[Validé][Prêtre][E] Eralia Mei’relle

Nom de compte Forum : Flower’s
Nom de compte Joueur : Flower’s
Nom du Personnage : Eralia Mei’relle
Race : Elfe
Age : 120 ans
Alignement : Chaotique Bon
Langues connues : Elfique – Commune (acquise lors de son voyage)
Religion : Aerdrië Faenya (« Dame Ailée » - Panthéon Elfique)
Classe(s) et nombres de levels (prévus) : Prêtre (25)
Arme de prédilection / Domaines / Ecole de Magie : Arc Long / Air et Magie
Ennemis jurés : Les Drows

Trait de Caractère : Eralia est une Elfe de caractère assez réservé et timide qui ne prendra confiance en elle qu’avec le temps. D’une nature douce et généreuse, elle arbore souvent un air mélancolique mais reste toutefois paisible. Tolérance, modestie et empathie font partie également à part entière de son tempérament.

Description Physique : Eralia a une couleur de peau assez claire, des yeux verts légèrement parsemés d’éclats dorés ainsi que des cheveux mi-long qui tendent vers le brun avec de subtils reflets dorés à la lumière du soleil.
D’allure gracieuse, les traits de son visage sont fins, soulignés d’un regard particulièrement intense. Sa taille n’est égale qu’à celle de la moyenne de son peuple.

Caractéristiques (au lvl 1) :
Force : 14
Dextérité : 12
Constitution : 12
Sagesse : 16
Intelligence : 11
Charisme : 11

" Elle se souvînt de ce moment, où transportée sur un support tressé elle avait eu l’impression de voler… par la seule force de la pensée.
Ce fût réellement pour elle une étrange expérience, non pas qu’elle n’eut jamais ressenti les sensations procurées par le vol, mais plutôt de le vivre…sans effort, comme si c’était naturel.
Etre capable de rebondir, de glisser le long des obstacles et des roches, de virevolter sans jamais chuter…voler sans jamais s’arrêter, tomber sans jamais toucher le sol.
Elle se revoit même levant le bras, croyant sous les effets d’une quelconque drogue, qu’elle donnait l’impulsion à chacun des changements de direction qu’elle opérait.
Les deux Elfes qui la transportaient, semi-consciente, restaient silencieux et la menaient dans la pénombre de la nuit, à l’extérieur des montagnes protégeant Evereska.

Tout ce temps sans nouvelles de son père, avait fini par faire disparaître l’espoir de le revoir un jour et Eralia ne pouvait plus se résoudre à attendre.
Lorsque on est toujours restée un peu en retrait, sans avoir réellement eu à se préoccuper des soucis du monde extérieur, bénéficiant d’une vie paisible protégée de ses proches, il est difficile pour une jeune Elfe de s’imaginer un jour quitter son foyer et sa communauté…mais encore plus d’en prendre la décision soi-même.
La tristesse de sa mère, l’amour de son père et le doute concernant son improbable retour avait fini par ronger et transformer, doucement l’esprit de cet être innocent. Elle en était même venue à se poser des questions concernant sa propre existence…

Eralia était une jeune Elfe qui découvrait la vie avec un sourire tendre, on avait l’impression qu’elle compatissait à un mal étrange comme si elle portait un fardeau ou qu’elle aimerait vous aidez à porter le votre… Trop curieuse et parfois imprudente, elle n’avait jamais pu faire le tour de la ceinture de montagnes entourant Evereska, sans qu’un compagnon fût désigné par ses parents pour veiller sur elle.
Bien sûr, elle était fragile, et trop intimidée pour entreprendre d’elle-même un voyage vers la frontière sauvage, mais elle souhaitait au moins en avoir le choix, la possibilité. Qu’elle puisse effectivement comprendre d’elle-même que ce n’était pas possible, qu’elle n’en avait pas encore les capacités…et s’en remettre à la raison ainsi qu'à la sagesse.

Dès son plus jeune âge Eralia fût guidée sur la voie de la prêtrise, un choix presque naturel pour elle, voulant suivre les traces de sa mère qu’elle admirait dans cette quête quotidienne à l’écoute des autres. Un héritage génétique selon elle qu’elle voulait honorer. Si elle n’était pas en haut d’une cime rêvassant en regardant les étoiles ou l’horizon, Eralia était au Temple où elle bénéficiait d’une formation approfondie de cette vocation. Elève studieuse…les bases, les dogmes, les préceptes ainsi que l’éducation religieuse lui été enseignés par sa mère elle même. Libre choix de sa Divinité dans le panthéon Elfique, Eralia porta ses croyances sans une once d’hésitation, envers Aerdrië Faenya, une Déesse qui lui inspirait et insufflait un vent de liberté…et en qui elle se retrouvait.

