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 [Rp] Recueil du Père Moreau, le Vieux qui sait.

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Nespresso
Oeil perçant de Bastet
Nespresso


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Habitat : Un charmant petit village enneigé du ValBise

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MessageSujet: [Rp] Recueil du Père Moreau, le Vieux qui sait.   [Rp] Recueil du Père Moreau, le Vieux qui sait. EmptySam 17 Nov - 15:04

LE RECUEIL DU PERE MOREAU,
Le Vieux qui sait.



Recueil de légendes de Termalaine §-




Le Belette des Neiges.

Il y a déjà longtemps, temps où je n’étais qu’un enfant, temps où Termalaine ne comptait pas autant d’habitants, l’on me racontait l’histoire de la Belette des Neiges.
Terrible monstre aux dents acérées, au museau retroussé, et aux regard affûté, elle guettait les hommes qui allaient couper le bois pour les réserves de l’Hiver.

Les foyers avaient besoin de rondins pour faire prendre leur feu, afin de ne pas souffrir du terrible froid de l’Hiver du ValBise, tout comme aujourd’hui, tout comme demain très sûrement. Munis d’une bonne hache, les hommes se réunissaient donc pour aller couper du bois dans la Forêt, alors que dans d’autres Cités voisines y allaient-ils seuls.
Mais les Termalainiens savaient… Ils savaient que la Belette des Neiges veillait à cette période. A l’époque où les pins se couvraient de leur manteau de neige blanc, et où l’herbe verte était étouffée sous l’immaculée d’Aurile, elle se réveillait. Alors que tant d’animaux de nos Pics commençaient leur sieste prolongée, elle se dressait, sortant son museau sous la couche neigeuse, à l’affût.
Ses pas étaient légers et ne faisait qu’effleurer la couche comme un flocon, discrètement, furtivement… elle se lançait à l’attaque des imprudents démunis, qui ne pouvaient que se défendre en vain avec leurs maigres haches de bûcheron et les peaux revêtues sur leurs armures de cuir pour se tenir chaud. Mais quand la Belette avait repéré sa cible, peu en réchappaient. Si ce n’est quelques chanceux qui parvenaient à rentrer à Termalaine, les doigts gelés et crispés sur leurs haches qu’ils tenaient avec l’énergie du désespoir, choqués à vie, et perpétuant cette vieille histoire de la Belette des Neiges.

Les femmes au lavoir élaboraient nombre de théories sur ce fléau du Nord, angoissées et anxieuses lorsque leurs hommes partaient au loin. Il était dit que cette Bête n’était pas comme les autres, qu’elle n’était pas naturelle. Une telle agressivité, cruauté et détermination ne pouvait être que le fait d’une aberration, peut-être quelque chose de magique, peut-être un croisement obscur.
Un vieil homme voyageur émit l’hypothèse d’un esprit possédant un pauvre animal, et lui conférant ainsi des capacités hors-normes, la préservant des ravages du temps, à l’image d’esprits de Rashemenie.
Quoiqu’il en soit, les jours d’insouciance, quand les jours se font longs et que l’on sait que la bête sauvage dort au fond d’un terrier forcément maléfique, les enfants pas sages sont effrayés par les menaces de leurs parents leur parlant de la Belette des Neiges qui viendrait les chercher si ils n’obéissaient pas.

Aujourd’hui dit-on, un magicien aurait abattu cette Belette, l’aurait vaincue dans un combat digne d’un grand héros, répondant au nom de Arthur de Blanchecontrée. Il serait reparti sans demander de récompense, son altruisme restera dans les annales.



La Caverne du Pic des Lames.

A plusieurs jours de marche de Termalaine se trouve un Pic particulièrement élevé que l’on nomme le Pic des Lames. Des rochers saillants, et une pente verglacée tout au long de l’année le rendent particulièrement inhospitalier, seuls quelques rapaces tournant autour afin de ramener quelque charognes à leurs petits, se battant dans des nids sur les hauteurs.
Cet endroit, nul homme du village ne s’y est aventuré, si ce n’est quelques fous qui jamais n’en sont revenus, les chutes étant quasi-inévitables.
Mais il fallait bien qu’une de ces bandes d’aventuriers se décide à explorer ce rocher, en quête de frisson, de gloire, pensant que tout endroit vierge recèle trésors et richesses. Ils partirent huit, mais ne revinrent que deux.
Comme on pouvait s’y attendre, le froid les avait déjà bien attaqué, les aigles et autres oiseaux géants avaient fini le travail, à coups de serres et de becs. Ils eurent tout de même le courage de raconter ce qu’ils trouvèrent là-haut.

