longue bataille vient de se terminer : la guerre, elle, ne fait que commencer..."

Après les jours passés aux abord de Port Llast. Après tous ces doutes et questionnements sur les réelles motivations de leur présence ici, les Elfes avaient enfin décidé de se battre aux cotés des humains.

Les Protecteurs de la Cité Elfique se ressemblaient tous, vêtus à l'identique de cottes de mailles Elfiques ornementées aux couleurs de Haut Refuge.

Ils étaient là, prêts à sacrifier leur vie pour une cause juste et noble: la libération de Padhiver prise par un ennemi interne, vicieux et sournois.
Le Neuf Aldrogast avait conspiré contre le Seigneur Nasher, coupant en deux une ville autrefois forte, et la plongeant dans le chaos. Depuis, les humains loyalistes à la cause du Seigneur Alagondar s'étaient rassemblés dans ce petit village qu'est Port Llast. Préparant la contre attaque du mieux possible.

Inwithiel prit la peine d'écouter chaque membre des Protecteurs, mais aussi des deux Elfes sans attache que sont la Dame Selwyn et le Danselame Dardan.

Tous lui suggérèrent des démarches à soumettre au conseil de guerre, tous lui firent part de leurs capacités diverses et faiblesses. Mais le Haut Protecteur devait faire des choix, et il était bien guidé pour cela.

Le Quessir Dardan, mercenaire de son état, mais fortement attaché à la cause Elfique, à la cause de son Peuple a aidé et remonté le moral de celui qui ne devait point faillir. Mais il n'a pas fait que ça, suggérant que les Elfes, du fait de leur petit nombre, entrent discrètement dans la ville, et prennent d'assaut la tour des capes, la tour des magiciens de Padhiver. Ce projet, soumis au Neuf Wellan, fut accepté sans questionnement aucun. Ainsi, les silhouettes agiles et gracieuses pouvaient se fondre dans les ombres et les frondaisons pour atteindre Padhiver sans mal.
Seuls les sorts de camouflage et d'invisibilité ont suffit à ce que les Elfes arrivent sans mal devant les remparts de la ville.

A l'aide de grappins et de cordes, tous sont parvenus à se hisser là ou l'ennemi ne les attendait pas, et on eu même la surprise de voir le Quessir Alqualendil se joindre à eux.
Seuls quelques gardes ont présenté une menace potentielle. Menace qui si tôt aperçue était irrémédiablement réduite à néant dans un silence de mort.

Et c'est sur les remparts qu'Inwithiel, pourtant Haut Protecteur de sa Cité, dirigeant de l'escouade Elfique, ne parvint pas prouver son rôle de chef.
Dardan, était là, et bien là. Dardan pour qui les batailles étaient un partie de plaisir, lui pour qui la guerre n'était qu'un jeu, ou les pions tombaient dans l'honneur et la gloire du combat. Heureusement qu'il était là. Car Inwithiel ne put se défaire de ce sentiment si déroutent qu'est la peur.
En effet, la peur prit place dans son esprit, nouant ses organes et tétanisant son corps. Il ne pouvait se focaliser désormais que sur une chose: parvenir a son objectif et détruire toute menace magique.

Et c'est ce que la troupe silencieuse et invisible fit. Sans aucune résistance, les Elfes ont pu s'introduire dans le bâtiment. Mais à l'intérieur, deux armures animées prirent la vie de 9 des Protecteurs.
Neufs, gisants au sol, se vidant de leur sang. Neufs pour qui servir leur Communauté n'était que devoir et honneur. Neufs Elfes qui avaient destiné leur vie au maniement des armes, mais aussi à la liberté.

Après avoir mis a bas les deux armures, la suite fut bien moins dangereuse. Les magiciens et leurs golems désorientés par une attaque surprise furent rapidement mis en déroute puis détruits, grâce aux contre sorts de Selwyn, et aux flèches effilées et perçantes des guerriers Elfiques.

La tour prise, les portes barricadées et piégées, l'on pu s'occuper de soigner les corps de blessés. La Prêtresse Léa demanda son soutien a Erevan, afin qu'il aide nos frères touchés.