« Du chaos renaît la vie » une philosophie de vie dictée par sa Déesse, qu’Eralia se faisait foi d’appliquer chaque jours.

Alors peut-être ne serait-elle pas partie…sa foi la guiderait-elle dans ce périple qu’elle envisageait…quitter sa vallée, ses beautés et les siens…

On ne sut jamais vraiment ce qui s’était passé ce soir là, son père abandonnant la troupe de sentinelles dont il avait la charge, leur intimant de rester en retrait. On aurait cru entendre un nom étranger, puis le meneur s’était éclipsé…
Il y eut des recherches, une piste menant dans les Marches d’Argent, puis continuant vers le Nord … mais on ne revit plus le père d’Eralia. Cela faisait déjà de nombreuses années…

Au moment où elle avait appris la nouvelle, Eralia s’exerçait à l’arc en compagnie de sa mère. Celle-ci lui avait tout de suite demandé de rentrer. La jeune Elfe fut d’abord choquée, puis triste et pleine d’espoir quant à son retour prochain…il n’en saurait être autrement.
Puis écoutant les récits de chacun, jour après jour, elle commença à en vouloir aux autres de n’avoir rien tenté de plus…puis à son père de les avoir laissées seules ainsi, sa mère et elle. Et enfin ce fût envers sa mère, qui ne voulait pas la laisser partir à sa recherche.

En attendant son retour tant espéré, Eralia partageait son temps entre ses prières au Temple et tresser des fleurs-aux-vents, une activité que son père lui avait enseigné. Elle les regardait tourbillonner une fois lancées en l’air, et attendait le moment, toujours fascinée et intriguée, où la fleur cesserait d’obéir aux courants d’air pour stopper son envol et tomber au sol. Il était impossible de prévoir cet instant précis, et cela lui soutirait toujours un sourire.

Non seulement Eralia ne savait pas ce qu’il s’était passé, mais chaque jour, elle laissait libre cours à son imagination afin de comprendre…cela en devenait de véritables tourments.
Et….il y eut ces notes, retrouvées par hasard, avec un nom lui étant étranger, inscrit à la va-vite « Elmin ». Et ce croquis, représentant ce qu’elle avait pris pour une sorte de coffret orné et sculpté. Il s’avéra après quelques recherches approfondies dans d’illustres registres, qu’il ressemblait à un coffret funéraire, du moins, cela avait l’air de s’en approcher…mais était-ce la raison qui avait précipité son départ ?

Avec le temps tout cela était insoutenable, de rester ainsi dans le doute…ces derniers éléments découverts la décidèrent, il était enfin temps pour elle de franchir les contrées d’Evereska pour découvrir de nouvelles terres sauvages, de se prouver sa valeur en affrontant de nouveaux défis à chaque lever de soleil …dont celui de retrouver son père. Quelques affaires prises…et ce fût son envol loin des siens, en quête de réponses.

Une fois guidée hors des terres d’Evereska, Eralia déambulait alors dans la Forêt Oubliée sur les traces de son père. A peine quelques pas dans ce nouvel environnement si austère à ses yeux, qu’elle ne pu empêcher le doute de la rattraper et l’envahir peu à peu : avait-elle les capacités nécessaires à un tel voyage, allait-elle y survivre et revoir un jour les siens…elle ne pu se résoudre à abandonner face à ses hésitations et se résolut par force de volonté à poursuivre son chemin malgré tout.

A la sortie du bois se dressaient devant elle les montagnes enneigées des Pics Gris, un lieu réputé inhospitalier à tout aventurier qui s’y engageait… Seule à présent, livrée à elle-même et malgré les difficultés, elle les traversa évitant au mieux de s’exposer aux dangers qui la guettaient…cependant la solitude se faisait ressentir au fil des jours.

Guidée par les vents, elle décida de suivre ensuite le cours de la rivière, qui la mena à la Cité d’ Eauforte, où elle fit une halte.
Cette étape fût marquée par ses premiers pas dans une cité humaine et la rencontre de ses habitants, qu’elle n’avait jamais côtoyés jusque là. Un temps d’observation et d’adaptation furent d’abord nécessaires, puis son appréhension des premiers jours disparut. Elle réussit à se familiariser à leur langue, seul moyen de les comprendre et de trouver des indices pouvant la guider. Cependant elle n’y resta que quelques temps, ne trouvant aucun renseignement susceptible de l’aider.

