[Validé][Ensorceleur][H] Stella De Fériac

Citation :

Nom du compte joueur forum : Raol
Nom du compte joueur module : Raöl_Wolf
Nom du perso : Stella De Fériac
Race : Humaine
Age : 25
Alignement : ***
Religion : ****
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : Ensorceleur (20)
Arme de prédilection/domaines/école de magie : ***
Langues : Commun
Familier/Compagnion animal : Chauve Souris (Mali)
Trait de Caractère : ****

Description physique : Vous avez devant vous une très belle femme d’une vingtaine d’année. Elle a de longs cheveux bruns et les yeux noirs clairs, presque gris. Ses ongles sont généralement teintés de noir et assez longs. Sa peau est assez pâle. Sa démarche est élancée et ses formes parfaites. Lorsque vous posez le regard sur elle, telle un gouffre elle vous emporte dans les profondeurs noires du désir. A la fois attirante et énigmatique, vous vous laissez transporter dans un monde de délice. Telle la rose, elle est épineuse mais si jolie…Souvent habillée de tenues suggestives, elle vous regarde, séduisante.

Du haut de ses 1m73, elle vous fixe, souriant derrière son éventail avec lequel elle se pavanne souvent.


Caractéristiques :
FOR : 8
DEX : 10
CON : 14
INT : 14
SAG : 8
CHA : 18

BG envoyé par post privé aux scribes.

Petit Up pour pas qu'on m'oublie

Autre up

Merci

Toujours jouée.

Dans une chambre du manoir de Bremen, la sorcière fixe son reflet dans son miroir, portant sa longue robe de deuil, noire.

Innocence d’un sourire.

Violence des pseudos puissants, la puissance d’une victoire sur un enfant ? Sur l’innocence ? Pauvres fous.

Toi qui a gardé ton sourire, tes mots doux soufflés à l’oreille comme des lames ardentes au fond de mon cœur, au fond de mon âme.

Ame dévorée par cette vengeance sur les puissants, ces puissants impuissants qui ont osé porter la main sur toi. Incapables d’assumer. Hommes pitoyables, sans fierté, sans remords.

Ame dévorée par cette puissance mauvaise, noire, tabou, inconnue. Est-ce cette puissance qui nous dévore toi et moi ? Celle qui nous apporte discorde ? Beau récit de ta vie, triste histoire de ta mort. Maintenant nous vivons la notre, toi derrière moi.

Depuis ton départ, j’ai renoncé au bonheur. La nuit s’est abattue, mes yeux se sont noircis, les hommes riaient, ils riaient de toi, riaient de moi. Je peux encore les entendre. Maintenant c’est moi qui rient, eux ne rient plus, la vie est beaucoup moins drôle à des lieues sous terre.

Le manque de tes caresses, de ta douceur, de tes rires, de tes paroles. Telles des réminiscences, elles reviennent amplifiées, ton visage sur la glace, regard accusateur, regard doux.

Tu m’ensorcèles, d’un revers de la main tu fuis. Tu es toujours apeurée par les gestes des hommes.

Je fais glisser ma main lentement sur le miroir.

«Tu l’aimerais bien. »

La nuit m’entoure, seras tu toujours là ?

Pour toi, ce pacte avec la mort, loyauté aveugle, passion violente. Me pardonneras tu ?

Elle est venue la faucheuse, armée de sa grande faux, de ses yeux néants et de ses mots troublants. Elle t’a emportée, sans me demander.
Alors, je la remplacerais. J’apporterais jugement comme elle le fait si bien. Je lui ai tout donné, pour toi, pour te retrouver.

Je suis si près du but tu sais. Je sombre peu à peu vers toi, petite sœur.

J’ai recommencé tu sais, ces morts, tous ces morts se lèvent pour toi, en ton honneur petite sœur.

Je sais, cela ne te ramènera jamais. Mais cela me fait du bien.

Il m’a persuadée tu sais, je t’avais dit que tu l’aimerais bien.

Peut être te trouverais je là bas. Je la reverrais la faucheuse.

« Je suis enterrée vivante, Petite sœur, enterrée vivante… »

Hendrik m’avait indiqué qu’il voulait me faire rencontrer une personne intéressante

[…]

Je montais alors dans sa chambre. Elle se trouvait là, allongée sur le lit d’Hendrik, de manière royale. Je ne pense pas qu’il existe plus bel être au monde, dommage que tu n’aies pas eu la chance de la voir Petite Sœur.

