Le Val de Bise - Module NWN Forum du Val de Bise, module RP de Neverwinter Nights |
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| Les Petits-gens | |
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| Sujet: Les Petits-gens Mar 23 Oct - 15:05 | |
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Sur simple demande de Wizard Of The Coast, nous retirons ces posts. Les petits-gens Les Pieds-LégersLes habitants de Faerûn sont davantage familiarisés avec les pieds-légers qu'avec n'importe quelle autre sous-espèce de hin. Ce sont en effet les plus nombreux, et ceux qui voyagent le plus. Quasiment toutes les villes humaines d'un peu d'importance comptent au moins quelques résidents halfelins. Quand un Faerûnien pense aux halfelins, c'est l'image des pieds-légers qui lui vient aussitôt à l'esprit. HistoireLa majorité des pieds-légers actuels sont les descendants de la grande tribu qui peupla autrefois le territoire de Luiren. A la suite des évènements des guerres des hins sagespectres, la plupart d'entre eux quittèrent leur pays d'origine et se dispersèrent dans l'ensemble des contrées du Nord en une vaste diaspora. Certains demeurèrent en Luiren, mais les pieds-légers sont désormais présents à travers toutes les contrées civilisées de Faerûn. Vision du mondeLes pieds-légers sont peut-être les halfelins les plus courants de Faerûn, mais leur comportement est également le plus varié. Impossible de définir le pied-léger "moyen": à l'instar des hommes, ils peuvent être radicalement différents d'un individu à un autre. Et cette multiplicité d'individualités aboutit à une multiplicité d'opinions. Certains halfelins adoptent des vues et des croyances très similaires, voire identiques, à celles de la communauté humaine où ils habitent; d'autres au contraire professent des conceptions qui les distinguent nettement des autres races et groupes raciaux (y compris des autres halfelins). il n'est pas rare d'en rencontrer qui, parce qu'ils ont passé la plus grande partie de leur vie à passer de lieu en lieu, reflètent à travers leur discours l'ensemble des cultures et des sociétés qu'ils ont connues. Il existe tout de même un point commun à la plupart des pieds-légers, que la majorité des autres races ne manque jamais de relever, c'est qu'ils représentent les plus aventureux de tous les halfelins. Il n'est pas rare que certains individus, voire des familles entières, décident brusquement de partir vers d'autres horizons après avoir passé des décennies entières au même endroit. Certains érudits croient discerner dans cette attitude un penchant irrésistible à découvrir des lieux différents et à multiplier les expériences; d'autres se demandent si ce penchant pour une vie nomade ne serait pas un réflexe social, acquis à l'issue de plusieurs siècles de pratique. D'après leur théorie, les pieds-légers, après leur départ de Luiren à la suite des massacres des guerres des hins sagespectres, auraient été incapables de trouver un nouveau foyer qui leur convienne autant; ils auraient donc erré ainsi d'une région à l'autre, jusqu'à ce que ce comportement leur soit devenu parfaitement naturel. Quoiqu'il en soit, il est incontestable que beaucoup de pieds-légers semblent déterminés à explorer le plus de contrées possibles et qu'ils connaissent de nombreuses expériences fascinantes au cours de leurs vagabondages. Personnages pieds-légersComme leur nom le laisse supposer, les pieds-légers choisissent souvent des classes qui conviennent bien aux voyageurs, comme roublard ou barde. Classe de prédilection: roublard. Les pieds-légers développent souvent toutes sortes de compétences durant leurs aventures, et en raison de leur petite taille et de leur faible puissance musculaire. ils ont besoin de tous les avantages de l'astuce et de la furtivité. Classes de prestige: certains pieds-légers passent maîtres dans l'art de l'embuscade, jaillissant de derrière un fourré pour faire pleuvoir une grêle de pierres sur l'ennemi. Ces frondeurs embusqués représentent souvent la première ligne de défense d'une communauté halfeline; à ce titre, ils sont tenus en haute estime par les autres membres de la communauté. La société des pieds-légersLa société des pieds-légers est difficile à quantifier, car ils se répartissent en trois catégories: ceux qui vivent parmi les hommes, ceux qui vivent entre eux, et ceux qui voyagent sans arrêt. Certaines familles passent toute leur existence au même endroit, en étant parfois intégrées à la société humaine, ou parfois dans une bourgade presque entièrement peuplée de halfelins. D'autres passent toute leur vie sur les routes et les chemins de Faerûn, ne demeurant jamais très longtemps en place. Langage et écritureLes pieds-légers parlent le halfelin, le commun et la langue de leur région natale - laquelle peut se trouver n'importe où, eu égard à leur goût des voyages. Les pieds-légers itinérants apprennent les langues de l'endroit où ils vivent, plus quelques autres langues largement répandues. A l’exception des barbares (qui restent rarissimes), tous les pieds-légers savent lire et écrire. Savoir et magie des pieds-légersLes pieds-légers sont plutôt des généralistes en matière de magie, utilisant toutes sortes de sorts et d'objets magiques pour rendre leurs voyages - ou leur foyer - plus agréables. Ce sont de bons prêtres, de bons ensorceleurs, mais ils manquent de discipline pour faire de bons magiciens. Sorts et pratique de la magieComme ils sont presque toujours confrontés à des adversaires plus grands qu'eux, les pieds-légers ont une préférence pour les sorts qui facilitent leur évolution sur le champ de bataille et contrebalancent la supériorité physique de leurs ennemis. Repli expéditif, vol, rapidité, différents sorts de métamorphose, et en particulier les tentacules noirs d'Evard, sont des sorts courants dans l'arsenal d'un jeteur de sorts halfelin. Certains pieds-légers apprécient tellement les sorts de voyage qu'ils développent le don de Mage errant hin. Objets magiquesLes pieds-légers sont fascinés par tout ce qui peut faciliter leurs déplacements. Voyager vite est parfois bien utile, certes, mais la vitesse n'est