Eralia continua donc en direction du Nord et pénétra en Haute-Forêt lorsqu’elle aperçut cet homme assis contre un arbre.
Elle venait de contourner la bordure rocheuse, il se trouvait en contrebas. Avançant pas à pas, elle avait compris que quelque chose n’allait pas, comme s’il s’était traîné jusque là, et que l’arbre lui donnait un répit inespéré.

Eralia avait d’abord attendu un moment avant de s’en approcher plus encore. Quand elle était arrivée à quelques pas seulement, il avait levé la tête avec peine.
C’était un homme d’apparence soigneuse, mais sa tenue était en piteux état à certains endroits. Eralia s’était aperçue sans peine que cet homme souffrait terriblement de plusieurs blessures au bras et au torse mais elle n’osait l’aider. Lui, souriait presque en voyant ce frêle oiseau à posé à côté de lui, en ce lieu et heure.
Il avait à peine eu le temps de désigner du menton ce qui lui valait d’être ici : une sacoche au sol, que des voix s’étaient faites entendre à proximité. Alors Eralia avait aussitôt disparu un peu plus loin, derrière l’homme blessé.

De là elle vit d’autres hommes assez nombreux, non loin s’approchant à la carrure assez impressionnante, portant de ces semblants d’armures des Barbares du Nord…Elle n’avait jamais eu aussi peur de sa vie.

Celui qui menait le groupe eut vite fait de repérer le blessé et les sarcasmes fusèrent à son attention : stupide, inconscient, punitions méritées…
D’une main, il s’empara de la sacoche, de l’autre, il enfonça un bâton dans la blessure au bras du fuyard…qui se retint de hurler.
Eralia se demanda ce qu’elle pouvait faire, mais elle ne voulait pas se faire remarquer. Passer inaperçue coûte que coûte mais ce spectacle lui était insoutenable.

Elle songea à partir dès qu’ils se seraient éloignés, et les mains crispées sur son arc, elle attendit. Le blessé lui, fut encordé et tiré par un cheval à la suite de la procession et la troupe se mit en direction du Nord.

Elle décida de venir en aide à cet homme, son instinct le lui dictait et la guidait…Cela faisait trois jours maintenant qu'elle les suivait à distance respectable.
Il semblait que les hommes étaient en route vers un village qui leur était familier, se dirigeant le long des sentiers sans hésitation visible. Elle avait fini par comprendre qui ils étaient, ainsi que leur façon de procéder : des pillards, se faisant passer pour des mercenaires dans les villages traversés.

La veille, et ce pour la troisième fois consécutive, ils avaient répété des rondes dès la tombée de la nuit, à tour de rôle, pour la surveillance du captif. Seulement, il y en avait un dont le penchant pour la boisson finissait toujours par le laisser somnolent aux heures les plus tardives. Ne sachant pas vraiment comment faire pour venir en aide à l'homme blessé, mais surtout par peur d'agir, Eralia s'était dit que si elle avait peut-être une chance, ce serait à ce moment là.

Vint ce fameux moment où tout le monde dormait…Eralia prit même son temps pour observer de plus près cet homme, et constata que les blessures qui lui avaient été infligées avaient malgré tout été soignées. Elle en déduit que les autres voulaient sûrement le ramener vivant.
Face à cet homme, Eralia se posa a nouveau, la question de savoir pourquoi elle agissait ainsi. Après tout, rien ne lui disait qu'il était mieux intentionné que ces autres humains dépourvus de morale, mais il était à présent trop tard pour s’enfuir.
Les flammes d'un feu à proximité projetaient leur ombres sur son visage fatigué, lui inspirait confiance. La jeune Elfe se laissa aller à lui tapoter l'épaule. A peine ouvrit-il les yeux qu'elle sauta en arrière de peur de sa réaction.
D'abord il ne comprit pas, clignant des yeux, puis il regarda les alentours, méfiant. Il aperçut enfin l'Elfe qu'il reconnut, avec son regard brillant dans la nuit. Un sourire timide lui indiquant que la voie était libre et les voilà qui s'engouffraient dans un bosquet un peu plus loin, dans le silence profond de la nuit.

