[Validé][Paladin][H]Gwen'hlan Lysargent

Citation :: Nom du compte joueur forum : Gwen’hlan
Nom du compte joueur module : Gwenhlan
Nom du personnage : Gwen’hlan Lysargent
Race : Humaine
Age : 24
Alignement : Loyal Bon
Religion : Sunie
Classe et nombre de levels (prévus) : Paladin 25
Arme de prédilection : Fouet
Langues : Commun

Trait de Caractère : Calme, elle pose un regard sur tout ce qui l’entoure avec une certaine curiosité. Réfléchie, attentionnée, elle peut pourtant se battre avec une ferveur digne de sa Déesse. Mais peut être d’une maladresse lorsqu’elle ne fait plus attention à ce qu’elle fait, lorsqu’elle rêvasse à un monde de beauté et de merveille à la hauteur de Sunie.
Description physique : Brune avec quelques mèches verte qui rappellent ses yeux au regard doux. Elle est svelte, plutôt grande et élancée. Ses muscles sont bien dessinés dut à des entraînements quotidiens.

Caractéristiques :
FOR : 14
DEX : 8
CON : 12
INT : 12
SAG : 14
CHA : 16

Eauprofonde, Cité des Splendeurs, regorgeant de beauté et resplendissante de bonheur, du moins pour la famille Lysargent. Leur maison pouvait être considérée comme une Chapelle dédiée à la Dame aux Cheveux de Feu. Remplie de tableaux, d’objets d’arts, c’était une vraie caverne des merveilles.
C’est dans cet environnement qu’a grandi Gwen’hlan. Fille aimée d’un Paladin de Sunie et Veilleur d’Eauprofonde, et d’une Bardesse initiée à la Prêtrise depuis quelques années.

Depuis qu’elle est en âge de comprendre et d’apprendre, ses parents lui inculquèrent les principes de bases : lecture, écriture, théologie ainsi que des connaissances sur l’art et les bonnes manières. Gwen’hlan savait distinguer chacune des œuvres d’art de la maison parentale, même si parfois leurs provenances restaient un peu obscure.
La petite fille, encouragée par ses parents, passait plusieurs heures par semaine au Temple de Sunie. Elle écoutait les prières, les litanies, les messes. Parfois un Prêtre prenait le temps de lui parler des dogmes, des devoirs des Sunites. Elle commençait à comprendre les différents rôles dans le Clergé.

Sa vision était simple :

Au sein de la demeure familiale, Sunie était toujours à l’honneur. Souvent, il y avait des « prétendants » que sa mère amenait. Son Père était compréhensif car il savait que les relations sentimentales sont monnaies courantes dans le Clergé. Sa femme lui était fidèle mais elle ne pouvait s’empêcher de plaire.

Gwen’hlan arrivait sur ses 14 ans. C’est en voyant son père lutter contre les atrocités de la région que la jeune fille décida de sa voie. Elle s’est sentie attirée par son propre père, sa façon de combattre, la Foi qu’il mettait dans chacun de ses coups.
Ainsi Gwen’hlan rentra au Temple de la Dame aux Cheveux de Feu et parla au Haut-Prêtre. Elle appréciait sa douceur et la peau laiteuse qu’il entretenait parfaitement. Elle lui dit avec conviction qu’elle voulait suivre l’entraînement de son Père. Ainsi il fut décidé que deux jours par semaine serait dédiés à la prière et les jours restant seraient pour l’apprentissage martial. Elle connaissait les dogmes, il était donc important qu’elle se mette à combattre.

Les années qui suivirent furent le théâtre d’une vie qui changea du tout au tout pour Gwen’hlan. Elle devint plus stricte dans sa façon de vivre et passait la majeure partie de son temps avec son Père. L’entraînement au fouet n’était pas le plus aisé à maîtriser. Elle apprit la patience, la rigueur, la combattivité. Son Père ne lui faisait pas de cadeau, il était même plus sévère avec elle qu’avec les autres apprentis.
Gwen’hlan apprenait à se battre mais aussi à préserver son corps, son fouet et son armure. Le soir elle rentrait, astiquait ses plaques d’armures, adressait une prière à sa Déesse. C’était le même rituel mais elle aimait la rigueur de cette nouvelle vie. Elle aimait le but qu’elle s’était fixée.
Après plusieurs années, son Père lui dit qu’il lui restait l’étape la plus importante à présent qu’elle maîtrisait son arme : celle de combattre en combinant sa Foi et sa force.
Ainsi, elle passa plusieurs années à cet entraînement si difficile mais rien n’était trop dur pour sa Déesse. Plusieurs années de prières, d’entraînement quotidien. L’apprentissage des devoirs du Paladin, de ses contraintes, de ses lois. Jusqu’au jour où elle y parvint, ressentant les pouvoirs que la Déesse lui accordait.

Elle avait alors 22 ans. Il lui restait encore à apprendre et elle continuait à s’épanouir près de ses parents. Puis vint le jour où elle voulu voler de ses propres ailes. La jeune femme ne s’éloigna pas beaucoup non plus, elle partie pour Padhiver, Cité des Artisans en promettant à ses parents de leur donner des nouvelles régulièrement ainsi que de leur faire parvenir les objets d’art qu’elle trouverait sûrement dans cette nouvelle Cité.