pas toujours la première priorité d'un pied-léger; ses intérêts vont plutôt aux objets capables de lui rendre le trajet plus agréable ou plus sûr. Objets magiques courants. Dans chaque communauté des pieds-légers, on peut acheter un sac sans fond, un havresac d'Hévard, un tapis volant et n'importe quel type de bottes magiques 10% au-dessous du prix normal. Objets magiques emblématiques. L'un des principaux inconvénients de la petite taille des halfelins est qu'elle leur interdit l'utilisation de certaines armes. C'est pourquoi un magicien halfelin inventa un jour les cornelames, des armes magiques à l'aspect trompeur qui infligent des dégâts plus sérieux que ceux auxquels on s'attendrait. Ces armes se retrouvent plus fréquemment entre les mains d'un pied-léger que dans celles d'un sagespectre ou d'un vaillant, ce qui pourrait indiquer que leur inventeur était lui même un pied-léger. ReligionL'évidente diversité des opinions et des coutumes des halfelins pieds-légers se trouvent également dans leurs croyances religieuses. De toutes les halfelins, ce sont ceux qui vénèrent le plus souvent des divinités extérieures au cercle des Enfants de Yondalla. En plus de leur divinité tutélaire, bon nombre de familles pieds-légers - tout spécialement celles qui mènent une existence itinérante de préférence à une existence plus rangée - vénèrent également une divinité du foyer, souvent inspirée de quelque matriarche ou patriarche puisé dans l'histoire familiale. Brandobaris, le Maître de la Discrétion, est très aimé des pieds-légers pour sa vision du monde pragmatique et bon enfant. C'est la divinité de prédilection des halfelins qui se fient à leur chance pour se tirer de n'importe quelle situation. Le culte de Cyrrollalie, la Gardienne du Foyer, est très populaire auprès des deux dernières générations de pieds-légers. Son message, qui parle de l'ascension de la race halfeline à une position d'influence et de respect dans Faerûn, a trouvé chez elle une oreille attentive. Le nombre de ses prêtres grossit sans cesse; les volontaires se pressent en masse pour répandre la parole de Cyrrolalie et contribuer à la recherche d'un nouveau pays pour les pieds-légers. L'adoration de Yondalla est également très répandue, aussi bien chez les pieds-légers à l'âme vagabonde qu'auprès de ceux qui préfèrent s'installer dans une communauté permanente. dernièrement, on a constaté quelques tensions entre les prêtres de Yondalla et ceux de Cyrrolalie: Yondalla n'est pas du tout certaine que l'invitaion lancée par la jeune divinité à rechercher un nouveau pays pour les halfelins soit vraiment opportune. EquipementLes pieds-légers se servent de frondes de guerre halfelins, plus puissantes et plus meurtrières que les frondes ordinaires. Ils peuvent aussi lancer des pierres ricoches avec une redoutable précision. Animaux familiers et domestiquesLes halfelins pieds-légers compensent leur petite taille en domestiquant certains des plus gros chiens de Faerûn. Le plus désespéré des brigands y réfléchit à deux fois avant de s'en prendre à un voyageur halfelin flanqué de deux mastiffs à l'air revêche. | |
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| Sujet: Re: Les Petits-gens Mar 23 Oct - 15:19 | |
| Les Sagespectres Les sagespectres représentent de loin la plus discrète des trois sous-espèces de halfelins vivant dans Faerûn. Insaisissables, ils gardent leurs distances vis-à-vis des étrangers et mènent une existence nomade dans leur contrée d'adoption, le bois de Chondal, en fréquentant principalement les membres de leur propre clan. Ceux qui les cherchent les trouvent rarement; les plus chanceux survivent pour regretter leur incursion en territoire hin.
Histoire
Il y a de cela des milliers d'années, la contrée de Luiren n'était qu'une étendue sauvage livrée aux troubles et parcourues par trois grandes tribus de halfelins: les pieds-légers, les vaillants et les sagespectres. Pendant des siècles, les trois espèces défendirent vaillamment leurs forêts contre les intrus, repoussant les barbares dambrathiens, les meutes de gnolls enragés, et partageant les ressources de Lluirbois. Les querelles opposant les tribus n'étaient pas rares mais toutes trois vivaient relativement en paix et intelligence.
Aux environs de -100 CV, un esprit maléfique pénétra dans la forêt. Sous le commandement d'un puissant prêtre du nom de Desva, les halfelins sagespectres cédèrent face aux ténèbres, vénérant Malar, lui rendant gloire dans la violence et autres bains de sang. De sauvages chasseurs sagespectres, le visage peint pour ressembler à un crâne, rôdaient dans les forêts, à la recherche de proies halfelins. Desva les menant toujours plus loin dans le culte de Malar, ils n'en devinrent que plus forts. Les meilleurs chasseurs apprirent à prendre la forme de loups-garous et contaminèrent les prédateurs naturels de la forêt en leur insufflant une soif de sang à rendre fou. L'espace d'une génération, Lluirbois devint le berceau de la mort.
En -68 CV, un chasseur vaillant du nom de Chand devint le chef de guerre de son peuple. Il conclut alors une alliance avec le chef de guerre de la tribu des pieds-légers. Toutes deux s'unirent pour enrayer la folie des halfelins sagespectres. En trois ans, tous les repaires et places fortes des halfelins sagespectres furent détruits, jusqu'au moment ou Chand en personne terrassât Desva, en -65 CV. Le combat fut aussi impitoyable qu'effrayant. Des villages entiers de halfelins sagespectres furent réduits en cendres et leurs habitants massacrés. Chand accomplit son dessein et fit en sorte que nul guerrier hin ne retint ses coups.
Suite à la guerre des hins sagespectres, la population de cette espèce fut réduite comme peau de chagrin. La plupart furent exilés de Lluirbois mais la poignée qui avait répudié Desva et rallié les guerriers de Chand eut la permission de rester. Ceux qui partirent s'installèrent au Bois de Chondal, faisant vœu de silence jusqu'à ce qu'ils eussent expié les sauvageries de leur passé. Bien que cette expiation soit désormais lointaine, les halfelins sagespectres tournent sept fois leur langue dans leur bouche avant de parler.
