[Validé][Paladin][H] Wellan

Nom du compte joueur forum : Nicerdimon
Nom du compte joueur module : Nicer_Dimon
Nom du perso : Wellan
Race : humain
Sous race : néant
Age :28
Alignement :loyal bon
Divinité : Torm
Arme de prédilection/domaines/école de magie : Epée à deux mains
Langues : commun uniquement pour le moment.
Familier/Compagnon animal : néant
Ennemis jurés :
Trait de Caractère : Autoritaire, noble, peut faire preuve d'une grande compréhension et de douceur.
Description physique : Grand, musculé, de longs cheveux blonds et les yeux bleus. Il se tient naturellement comme un Roi, avec beaucoup de prestance.


Issu du Cormyr, Wellan bénéficiait d’une chance exceptionnelle. En effet, il était le Prince héritier d’une noble famille royale. Ce jeune garçon semblait très apprécié à la cour, de par sa gentillesse et sa compassion, tout comme son père le Roi. Pourtant, au fond de lui, quelque chose n’allait pas. Il avait tout, se faisait obéir en raison de son sang royal. Nul ne se permettait de le remettre en question, sauf son père.
Aussi chercha-t-il une mise à l’épreuve, quelque chose de gratifiant, un titre qu’il gagnerait par lui-même. Il se renseigna alors sur l’Ordre des Chevaliers. Un Code à respecter, un devoir, défendre une cause et faire partie d’une caste par les actes, pas seulement par le rang dont on est originaire…
Wellan fit tout pour être sacré Chevalier, et y parvient rapidement, à l’âge de quinze ans. Ce qui fut encore plus troublant pour un aussi jeune homme, c’est qu’il fut en même temps impliqué dans un autre domaine tout aussi prestigieux…
Il était fréquent que les clergés de la Triade, situés non loin de ce village, soient à la recherche de jeunes gens possédant une prédilection à la dévotion, à l’écoute divine.
Certains nomment cela « l’appel ». Wellan fut approché par le clergé de Torm, surtout que les parents avaient remarqué une grande fascination de la part de leur fils pour ce culte.
Le garçon, jeune homme en pleine possession de ses moyens, fut mis à l’épreuve, longtemps et durement. A chaque instant, il fit preuve d’une attention et d’un sérieux étonnant. Quand beaucoup abandonnèrent, il tint bon. Au fil du temps, ses aptitudes physiques l’orientèrent vers la formation de Chevalier Saint. Néanmoins, Wellan se passionnait pour la lecture, l’histoire, et tout ce qui pouvait enrichir son savoir. Il n’était certes pas un érudit, car le titre de Chevalier et le paladinat exigeaient énormément de temps.
Quand beaucoup de ses camarades d’entrainement partaient dormir, exténué, il lui arrivait fréquemment de rester plusieurs heures en bibliothèque, pour y étudier. Même si le principe et le dogme voulaient que tous les Chevaliers soient au même niveau et égaux, le clergé se rendit vite compte que Wellan atteignait tout naturellement une position de chef. Cela semblait d’ailleurs faire grand bien à la troupe. Au lieu de créer le tumulte, l’ordre regnait, au miliu du respect de la discipline.
Ce qui faisait de lui un meneur apprécié était sans contexte le respect et l’affection dont il faisait preuve envers tous ses amis et compagnons d’armes. En aucun cas il ne s’estimait supérieur ou meilleur. Néanmoins, il pouvait, malgré son jeune âge, se montrer autoritaire quand cela s’avérait nécessaire.
Le groupe de Wellan fut plusieurs fois envoyé en mission au nom de leur divinité. A chaque instant, la diplomatie fut le premier moyen d’engager la situation. Les armes étaient parfois requises, et l’ensemble des Chevaliers se distinguait par de hauts faits. Quand l’un d’eux tombait au combat, Wellan en était particulièrement touché. Bien que chef, il n’en demeurait pas moins extrêmement sensible au sort de ses amis. La force de son bras n’était rien à côté de celle de son cœur et de sa foi.
Sa sensibilité était parfois si intense que, certaines nuits, il était troublé par de violents cauchemars. Les plus récents le faisaient voir une ville où les temples de la Triade étaient à l’abandon. Le temps n’ayant pas la même consistance dans les rêves, il ne pouvait savoir quelle durée s’écoulait, ou s’il voyait le passé, le présent ou le futur, et même si cela n’était tout bonnement pas le fruit de son imagination.
Mais quelque chose au fond de lui le poussait à y croire, il n’était certe pas à même de percevoir l’aura maléfique là dans les lieux qu’il visitait, mais une sorte d’intuition, de pressentiment le confortait dans la vision de ses cauchemars. Impossible de déterminer avec précision le lieu de ces visions, mais il falait qu’il en ait le cœur net. Il assistait impuissant à la destruction du Temple de Torm, vétuste et oublié, pendant que les cultes Bainites florissaient, et cela dans l’approbation et l’ovation de la foule. Cela, il ne le permettrait pas.
Le clergé refusa qu’il emmène avec lui les hommes sous son « commandement ». Il choisit donc d’y aller seul, même si cela lui brisa le cœur d’abandonner ses compagnons. Il délaissa même sa propre épée, qu’il confia au Temple, en priant Torm de le pardonner de ce geste, mais en assurant que sa mission n’avait que pour but de renforcer d’avantage la foi envers son dieu.
Ce fut un drame pour ses parents, qui envoyaient là en terre inconnue leur fils héritier. Wellan n’avait pas hésité, et avait posément déclaré qu’il laissait sa place à son frère, Mattius. Son père comprenait, néanmoins, l’importance de cette mission. Le regard de son fils ne mentait pas, il ne trompait jamais. La détermination émanait de lui. Mais pour son père, il était impossible de ne pas songer au Roi que Wellan aurait pu être…
Il se mit en route et voyagea longtemps, de région en région. Quand son périple l’amena à Padhiver, il constata que la ville semblait fort calme. Les temples étaient bel et bien présents, mais la ferveur des gens présents paraissait mince. Il ne croisa que peu de soldats, qui paraissaient totalement dénués de motivation. Cela ne lui disait rien de bon…
En simple voyageur anonyme, il continua de visiter les lieux, ansi que la ville de Luskan, dans un premier temps. La situation était inquietante, il allait absolment falloir qu’il entre en contact avec les autorités de Padhiver. La mission semblait très difficile, mais cela n’effrayait pas le Grand Chevalier, qui était prêt à relever cette quête tout droit venue, il en était persuadé, de la volonté de Torm.

BG de Wellan posté et publié à présent.