A son arrivée, Gwen'hlan alla au Temple de la Dame de la Beauté et se mit au service de la Haute Prêtresse. Un nouveau Temple, une nouvelle façon de vivre mais toujours ce regard sur le monde aussi doux et délicat, cherchant dans chaque chose la beauté et le rayonnement.

Suite à son arrivée à Padhiver, Gwen'hlan vit l'atrocité d'un quartier terrassé. Le Temple de sa Déesse n'avait pas été épargné. Immédiatement, elle rédigea une missive pour Eauprofonde, afin de les avertir et de leur demander un peu de renfort.

Haut-Prêtre,

c'est par un avenir incertain et un temps bien maussade que je vous demande de l'aide. Suite à mon départ d'Eauprofonde, je suis arrivée à Padhiver. Dans la Cité des Artisans a eut lieu un désatre, tuant une partie de la population, ruinant un quartier entier et devasant plusieurs Temples dont celui de notre Déesse.
Les Prêtresses et apprenties furent massacrés et l'interieur ravagé. J'avoue que c'est avec désolation que j'ai vu cela de mes yeux. Ce Temple a besoin de nouveaux Prêtres et j'ai immédiatement pensé à notre splendide et grand Temple d'Eauprofonde.

Je resterais en ce lieu pour m'assurer que personne ne viendra à nouveau dévaster ou piller ce lieu. J'espère avoir de vos nouvelles ou une aide.

Gwen'hlan, Paladine de la Déesse aux Cheveux de Feu.

Gardien des Mystères Nombre de messages : 11689 Age : 50

Aucune raison de ne pas valider.

Donc je valide

Une douce et jeune rencontre

J’avais décidé d’aller un peu sur Luskan suite aux évènements qu’on m’avait relaté dernièrement. Et puis j’avais vu des choses horribles se passer lors de ma première venue et il me fallait confirmer cette vision. J’avoue n’avoir pas retrouvé les immondes choses de la fois précédente. Un chevalier très poli et fort avenant m’ayant abordé pour me demander si tout allait bien. Il avait un sourire que je n’ai pu m’empêcher de remarquer.

Une fois le beau Chevalier partit, un petit garçon est venu s’appuyer sur le mur derrière moi. Un petit garçon qui voulait se montrer dur mais qui semblait un peu fragile. Il avait de magnifiques yeux noirs et après avoir un peu parlé, je lui ai donné des pièces d’or. Voyant qu’il s’escrimait à ce que personne ne les remarque, je lui proposais de coudre une petite poche à l’intérieur de sa veste. Ne sachant pas coudre et sa mère n’ayant pas le temps selon les dires de Julian, je l’emmenais à la mercerie et lui commandais une nouvelle tenue ainsi qu’une poche intérieure pour sa tenue actuelle. Il n’était pas à l’aise et j’essayais de le réconforter comme je le pouvais. La couturière prit ses mesures puis nous demanda de repasser plus tard.

Une fois dehors, il avait une drôle de tête, comme attristé et il fondit en larme dans mes bras. Je décidais de le porter et lui proposais un verre de lait à l’auberge qu’il accepta. Une fois dans cette auberge qui semblait réputée dans la Cité des Voiles, je commandais trois verres de lait. Pourquoi trois ? Et bien en voyant la tête et en sentant la mauvaise humeur de la serveuse, je me disais que lui apporter un peu de réconfort serait une bonne chose. Une fois qu’elle partit chercher les commandes, je me mis près d’un feu et allongea Julian sur le canapé, ma cape en guise de couverture. Il somnolait un peu et lorsqu’Alexia arriva, je lui proposais alors de s’asseoir un peu avec nous. Voyant la salle presque vide, elle accepta. Je donnais à Julian un verre de lait et quelques gâteaux qu’il s’empressa de dévorer. Puis j’entamais la conversation avec la serveuse qui semblait à bout. Tenter de lui redonner l’espoir en l’amour n’est pas chose facile, elle a dut en voir passer depuis qu’elle travaille ici. Je fis ce que je pouvais, je fis de mon mieux, du moins je l’espère. J’avais les paroles du Prêtre d’Eauprofonde, de mon Père, de ma Mère qui raisonnaient dans ma tête. J’ai tenté de lui faire comprendre qu’elle pourra trouver l’homme idéal mais qu’il fallait qu’elle fasse ressortir sa beauté intérieure grâce à sa beauté extérieure. Un sourire n’était rien face au bonheur qu’elle pourrait avoir en trouvant l’amour grâce à cela. Julian s’endormait, je gardais une main sur son torse au cas où, je voulais sentir sa respiration, je m’inquiétais pour lui.

Puis Alexia dut repartir travailler. J’espère qu’elle trouvera le bonheur, elle le mérite amplement, bien plus que moi d’ailleurs. Je remis le verre de Julian sur le plateau, déposant une opale de feu dedans puis je pris le petit garçon dans mes bras. Il était temps qu’il aille dormir. Je retournais à l’entrée pour aller voir le propriétaire et demandais une chambre. J’étais gênée de ne pouvoir lui payer la chambre dans l’immédiat et lui promettait qu’une fois le petit couché, je reviendrais le payer.