[…]

J’avais promis de dédier ma vie à la Mort depuis que tu es partie. Je crois que je l’ai trouvé finalement. Je n’avais jamais pensé la voir un jour, ni qu’elle serait aussi parfaite. Toute mon existence lui sera dédiée.
La signification de mon existence m’apparut lorsqu’elle planta ses magnifiques crocs dans mon cou, tout en douceur. Alors allongée sur le lit, le plaisir d’un tel baiser masqua la douleur que cela me procurait. Plus rien n’avait d’importance alors, que cet être supérieur, cette déesse de la mort, qui prenait ma vie lentement et agréablement. Ce plaisir délicat paralysa tout mon corps, dans une sensation de bien être et de liberté

[…]

Les ténèbres m’emportèrent, ces rêves m’assaillirent. Je m’y voyais sur un autel et puis cet être encapuchonné qui prenait ma vie lentement. Ces rêves se répétèrent, inlassablement j’y assistais. Des millions de fois, je vis ces crocs pénétrer ma chair, laissant mon corps mort exsangue. Puis il y eu cette variante, le corps sur l’autel me paraissait désormais étranger. Et cet être encapuchonné, dévoila son visage qui n’était autre que le mien, le sang dégoulinait de ses crocs, son visage était parfait, j’étais parfaite. Malgré mes traits sévères, j’étais encore plus belle. Les yeux du vampire, mes yeux, se dirigèrent vers moi, leur regard rougeâtre s’inséra en profondeur dans le mien, comme l’avait fait cette déesse.

Dès lors je vis cette prison de pierre, ces senteurs que j’aimais de mon vivant, parvinrent jusqu’à mes narines, ce doux parfum. Puis j’entendis des pas, quelqu’un était là près de ma prison.

Le couvercle du cercueil en pierre dans lequel j’étais allongée, s’ouvrit dans un fracas. Hendrik me fixait de son sourire malsain habituel.

[…]

Hendrik revint avec un homme, un humain, encagoulé. Dès son arrivée, je ne fis pas attention à Hendrik, mon regard se darda sur l’homme, sur son cou, sur une veine de son cou, je la fixais telle le prédateur fixe sa proie. La faim m’assaillit davantage, je pouvais sentir son sang circuler d’ici, cette veine battre, son cœur battre. Cela résonnait tel un tambour dans ma tête, légèrement je secouai la tête et me lev ai, me sortant de ma prison de pierre ainsi libérée.

Puis mécaniquement, je me dirigeais vers l’homme, mes talons claquèrent sur le sol, je pouvais les entendre résonner, seul l’homme et sa veine avait une importance même si je savais qu’Hendrik n’était pas loin.

La vitesse à laquelle je marchai me surprit, je n’avais jamais marché aussi vite et puis cette idée me passa. Je me concentrai sur la veine, je pouvais encore plus la sentir vibrer, mon corps vibrait. Ma main écarta sa tête de son cou, et mes crocs qui me démangeaient depuis déjà quelques minutes, se libérèrent, je les plantai alors sans réfléchir mue par une force instinctive sur la veine, précisément sur elle, je perçais la chair de l’homme dont je n’avais même pas fait attention au visage. Son sang était si agréable et bon, assaillie par cette faim, mes crocs s’enfoncèrent plus profondément, je prenais son sang, tout son sang. Il ne m’en aurait jamais fallu assez.

Puis il n’y en avait plus, je sortis lentement mes crocs encore rouges du cou de l’homme, fixant les deux trous béants que j’avais laissé. La faim m’était passée, puis je lâchai le corps de l’homme qui tomba, exsangue. Du sang dégoulinait encore de ma bouche.

Une voix envoutante vint percer mon bien être.

« Viens ma Fille »

Je pouvais l’entendre résonner, si agréable dans mon esprit. Je me dirigeais alors vers la porte, la voix venait de la chambre d’Hendrik, je l’entendais si bien. Je savais que cette Mère, la magnifique déesse, elle me manquait terriblement.

Ne faisant presque pas attention à Hendrik, je franchissais les portes, les poussant avec force, mes pas étaient rapides, mes talons claquaient et résonnaient dans le manoir je pouvais les entendre. Je voyais les couloirs, interminables couloirs.

