[En pause][Validé ][Guerrier/Mercenaire][H]Tristan Malak

Citation :: Nom du compte joueur: --jo--

Nom du perso: Tristan

Race: Humain

Age: 26 ans

Alignement: Neutre Bon

Religion: Orientation vers Heaum

classe(s): ~~Guerrier (9) / Rôdeur (6) / Ninja (10)~~
Guerrier 10 / Mercenaire 15
Arme de prédilection : Katana (sabre), Arc long, hallebarde, kukris

Description physique: Humain, les cheveux noir, les yeux bleu, 1m85, 85 kg, musculature développée, souple.

Langues:
- Commun
- Karaturien
- Norske
- ~~Langage des signes spécialisés des Ninjas (Ninja)~~

Caractéristiques:
For: 16
Dex: 13
Const: 14
Int: 13
Sag: 10
Cha: 10

Ennemis jurés:
- Mort-vivants
- Extérieur

Bonus acquis:
- Détection +2 (Anim Ulti: Sauvetage de Linsdisfänn à Gundarlun après son séjour en Ombreterre)

Background de Tristan

Extrait du journal intime de Tristan

Je revenais d’une escorte de marchand lorsque la nouvelle est tombée. Elona, ma sœur, m’annonça dans une missive que notre Père venait de rejoindre notre défunte Mère. Elle avait besoin de moi pour rendre un dernier hommage à la mémoire de notre Père bien aimé et trier les affaires dans la ferme familiale.
Ma mission venait de s’achever, non sans mal. La caravane, que j’escortais, est tombée dans une embuscade de bandit de grands chemins. Heureusement que nous étions plusieurs mercenaires a avoir été engagé, sinon nous y passions tous. Les marchands étaient satisfaits de notre protection et ils nous ont même accordé une prime supplémentaire. Je vais passer la nuit en ville et me laisser le temps de me remettre de cette mission. De toute façon, je dois passer à la forge et l’heure de fermeture est passée depuis plus d’une heure. La route sera longue demain…

Souvenirs

J’ai pris le chemin en milieu de matinée. Je dois être à plus ou moins mi-chemin de ma destination. Je m’octroie une pause pour que le cheval se repose un peu et me permettre de mettre par écrit mes pensées.

Mes souvenirs m’assaillaient. Mère nous avait quitté il y avait plusieurs années alors que ma sœur et moi-même étions encore à la ferme. Père était un homme courageux, strict et nous avait élevé à la dure. Je me souviens encore de ses paroles « Dans la vie, si tu veux obtenir quelque chose et survivre, tu dois te battre ! ». Ses petits dictons pourraient sembler venir d’un vieux bougon, pourtant cela restait de bons conseils emplis de sagesse. Il n’en restait pas moins attentionné et aimant. Il savait toujours quoi faire pour nous faire plaisir, il nous avait éduqué seul.
A la ferme, nous avons plusieurs hectares de terre que Père cultivait. Elle se trouve à proximité de Port Last. A l’époque, je ne souhaitais pas d’une vie d’agriculteur, j’avais envie de bouger. Je ne pouvais pas rester en place. Père l’avait compris et même s’il ne souhaitait pas mon départ, me disant que j’avais encore beaucoup à apprendre, il m’a laissé partir en respectant mon choix.
Elona était partie peu de temps après moi, comme si j’avais montré l’exemple. Elle avait ouverte une petite boutique de magie du coté de Port Last. Malheureusement, elle n’a pas fait le poids face aux autres commerces et organismes orientés magie. Elle est ce qu’on appelle une érudit bien qu’elle soit aussi tout à fait débrouillarde, pas du genre à passer des journées entières dans une tour ou une bibliothèque. J’ai cru comprendre dans sa lettre qu’elle envisageait de reprendre l’agriculture et l’affaire de Père.