Ensuite, Inwithiel grimpa au sommet de la tour et embrasa une flèche qu'il tira dans les airs pour avertir leurs compagnons de leur réussite.

Le courage, malgré les pertes fut retrouvé. Désormais la victoire se tenait dans leur paume et celle de toutes les âmes participant à ce conflit.

L'attente des troupes humaines fut moins longue qu'escomptée. L'humain Tristan vint frapper aux portes de la tour, amenant avec lui la nouvelle de la réussite. Aussitôt, Léa reprit ses pièges, et ensemble, ils levèrent les barricades.

Toutes les factions présentes se rejoignirent devant le Palais ou ce couard d'Aldrogast se terrait accompagné de ses plus abjects fidèles. Les portes scellées, les discutions furent longues pour savoir si le traître voulait se rendre ou non. Pour savoir également si l'on devait forcer les portes.
Pendant ce temps, Le haut Protecteur pu rassembler ses Elfes et leur donner l'ordre de surveiller les fenêtres. Les archers protégés par les boucliers de Dardan et Léa.
La décision de détruire ces fameuses portes fut prise, et Inwithiel intervint en sa qualité d'Archer des Arcanes pour les réduire à l'état de cendres fumantes. Il tira ses trois flèches rougeoyantes, des explosions de flammes brûlantes apparurent et commencèrent à ronger le bois.
Au même moment, les arbalétriers humains à l'intérieur du palais firent voler leurs carreaux en direction des troupes alliées.
Les Elfes tirèrent leurs flèches pour mettre à bas l'opposant, et enfin les portes tombèrent.

Là, les gardes d'Aldrogast sortirent mais étaient trop peu nombreux pour espérer faire quoi que ce soit.
Ainsi l'armée entra dans le bâtiment et convergea vers la salle ou le Neuf déchu se tenait, accompagné par sa garde.
Les Elfes se placèrent pour pouvoir tuer l'ennemi de leurs flèches a l'instant ou une quelconque menace se pointait.
Après maintes discutions stériles, Aldrogast fut mit au défi par un certain Jean.
Ainsi se termina la vie d'Aldrogast, qui fut défait par le chevalier Jean.

Tout était fini désormais, et maintenant il ne restait plus aux humains qu’à reconstruire leur cité, et ériger les bannières de la justice et de la loi a ses portes.
Le neuf Wellan présenta ses remerciements au Haut Peuple, mais les esprits étaient déjà focalisés sur la cérémonie qui les attendait.

Inwithiel adressa ses remerciements aux deux mercenaires, et inclina simplement la tête a ses Protecteurs. Il fit ses au revoirs et rentra a la tour chercher les blessés. Là accompagné de ses protecteurs, il les emmena a l'hôpital situé juste en face.
Ensuite, après s'être accordé une ou deux minutes pour souffler, il alla chercher les corps des Neufs décédés. Il prit un objet personnel a chacun d'eux et leur promit de l'amener a leur famille.
Après fut monté un bûcher funéraire ou les corps, épée à la main, étaient entreposés. Dardan offrit une flèche enflammée à Inwithiel, qu'il tira solennellement après avoir prononcé quelques paroles.

Tous regardèrent les flammes monter dans les airs. Le vide de la perte fit place au soulagement. Désormais, les Protecteurs tombés rejoignaient leurs ancêtres et les terres immortelles d'Arborée. Là, ils seraient heureux a jamais, loin des souffrances de la guerre et du mépris.

Les dernières paroles prononcées, le haut Protecteur rejoignit les blessés pour leur porter assistance à l'hôpital.

Puis il s'accorda finalement un petite trêve, retrouva son aimée Isis et mangea du lembas offert par une jeune demi Elfe.

Les autres Elfes se querellaient déjà entre eux, le Haut Protecteur ne fit attention a rien et se plongea dans le vide du silence...

Il pouvait enfin réfléchir à tout ce qui venait de se dérouler depuis quelques jours. Comment il avait pu se confronter à son titre, et voir ses limites... Les limites du manque d'expérience.