Dans la chambre, j’allongeais Julian sur le lit délicatement, lui ôtant ses chaussures et le bordais. Je lui laissais ma cape, il avait l’air de s’y attacher et doucement je lui murmurais que je devais retourner en bas, que j’en avais pas pour longtemps. Il avait l’air si fragile que ça m’ennuyait de le laisser en haut tout seul. Mais il fallait que j’honore ma promesse et donc je repartis voir Sire Garfaux pour lui payer la chambre pour la semaine. Au moins, Julian saurait où venir si il avait envie de manger tranquille et se reposer.

Je remontais ensuite, il était là, semi endormi. Je me suis assise à côté de lui et je l’ai contemplé durant un échange de parole. Lui faire comprendre qu’on ne pourrait pas être un couple était chose difficile mais je pense qu’il a besoin de soutien. Le soutien fraternel est bien plus loyal et solide qu’un soutien amoureux, je le sais. Il le comprendrait bien assez tôt. J’essayais de savoir s’il avait réellement une mère mais devant son obstination à me dire oui, je ne pouvais que le croire. Puis il se redressa, la conversation le mettait mal à l’aise, je le sentais.

Je lui ai offert ma cape. J’espère que le Sire Blanchecorne comprendra. Le cœur est un organe qui détient des sentiments bien forts, qui se forgent rapidement et se tissent sans qu’on le remarque. Lorsqu’il a passé la porte, j’ai eut un pincement au cœur et j’étais attristée. J’y tenais, je m’efforçais à penser qu’il ne lui arriverait rien et je priais pour lui.
Je suis passée à la mercerie pour régler la tenue et la poche en plus, Julian devait passer les chercher lorsqu’il le pourrait.

Il était parti si vite … Mais j’avais l’espoir de le revoir bientôt. Comme je l’avais dit à Alexia, sans espoir rien ne sert de se lever le matin.

Intronisation chez les Templiers

Je suis allée à la Citadelle Templière, au Sud de Padhiver, comme me l’avait demandé le Seigneur de Piètresac un peu plus tôt. Je lui avais dit que j’avais des questions au sujet des Templiers, mais que je pensais à les rejoindre si les renseignements demandés me convenaient.

Une fois dedans, je ne pu être qu’impressionnée par le calme qui y résidait. C’était presque paradisiaque mais de-ci de-là des groupes s’entraînaient aux armes, brisant le calme mais de manière agréable. Le Commandeur nous fit installer dans une grande pièce, salle de réunion je présumais, rien de trop difficile à imaginer, je l’avoue.
Il nous a fait un long discours, digne de son Clergé je dois l’avouer mais qui était plutôt intéressant. Un discours très porté sur la lutte contre le Mal, sur la déviance et le fait qu’un homme corrompu divinement par le Mal ne pouvait être ramené sur la voix du Bien. Il fit même l’effort de transcrire son discours afin qu’il entre plus dans mon dogme, et je fus enchantée d’avoir cette vision dans sa bouche. Le Sire Blanchecorne et moi-même avons posé diverses questions qui visaient à améliorer notre vision de l’Ordre Templier. L’idée me séduisait et j’avoue que je n’ai pas pris beaucoup de temps de réflexion et lorsque le Seigneur de Piètresac nous a posé la question, à savoir : « Voulez vous entrer dans l’Ordre Templier ? ».
Nous avons rempli, le Sire Blanchecorne et moi, un formulaire et nous avons eut diverses autres explications quand à notre entraînement, notre futur mission pour lutter contre le Mal qui menace Padhiver.

J’étais maintenant Acolyte Templière et je ferai tout pour honorer l’honneur qu’il m’a été fait de pouvoir intégrer un tel Ordre.

Une nouvelle vie

Le Synode était mort, la Fraternité Sacrée est née. Un renouveau qui, je l'espère, sera de bonne augure pour cette région qui sombre petit à petit dans le chaos et la noirceur. Leilon fut attaquée, Port-Last fut détruit. Le Nord multipliant les assauts de notre côté sans qu'on puisse atteindre leurs côtes.

L'ancienne Matriarche reste sur Luskan, elle en est Conseillère. L'ancien Commandant semble parti. Ashter aussi, sans un mot. Rylaï est dans le coin, nous nous voyons souvent afin que je lui apprenne à lire. Elle est entêtée mais elle me fait rire. Son franc-parler, sa découverte du monde civilisé et son obstination à ne pas vouloir revenir dans un Ordre strict. Je la comprend, j'ai du mal à me faire imposer quelque chose aussi, surtout lorsqu'ils ne semblent pas comprendre mon dogme.

Ce dogme, pourtant si simple à comprendre. Les Tormites ont des difficultés à voir autre chose que leur propre but lorsqu'ils partent en mission. Des missions qui ne me sont pas forcement destinées. Lutter contre la laideur, protéger les artistes et les Prêtres de mon Culte, voila ce que j'ai à faire. Il faudra que je fasse - encore - un Pelerinage afin d'avoir des réponses à certaines de mes questions.