Cachés sous les nuages épais, derrière des blocs acérés la bande découvrit une caverne, assez étroite dans un premier temps, puis s’élargissant peu à peu. La pierre gelée laissait place au fur et à mesure de leur avancée à des formations cristallines, d’abord par tâches, puis par pans entiers. Scintillant à la lumière des torches vacillantes en raison des violents courants d’air, ils brillaient comme mille diamants, et l’avarice inhérente à tout aventurier leur fit attaquer à la pioche ces merveilles. Un instant avant l’impact, ils se retrouvèrent comme paralysés soudainement, les cheveux dressés sur la tête, avant de reprendre leurs esprits. Loin de se laisser abattre, ils recommençèrent, avec toujours le même effet.

Alors qu’ils s’écartèrent, dépités, ils entendirent un mugissement particulièrement strident du fond de la grotte, d’un noir scintillant de mille étoiles cristallines… Les mystères et choses étranges s’accumulant, ils décidèrent, grand bien leur en fasse suppose-t-on, de se retirer, descendant non sans mal la pente avec leur matériel laissé sur place, pour enfin revenir à Termalaine, dans un sale état.
Depuis, personne n’a osé y retourner, sages qu’ils furent de ne pas risquer leur vie pour des chimères, fussent-elles de diamants.



Le puits du mimique.

Une vieille légende raconte qu’au nord de Termalaine, une petite motte de terre avait l’étrange réputation de luire doucement certaines nuits. Cette lumière délicate, d’un turquoise azuré, attirait les jeunes couples venus profiter d’instants magiques à la belle étoile.
Alors que le puits fut détruit lors de l’épisode de l’assaut des griffons, tout le village inquiet alla voir le chef de la communauté de l’époque.
Consultant les auspices, étudiant les astres, il désigna finalement après une dizaine l’endroit aux villageois, qui n’était autre que la butte enchantée.

« Ici, gens de Termalaine. Les signes concordent et cette place qui nous comble déjà de sa douce lueur nous abreuvera d’un eau claire et pure, car elle est à l’image de la voûte étoilée et des pics glacés qui la touchent, ces mêmes pics qui à la belle saison nous apporte l’eau et la vie.
Creusez, et construisez un nouveau puits, que nos enfants puissent à nouveau goûter à la vitalité. »


Comblés par cette annonce, les villageois s’exécutèrent, et sacrifièrent également leur tournée de pêche pour finir au plus vite. Lorsque l’ouvrage fut enfin terminé, on tira du puits le premier seau, avec beaucoup d’espoir. Et celui-ci fut pleinement récompensé par ce qu’ils trouvèrent en lieu et place de l’eau, un coffret contenant quelques pièces au bruit produit.
On décida de l’offrir au Chef, pour le remercier, et en signe d’admiration. Heureux lui-même, il retourna chez lui avec le butin, sans hâte car digne, afin de découvrir son contenu.

Et pendant ce temps, les hommes s’activaient à remplir de nouveau leurs réserves d’eau, jusqu’à la soirée, où l’on décida pour fêter cela, d’improviser un festin au lieu de vie de l’époque, où se tient maintenant l’auberge. L’on prépara le dîner, les rares décorations furent installées par les enfants, et tout le monde prit place. Tout le monde sauf le chef de la communauté.
Sa fille fut chargée d’aller le chercher, ce qu’elle fit à regret car obligée de quitter son amant. Quelques minutes plus tard, on entendit un cri, le cri de celle-ci. Tout le monde se précipita dans la maison, et découvrit le coffret qui dévorait lentement le corps du chef, sans faire attention à la tension ambiante.

Un homme courageux, bûcheron de son état, le prit à bras tendus, avant de courir vers le puits, pour le jeter à l’intérieur, avec force. Puis armé d’une masse qui avait servi aux travaux, il le détruisit, à grands coups d’une violence inouïe. Les pierres tombèrent par blocs à grand fracas, jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien de l’édifice qu’un petit tas de terre.

Depuis, la motte ne brille plus, l’endroit a perdu le côté attrayant que les amants lui trouvaient. C’est désormais une butte sans vie, si ce n’est peut-être ce mimique qui repose dans ses profondeurs, dont on ne sait rien de sa survie ou non. Et on s’en garde bien, car il ne vaut mieux pas trop fouiner ce genre de choses.


(Chose promise, chose due. Je le continuerai en rajoutant quelques autres histoires à l'occasion, afin d'étoffer un peu le folklore de la région Wink )
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