[…]

Elle était là, la signification de tout, juste devant moi.
Hendrik vint à ma suite, posant lui aussi son genou au sol, Mère m’essuya la bouche.

« Le gourmandise est un pêché ma Fille »

[…]

Mère voulait que je joue que de la harpe, celle qui se présentait devant moi, je fus surprise de ce que je pouvais faire avec ces cordes.

[…]

A mesure que je prenais conscience de mes nouvelles capacités, la faim me reprit, m’obsédant.

La sorcière est allongée et étendue sur un divan orné de charmants draps de soies noirs. Vêtue de ses tenues noires, contrastant avec son teint divinement pâle, la jeune femme fixe inlassablement l’âtre de la plus grande cheminée de Bremen.

Une dizaine de tableaux de charmante facture l’entourent. Tous représentent un couple d’un homme et une femme tous deux bruns, affichant un sourire angélique.

Un cadre est posé face cachée, à ses pieds.

Puis la sorcière commence à en prendre un, le fixant longuement, gardant le silence puis elle entrouvre légèrement ses lèvres teintées d'un maquillage noir:

Je t’aime…un peu

Elle jette alors le tableau dans un geste las et blasé, dans l’âtre. Tout en fixant les flammes lécher l’oeuvre, elle continue de saisir un à un les tableaux.

Je t’aime…beaucoup

La cheminée continuant d’engloutir les belles œuvres, le sourire de la sorcière commence à apparaître.

Je t’aime…passionnément.

L’embrasement des tableaux ne semblent pas l’affecter, elle les fixe d’un regard dur et distant, son sourire conventionnel s’installant comme à son habitude, éclairant son visage aux traits sévères.

Je t’aime…à la folie.

Puis brandissant le dernier tableau, la sorcière le jette dans l’âtre.

Je t’aime…plus du tout !

Elle fixe alors le dernier tableau se consumer. Déambulant son regard sur le divan, ses yeux se dardent sur le cadre, venant à le prendre lentement.

La sorcière le retourne, puis le détaille quelques instants. Le cadre est un dessin du couple en tenue de mariage. La sorcière se lève alors quittant la pièce à vive allure.

[...]

La partie du dessin représentant l'homme se retrouvera dans l'âtre quelques jours après.

Le sort a fonctionné enfin.

Hendrik semble en être satisfait, tant mieux finalement.

[...]

J'attendais là, la plus épineuse de mes roses noires à la main, fixant la porte d'où Venuva devait arriver. Hendrik attendait à coté silencieux.

Puis la porte s'ouvrit lentement, trop lentement. Je sentais déjà cette force immuable m'emporter, déjà mes jambes me démangeaient.

Son visage, pitoyable visage, pénétra dans la lumière du salon. Sans vraiment réfléchir, j'étais déjà face à elle.

Ma main l'aggripa au cou la soulevant à quelques mètres, mes ongles s'enfoncant au fur et à mesure

Pourquoi devrais je te laisser en vie misérable?

Je voulais que ma main se referme sur elle, cela l'aurait punie, jugée. Elle l'aurait jugée oui...

Mais je devais me contrôler.

Suite à son silence, je la projetta sur le sol puis sauta sur elle, bloquant chacun de ses faits et gestes. Je tenais toujours fermement cette rose, Sa rose.

Lentement, j'ouvris sa main y déposant la rose épineuse, refermant sa main sur celle-ci.

Ne la lache surtout pas, autrement je te tuerais.

Le sang commençait déjà à couler de sa main, maintenant fermement la rose.

Je rejoignis alors Hendrik.

[...]

Elle avait finalement lâché la rose, je ne lui en voulais finalement pas. C'était passé.

La plus belle des fleurs était seule au milieu du tapis du salon.

Je savais ce que j'avais à faire....

[...]

Je regardais l'âtre de la cheminée.

Il le fallait bien oui puisqu'il le voulait.

La rose atterit dans l'âtre, se consumant, emportant tout avec elle. J'étais désolée pour elle, je ne sais pas si elle le méritait. Je suppose que si.

[...]

La vivante débarqua, avec elle toute son idiotie et son ignorance.

Elle tenta de lancer un sort...Peu importe finalement ce qu'elle aurait pu tenter.

J'adore les vivants, ils sont amusants, croyant tout savoir. Ils sont néamoins tellement loin de la vérité...

Je laissais faire Hendrik. Il n'aurait pas été là. Elle serait morte.

[...]