Le Val de Bise - Module NWN
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Le Val de Bise - Module NWN

Forum du Val de Bise, module RP de Neverwinter Nights
 
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 Il était une fois, entre Luskan et Targos....

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Miss-Tick
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MessageSujet: Il était une fois, entre Luskan et Targos....   Il était une fois, entre Luskan et Targos.... EmptyMar 30 Oct - 12:49

Targos.

Elle est assise à même le sol, enchaînée au mur.
Il fait chaud. Les fers à ses poignets sont tièdes. Tout son corps est endolori, souvenir des cailloux du chemin sur lequel ils l'ont traînée une bonne partie du trajet, avant de se résoudre à la porter pour avancer plus vite. Les soins sommaires qu'elle a reçu ont réparé le plus gros des dégâts, mais la douleur reste présente. Et sa tête est si lourde ! Mais quelle importance ?
Des mains brusques la manipulent sans douceur, tâtent son poul, forcent une de ses paupières à se relever, se posent sur son front, l'obligent à avaler un liquide amer et un peu de nourriture. Elle refuse de se nourrir elle-même.
"La fièvre est tombée, elle ne délire plus."
"Bien. C'est plus d'efforts qu'elle ne mérite, mais ce sont les ordres."

Quelques incantations, ils lui administrent quelques soins légers supplémentaires pour l'empêcher de trop dépérir avant qu'Ils ne reviennent. Ils l'ont déposée là il y a... combien de temps ? Deux heures, deux semaines ? Elle ne sait plus.
Aucune importance désormais... Elle ne prête même pas attention aux... choses.... qui patrouillent le temple, ni aux mains des prêtres, ni aux plaies et bosses qui lui restent ici et là, pas plus qu'elle n'a pris garde à l'accès de fièvre qui a failli l'emporter et gâcher les efforts de ses geôliers, conséquence directe du choc, du trajet à travers la montagne et de l'inutile allez-retour à l'auberge où ils l'ont traînée nue dans la neige après l'avoir fouillée et dépouillée de toutes ses possessions, comme si elle allait les attaquer à coups de partitions.... Il a pris la mandoline qu'Il m'a offerte... Il l'a prise...
Une fois à l'auberge, l'homme en noir lui a parlé... l'Impercepteur... elle n'écoutait pas, elle ne savait que pleurer, pleurer à s'en épuiser, elle n'a même pas compris son offre de jouer pour eux en échange de sa vie, alors ils l'ont enveloppée dans une bure et ramenée au temple en attendant qu'elle cesse de geindre.
Elle n'a pas cessé. Quand la fièvre l'a prise, elle a continué à l'appeler. Batista.

Elle se souvient.

Sur la place, l'homme en noir qui racontait l'attaque conjointe de bainites et des malarites, parlant d'un disparu, et décrivant Batista comme si c'était un détail de peu d'importance. Elle s'est soudain sentie glacée, et n'a plus su qu'une chose, courir à perdre haleine vers le nord, le trouver, Batista ! En quittant la ville, elle a à peine la présence d'esprit de se couvrir d'un sort d'invisibilité. Quelques mètres plus loin, elle frôle quelqu'un d'invisible lui aussi, quelqu'un de grand et fort qui va dans la direction opposée, mais elle ne s'en soucie pas.
Elle court dans la forêt, aux endroits habituels, personne, pas un elfe... Elle pousse un peu au nord, sort de la forêt, suit la route. Sa longue jupe la gêne pour courir et si son maître la voyait soulever de tels nuages de poussière avec ses bottes, il aurait envie de la battre. Stop. Elle s'écarte de la route, dans l'herbe, et avance avec plus de prudence.