Une fois à l’abri, l’homme lui conta qu’il y avait une semaine de cela, les pillards étaient entrés dans son village en se présentant tels des mercenaires de passage demandant l'hospitalité. Il avait alors proposé ses étables au groupe d'aventuriers pour la nuit. Cette même soirée, ils avaient menacé sa famille de tout saccager s’ils ne leur donnaient pas tout leur or. Il avait alors tenté de calmer la situation en indiquant qu'il gardait une partie de ses richesses à l'abri dans un chenil hors du village. Les pillards l'avaient alors pris au mot, le forçant à les y conduire, mais une fois là-bas, il avait pris la fuite avec le butin. Et c’est ainsi qu’Eralia l'avait rencontré la première fois alors qu'il avait été pris à partie quelques heures plus tôt avec certains d'entre eux lancés à ses trousses.

L'elfe fut remerciée maintes fois, et expliquant vaguement sa situation à l'humain espérant quelques renseignements inopportuns, celui-ci lui recommanda une adresse à Luskan. Une connaissance auprès de laquelle elle pourrait se reposer en cas de besoin, mais il avoua ne pas connaître ce « Elmin ».
Ils firent un bout de chemin ensemble, avant que celui-ci ne décide de reprendre la direction de son village, démuni à présent de sa sacoche mais heureux d’être sain et sauf.

C’est ainsi qu’Eralia se retrouvait de nouveau seule, mais gonflée d'espoir après avoir eu l'impression de s'être rendue utile, reconnaissante d’être accompagnée à chaque instant par sa Déesse.

Cela faisait maintenant plusieurs jours qu'Eralia arpentait la forêt, évitant le plus possible les chemins dégagés. Lorsqu’elle aperçut un regroupement de caravanes, constructions modestes rapidement montées semblait-il, mais qui ne devait pas dater de la veille. Toute une organisation était en place, et tous les services ou aménagements d'un petit village en expansion étaient présents.

C’est ce qu’elle apprendrait par la suite en faisant la connaissance de certains habitants, tous d’origine Demi-Elfes. Mais ce lieu vivant en devenir n'avait pas encore de nom officiel, et toute aide à son développement était bien entendu la bienvenue.
D’abord en retrait et discrète à l’abri dans les arbres, Eralia fut accostée par un Demi-Elfe, d’apparence sereine et joviale. Après quelques échanges de paroles, le Demi-Elfe qui répondait au nom de Valn’erian, invita cordialement Eralia à se joindre à eux. Après un instant de méfiance, elle ne put refuser devant tant de gentillesse et d’hospitalité.

Au début, ce devait être un coup de main amical contre hospitalité. Eralia resta tout de même plus de six mois, pendant lesquels elle oublia presque ce qui l'avait amené en ces lieux. Pendant son séjour, elle vit comment fut érigée la palissade de bois de plus de quatre mètres de haut, avec son système de couloirs permettant la garde de jour comme de nuit. Elle aida aussi à une construction qui devait détourner une partie de l'eau du cours d'eau voisin pour permettre un meilleur accès dans l'enceinte du village en construction. Une expérience enrichissante, faite de belles rencontres. Elle se vit même enseigner à de jeunes Demi-Elfes, le culte de la Seldarine, un plaisir qu’elle partageait sans retenue avec ces personnes désireuses de connaissance.

C’est ainsi qu’également, des liens s’étaient crées entre elle et Valn’erian avec qui elle passait beaucoup de son temps. Ils leurs arrivés souvent de s’isoler à l’abri des regards, près d’une cascade en forêt et là Eralia se plaisait à entendre les doux chants de Val’nerian. Mais malgré leurs vives affinités, elle restait toujours réservée et distante…comme si quelque chose la restreignait, ce qu’elle ne pouvait s’expliquer. Elle ne pouvait donner une suite favorable à ses tendres moments, incapable de partager ses sentiments et d’ouvrir à nouveau son cœur.

Jusqu'au jour où la réalité la rattrapa…

Les contremaîtres étaient inquiets car il y avait visiblement du retard dans la livraison d'une cargaison de billots de bois, indispensables pour terminer la dizaine de mètres manquants à la palissade. Et même si l'on trouvait toujours de quoi s'occuper, l'attente bloquait l'avance des travaux les plus importants. La construction quant à elle, ne fut terminée que deux semaines plus tard. Mais un nom avait été prononcé. Ce nom qui avait été une obsession et qu'Eralia avait inconsciemment mis de coté pour un temps. C’était bien ce "Elmin" qui avait vendu le bois manquant aux contremaîtres, et la jeune Elfe se joignit donc aussitôt au petit groupe de cinq personnes qui devait se rendre au village le plus proche pour y rencontrer l'intéressé et réclamer leur dû.