Fini de rêvasser, il est temps que je me remette en route…

Retrouvaille et mystère

Je suis heureux de retrouver ma jumelle, elle m’avait manqué. Malgré les années qui sont passées, elle est restée belle et fraîche, propre à elle-même. Nos retrouvailles ont été très chaleureuses et nous avons retrouvé assez rapidement notre complicité passée. Nous avons passé du temps à nous raconter nos déboires de nos années passées loin de l’autre. Oui, ça me fait vraiment plaisir de la retrouver…

Comme elle me l’avait précisé dans sa lettre, elle envisage effectivement de reprendre l’affaire de Père. Cependant, elle avait besoin de fond. Pour cela, nous avons convenu de revendre des affaires de Père. Après tout, je n’en avais pas besoin et si cela permettait à Elona de s’assurer une vie convenable, c’était tout aussi bien. Elle aurait gardé le mobilier mais le grenier regorgeait d’objet en tout genre et de souvenir retraçant un passé bien rempli. Nous avions du boulot devant nous…

Elona et moi-même avons beaucoup rit. Nous nous sommes retrouvé à nous remémorer d’agréables souvenirs, c’était si plaisant. Certains de ces objets appartenaient à notre enfance, nus pensions parfois les avoir perdu, tant de sourires tirés de nos visages, le regard parfois nostalgique. C’était de bons moments.
Nous ne savions pas Père si conservateur. Nous avions de temps en temps l’impression de découvrir des trésors tant certains objets avaient de la valeur alors que nous ignorions qu’il possédait ces biens. De plus, d’autres objets semblaient sortir de l’ordinaire. Ils avaient des formes étranges et même Elona ne savait pas ce que cela représentait ou ce à quoi ils pouvaient servir. Moi-même, j’ai été surpris de découvrir de l’équipement à vocation martial pourtant je ne savais pas que Père était un collectionneur, à notre connaissance, il avait toujours été un modeste agriculteur. Cela soulevait des questions qui malheureusement resteraient sans réponse, probablement à jamais.
Tiens, l’un des objets dès plus insolites que j’ai trouvé par exemple. C’est arrivé par accident, ma maladresse m’a fait basculer un chevalet assez lourd qui a brisé des planches à l’impact. En le relevant, j’ai constaté qu’il y avait une sorte de parchemin sous le faux planché brisé. Par curiosité, je l’ai récupéré et je l’ai regardé. On aurait dit une sorte de carte mais ni Elona ni moi-même avons pu déterminer ce que cela représentait, rien de très connu en tout cas, elle m’a cependant dit qu’il semblait incomplet. Dans l’heure qui a suivi, Elona a trouvé, en fouillant une vitrine qui faisait office de râtelier, un autre parchemin relativement identique qui semblait le compléter partiellement. Elle pu m’affirmer qu’il devait y avoir au moins 4 morceaux à assembler. Nous étions intrigué alors nous nous sommes mis à leurs recherches. Et dans l’après midi, nous en avons trouvé un troisième… et effectivement un quatrième. Nous avions l’impression d’être encore des enfants comme cherchant un trésor… un trésor, oui, nous pensions que c’était peut être une carte au trésor, cela nous amusait en tout cas de le penser. Malheureusement, on avait beau mettre les morceaux l’un à coté de l’autre, la carte ne ressemblait à rien, nous ne cachions pas notre déception. Enfin, nous avions bien rit, c’était le principal. Dommage pour le reste. Nous continuerons le tri demain.

Le mystère se dévoile

Tout m’est apparu hier soir !
Nous étions sur la terrasse de la ferme. La lune était déjà haute dans le ciel. Il faisait bon et nous profitions de la petite brise du soir sous le préau. Confortablement installé contre ma sœur, un délicieux thé aux aromes forts pour nous dégager les sinus obstrué par la poussière. Nous étions au calme et Elona persistait à vouloir percer le secret de ce parchemin. Après tout, elle n’aimait pas que des mystères lui résistent.