Vision du monde
La principale caractéristique des halfelins sagespectres est leur dévotion envers leur clan. La famille est une chose importante pour la plupart des halfelins et des communautés halfelins, mais chez les sagespectres le lien familial fait l'objet d'un respect qui confine à l'obsession. Suite à leur exil volontaire hors de Luiren et leur installation dans le bois de Chondal, les sagespectres se divisèrent en petits groupes organisés autour de cellules familiales. Les hins qui n'avaient aucun parent encore en vie se répartirent entre ces différents groupes. Et, à mesure qu'ils poursuivirent leur quête d'expiation, leur système clanique évolua pour devenir la structure sociale globale que l'on connaît aujourd'hui.
Personnages sagespectres
Beaucoup de halfelins sagespectres sont des barbares, mais on trouve aussi des roublards, des druides, des rôdeurs et des prêtres parmi eux. Classe de prédilection: barbare. Nomades claniques, les sagespectres ont peu d'attrait pour le confort de la civilisation. En revanche, les compétences des barbares leur sont précieuses pour survivre dans leurs forêts natales.
La société des sagespectres
Le clan tenant une place essentielle dans la culture des sagespectres, il n'est pas étonnant de lui voir jouer également un rôle central dans leur société. Le goût de l'aventure et des voyages, l'une des caractéristiques les plus frappantes des pieds-légers et des vaillants est bien présent chez les sagespectres, mais de façon plus discrète. Leurs déplacements se limitent presque exclusivement au bois de Chondal et à ses environs, où les quelques survivants des guerres des hins sagespectres s'établirent après leur départ de Luiren.
Chaque clan de sagespectres revendiquent une partie du bois de Chondal comme son territoire propre. La taille de ces territoires peut varier de moins de cinquante à plusieurs centaines de kilomètres carrés. Les clans se déplacent selon les indications de leurs chefs. Leur parcours exact au sein de leur territoire dépend de différents facteurs, dont la présence ou l'absence de créatures hostiles et la relative abondante du gibier. La forêt est bien assez vaste pour tous les clans, et la délimitation des territoires reste relativement floue.
Beaucoup de clans prennent un élément du cadre naturel - un bloc rocheux particulier, un arbre frappé par la foudre, une portion de torrent - comme centre de leur territoire et calculent à partir de ce point les distances qu'ils parcourent. Certains emportent dans leurs pérégrinations une minuscule partie de cet élément, pour renforcer leur connexion spirituelle avec leur territoire; il peut s'agit d'un peu d'eau d'un torrent dans un cruchon d'argile, de la terre d'un lieu, recueillie dans une bourse de cuir, d'éclats de roches arrachés à une pierre et portés en pendentifs, ou même d'un bout d'écorce fiché dans l'extrémité évidée des bois d'un cerf.
Au sein de ces clans, porter ce genre de talismans est une mission sacrée. Celui qui en égare un commet une faute très grave, appelant une expiation à déterminer par le chef de clan. Si le halfelin responsable de cette faute est un prêtre ou un druide, sa pénitence est fixée par un représentant de sa foi. Une fois l'acte expiatoire - souvent une quête ou une mission dangereuse - mené à bien, le halfelin peut obtenir un nouveau fragment de l'élément central du clan. Détruire volontairement un tel talisman est un crime, passible de l'exil (destin bien pire que la mort, dans la culture des halfelins sagespectres).
Le seul usage autorisé de ces talismans est lorsqu'un membre du clan est tué au combat. A cette occasion, tous les hins présents de la même tribu que le défunt déposent leurs talismans, qu'ils soient de bois, d'eau ou de pierre, autour de sa dépouille. Les hins pensent ainsi attirer l'attention de Celui Qui Doit Etre et garantir qu'aucun fantôme ne viendra déranger le corps jusqu'à ce que des funérailles en bonne et due forme puissent être organisées (les sagespectres incinèrent leurs morts au lieu de les inhumer).
Si les clans préfèrent rester entre eux, ils ne s'évitent pas les uns les autres lorsqu'ils se croisent au hasard de leurs voyages. Ils échangent plutôt des nouvelles et des informations concernant la forêt et les créatures qui l'habitent. Les matriarches et les patriarches qui dirigent les clans se réunissent même de manière formelle, afin de débattre d'éventuelles préoccupations communes. Les clans sont amenés à se regrouper lorsqu'ils sont menacés par un ennemi commun, qu'il s'agisse d'un groupe d'humanoïdes destructeurs ou d'une bande de trolls en maraude.
Langage et écriture
En raison de leur talent racial particulier (la télépathie), les hins sagespectres apprennent beaucoup moins de langues étrangères que les autres races. Leurs matriarches et patriarches sont capables d'apprendre le chondathan et le sylvestre en plus de leur langue natale, tandis que leurs prêtres et leurs druides manifestent plus volontiers un intérêt pour le sylvestre et, parfois, le gnoll. Toutefois, la plupart des sagespectres ne pratiquent que les langues qu'ils connaissent d'office (le commun, le halfelin et la langue locale).
Les sagespectres ne savent ni lire ni écrire, à l'exception des personnages des joueurs d'une autre classe que le barbare.
Savoir et magie des halfelins sagespectres
La plupart des jeteurs de sorts sagespectres sont des prêtres ou des druides. Chez eux, les ensorceleurs et les bardes sont rares, et les magiciens encore plus, puisqu'ils sont si peu nombreux à pratiquer quotidiennement un langage écrit.
Sorts et pratique de la magie
A l'instar des elfes sauvages, les halfelins sagespectres ajoutent parfois quelques composantes supplémentaires à leurs sorts pour renforcer leur relation avec leur territoire. Ils prennent alors le don Incantation primitive. Ils apprécient particulièrement les sorts de divination, qui leur permettent d'appréhender les menaces extérieures à leur territoire, et les sorts d'illusion, grâce auxquels ils demeurent bien cachés.
Religion
Les sagespectres connaissent et respectent toutes les divinités du panthéon halfelin. Chaque clan, toutefois, a tendance à en choisir une comme divinité tutélaire, qu'ils placent au-dessus de toute autre. Leur existence nomade empêche les hins de bâtir des temples permanents; ils se contentent dinc de petits autels disséminés à travers le bois de Chondal et passent l'un à l'autre, emportant avec eux les symboles de leur foi. Deux divinités sont particulièrement importantes à leurs yeux: Sheela Peryroyl et Urogalan.