(Je précise que ce texte est fortement orienté mais c’est purement rp)

Cora jeta une fleur dans le brasier qui était le bucher funéraire des 3 Louves décédées. Et comme d’habitude elle avait les larmes aux yeux. Elle détestait cela, elle l’avait toujours détesté et le détesterait toujours. Sauf que cette fois ci elle n’était même pas sur d’avoir eut raison…

Hier la grande bataille avait eut lieu. Les forces restées loyales à Nasher avaient attaqué le « traitre ».
Wellan avait à la base demandé l’aide des Louves mais visiblement certains ne voulaient pas des celles qui étaient semble t’il les ennemies de Padhiver.
Personne n’osa cependant leur dire en face ce qui amusa Cora, ils ne faisaient que lui démontrer qu’elle avait raison. Ce mâle se faisant appeler l’avisé lui faisait en fait plus pitié qu’autre chose.
Par contre faire ami-ami avec des mercenaires… Les Louves n’en revenaient pas. Cora, elle, n’était guère surprise, considérant que Padhiver ne valait pas mieux que Luskan ou Lorgol.
Elle ne comprenait pas non plus pourquoi les Elfes allaient se battre mais cela ne l’intéressait guère.

Quand aux Louves elles étaient de toutes façons décidées à se battre. Leurs idéaux les poussaient en effet à lutter pour la population. De plus Cora trouvait humiliant pour les autorités d’avoir été aidé par celles qu’ils avaient poussé hors de la ville. Ils ne l’admettraient jamais mais elle n’en avait cure. Ils sauraient, et ça lui convenait très bien. N’obtenir aucun remerciement ne ferait que prouver qu’elles avaient raison.

Comme Cora savaient pertinemment qu’elle ne serait pas conviée au conseil elle décida de se porter vers Padhiver en laissant un groupe surveiller Port Llast. La forêt longeant la route était connue des rodeuses Louves qui n’eurent aucun mal à s’y dissimuler, cachant aussi celles qui n’avaient pas l’expérience de la forêt ainsi que Thamriel, l’ancien commandeur Templier qui avait préféré se joindre aux Louves malgré certaines divergences, notamment concernant Nasher.

Elles se postèrent en embuscade et attendirent, discutant de leur plan. En l’absence de données précises, elles ne pouvaient guère faire que des prédictions et il fût finalement décidé d’attendre de voir ce que ferait l’armée loyaliste pour intervenir.
Celle ci arriva et alla jusqu'à la porte nord. Elle ignorait que des yeux étaient braqués sur elle. Les Louves attendait tranquillement de désobéir aux instructions de l’avisé…

L’armée commença à bouger, elle allait attaquer. Mais Cora avait une autre idée. La porte nord était solide et les archers et arbalétriers des remparts feraient un carnage le temps d’enfoncer la ligne.
Cora était décidée à frapper fort, évitant ainsi un carnage et montrant de manière radicale que les Louves étaient présentes.
Elle s’éloigna dans la forêt et incanta. Elle disparue dans l’ether et fonça. Sa sortie juste devant les portes pris comme prévu par surprise les défenseurs ce qui lui sauva la vie. Ceux ci regardèrent sans comprendre l’apparition. Mais la Haute Louve n’attendit pas et déchaina la fureur du Hérault Funeste sur la porte nord. Celle ci implosa dans un bruit de tonnerre. Alors que la Vengeur Funeste s’apprêtait à fuir un arbalétrier se reprit et tira.
Elle sentie une violente douleur dans sa cuisse droite et son sang gicla.
Elle parvint toutefois à fuir et alla s’effondrer devant les Loyalistes en leur hurlant : « La porte est ouverte, foncez ! ».

Wellan n’hésita pas et l’assaut commença.
Cora, tout en compressant sa plaie hurla aux Louves d’attaquer. Venue de la forêt une pluie de flèches s’abattis donc sur les défenseurs. Cora incanta un soin qui stoppa l’hémorragie. Mais elle savait que la perte de sang l’affaiblissait trop et qu’elle ne pourrait pas se battre. Qu’importe cela valait le coup.