Et puis, malgré tout, si plusieurs Tormites sont entrés dans ma vie, un seul a su pénétrer la barrière de mon coeur. Il est parfait et ne cherche pas à m'afficher comme un trophé. Que dis-je ? Asther ne m'a jamais fait cela non plus. Il m'a manqué un long moment et puis, je me suis résignée à le laisser partir. Mais ce Paladin là est spécial et j'ai toute confiance en lui. Notre relation est un jeu perpetuel et c'est agréable. Cela fait si peu de temps mais ça me paraît une éternité. Son regard est devenu une drogue dont je ne saurai plus me passer.

Une virée en bateau et un discours

J'étais arrivée sur le Port après une petite promenade. Il y avait Wellan et Altorn ainsi que Dame Lysandre. Je ne voulais pas trop approcher jusqu'à ce qu'on me demande de venir. Et finalement j'avais eut raison de ne pas vouloir venir car ça n'a pas servit à grand chose. Ils se sont concertés. J'étais là sans savoir ce que je devais faire. Et lorsque je suis montée sur le bateau, je ne le savais toujours pas.

L'abordage des Pirates fut rapide. Le Capitaine et quelques pirates ... Par Sunie, qu'ils sentaient forts, l'alcool, la sueur ... Je restais près de Wellan, assez loin pour pouvoir utiliser mon fouet au mieux, mais trop près encore puisque le premier coup porté par mon aimé se retrouvé contre mon pavois, j'avais le bras en sang et la douleur me parcourait. Malgré tout j'ai essayé d'étrangler, de désarmer mais voyant que rien n'y faisait, j'ai utilisé les grands moyens. Mon fouet lancé, je castrais le Capitaine avant qu'il ne fasse quelque chose de grave à Wellan. Sa protection était mon second objectif sur ce bateau.

La suite du combat fut assez floue, la douleur me terrassait. Une fois arrivée au sol, Wellan m'emmena à l'hôpital, le soigna du mieux possible et parti.

[...]

Le lendemain je le retrouvais, il était dans ma chambre à l'hôpital et sa présence fut réconfortante. Nous avons discuté de ce qui s’était passé. Il avait fait son devoir et j’étais fière de lui. Il avait été parlé à chaque famille car les pertes humaines pour Padhiver furent lourdes. Nous sommes allés sur la Place et j’ai revu Alexandro. J’avais eut des échos de son saccage de l’Autel de mon Temple suite au départ de son aimé. Le revoir me fit un drôle d’effet mais malgré tout sa conduite fut parfaite. Nous avons discuté avec lui et Dame Jaï jusqu’à ce qu’on nous demande d’aller à la Tour des Capes pour la nomination de Lysandre.

[…]

Pour cet évènement nous avons tous finis à l’auberge, Wellan fit un discours devant l’assemblée. Il y avait Lysandre, Jean et Jaï, Sire Hervos, le Conseiller Tristan … Je posais un regard plein d’espoir sur l’homme qui partage mais cet espoir se perdit rapidement lorsqu’il s’assit à nouveau. Je devais sortir d’ici, j’étouffais … Je saluais et sortais pour monter dans ma chambre. M’étais-je trompée ? L’avenir me le dira …

Le rejet

Comment penser que l'amour est dans tous les coeurs ? Même une enfant de huit ans est capable de me rejeter en une seule expression. L'amour a disparu de beaucoup de coeurs dans cette région. Lorsque je vois Jean et Jaï, je suis ravie. Ils respirent le bonheur lorsqu'ils sont ensemble.

Wellan est sur la défensive. Depuis l'absence prolongée d'Asther je n'avais pas pleuré. Je me suis recueillie dans le Temple, j'ai besoin de parler aux Prêtresses car visiblement quelque chose ne va pas chez moi.

Moi qui pensais que lui et moi serions une famille, la réaction de sa fille adoptive m'a fait descendre de mon nuage. Nous ne serons jamais ce que j'espérais car l'acceptation ne sera jamais à son paroxysme. Je me demande à présent si j'aurai réellement un enfant avec Wellan, j'en doute en ce moment. A vrai dire je doute de tout, excepté de mes sentiments pour lui. Mais est-ce que ce sera suffisant ?

Je passerai surement un long moment à prier au Temple ... Tout se brouille ... Tout est flou.

L'avenir incertain

Je m'étais résignée et je le suis encore. Je l'ai pas de nouvelles de Wellan depuis qu'il m'a demandé le tribu à payer pour récuperer sa fille. J'espère que Prune va bien, j'espère qu'il s'en remet. Il n'a visiblement pas besoin de ma présence c'est que tout doit aller.
Arrête Gwen, rien ne va. Entre le chantage du Dragon, Jaï en prison et Prune, il ne peut pas bien aller. Oui mais pourquoi ce silence alors ? Je suis restée des heures dehors à l'attendre, espérant le voir sortir du Palais mais rien. Je suis rentrée au Temple pour y trouver un Conseiller de Luskan. Celui qui m'était le plus antipathique forcement avec la chance que j'ai. Il m'a demandé un service que je fis avec plaisir, pas pour moi mais pour ma Déesse.