Les Enfants verts, comme s'appellent les prêtres de la Mère vigilante, encouragent les clans sagespectres à préserver une relation harmonieuse avec leur forêt natale. Ils font de leur mieux pour s'assurer que les hins la traitent avec tout le respect qui lui est dû. Les druides du clergé de Sheela s'opposent fréquemment à ceux, plus militants qui vivent dans le bois de Chondal, et avertissent les clans que toute association avec de tels individus risquerait d'entraîner les sagespectres à commettre la même erreur funeste que celle qu'ils tentent encore d'expier aujourd'hui. Les sagespectres sont plus nombreux à choisir Celui Qui Doit Etre pour divinité tutélaire que n'importe quelle autre sous-espèce de halfelins. Au cours de leur longue expiation, les hins du bois de Chondal se tournèrent vers Urogalan pour lui demander conseil et depuis qu'ils s'efforcent de se montrer dignes de ses bonnes grâces.
Aujourd'hui encore, voyageurs et aventuriers de passage peuvent parfois entendre des bruits inquiétants au fond de la forêt: des mélopées lointaines, sinistres, et des tambours au grondement fluctuant qui font un étrange contrepoint aux mille et un bruit de la nature. Même ceux qui les reconnaissent pour une cérémonie hin sagespectre en l'honneur d'Urogalan sont troublés par ces sons.
Relations avec les autres races
A choisir, les sagespectres se passeraient volontiers de toute relation avec n'importe quelle autre race humanoïde, sauf nécessité absolue et uniquement dans l'intérêt du clan. Ils tolèrent les rencontres inévitables avec toute la patience qu'ils sont capables de rassembler, mais sans se donner la peine de dissimuler leur méfiance à l'égard des étrangers. Un sagespectre n'ira jamais quelles que soient les circonstances, tromper ou attaquer un invité qui aurait reçu l'aval de la matriarche ou du patriarche du clan. Ce serait une atteinte impardonnable à l'honneur du clan. Les clans évitent autant que faire se peut les elfes sauvages qui vivent dans le bois de Chondal. Ils savent peu de choses à leur sujet, et ne désirent pas en connaître davantage. De leur côté, les elfes sauvages respectent la timidité des sagespectres et ne se mêlent pas des affaires du clan. Parfois, les hins s'approchent des groupes d'aventuriers qui pénètrent dans le bois de Chondal, en particulier ceux qui semblent intéressés par les vieillies ruines chondatiennes recouvertes par la forêt. Ils ont appris à leurs dépens que ce genre d'expéditions causait souvent de gros dégâts, aussi bien pour les arbres qui pour les clans des environs, en réveillant les abominations qui sommeillaient sous les débris. Certains clans, notamment ceux qui ont eu à souffrir des maladresses de groupes d'aventuriers, tentent parfois de prévenir un nouveau désastre en interceptant et un harcelant les étrangers. Leurs guerriers ailés nocturnes sont alors chargés de décourager les intrus de pénétrer dans les ruines ou les souterrains qui jalonnent leur territoire.
Cela ne veut pas dire que tous les clans halfelins sagespectres partagent les mêmes goûts et dégoûts raciaux. Certains s'entendent fort bien avec leurs voisins, quelle que soit leur espèce. Mais dans l'ensemble, les sagespectres commencent toujours par se méfier des nouveaux venus et mettent toujours un peu de temps à leur accorder leur confiance.
Equipement
Les camps sagespectres comportent tout l'équipement traditionnel d'une société nomade: des tentes, des armes de chasse, des symboles religieux et ainsi de suite. Un halfelin sagespectre peut généralement emporter toutes ses possessions sur son dos.
Objet unique. Les halfelins sagespectres fabriquent et installent des pièges tranche-pattes, à la fois pour protéger le bois de Chondal des intrus et pour ramener de la nourriture pour le clan.
Animaux familiers et domestiques En plus des hiboux géants montés par les guerriers ailés nocturnes, les halfelins sagespectres sont associés à plusieurs autres créatures du bois de Chondal. Chauves-souris sanguinaires. Récemment, plusieurs groupes d'aventuriers de retour d'expédition dans les profondeurs du bois de Chondal ont prétendu avoir été attaqués par des halfelins montés, non pas sur des hiboux géants, mais sur des chauves-souris sanguinaires. Selon eux, ces halfelins se seraient montrés particulièrement hostiles et agressifs, ce qui donne à penser que toute trace de sauvagerie meurtrière n'a pas totalement disparu chez les clans sagespectres. Tressyms. Les sagespectres soient dans ces étranges félins ailés l'incarnation de la ruse et de la furtivité, un peu à la manière dont les halfelins pieds-légers considèrent le renard. Les ensorceleurs et magiciens sagespectres choisissent parfois d'en faire leurs familiers. De temps en temps, un tressym s'autorise à devenir le compagnon d'un druide sagespectre d'alignement bon ou l'associé partiellement domestiqué de la matriarche ou du patriarche d'un clan. | |
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| Sujet: Re: Les Petits-gens Mar 23 Oct - 15:19 | |
| Les vaillants A l'instar des sagespectres et des pieds-légers, les vaillants sont originaires de Luiren. Mais contrairement à eux, ils choisirent de rester dans leur pays d'origine suite aux évènements des guerres des hins sagespectres. Le souvenir de Chand, le chef de guerre vaillant qui galvanisa la tribu contre la sauvagerie des sagespectres, est encore très présent dans les esprits. Ces halfelins confirment et démentent à la fois bon nombre d'à priori concernant leur espèce.
Histoire
Il y a de cela des milliers d'années, la contrée de Luiren n'était qu'une étendue sauvage livrée aux troubles et parcourues par trois grandes tribus de halfelins: les pieds-légers, les vaillants et les sagespectres. Pendant des siècles, les trois espèces défendirent vaillamment leurs forêts contre les intrus, repoussant les barbares dambrathiens, les meutes de gnolls enragés, et partageant les ressources de Lluirbois. Les querelles opposant les tribus n'étaient pas rares mais toutes trois vivaient relativement en paix et intelligence.