Elle fait bien.
Un peu plus loin, une haute silhouette casquée se dresse, engoncée dans une armure sombre aux armes de Baine. A ses pieds... a ses pieds.... une autre silhouette, de grande taille et bien charpentée, mais enveloppée dans une longue cape sombre et la tête couverte d'un capuchon. Il ne bouge pas. Est-ce que c'est lui ? L'impercepteur parle, elle se souvient de sa voix autoritaire un rien déformée par le casque. Il s'adresse à ce qui ne peut être qu'un malarite, entouré de bêtes. Elle les contourne, doucement, tout doucement, et va s'allonger dans l'herbe sur un promontoire qui les surplombe. De là, elle peut se cacher dans les herbes folles, invisible, et attendre qu'ils s'en aillent.
Ils ne s'en vont pas. L'Impercepteur semble répondre à quelqu'un qu'elle ne voit pas : "Elle doit venir pour lui." Il ricane. "Nous allons assister à une scène tragique. J'aime les tragédies."
Il ne peut pas vouloir dire... Elle fixe la silhouette étendue au sol, d'une immobilité effrayante. Ca ne se peut pas....
Un grondement derrière elle la fait bondir sur ses pieds. Le malarite et ses bêtes l'ont trouvée malgré son invisibilité, l'homme dispose manifestement d'un sort de vision couplé à l'odorat des animaux qui l'accompagnent. Il l'interpelle. Elle bredouille un début d'explication, esquisse un pas en arrière, manque tomber de la falaise... Un autre homme rejoint le malarite, à une vitesse vertigineuse, peut-être celui qu'elle a croisé en route, qui l'aura sentie aussi, peut-être même vue... Il les a prévenus. Elle lève les mains pour montrer qu'elle n'est pas armée, bafouille toujours des explications, ose une question. Un grincement de métal, un mouvement du coin de l'oeil, l'Impercepteur est dans son dos à présent, assez près pour la repérer. C'est alors qu'un des animaux accompagnant le malarite, un faucon, échappe au contrôle du chasseur, et s'attaque à l'homme en armure. Il incante, un flash de lumière, le monde explose... ou implose...

Elle est par terre, elle a mal partout, il vient de la ranimer. Il ne reste quasiment rien de l'oiseau. Le... moine ? Lui dit que la silhouette est bien "le barde Batista Di Angelo". Non. Non, non, non !
L'impercepteur parle à son tour, elle sent le sourire sous le casque lorsqu'il énonce trois simples mots... "Il est mort."
Elle s'est évanouie.
Elle n'a repris conscience qu'au temple, où elle s'est abandonnée à sa douleur. "Il est mort."
Depuis, elle souffre, elle pleure et elle l'appelle.
Elle attend. La mort, la torture, n'importe quoi qui lui fasse oublier ces trois mots... "Il est mort."


Dernière édition par le Mer 31 Oct - 12:32, édité 1 fois
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Miss-Tick
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MessageSujet: Re: Il était une fois, entre Luskan et Targos....   Il était une fois, entre Luskan et Targos.... EmptyMar 30 Oct - 13:44

Croisement du nord

Une grande silhouette vaguement féminine, bardée de muscles et couverte de tatouages, se penche sur le corps que l'expédition mêlant légionnaires et volontaires vient de retrouver. Elle écarte la capuche. Pas de doute.
Elle jure, puis annonce ce qu'ils redoutent tous : "C'est l'blondin !"

P'tain. P'tain, p'tain, p'tain. Les 'fficiers vont être fous, ça va p'tain d'caguer. Bon réfléchis, Ylva. T'as une prime à mériter.

"Y manque la môme ! 'claireurs !"
Jorgh et le pisteur elfe fouillent les alentours à la recherche de la femme. Elle, elle examine le cadavre, de même que la greluche à la peau couleur de cendres qui se déguise tantôt en laitue, tantôt en citrouille. Elle a l'air encore plus grise depuis qu'ils ont découvert le cadavre. Lindisfänn, Tristan, les volontaires ont tous blêmi également. Pas de blessure. Il est intact. Poison ?

Le "voyageur" qui suit le groupe depuis Luskan garde ses distances, immobile sur la route. Le type qui rôde autour d'eux reste invisible. Presque dommage, elle se défoulerait bien en leur défonçant le crâne à coups de hache. Le camp va être invivable si la petite blonde y est passée aussi.

Les éclaireurs reviennent, annoncent qu'un sort puissant a été lancé sur la falaise au-dessus du corps de Batista, et que les traces indiquent que quelqu'un de léger a été traîné vers le nord. On lui tend un morceau de tissu bleu, que la barde amie des Di Angelo identifie comme un fragment de la jupe de la disparue. Elle jette un regard dégoûté vers la bure par laquelle ladite barde a daigné remplacer sa robe longue pour venir crapahuter dans les bois. Ya que les bardes pour aller en excursion en jupe... Tarées.