Mon bain m'a servi à me brouiller un peu plus les pensées et je me suis mise à pleurer en silence. Tout était si vide et amer lorsqu'il n'était pas là ... Peut-être que ce silence n'a rien de bon ... Il est fort probable qu'il l'ait fait finalement ce serment ... Et je le comprendrai, Prune ne devait pas souffrir à cause de moi. Mais j'aurai le coeur brisé ... Et que deviendrait une Paladine de Sunie avec le coeur en morceaux ? Je n'ai pas envie de savoir ...

La demande

Pourquoi avais-je des doutes ? Les Cyricistes sont plus doués que je ne le pensais en réalité. Wellan est venu me voir au Temple afin de tout éclaircir. Nul serment n'a été fait, personne ne viendrait gâcher notre Amour. Il devait néanmoins partir pour un rendez-vous, me promettant une balade en dehors de la Cité des Artisans. Je restais sur mon banc à prier, me repentant de toutes ces pensées négatives que j'avais pu avoir. Les larmes me montaient aux yeux, je ne voulais décevoir personne, encore moins ma Déesse et Wellan.

J'ai prié de longues heures avant qu'il ne revienne. Mes larmes venaient à peine de cesser mais j'étais sereine à présent. J'avais envie de l'embrasser et de ne jamais le quitter mais je gardais une retenue qui pouvait être perçue comme de la distance froide et incompréhensible. Je me remettais de ma méditation sur le chemin, tenant sa main dans la mienne. Ce simple contact me faisant vibrer d'Amour.

Nous nous sommes arrêtés près de l'eau, on s'est assis et il m'a pris dans ses bras. J'étais bien mais malgré tout silencieuse. Je profitais de cet instant de répis lorsqu'il prit la parole, m'enserrant un peu plus contre lui, un écrin dans les mains. La bague que je dévoilais était magnifique, en or surmontée d'un rubis éclatant. Il me fit une déclaration comme jamais je n'en avais entendu et il me montra l'inscription gravée à l'interieur : "Gwen'hlan et Wellan, unis pour toujours".

La réponse fut évidente pour moi, mais en voyant son regard s'illuminer je savais qu'il avait peur d'un refus. Sans le faire attendre je lui répondis un "Oui, je veux devenir ta femme" et un long baiser fut échangé. Wellan me passa la bague au doigt et à cet instant, j'étais la femme la plus heureuse et la plus chanceuse qui soit.

Jaï

Notre moment de bonheur intense fut vite brisé et la réalité nous repris de volée. Il fallait aller chercher Jaï afin qu'elle soit transferée et juger à Padhiver. Jaï ... Je ne la connaissais pas du tout mais ce qu'elle devait endurer ne pouvait que m'atteindre. Un endroit terne, violent où règne la loi du plus fort. Wellan voulait que je l'accompagne, il me désirait à ses côtés et aussi pour que Jaï ait une présence féminine lorsqu'on la transferera.
Jean nous attendait au Port avec quelques hommes armés. Il était pressé et anxieux et je le comprenais totalement. Après un moment sur le bateau, j'ai aperçu le Roc. Il était gros, glacial, malsain ... Je n'étais pas à mon aise et encore moins dans le bureau du Directeur. Négociation, impatience. Jean n'en pouvait plus, il avait appris qu'il était Papa. Jaï avait donc accouché dans ce ... trou. Quelle horreur.

Lorsque nous l'avons vu, elle était maigre et pâle. Le bébé dans les bras, elle avait un regard dur et même Jean a eut du mal à lui prendre le petit. Puis nous les avons escorté en bateau jusque Padhiver. Ils partirent tous les trois vers l'Hopital, elle devait y être soignée mais ne pourrait pas trop en sortir. Wellan et moi les avons regardé s'éloigner, nous étions réunis, heureux malgré tout.

Jaï

Je suis allée la voir avant de partir pour Luskan. Il fallait que je lui parle, ne sachant trop combien de femmes l'entouraient exceptée Syriane. Elle a perdu une certaine innoncence que je lui trouvais lorsque je la croisais avant sur la place de Padhiver. Quelque chose s'est éteind dans son regard, le rendant plus dur, plus fixe. On a discuté un moment, du moins j'ai beaucoup parlé et j'ai écouté ce qu'elle voulait bien me répondre. J'espère qu'elle aura demandé à aller au Temple du Brave afin de se réfugier dans la prière. Elle a besoin d'attaches, d'accroches afin de tenir bon.

Jaï s'est confiée à moi sur un sujet bien délicat et je lui ai fait une promesse que je tiendrai. Personne ne viendra détruire son couple, son mariage et sa famille. Elle pourrait compter sur moi n'importe quand si elle a besoin de son confier. J'ai hâte que ces charges soient levées et qu'elle puisse enfin revenir deambuler avec Pierre dans Padhiver. Elle est belle dans sa détresse, elle va devenir une femme mûre et ça la rend encore plus attirante.