Aux environs de -100 CV, un esprit maléfique pénétra dans la forêt. Sous le commandement d'un puissant prêtre du nom de Desva, les halfelins sagespectres cédèrent face aux ténèbres, vénérant Malar, lui rendant gloire dans la violence et autres bains de sang. De sauvages chasseurs sagespectres, le visage peint pour ressembler à un crâne, rôdaient dans les forêts, à la recherche de proies halfelins. Desva les menant toujours plus loin dans le culte de Malar, ils n'en devinrent que plus forts. Les meilleurs chasseurs apprirent à prendre la forme de loups-garous et contaminèrent les prédateurs naturels de la forêt en leur insufflant une soif de sang à rendre fou. L'espace d'une génération, Lluirbois devint le berceau de la mort.
En -68 CV, un chasseur vaillant du nom de Chand devint le chef de guerre de son peuple. Il conclut alors une alliance avec le chef de guerre de la tribu des pieds-légers. Toutes deux s'unirent pour enrayer la folie des halfelins sagespectres. En trois ans, tous les repaires et places fortes des halfelins sagespectres furent détruits, jusqu'au moment ou Chand en personne terrassât Desva, en -65 CV. Le combat fut aussi impitoyable qu'effrayant. Des villages entiers de halfelins sagespectres furent réduits en cendres et leurs habitants massacrés. Chand accomplit son dessein et fit en sorte que nul guerrier hin ne retint ses coups.
Suite à la guerre des hins sagespectres, la population de cette espèce fut réduite comme peau de chagrin. La plupart furent exilés de Lluirbois mais la poignée qui avait répudié Desva et rallié les guerriers de Chand eut la permission de rester. Ceux qui partirent s'installèrent au Bois de Chondal, faisant vœu de silence jusqu'à ce qu'ils eussent expié les sauvageries de leur passé. Bien que cette expiation soit désormais lointaine, les halfelins sagespectres tournent sept fois leur langue dans leur bouche avant de parler.
Les vaillants restèrent à Lluirbois. N'étant plus confrontés ni aux pieds-légers ni aux sagespectres, ils entreprirent de défricher la forêt et de s'installer dans des villages semi-permanents qui s'agrandirent avec chaque génération. De nomades des bois, ils devinrent des fermiers et artisans sédentaires, protégeant leur terre contre les nombreuses invasions et raids qui se succédèrent au fil des ans. Des pieds-légers finirent par rentrer dans le nouveau royaume de Luiren, mais il s'agit aujourd'hui d'une contrée de halfelins vaillants.
Vision du monde
Antérieurement aux guerres des hins sagespectres, les vaillants à l'instar de leurs cousins, étaient surtout un peuple nomade de chasseurs-cueilleurs. Durant les siècles qui suivirent cet abominable conflit, cependant, ils se tournèrent progressivement vers un mode de vie plus agraire; centré sur des communautés permanentes. Mais cette sédentarisation demeura incomplète, les vaillants continuant à passer régulièrement d'une communauté à l'autre.
Cette curieuse dualité de caractère, alliant un perpétuel désir de changement à un penchant pour les bâtiments et les bourgs permanents, engendre des personnalités étonnantes chez les vaillants de Luiren. Ils font de la coopération une vertu cardinale; la faculté de travailler en équipe est chez eux uns qualité primordiale. Cette coopération dépasse les frontières de Luiren, et même les étrangers dont les vaillants auraient tendance à se méfier peuvent gagner leur respect et leur amitié s'ils montrent un réel désir de coopérer.
Personnages vaillants Les vaillants comptent un peu plus de prêtres et de combattants (guerriers, rôdeurs et paladins) que leurs cousins pieds-légers, mais la classe de personnage la plus répandue chez eux demeure celle de roublard. Classe de prédilection: roublard. Les halfelins vaillants peuvent se révéler des guerriers astucieux et pleins de ressources, ou de fins négociateurs -voire les deux.
La société des vaillants
Les vaillants ont donné naissance à une société semi-nomade tout à fait unique en son genre. Commerces, familles et même clans entiers déménagent librement d'une ville à l'autre de Luiren, au gré de leur humeur. Ce mélange de stabilité et d'aspiration au changement est toujours une source d'émerveillement et de confusion pour les visiteurs, qui comprennent difficilement comment une société peut assumer une mobilité aussi capricieuse tout en conservant une structure viable. Les vaillants, pour leur part, sont abasourdis à l'idée qu'on puisse s'attacher pour la vie entière à un même lieu ou à une même maison.
Langage et écriture
Les vaillants parlent le halfelin et le commun, et beaucoup apprennent aussi le shaaran. Tous savent lire et écrire, à l'exception de très rares barbares.
Savoir et magie des vaillants
Les vaillants font beaucoup plus volontiers appel à la magie que les pieds-légers ou les sagespectres. Les objets magiques stationnaires sont beaucoup plus courants, chez eux. On trouve de tout dans leurs bourgs, depuis les flammes éternelles qui éclairent la grand-place aux murailles qui écartent les flèches. Toutes leurs communautés ne sont pas équipées de telles merveilles, bien sûr, mais la plupart de leurs efforts à les améliorer, même quand ils déménagent aussitôt après.
Religion
Les vaillants de Luiren font bien attention à vénérer toutes les divinités du panthéon halfelin sans en omettre une seule, mais leur mode de vie accorde plus d'influence à certaines qu'à d'autres. Ils n'apprécient guère les divinités des autres panthéons et découragent fortement les halfelins de vénérer les dieux et les déesses des autres races. Nulle part en Faerûn, Arvoreen n'est adoré avec autant de ferveur que chez les vaillants de Luiren. Même si ces derniers adorent tour à tour chaque divinité du panthéon halfelin, le Gardien Vigilant est tenu en très haute estime. Sa doctrine, simple mais efficace, est pratiquement devenue la devise de la nation: "C'est la vigilance qui protège la communauté. Prépare-toi activement à la défense, entraîne-toi sans relâche et ne laisse rien au hasard. Ecrase la menace avant qu'elle n'ait l'occasion de lever la tête." Les prêtres de l'Epée Avisée comptent parmi les plus grands chefs religieux, politiques et militaires de la nation; la plupart sont multiclassés comme guerriers.