La braillarde grise dans sa tenue orange qui pète annonce que la môme sera probablement bientôt vendue sur le marché aux esclaves de Targos, ou en train de danser dans leur auberge.
Quelle drôle d'idée.
Ylva revoit parfaitement la petite barde, sa carrure d'elfe, ses cuisses de grenouille et ses formes féminines peu marquées. On dirait plus une gosse qu'une femme mariée. Pas de force musculaire. En travailleuse, elle vaut pas un clou, sûr. Autant le blondin c'est un joli morceau, beau gosse et solide, autant sa femme, en danseuse ou en esclave de labeur, personne arrivera à la vendre.
Par contre, dans un bordel à tordus, avec sa silhouette gracile et sa jolie frimousse... C'pas bon, ça.

Bon. Les traces se perdent au nord, sous la neige fraîche. Ils ont un des disparus sur les bras, et ne rattraperont pas les fuyards. autant rentrer et s'occuper de Batista, ils enverront du monde au nord négocier la petiote.

"On s'rent' !"
La légionnaire Elyne se charge du corps. Ylva l'aime bien, elle aime bien Lindi aussi. Des guerrières solides et bien bâties, pas des gonzesses inutiles comme la disparue.
Ils regagnent Luskan lentement, aux aguets, en cas d'attaque, bainite, malarite, drow... Non, décidément, personne ne viendra les aider à se défouler en mettant sa sale carcasse à portée de hache.

Ils traversent la ville, l'escorte se disloque, seuls les légionnaires restent. Lindisfänn se charge de Batista à son tour. Tristan se ferait un tour de rein s'il essayait. Mauviette de drayer. Ils quittent la ville par le sud, direction l'hôpital veilleur. Ils sauront leur dire s'il est encore possible de tenter quelque chose.

L'officier Armand Mender les rattrape juste comme ils se présentent à une femme en bure, Victoire, prêtresse d'Illmater. Heureusement, la prêtresse dit qu'il est encore temps de tenter de rappeler Batista, mais tout juste, et qu'il lui faut quelqu'un qui le connait bien. Sans Armand, il n'y avait que des nouveaux légionnaires qui connaissaient assez peu le couple, et la barde de leur troupe, qui vient à peine de les rencontrer. Ils emmènent le corps dans les profondeurs du dispensaire veilleur. La barde se glisse avec aisance dans un rôle de potiche posée le long du mur, et attend.
Ylva reste avec Tristan à s'interroger sur la nécessité de partir au nord immédiatement. C'est un territoire hostile, elle va pas prendre cette initiative. Autant attendre l'officier.

Les heures d'étirent. Finalement, la prêtresse reparaît, blessée et soutenue par un paladin de Tyr, suivie d'Armand. Elle saigne, elle tient à peine debout, mais elle sourit : son rituel a réussi.

Le barde vivra, mais il lui faut du repos et du calme. Armand ordonne de plus de ne pas parler à Batista de la disparition de sa jeune épouse tant qu'il ne sera pas remis.
Leur amie barde, soulagée également, s'en va, laissant les légionnaires entre eux. Ils n'iront pas au nord tout de suite, c'est trop dangereux.
Armand va faire jouer ses relations pour récupérer Silke.

Et Ylva va rentrer à Luskan pour fêter la réussite de Sa mission, et surtout la jolie prime que le Commandeur Ruffin lui versera pour ça. A chacun ses priorités.
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MessageSujet: Re: Il était une fois, entre Luskan et Targos....   Il était une fois, entre Luskan et Targos.... EmptyMer 31 Oct - 10:52

Targos

Ils comptent la vendre. Vite, avant qu'elle ne soit trop affaiblie. Mourir ici ou ailleurs, quelle importance ?
Ils ne l'ont pas touchée. Elle se souvient de tout ce qu'elle a entendu sur cet endroit.... elle doit vraiment avoir l'air mourante, pour qu'ils s'abstiennent de risquer l'achever... ou ça les amuse de la voir comme ça et ils pensent que ce n'est pas la peine d'en rajouter. Tant mieux pour eux. Elle n'a même plus la force de les haïr.