Le Dramon

Je suis donc partie retrouver les forces de Padhiver ainsi que Wellan, Tristan et Elya à Luskan. Le combat contre un Dragon Vert-Démon et son armée de goblinoïdes, trolls, ogres et j'en passe allait se dérouler dans cette Cité que j'ai quitté il y a quelques temps déjà.
J'étais prête, j'ai prié toute la journée dans une chambre, enfermée afin que personne ne vienne troubler ce moment de méditation. Je pensais à Wellan, Jaï, Prune et bien d'autres que je connais à peine, je priais pour eux et pour ce long et lourd affrontement qui allait avoir lieu.

Une fois en position, Wellan restait près de moi, nous parlions à voix basse, déclarions notre Amour l'un à l'autre devant un ciel malgré tout magnifiquement sombre.

"Je pense que c'est un ciel unique que tu vois là mon Amour ...
- Je pense que je vais épouser une femme unique, qui est dans mon coeur pour toujours.
- Que nos Dieux nous accompagnent maintenant et à jamais.
- J'aimerais que ce regard, que cet instant ne cesse jamais...
- Il sera toujours gravé dans nos coeurs et nos esprits.
- Comme toi, Gwen.
- Je t'aime ... Maintenant et pour toujours Wellan.
- Autrefois je me battais pour mon culte et la ville, et je protegeais ma fille, sans tenir compte du reste puis tu es apparue, Gwen'hlan ... Aujourd'hui je ressens un nouveau souffle, un but nouveau, tout aussi gratifiant. Je veux me battre pour toi, pour que nous puissions vivre heureux.
- Notre vie sera faites de combats, elle sera remplie de Bonté et surtout d'Amour. Entre nous ... Pour Prune et notre future famille.
- Je t'aime ...
- Sunie ne t'a pas mis sur mon chemin pour que je passe à côté de toi sans rien faire ... Tu es l'homme de ma vie ... Je t'aime plus que ma tout Wellan.
- Nous serons heureux, et nul dragon ne pourra empêcher cela."

Puis nous vîmes le Dramon et la tension monta. Entre les tirs raté, le filet qui s'est trompé de cible et les mages qui semblaient en perdition, nous avons du quitter le Cimetiere pour aller vers l'Est. Un combat acharné suivit où Mages, Archers-Mages, Combattants, Prêtres et Paladins furent utiles. Petit à petit l'endroit était le pôle que tous ceux qui avaient fini leur combat rejoignait. Chacun était utile, chacun avait sa place. Et pour finir, une victoire pour tous.

Le Dramon fut tué, son armée en grande partie décimée mais les pertes de notre côté furent aussi à déplorer. Il allait falloir prier et, lorsque nous rejoindrons Padhiver, il faudra à nouveau aller voir les familles des victimes. Je demanderai à Wellan si je pourrai l'accompagner cette fois-ci. J'en avais besoin, j'en avais envie.

Les retrouvailles

Depuis la bataille contre le Dramon à Luskan je n'avais pas véritablement croisé son regard. Je l'avais bien vu une fois au Temple mais j'étais tellement préoccupée par mes pensées négatives envers Prune suite à sa lettre ... Il faut que je me libère l'esprit et que je ne pense plus à ce qu'elle voulait me faire. J'ai pensé à cette scène, si un jour mon visage se retrouvait défiguré, mon Paladinat ne serait plus qu'un vague souvenir, je respirerai surement encore mais je serai morte.

Je n'ai plus confiance en sa fille, je lui ai dit et je pense qu'il comprend. Ca ne pourrait être qu'un stratagème pour me laisser l'approcher et qu'elle fasse malgré tout ce qu'elle voulait. Je n'ai pas revu Prune encore et tant mieux, car je ne suis pas prête.

Mais je l'ai retrouvé. Rien qu'à moi pour quelques heures et une nuit calme mais tellement douce ... J'ai hâte qu'on se marie ... J'ai hâte.

Prune et Wellan

Je ne sais pas si la méfiance est un bonne ou un mauvais sentiment, mais c'est ce que je ressens lorsque je vois Prune. C'est effrayant comme une enfant de son âge peut me mettre mal à l'aise. Je n'oublie pas son passage chez les Cyricistes mais je ne peux m'empêcher de penser qu'elle n'est peut-être pas sincère.
Quoi qu'il en soit, elle m'a offert des fleurs. Je les ai accepté mais ne les ai pas approché de mon visage, Wellan l'a fait pour moi. Le bouquet a finalement fini dans ma chambre, sur un petit meuble où je peux les voir aisément. Ces simples fleurs m'aident à lui pardonner mais tout cela prend du temps. Patience Gwen, patience.

Wellan quand à lui est toujours aussi affectueux. Il est compréhensif et délicat. Et il faudrait que j'arrête de lui dire que je l'aime mais je ne peux pas m'en empêcher. Je n'hésite plus à lui parler de mes doutes, de mes craintes car c'est le seul qui peut tout entendre et à qui je peux tout dire sans honte. Il a un raisonnement qui me plaît et c'est tout cela, en plus de sa beauté et son charme, qui m'attire en lui.
J'ai encore du mal à réellement m'investir pour la Cité. Il faudrait que je parle avec une Prêtresse de mon Culte pour vraiment connaître mon champ d'action quand à mon dogme et mes valeurs personnelles.