Les druides et les rôdeurs vaillants vénèrent souvent Sheela Peryroyl, la Sœur Nature, et encouragent leurs congénères à préserver l'équilibre entre les besoins d'expansion de la communauté et de la préservation de la nature. La majorité des communautés vaillantes de Luirent dressent des autels à la Mère Vigilante, généralement à la limite des terres habitées, en bordure des étendues sauvages.
Yondalla, la Sainte, est après Avoreen la divinité halfeline la plus populaire auprès des vaillants. Ceux qui vivent en Luirent trouvent que la dichotomie de son credo -rejette la violence si tu le peux, mais défends farouchement ton foyer et ta communauté - reflète bien la mentalité vaillante. Yondalla règne en maîtresse à Luiren pour tout ce qui touche à la famille et à la tradition, et son clergé jouit d'un prestige et d'une influence considérable au sein des plus importants conseils nationaux.
Equipement
Les hins vaillants veulent pouvoir être prêts à défendre leurs maisons et leur pays à la moindre alerte. Comment réduire les risques d'une attaque de bête fauves, ou d'une armée ennemie, qui jaillirait de Lluirbois ou des montagnes du Crapaud accroupi? En s'y préparant à tout instant, y compris pendant les travaux des champs ou les voyages. C'est pourquoi les vaillants ont inventé les boucliers de chariot, qui peuvent servir à renforcer les défenses jusque dans les situations les plus improbables. | |
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| Sujet: Re: Les Petits-gens Mar 23 Oct - 15:20 | |
| La vie chez les petits-gens
Le Terrier
Pour les hobbits - également appelés petites-gens ou halfelins suivant les régions - le symbole de la maison, de la famille et de la communauté, sera toujours le terrier et le nid douillet et chaleureux qu'il renferme, avec son feu de cheminée toujours crépitant, jamais éteint, autour duquel on passe une soirée de détente ou on discute entre amis. Aucune habitation hobbit ne se conçoit donc sans un foyer de cheminée ou un âtre, et bien que l'on trouve autant de terriers différents qu'il y a de climats et de terrains, toutes les habitations hobbits ont au moins ceci en commun. Autant que possible il y aura aussi des fenêtres, qui seront ouvertes tous les jours, sauf les plus froids. Bien aéré donc, le terrier est toutefois protégé contre les forts courants d'air par des volets de bois, de cuir ou de peaux tannées, en cas de tempêtes ou de fortes rafales.
Contrairement aux nains, les hobbits gardent eux leur maison fortement illuminée avec des lampes dans chaque pièce, et ce sont de vrais connaisseurs en matière de confort. L'intérieur d'un terrier sera décoré aussi douillettement que les habitants peuvent se l'offrir. Le plancher sera revêtu de couvertures, nattes et autres tapis. Chaque hobbit, aussi pauvre soit-il, aura toujours une table et quelques tabourets, et au moins une chaise confortable bien capitonnée. Le lit sera petit mais douillet, son matelas rempli de paille propre ou de plusieurs oreillers mous. Le manteau de la cheminée, en bois, comportera une grande variété de décorations, aussi pratiques qu'ornementales ou exotiques, tels des plats et des chandeliers. Les peintures et les statues sont rares car les hobbits préfèrent généralement que leurs trésors soient aussi agréables à regarder qu'utiles. Les hobbits sont tellement attachés à cette conception du foyer que même ceux qui vivent à la surface éprouvent le sentiment irrésistible de transformer leur antre pour qu'elle se rapproche au maximum de leur terrier d'origine... même lorsqu'ils logent dans une simple chambre à l'auberge !
La famille
Un terrier sera fréquemment occupé par tous les membres d'une même famille. Peu importe la taille du terrier et de la famille, la maison doit être capable d'accueillir aussi bien une vingtaine de résidents qu'un seul habitant. Un terrier très peuplé aura un patriarche ou une matriarche (occasionnellement les deux) qui présidera tout ce petit monde avec une autorité réconfortante. Quatre générations d'une même famille vivant dans un terrier est une chose habituelle, même si parfois un couple fraîchement marié préférera la tranquillité d'un terrier à eux seuls. Occasionnellement un vieil hobbit peut décider d'avoir son propre terrier, mais de telles demeures individuelles sont perçues comme excentriques par leurs pairs et voisins. Il est d'ailleurs difficile pour la plupart des hobbits d'imaginer que quelqu'un puisse vouloir être seul.
Les hobbits ont par ailleurs le plus grand respect pour l'expérience et la sagesse, et défèrent aux anciens leur affection et leur confiance. Mais hormis l'être vénérable à la tête d'une famille, les hobbits d'âge mûr, même de différentes générations, se considèrent mutuellement comme égaux. Seuls les plus jeunes, ceux qui ne sont pas encore adultes, sont sujets aux règles et aux contraintes imposées par l'autorité. Chaque hobbit adulte vivant dans le terrier est donc là simplement parce qu'il désire l'être.
La compagnie d'autres hobbits est importante pour chaque membre de cette race. Les familles demeurent proches, complices et unies, aussi grandes soient-elles, et beaucoup de hobbits adultes éprouvent le besoin de consulter leurs frères et soeurs, leurs enfants devenus grands, ou même leurs parents, lorsqu'ils ont une décision importante à prendre. S'ils n'ont pas de famille dans les environs, ils se tourneront vers des amis, voire même de simples connaissances, à condition qu'ils soient hobbits toutefois. Et même si les conseils ne sont pas toujours pris en compte, les hobbits se sentent rassurés en sachant que d'autres petites-gens ont été averties de leurs hésitations.
Croissance
Pendant les dix premières années de leur vie, un hobbit et un humain grandissent de façon assez parallèle. Évidement ils ne font pas la même taille, mais un humain et un hobbit tous deux âgés de dix ans auront le même niveau de maturité. C'est pendant ces années formatrices que les jeunes acquièrent leurs grandes qualités de demain. "Cache-cache", le jeu préféré des enfants, est presque toujours joué en extérieur. Un autre jeu qu'ils affectionnent est le "Chamboule tout", dans lequel un petit objet comme un morceau de bois est placé à une certaine distance et, chacun à leur tour, les jeunes hobbits doivent essayer de le toucher à coups de projectiles, marquant des points pour chaque tir réussi.