Elle se redressa, trouva une canne improvisée et suivi les Louves, désormais menées par Nadjia et Tin qui avaient spontanément prit le relais.
Cora n’était désormais là que pour se montrer, pour donner du courage à ses sœurs, pour les galvaniser.
Les Louves foncèrent dans la ville, y entrant pour la 1ère fois depuis leur exil. Conformément aux ordres elles tentèrent d’obtenir la reddition de leurs adversaires, ne tuant que si nécessaire.
Leurs prisonniers purent raconter qu’ils avaient été traité dignement avant d’être remit aux autorités (après les Louves ne gèrent plus).

Arrivée devant Aldrogast Cora écouta et soudain comprit… Elle cru se regarder dans un miroir, un miroir lui montrant ce qu’elle avait faillit devenir. Aldrogast avait succombé à sa haine. Il n’était qu’une victime. Cora comprit alors que le duel qui s’annonçait verrait la mort du champion tourmenté. Torm allait soutenir Jean pour sauver l’âme de son fidèle. C’était inévitable. Seule la mort sauverait Aldrogast.
Jean fût effectivement le vainqueur mais Cora n’en retira aucune joie. Tout ça pour rien… Tout ce sang versé à cause de l’arrogance d’un male stupide. L’amertume l’envahie quand elle songea qu’au final l’histoire ne retiendrait que la trahison d’Aldrogast et ferait passer Nasher pour un héros.

Wellan et Jai remercièrent Cora et une dame s’assura que sa jambe ne risquait rien. Puis les Louves se retirèrent en silence.
Cora passa à l’orphelinat et offrit une poupée à une enfant, reste d’un passée qu’elle conserve en elle même.
Aucune remerciement officiel ne vint, les Louves n’étaient pas les bienvenues. Mais elles avaient fait leur devoir et c’est la tête haute qu’elles quittèrent Padhiver.

Elles venaient de montrer que lorsque la cause du bien ultime est en jeu alors oui, elles étaient incontrôlables et rien ni personne ne pourrait les empêcher de se battre pour leurs idéaux.

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Padhiver, quelques jours apres la chute du Général Aldrogast...

Une silhouette encapuchonnée et enrobée de sombre assiste au discours du seigneur Elrand, nouveau souverrain de Padhiver.
Puis a la fin de ce discours ceremoniel, la silhouette s'eloigna vers l'auberge de la perle du nord pour rassembler ses affaires, préparer son cheval et quitter la ville...

Tout en préparant ses affaires, il se remet en mémoire les propos encore frais, du nouveau mornaque padhiverien :

" -Comme toujours, toute personne qui s’illustrera pour Padhiver, pour la protection du Seigneur et de la responsabilité que je représente, pourra être nommée à ce titre, Protecteur et Neuf- hum, nous verrons apres ce paladin eloquent, dernier templier survivant, porteur d'un ideal brisé, qui sera nommé en tant que prochain Neuf..." l'homme se met a rire de facon sinistre.

Puis il continue dans ses reflexions a voix haute :

" Tout ces gens de la triade sont des oisifs qui ne pensent qu'a leurs privileges : des bureaucrates, prétendants au trône...
Un demi dieu maléfique leur a sommé de verser une somme d'argent consequente pour bientôt...et ils sont là, a vivre presque normalement, comme si de rien n'etait, poursuivant leur petite activitées de bienfaisance et leur vie de faste de cour. Ce sont des imbéciles : ils n'ont rien compris.
Ils se comportent comme si ils etaient à l'abri du danger, comme les aquafondiens : Mais bon sang. Padhiver n'est pas Eauprofonde, et l'ennemi est à leur portes ! Beschaba les frappera s'ils ne se reveillent pas...Beschaba ou ce demi-dieu d'ailleurs...
-Le discours ne se substituera jamais à l’image ?-....tu ne crois pas si bien dire Elrand l'avisé...et je vais aller plus loin car je suis plus qu'un avisé : "l'oisiveté ne se substituera jamais à l'épée."