Leilon

Le Conseil voulait un état des lieux, Wellan et moi sommes allés sur place, accompagnés de Rylaï. Ca m'avait fait plaisir de la retrouver, son sourire, sa bonne humeur. Loin de tout problème. Leilon n'est plus qu'un fantôme de ce qu'elle était et c'est de notre faute. Padhiver n'a rien fait pour aider la Cité et ses habitants suite à l'attaque des montres marins. Une fois le tour de la Ville effectué, je décidais d'y rester.

Comme je l'avais dit à Prune quelques jours avant, la confiance ça s'acquiert avec le temps, ou ça se retrouve. Je ferai tout pour que les habitants reprennent goût non seulement à la vie, petit à petit, mais aussi dans Padhiver. Wellan est resté la première nuit, je ne sais pas si il va continuer à mes côtés ou rentrer à la Cité des Artisans. Quoi qu'il arrive, je resterai à Leilon, ces gens ont plus besoin de moi qu'ailleurs.

L'Amour et l'Amitié aident dans une relation de confiance. Je ferai mon possible, tout mon possible pour les aider à reprendre confiance en eux et en nous.

Leilon

La rencontre a enfin pu se faire avec le Dirigeant de cette Cité. Certaines choses qui se sont dites m'ont profondement marqué et il est hors de question que je laisse les habitants de Leilon à présent. Je suis donc restée, Wellan est reparti pour Padhiver afin de faire le compte-rendu de l'entrevue. Il reviendra avec le premier bateau chargé de vivres et fournitures normalement, si tout se passe bien.
Je resterai de toute manière assez longtemps là-bas car je dois assurer la meilleure communication qui soit entre les deux Cités. Je dois être à l'écoute des besoins de cette ville qui semble en perdition.

L'espoir. C'est ce que je souhaiterai rendre aux habitants de Leilon. Ils survivent, ils sont ternes et malheureux. Amorcer la conversation n'a rien de facile. Un sourire, un salue et quelques paroles échangées sont le strict minimum. Je prie et demande l'aide de ma Déesse dans ce moment particulièrement difficile pour moi. Etre seule entourée de gens semi-hostiles.

Je ne sais pas si le Dirigeant a parlé à son peuple, je ne sais pas ce qu'il pense réellement de notre aide. On souhaite simplement les aider de la manière qu'ils le méritent. Le mieux possible sans rien demander en échange. Assurer leur sécurité et la pérénité de Leilon. J'espère qu'ils le comprendront avec le temps.

Je continue mes rondes, je continue d'être là, présente, pour eux. J'ai la patience necessaire pour les aider, je le sais, je le sens.

Leilon

Je suis toujours dans cette Cité mais pour quelles raisons exactement ? Je me suis demandée si c'était par crainte de retourner à Padhiver. Pourquoi aurais-je peur ? Du mariage ? Non, j'en doute. Après un petit moment je pensais qu'il y avait donc deux raisons évidentes.

La première est bien évidement d'aider ces gens de tout mon coeur, sans hésitation et pour leur rendre l'espoir dans la vie, l'Amour et l'Amitié. C'est important et je pense que les personnes à qui j'ai put en parler ont compris. Ces personnes n'ont pas forcement beaucoup de temps à accorder à tout cela mais pourtant c'est nécessaire. Ainsi je vois qu'après le travail une ou deux femmes sont plus coquettes pour aller dans l'Auberge, aux bras de leurs maris respectifs. Cette petite évolution ne peut que me faire sourire et m'émouvoir.

La seconde c'est la peur de revenir à Padhiver. Parce qu'à Leilon je suis utile, mais dans la Cité des Artisans c'est une autre histoire. Je serai mariée à Wellan et puis quoi ? Que vais-je donc faire d'autre ? Être dans mon Temple, certes. Cela me manque d'ailleurs, ne plus parler aux Prêtresses, ni ressentir la présence de ma Déesse dans ce lieu qui lui est dédié.

Alors je me suis dit que lorsque je serai rentrée à Padhiver, je ferai de nombreux voyages à Leilon. Je ne veux pas laisser ces gens, je ne veux pas les abandonner. J'aimerai tant les voir évoluer, les voir s'épanouir encore et encore.

Leilon

Je ne me souviens plus depuis combien de temps je suis ici mais je commence à m'y sentir comme chez moi. J'ai organisé ma chambre afin d'avoir un petit lieu pour prier et honorer ma Déesse. La vie se passe tranquillement, je commence à connaître un bon nombre d'habitants et depuis que les vivres et fournitures sont arrivés, la Cité a comme un renouveau.

J'aime voir l'activité qui y règne, je me surprend même à aimer les aider dans leurs divers travaux. Il faut que Leilon puisse vivre et se suffire à elle-même et pour cela toutes les terres cultivables doivent être fertiles. Il faudra que je pense à voir une Druidesse ou Prêtresse de La Mère Nourricière. Je m'étonne encore de parler de culture alors que je n'y connaissais rien il y a quelques semaines. Tout cela m'a changé et rapproché des gens.

Je pourrais rester ici finalement. Faire construire un Autel de La Dame de la Beauté, voir une petite Chapelle. Padhiver ne me manque pas, je sais que là-bas je serai inutile.