De l'âge de onze ans à l'âge adulte, la croissance des hobbits ralentit en comparaison de celle de leurs comparses humains. L'adolescence dure pour eux environ dix ans, et est caractérisée par beaucoup moins d'angoisses existentielles que celle typique des adolescents humains. Durant cette période, les adolescents sont encouragés à essayer une large palette de disciplines et une grande variété de métier. Le fromager, par exemple, sera aidé par tous les jeunes du village pendant de nombreuses années. Et si l'un d'eux y trouve un réel plaisir, il passera alors plus de temps avec lui, jusqu'à ce qu'il ait appris tout ce que le fromager pouvait lui enseigner sur son activité.
Le village
Les regroupements hobbits restent généralement petits et s'étendent à des villages ou des comtés dispersés dans un empire humain ou une forêt gouvernée par un roi elfe. Il est exceptionnel que des regroupements atteignent la taille d'un royaume tout entier. La devise de ces villages hobbits, peuple pragmatique, est "un maximum de confort pour un minimum d'effort". Ceci se traduit par l'adresse des artisans, qui permet un haut niveau de qualité de vie, et le fait que la communauté repose sur l'idée de partage. Le boulanger distribue en effet son pain à tous les villageois, comme le fait le fromager avec son fromage, le brasseur avec sa bière. Et même si la famille du boulanger gardera sans doute pour elle le meilleur pain, chacun dans le village obtiendra une part équitable. La construction de chaque terrier fonctionne elle aussi sur le même modèle de coopération. Le constructeur le plus expérimenté supervisera une légion d'ouvriers formée par tous les hommes du village, de sorte que les fondations seront achevées en seulement quelques jours.
Même lorsqu'ils sont mêlés à la société humaine, les hobbits ne renoncent pas à ce concept propre de village solidaire (ce qui est une preuve de leur largesse d'esprit et de leur bonne volonté), et ils traiteront leurs voisins comme s'ils étaient pour eux des compagnons de villages hobbits, c'est-à-dire en étant toujours prêt à rendre service. C'est ce qui en fait de si bons voisins. Mais les hobbits ne sont pas dupes, et ils se rendent compte rapidement lorsque la générosité n'est pas réciproque, et n'hésitent alors pas à réduire leur cercle de "villageois" uniquement à ceux qui montrent le même sens de coopération et d'amitié qu'eux.
Relations
Les inimitiés entre hobbits sont rares, et ceux qui participent à des bagarres risquent d'être fortement critiqués par leur propre famille pour manque de maîtrise de soi-même. Car bien que les discordes et les désaccords soient naturels et inévitables dans une vie en communauté, les hobbits s'engagent rarement dans des querelles agressives ou des débats violents. Le mode de vie hobbit aide, il est vrai, à éviter de nombreuses causes traditionnelles de dispute. Le souper, par exemple, est préparé par quiconque a une main de libre, et ceux qui ne cuisinent pas aideront à débarrasser, à nettoyer la salle, ou à amuser les jeunes après le repas. Et c'est seulement quand toutes les corvées seront faites qu'un hobbit pourra enfin s'occuper de ses propres affaires. Ce naturel solidaire et soudé des hobbits, toujours prêt à rendre service, fait que les tâches "pénibles" comme préparer le repas ou faire le ménage n'occupent jamais très longtemps, car elles sont faites à plusieurs, et laissent donc beaucoup de temps libre pour se reposer ou rêvasser, allongé, les paupières fermées.
Lorsque toutefois une dispute sévère éclate, comme un désaccord à l'intérieur d'un couple au sujet d'un déménagement de terrier, le problème sera résolu calmement, après une période... qui se compte en mois voire en années ! Un membre peut en effet faire remarquer amicalement, après un savoureux dîner serré autour d'une petite table, à quel point cela serait agréable d'avoir assez d'espace pour étirer ses coudes à table. Et une semaine plus tard son épouse pourrait lui répondre, sur le même ton plaisant d'une conversation amicale normale, qu'elle a trouvé fort sympathique qu'il y eût une conversation si intéressante la dernière fois au sujet des agencements possibles du terrier, conversation à laquelle tout le monde a donné son point de vue. Il peut donc se passer beaucoup de temps avant qu'un problème ne soit résolu mais, une fois celui-ci réglé, la décision finale est mille fois mieux acceptée car chacun l'a vue arriver et y a participé indirectement, contrairement aux humains qui préfèrent prendre des décisions rapidement, au risque de faire des déçus et des mécontents.
Les hobbits évitent donc la violence et l'agressivité, mais ils ne manquent pas de courage. Ils sont lents à se mettre en colère et toujours prêts à trouver un arrangement, à négocier calmement pour éviter les disputes. Les attaques personnelles ou les insultes délivrées à l'encontre d'un compagnon du village sont mal vues, provoquent généralement l'indignation de la communauté, et se retournent finalement toujours contre celui qui les a prononcées. La politesse et la courtoisie sont elles remarquées et celui qui se montre tolérant envers un voisin qui lui a fait du tort est considéré comme honorable, et son geste comme la quintessence d'un acte de classe. | |
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| Sujet: Re: Les Petits-gens Mar 23 Oct - 15:20 | |
| Tempérament
Les hobbits savent comment trouver du plaisir dans les choses simples, et n'ont pas honte de montrer leurs sentiments. Un hobbit heureux rira à gorge déployée, un autre éprouvant de l'amour ou de l'affection exprimera ses sentiments sans retenue ni gêne. Les petites-gens aiment aussi raconter et entendre des histoires et écouteront religieusement quiconque leur contera légendes ou exploits. Ils aiment tout naturellement les histoires dans lesquelles un héros petit et intelligent triomphe de ceux qui sont physiquement plus grands et plus forts, mais plus maladroits et moins vifs d'esprit. Les hobbits apprécient également les bonnes farces et les chansons paillardes. Ils savent rire d'eux-mêmes, bien qu'ils ne peuvent s'empêcher de répliquer à une boutade par une autre plus salée, et ainsi de suite indéfiniment.