Je regardais l’horizon où notre champ de blé était illuminé par la lueur de la lune. Et c’est là que je le vis. Dans le champ se trouvait un épouvantail, je l’observais un moment… et ça m’est apparu soudainement, je le voyais comme un schéma qui m’était révélé. J’ai fait peur à Elona en bondissant et en lui prenant le parchemin des mains. Puis en plaçant ce dernier devant moi, mis cote à cote à l’épouvantail que je voyais à l’horizon. Tout me devint clair, ou presque. Le parchemin ne représentait pas une carte géographique. Nous ne l’avions pas vu de suite car les lignes et les flèches ne semblaient pas avoir de coïncidence, et pourtant si ! Le schéma représentait des points anatomiques. Seul un œil ayant de l’expérience dans l’art du combat aurait pu le voir, et encore… car le dessin semblait brouillonné au premier coup d’œil. J’étais heureux et j’expliquais à Elona la découverte. Puis en voulant me rapprocher de l’épouvantail, je sorti de la terrasse et de la couverture que formait le préau. Je me suis arrêté net, surpris de ce que je voyais. Elona, soudainement inquiète me demandait ce qu’il se passait, c’est alors que je me suis tourné en lui montrant le parchemin qui avait changé. En effet, la lueur lunaire avait révélé la forme d’un corps sur le dessin ainsi que des inscriptions étranges. Il y avait également un texte dans cette langue étrange en plus d’un paragraphe en bas écrit en commun cette fois ci, le tout luisant d’une couleur blanche légèrement bleutée. La surprise était totale et nous avons rapidement compris qu’il s’agissait de quelque chose d’important tant le procédé était peu banale. Néanmoins, la découverte soulevait encore d’autres interrogations.

Elona tentait de déchiffrer ce qui semblait annoter le dessin ainsi que le texte à son dos. Pendant ce temps, je fouillais encore le grenier à la recherche… à la recherche de quelque chose, sans véritablement savoir quoi. J’ai également étudié le dessin sur le parchemin. Je me suis souvenu de ce chevalet lourd que j’avais renversé et qui me permis de trouver l’un des morceaux de parchemin. Après l’avoir redressé, je me suis rendu compte qu’il aurait pu convenir parfaitement comme mannequin d’entraînement. J’ai également constaté que des endroits du mannequin semblaient avoir été frappé à répétition et que ces endroits coïncidaient justement aux endroits indiqués sur le dessin du parchemin.
Après plusieurs jours de recherche, dans la littérature pour Elona et dans l’accomplissement martial pour ma part en essayant d’assimiler et de comprendre les coups et leurs impacts sur le mannequin, Elona est venu m’expliquer le peu qu’elle avait compris. Elle était parvenue à traduire certains passages de ce langage étrange mais selon elle, chacun des mots mit bout à bout n’avait aucun sens. Elle conclu que soit elle s’était complètement trompée ou que le langage n’était pas parlé. Il lui aurait fallu une base du système langagier pour comprendre distinctement le sens des inscriptions. Elle était parvenue cependant à isoler certains mots références tel que « Ombre », « Karatur », « Katana », « Clan », « Peur » et enfin, le plus surprenant, le nom de notre père. Le paragraphe en commun se résumait en ces termes :

Citation :

Franchis tous les obstacles, le premier se trouvant dans ton Esprit.
Disparais car l’Ombre pourra être ton allié.
Silence ! Si tu veux la surprise.
Sois à l’écoute, nous ne sommes peut être bien très loin.

Le mystère s’élargissait. Quel était le lien entre Père et le secret qui tournait autour de ce parchemin ? Il ne nous avait jamais parlé de tout cela. Et puis comment se fait il que nous ayons retrouvé tous ces objets étranges dans le grenier ?

