Le froid mordant s’infiltrait dans les morceaux de tissu pendant au corps de Borag. Ses nombreuses blessures ne l’aidaient en rien dans la traversé de ces mornes contrées enneigés. Il se rappelait avec morgue le visage du nain qui l’avait affamé, puis tabassé dans sa cellule. Ils n’avaient rien pu tirer de lui, au contraire de ses deux compagnons d’infortune. Il avait voulu qu’aucune information ne soit connue des nains. Et répondait donc à ces êtres absurdes par l’absurde. Combien de coup avait il reçu pour avoir répondu que sont rang était celui de maître artilleur gobelin ? Combien pour avoir affirmé que leur camp se trouvait au cœur de Padhiver ? Il ne comptait plus. Et il rageait de savoir que sous la menace, ses compagnons avaient révélé non seulement son nom, mais aussi le nom du clan qu’ils servaient. Mais bastes ! Il était libre et il allait se venger de ses tortionnaires.
Il retourna en premier lieu au campement qu’il avait quitté comme une maison. Il se rendit compte que cette maison était déserte, il trouva néanmoins des pièces d’armure et une épée qui remplacerait celle qui était resté cher les nains. Il trouva rapidement Vrok, qui se disait réjouie de le voir libre. D’autant plus heureux qu’il n’avait pas eu a se bouger le petit doigt, laissant les nain le jeter comme un cadavre au bas de leurs falaises. Et le sourire de joie qu’il voyait sur le visage du diplomate était sûrement celui de lui annoncer qu’il n’était plus lieutenant !
Mais il ne s’en attrista pas. C’était comme ça ! Plusieurs jours sans garder sa place et d’autres viennent revendiquer le titre. Il avait tout de même le titre de garde du corps personnel du chaman… Un poste qui l’éloignait des combats, mais c’était mieux que rien… C’était donc en compagnie de Vrok qu’il alla à la rencontre d’une prisonnière naine qu’il avait faite avant son emprisonnement. Elle était enterré depuis le début de la journée dans la neige. Son corps bleuie par la neige et devenu malingre à cause du froid et de la faim donnait un spectacle repoussant. Mais il savourait une douce vengeance sur le peuple nain. Vrok lui imposa une main blanche sur le visage et lui coupa la main, qu’il attacha à son coup en collier. Le guerrier orque lui posa une couverture sur ses épaules meurtries par le vent froid, et lui offrit une lance en fer. Non par grâce, mais pour lui laisser une chance de survivre, et donc de retourner vers les sien et apporter la rage dans le cœur de ce peuple qui s’était moqué de lui.
Mais la vengeance n’a pas de repos et après avoir abandonné Vrok, il retourna voir le commandant nain qu’il avait également capturé. Il fut beaucoup plus expéditif que Vrok. Il le passa à tabac avant de lui briser les deux bras. Puis l’abandonna dans une couverture et dans la nature, non sans lui avoir mis un bon coup de pied dans la tête.
Sa vengeance était totale… enfin presque. Il restait un dernier prisonnier qu’il avait fait avant d’être capturé. Il espérait seulement qu’il était encore en vie, il n’avait pas pu le nourrire en prison… Chose que ses geôliers n’avait pas pensés lorsqu’ils l’avaient fait prisonnier.