Une visite inattendue

Je me promenais, comme chaque fin de journée jusqu'à ce que je vois ce Prêtre du Juste que j'étais déjà venu. Visiblement il était là pour me ramener à Padhiver. Port-Last, Malarites, Lycans ... J'ai conseillé à ce Prêtre de demander à mon amie Rylaï.

La suite de l'entretien s'est fait en interieur, dans ma chambre. Il était nécessaire que j'aide cet homme qui avait une requête à faire et je n'allais pas le laisser tomber. Me sentir utile est toujours un plaisir. Puis est venu sur le tapis le sujet d'Asther, rapidement, ensuite de Wellan. Je me suis confiée à cet homme sans crainte. Je sais que je peux avoir confiance, je commence à connaître les Tyristes.

Prochaine étape : Retourner à Padhiver, dire au revoir aux gens de Leilon avec lesquels je m'entend bien à présent.

Le départ

Entre mon retour et l'attente de voir Wellan pour parler du mariage, le temps passait relativement lentement. Outre le fait d'une réunion des Clergés dans laquelle je n'avais pas réellement ma place, je passais mon temps au Temple. Wellan avait fort à faire et je comprenais totalement sa position.
J'allais, un jour ou l'autre, devenir sa femme et je me rendais compte que je l'aimerai toujours quoi qu'il se passe alors un peu de patience ne devrait pas être trop difficile.

Mais une nouvelle changea toute la donne et nous précipita au départ de la Cité. Wellan se décharga de sa fonction de Neuf et je suis persuadée que cela lui coûta beaucoup, puis nous sommes partis pour le Cormyr. Je trouvais que mon fiancé avait une capacité à garder son sang froid impressionnante. Son frère venait de mourir et il devait prendre la place qui aurait déjà dut être sienne. Sur le chemin, je pensais que si je l'épousais ...

... Je le regardais et lui annonca que suite à ces évenements, je ne verrai aucuns inconvénients à reculer le mariage de plusieurs mois. Le temps qu'il prenne ses marques et qu'il se fasse à cette nouvelle fonction. Wellan comprit aisément la crainte qui m'avait envahi et m'enlaça tendrement. Le voyage se passa relativement calmement, la proximité que je retrouvais à ses côtés m'emplissait de bonheur. Cela faisait longtemps que lui et moi ne nous étions pas retrouvés ainsi l'un avec l'autre.

Une fois arrivée, ma vie changea. Mais tout ceci serait trop long à expliquer ...

Le Cormyr

De nouvelles têtes, de nouvelles personnes à charmer afin que je puisse remplir ma quête et mon devoir du mieux possible. Comme je l'avais dit à Wellan, il n'était pas question qu'on se marie dès qu'il aurait pris en main ses fonctions de dirigeant. Ainsi il me présenta aux gens qu'ils connaissaient de longue date, son meilleur ami Hadrian et bien d'autres encore que je ne saurais lister.

Un nouveau pays à découvrir. Je m'empressais de faire libérer du temps quotidiennement à Wellan, dans la mesure du possible, afin qu'il me montre tout ce qu'il y a à voir. Je dénichais quelques ravissantes œuvres d'arts que j'expédiais directement à mes parents ainsi qu'au Temple d'Eauprofonde. Rien n'avait de prix lorsqu'il s'agissait de servir ma Déesse.

Quand à la vie quotidienne, le fait que nous ne soyons pas mariés m'obligeait à dormir dans une pièce séparée. Il n'était pas question que l'on succombe alors qu'une parole avait été donnée. Malgré tout, certaines nuits, il n'était pas rare que je me faufile dans ses bras. Ce sentiment de protection m'était et me serait toujours nécessaire. Je lui ai ouvert mon coeur et bientôt je lui promettrai cet amour pour l'éternité.

Le Cormyr

Le mariage ... La préparation ... La robe.
Le nombre d'invités allait croissant. Je n'en connaissais qu'une partie et je fus ravie d'apprendre qu'Hadrian serait présent malgré le fait qu'il ne savait pas si il venait seul. J'osais espérer d'un homme avec un tel beauté puisse trouver son égal mais il m'avait l'air d'avoir un cœur bien fermé à l'Amour lorsque je l'ai rencontré.

Pour ma robe, Wellan avait fait venir les meilleures couturières des alentours et c'est de concert qu'elles me firent ma robe, un ouvrage unique. Le bustier s'attachait derrière mon cou, fait d'un tissu blanc immaculé, alliant broderie et dentelle fine. La robe était réalisée dans un tissu doré souple allié à de fins fils d'or. La doublure faite de soie la rendait fluide et douce à porter.

Mes cheveux serait relevés, laissant une vue sur ma nuque qui ne pouvait que me mettre en valeur. Je m'étais affinée en réduisant mon entraînement pour cause de diverses mondanités et escapades avec mon futur époux. Aucuns bijoux ne viendraient ornés mes mains ou même mon cou.

J'avais hâte, tellement hâte. Je voulais partager mes jours ainsi que la totalité de mes nuits avec cet homme. Nul doute que je faisais des envieuses mais qu'y puis-je ?

Bientôt ... Enfin ... Nous serons mariés.

[BG à mettre au cimetière si possible, merci]