Mais les petites-gens endurent aussi les mêmes peines que le reste de l'humanité : la mort et la maladie, la souffrance d'un départ, les catastrophes naturelles et autres tragédies. Toutefois, même s'ils sont profondément affectés par de tels malheurs, ils ne le montrent pas aussi ouvertement que les humains, essayant souvent de brouiller les pistes pour ceux qui désireraient connaître l'origine de leur peine. Dans leur vie quotidienne, les hobbits sont aussi remarquablement résistants à la dépression et font montre d'une grande capacité d'adaptation, quelles que soient les circonstances. Si les récoltes sont mauvaises et que la nourriture vient à manquer, ils essaieront d'en tirer un plus grand plaisir en se disant qu'ils ont de la chance de manger une telle rareté. Si le toit d'un trou de hobbit s'effondre et qu'une famille entière n'ait plus d'endroit où dormir, ils remarqueront à quel point ils ont été chanceux que personne n'ait été sérieusement blessé ! Même en cas d'agression, la vengeance n'est pas une solution pour la plupart des hobbits.
Nourritures
Les hobbits adorent boire et manger en grandes quantités. En effet, en dépit de la différence de taille, un hobbit typique mangera autant sinon plus qu'un humain de deux fois sa taille. La plupart des hobbits mangent trois repas copieux par jour, entremêlés de trois importants casse-croûtes: déjeuner, brunch, dîner, goûter, souper, et casse-faim avant d'aller se coucher. Bien qu'ils apprécient un repas de viande occasionnel, particulièrement la volaille ou le gibier à plumes (le rôti de faisan est considéré d'une grande délicatesse), les petites-gens comptent surtout sur le pain, les fruits et le fromage pour se sustenter. Les boulangers hobbits sont célèbres pour leur habileté avec la pâte, réalisant tous types de gâteaux et de pains, et la fabrication du fromage est une autre compétence dans laquelle beaucoup de hobbits excellent. Ce sont aussi des jardiniers nés, dépassant de loin n'importe quelle autre race dans la culture des produits alimentaires. Chaque hobbit qui possède un lopin de terre maintiendra amoureusement et d'arrache-pied des parcelles de fruits et légumes de qualité. Les hobbits n'apprécient par contre pas beaucoup les épices dans leur nourriture. Les oignons sont toutefois une exception notable, ils en raffolent, et les mangent même crus, comme un humain croque à pleines dents dans une pomme.
Les brasseurs hobbits sont bien connus et leurs produits populaires. Cela peut aller de la bière de malt lourde (les hobbits remettent souvent en plaisantant à un humain qui en boit pour la première fois un couteau et une fourchette avec le verre) aux bières légères et crémeuses. Les vins de fruits sont également appréciés. Mais il convient de noter que, si les hobbits sont portés sur la boisson, ils sont toutefois rarement ivres. L'alcool tend plutôt à les assoupir tendrement et un groupe partageant une bouteille au breuvage fort deviendra seulement détendu, apaisé, tranquille et content sous l'effet de l'alcool, au lieu de tomber dans l'ivrognerie aveugle ou violente.
Commerce et troc
Le mode de vie hobbit repose sur l'échange. Les hobbits aiment échanger entre eux, avec les gens de leur village. Ils aiment tellement le troc que cela en devient presque un jeu et parfois ils n'ont pas réellement conscience de la vraie valeur des choses. Mais ils sont aussi doués pour commercer avec les autres races, ont l'oeil vif pour observer les détails et sont généralement rapides pour repérer les marchandises contrefaites ou de basse qualité. Tout en vantant merveilleusement bien les qualités de ce qu'ils ont à offrir en retour ! Ils acceptent alors tout aussi bien l'or que de la nourriture ou des biens de consommation en guise de paiement.
Fêtes
Les fêtes sont monnaie courante chez les hobbits et sont souvent données sous n'importe quel prétexte. Les anniversaires, par exemple, sont toujours prétextes à de grandes beuveries et il est rare qu'une famille nombreuse ne passe un mois sans en fêter plusieurs. On s'attend aussi à ce que les invités d'une fête ne viennent pas sans leur formage, leur pain ou leur vin, car tout le monde se doit d'ajouter sa pierre pour qu'une fête soit réussie. Ces fêtes jouissent d'une grande notoriété chez les humains et demi-humains.
Enigmes
Un des jeux préférés des hobbits est l'échange d'énigmes. Cela peut aller du simple jeu de questions/réponses aux puzzles complexes impliquant des indices vagues et obtus. Il n'est pas rare pour un hobbit de passer une heure ou deux à réfléchir à un problème dans un silence quasi complet, seulement ponctué par "surtout ne me dites pas la réponse !". Plus déroutant encore pour le non-hobbit est le "jeu des questions", un concours dans lequel chaque participant doit répondre à une question par une autre. Chaque réponse doit être une phrase complète, ayant un rapport avec celle qui l'a précédée, et livrée dans les dix secondes, sinon le joueur perd un point. Les joueurs expérimentés peuvent faire durer le jeu pendant des heures. Quelques fervents adeptes de ce jeu considéreront chaque question qui leur est adressée comme autant d'invitations à jouer, ce qui peut avoir des conséquences déroutantes pour celui qui n'est pas averti d'une telle tradition.
La magie
La magie est un domaine dans lequel les hobbits ont bien peu de qualifications. Leur résistance innée aux sortilèges les protège contre le pouvoir des puissants sorciers, mais elle les empêche également de maîtriser ces forces pour leur propre compte. Ceci explique aussi que, contrairement à beaucoup d'humains et de nains, ils ne considèrent pas la magie comme une menace particulière. La confiance en leur résistance innée leur permet de saluer amicalement des lanceurs de sort et d'entretenir avec eux de solides relations, autant qu'ils le feraient avec n'importe quels étrangers, et explique sûrement le penchant que quelques magiciens ont pour cette race. | |
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| Sujet: Re: Les Petits-gens Sam 10 Jan - 13:48 | |
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| Sujet: Re: Les Petits-gens | |
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