Quelques heures plus tard....
Une voix qu'elle connaît. Elle parle avec l'Impercepteur, elle ne saisit pas leurs paroles... Elle s'approche, elle lui parle, et le soleil se rallume : "Courage, tu seras bientôt libre. Vis, il a b'soin d'toi tu entends ?". Est-ce que ça veut dire ? Elle n'oserait pas lui mentir... Elle ferait bien de ne pas oser. Il serait possible de le sauver ? Ou bien.... ?
Ne rien montrer. Rester la tête basse. Faire comme si les paroles n'avaient pas eu d'effet, qu'on n'y avait pas cru. Résister un peu moins quand on la force à avaler un peu de nourriture. Juste un peu moins.
Qu'ils ne remarquent aucun changement. Ne pas leur fournir de prétexte.

Plus tard encore....
Ca s'agite, dehors, on l'entend d'ici quand les portes du temple s'ouvrent. La garde est renforcée, ça crie qu'on va la mettre en vente... Elle somnole, épuisée.
Une décharge lui vrille les nerfs, on vient de lui appliquer un bâton chargé de foudre contre l'épaule. Elle soulève les paupières. Une loviate, venue la tourmenter ? On dirait que non. Elle résiste à l'envie de frotter son doigt, là où se trouvait son alliance. Comme quoi, des fois, juste des fois, Tymora ne l'oublie pas.
Elle s'attend à demi à ce qu'on vérifie ses dents, ce genre de choses, mais non, elle lui parle juste.
"Sais-tu à combien tu es estimée ?" 300 000 pour une mourante qu'il faut nourrir de force ? C'est du propre. Elle essaye de répondre, mais sa bouche est trop sèche. Finalement, elle arrive à articuler quelques mots en réponse, avant que la femme ne s'énerve. Ca a l'air de lui convenir, elle s'en va sur quelques mots qui sonnent comme une menace : "A tout à l'heure". Elle veut l'acheter ? Il y a quelques heures ça lui aurait été égal, mais là... Courage. Ils vont venir, ils vont forcément venir.

L'heure approche....
Un gantelet métallique s'abat sur sa tête, saisit ses cheveux et les tire en arrière. L'Impercepteur profite de son cri se surprise et de douleur pour lui faire avaler une dernière potion. "Tu ne seras bientôt plus mon problème. Je suis certains que tes amis vont venir payer pour ta libération." Peut-être bien.

"Enfilez lui des vetements chauds. Elle ne doit pas etre malade pour sa plus grande représentation." Elle a déjà commencé, tu ne vois pas, béotien ?
On lui passe une bure non déchirée aux genoux, là où on l'a traînée à travers le village.
Il revient et détache ses chaînes du mur.
"C'est l''heure. Conserve ta dignité et avance sans qu'on aie besoin de te porter. Tes amis sont venus te libérer...
Dois je appeller des soldats pour te trainer ?"

Elle essaye de se lever, mais impossible de tenir debout sans le soutien du mur. Elle s'attend à demi à un coup, mais non, c'est un soldat qui approche et la maintient debout d'une main sous l'aisselle, sans douceur.
Ils la font sortir. Le soleil sur la neige lui brûle les yeux, après l'athmosphère méphistique du temple, et le froid la transperçe malgré la bure épaisse. Elle garde la tête basse, les yeux mi-clos. Ne pas avoir l'air en bonne santé surtout. Quand ses yeux sont habitués à la luminosité, elle risque de rapides coups d'oeil autour. Ils sont là. Arkenn et Lindisfänn, Paul... Des gens de Lorgol... Les loviates, Monsieur Agammemnon, l'air furieux... Kat n'est pas là.
Arkenn ouvre les enchères, Monsieur Agammemnon surenchérit... Pourquoi ? Arkenn semble comprendre et ne dit plus rien. Mais la Loviate insiste mollement... Ho, la co...sse, elle le fait exprès !
Monsieur Agammemnon continue à surenchérir, imperturbable. Ne rien montrer. Ils seraient capables d'inventer autre chose.