Ce fut une discussion des plus houleuses, mais Eralia était volontairement restée en retrait. Elle l'observait sans rien dire, ni jamais intervenir. Si elle avait pu pénétrer son esprit et y trouver quelque chose sur son père, elle n'aurait pas hésité un instant.
En le voyant, elle s'était de nouveau imaginé tous les scénarios possibles, les uns les plus invraisemblables que les autres : parfois le vieil Elfe s'échappait d'un piège tendu, souvent il mourrait, trahi…

Il avait été convenu que l'homme ferait ce qu'il pourrait et partirait dès le lendemain matin à l'aube pour comprendre pourquoi le bois n'était pas arrivé. Eralia percevait rien qu’à ces mots, la malhonnêteté de l’homme. Avait-il réellement du bois à vendre ?
C’est ainsi que seule, la jeune Elfe avait veillé, persuadée qu'il essaierait de leur faire fausse route. Et effectivement, ses soupçons se confirmèrent, lorsqu'en pleine nuit, il sortit en silence du village. Comme il avait dû faire très certainement avec son père…

Il marchait depuis une heure à peine, qu'il rencontra un autre homme, à la lisière d'un bois.
Eralia n'avait rien d'une vraie pisteuse, mais suivre discrètement Elmin n'avait pas relevé de l'exploit. A peine à quelques mètres d'eux en surplomb, elle entendait même le plus gros de leur conversation.
Celui qui venait de le rejoindre lui reprochait de toujours les mettre dans des situations périlleuses, sans jamais prévoir ou anticiper les problèmes, ce qui les obligeait sans cesse à partir précipitamment. Elmin lui, tentait de se défendre en expliquant qu'il était bien content de profiter de ses plans pour soutirer tout cet argent et pouvoir s'amuser lui aussi. C'est à ces paroles, qu'Eralia faillit tomber de l'arbre…mais se rattrapa de justesse sans attirer l’attention des deux interlocuteurs.

Le premier fit une dernière réflexion à Elmin, en lui rappelant certainement une de leurs mésaventures. Il lui rappela "cet Elfe qui avait failli l'abattre", ainsi que la perte d'un coffret de valeur, "même s'ils ne l'avaient pas payé bien cher".
Que s'était-il passé? Son père n'était peut-être pas mort? Que représentait ce coffre réellement, pour que son père se retrouve mêlé à des personnages aussi...mais peu importe… Elle en apprendrait plus si elle était patiente, suivant cette piste. Eralia passa ainsi la nuit non loin des deux escrocs, les écoutant se remémorer leurs "si grands exploits".

A son grand désespoir, elle n'apprit rien de plus le lendemain. Et pour compliquer la chose, les deux comparses avaient pris la décision de gagner la ville de Luskan, au sein de laquelle ils espéraient pouvoir se faire oublier pendant quelques temps. Eralia se résignait donc à quitter une nouvelle fois un lieu auquel elle s’était attaché, accompagnée de nombreux souvenirs ancrés dans sa mémoire qu’elle laissait derrière elle… Mais elle devait savoir, continuer sa route, c’était pour elle une opportunité à ne pas manquer.

Eralia était sur leurs traces, mais plus ils avançaient et plus il était difficile pour elle de les suivre de près, les rencontres se faisant nombreuses sur les grandes routes aménagées. Ainsi aux portes de la ville, pénétrer dans cette immense cité lui faisait peur.
Bientôt, elle se laissa distancer, espérant pouvoir leur remettre la main dessus rapidement. Puis elle se souvint…comment s'appelait-il déjà? Ah oui… dans le quartier marchand de Luskan, on lui avait conseillé d'aller voir cet homme si elle avait besoin d'aide…

Quelque peu perdue dans un tel lieu, ce n’est finalement pas cette personne qu’elle rencontra mais, elle fit la connaissance d’une Elfe qui l’accueilli chaleureusement et l’invita à intégrer la Communauté Elfique de Haut-Refuge. Eralia accepta avec joie de s’installer dans la région et ainsi de retrouver ses semblables. L’occasion pour elle d’approfondir ses recherches et également de s’investir dans une Communauté et de confirmer son rôle de Prêtresse…"

Agréable à lire, rien à redire.

Je Valide

Suite au reroll validé :

Caractéristiques (lvl 1) :

Force : 10
Dextérité : 10
Constitution : 10
Sagesse : 18
Intelligence : 12
Charisme : 12

Langue supplémentaire :

Aérien

Arme de prédilection / Domaines / Ecole de Magie :

Aucune / Air et Magie / Evocation

[Partie là où le vent guide ses pas...]