Adjugé ! 340 000, payables en gemmes uniquement. Tout ça ?
Monsieur Agammemnon l'affranchit aussitôt, et fait d'elle une citoyenne de Bryn shander, qu'est-ce que ça veut dire ?
On l'aide à retourner dans le temple, on lui fourre son sac dans les bras, et Monsieur Agammemnon la prend en charge dès que la transaction est payée. Elle s'accroche à son bras comme une noyée. Direction Bryn, sous une solide escorte.

Bryn Shander

Arkenn, Lindisfänn et Werëarm sont là, avec Odessa de Bremen.
Elle leur pose LA question.

"Batista yalle bien Silke"

Merci, merci, merci ! Elle glisse au sol, fond en larmes, immensément soulagée. On doit la porter à travers un véritable palais, on l'installe sur un fauteuil immense, face à une table, sur laquelle on amène un festin... Enfin, quand on n'a rien mangé depuis sa capture, ou presque. Elle croyait que les seigneurs bâfraient, mais on dirait bien qu'on n'exagérait pas en parlant de restrictions. Même les riches se restreignent ? C'est quoi cet endroit ? Elle mange, un peu honteuse, pendant que les autres parlent. Elle cherchera à comprendre leurs paroles plus tard. Werëarm la taquine et chaparde de quoi manger aussi.
Elle vérifie ses affaires... Ils lui ont tout rendu, sa mandoline, son alliance, son collier ! Merci, Tymora.
Batista est trop faible pour voyager, elle aussi... Revoilà déjà Beshaba... Non, ne pense pas à ça, tu iras mieux très vite et tu pourras rentrer.
Elle raconte ce qui lui est arrivé, les visages se ferment. Ils reprennent leur conversation sérieuse.

Elle risque quelques questions sur la suite. Monsieur Agammemnon.... commence par lui ordonner d'arrêter avec les Monsieur. D'accord. Elle demande la permission de se laver et de brûler cette bure qui pue le souffre. On la conduit donc dans une salle de bains immense, où s'écoule une... cascade ? Quelle merveille !
Une femme vient "se mettre à sa disposition", l'aide à se déshabiller, vérifie du coin de l'oeil qu'elle ne se noie pas dans l'immense bain... oui, bon, on la surveille pour qu'elle ne chaparde rien, on a compris. Ce n'est pas grave.
On lui prête une vieille robe de Kat, on l'emmène à l'auberge. Elle s'effondre sur le lit, sans se soucier de sa gardienne-protectrice.

Dormir. Reprendre des forces. Rentrer.
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Miss-Tick
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MessageSujet: Re: Il était une fois, entre Luskan et Targos....   Il était une fois, entre Luskan et Targos.... EmptyVen 2 Nov - 18:19

Luskan, enfin

Baren est de retour, et sa tendre amie. Deux couplets de plus dans le requiem.

Batista dort non loin de mon bureau. Faible, épuisé, mais vivant.

Moi, j'ai une commande à honorer, et ma plume court sur le parchemin, légère, légère, pour ne pas le réveiller. De loin, les choses peuvent presque sembler revenues à la normale.

Les mots viennent, presque sans effort. J'espère qu'il sera content de cette chanson. Elle a coulé de mes veines comme un exorcisme, et d'autres aussi. Mais il n'en a commandé qu'une. Je garde les autres pour plus tard.

Les paroles sont écrites, reste à les mettre en musique.

Et trouver l'orchestre.

J'ai le temps.
Grâce aux dieux, j'ai le temps.
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Nikal
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MessageSujet: Re: Il était une fois, entre Luskan et Targos....   Il était une fois, entre Luskan et Targos.... EmptyVen 2 Nov - 19:06


Les hérétiques imbéciles ont annoncé la nouvelle d'un grand "Silke a été libérée", ce à quoi les paiens présents sur la place ont répondu d'un grand :
"Qui est Silke ?"

Peut-être les amis de l'infidèle s'attendait à ce que Silke fût connu de tous ? Que nenni, elle était désormais aussi inutile et inconnu que tous les autres aveuglés. Elle avait fermé les yeux, et renoncé à la lumière.
Elle vivait désormais dans l'ombre et dans l'ignorance.

Et il importait au serviteur du Soleil Noir de lui éclairer le regard, dussent-ils le faire par la force et par l'épée, ou par le désespoir et la déchéance.
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