Une nouvelle voie

Nous avions presque fini de ranger le grenier. Elona finissait sa tâche de la journée tandis que j’étais devant la ferme avec le mannequin et cette lame courbée que j’avais trouvé en vitrine à l’étage, un katana. C’était une belle arme et on aurait pu croire que c’était une pièce de collection mais j’avais clairement remarqué que la lame avait déjà servie, ça ne pouvait donc qu’être une arme de combat de grande valeur. Je la maniais en tentant d’assimiler les attaques dessinées sur le parchemin. Il me semble évident que ces coups portés sont destinés à réduire rapidement l’ennemi en le frappant en des points précis qui sont sensible et peu protégé. Lorsque je l’ai compris, j’ai senti un frisson me parcourir tout le corps en imaginant une situation réelle.

Mon imagination fut ramenée sur terre par Elona qui hurlait mon prénom. Je me suis précipité au grenier où j’ai trouvé ma sœur avec les larmes aux yeux, elle se précipita dans mes bras en me tendant un parchemin qui ressemblait à une lettre. Je crois que je ne l’oublierai jamais.

Citation :: « A vous qui lisez cette lettre,

Si vous tenez ce parchemin entre vos mains, c’est probablement que je ne suis plus en ce monde. J’écris cette lettre afin de perpétuer une tradition, pour que l’on n’oublie pas.
Sachez qu’il existe en ce monde des Forces dont ont ignore parfois l’existence mais ce n’est pas parce qu’on ne les voit pas qu’ils n’existent pas. Certaines de ces Forces oeuvrent pour le Mal, d’autres pour le Bien. Jadis, je fus l’une de ces Ombre du Bien.

La tradition voulait que je perpétue l’enseignement de mon Maître à un élève que j’aurais choisi. Mon choix a été fait mais mon Sang s’est éloigné de moi. J’emporterais donc mon savoir dans ma tombe. Je ne perds cependant pas espoir qu’il y ait une relève un jour car j’ai le droit de vous aider à trouver la Voie, à vous, qui lisez cette lettre.

Il y a au cœur de mes souvenirs des indices qui vous permettront le cheminement laborieux que j’ai moi-même pris il y a de nombreuses années. Vous vous rendrez alors à Karatur où, si vous vous en montrez digne, la lumière laissera la place au sourire de l’Ombre.
L’espoir ne fera que vous faire perdre votre temps.

A Elona et Tristan, mes enfants bien aimé,
L’Ombre. »

J’ai senti l’émotion me submerger. J’ai serré au plus fort ma sœur dans mes bras. Je ne pu m’empêcher de repenser à mon jour de départ de la ferme. Je n’aurais alors jamais pu imaginer ce que Père nous réservait.
Nous avons pris le temps de discuter ma sœur et moi. Je l’ai consolé et apaisé de sa peine. Je me demande cependant ce qui lui a causé le plus de peine. Etait ce de trouver une lettre de Père et de son contenu ? Ou était ce le fait qu’elle savait déjà que j’avais pris ma décision et que j’allais m’éloigner d’elle encore une fois ? Il y a des phénomènes que l’on ne comprend pas toujours. Elona était ma jumelle et il n’était pas toujours nécessaire de prononcer des mots pour que l’on se comprenne ou encore que l’on connaisse les intentions de l’autre. C’était en nous. Père avait fait beaucoup pour nous. J’estimais que cet accomplissement de soi serait un hommage à sa mémoire.

Ainsi, j’allais terminer d’aider Elona pour les dernières tâches. Puis je me préparerais pour mon long voyage…

Voyage, préparation et Karatur

Cela fait plusieurs mois que je n’ai plus écrit. Il faut dire que je n’ai plus eu beaucoup de temps pour ça. Mon voyage a duré plus longtemps que prévu. Je me suis rendu compte en cours de route que ma bourse se vidait bien trop vite. J’ai donc du faire des détours en passant par certaines villes pour faire quelques missions avant de pouvoir avancer dans ce que je peux à présent appeler ma quête personnelle. Certains de ces détours m’ont fait perdre plusieurs jours à cheval de ma destination. Néanmoins, je n’ai pas perdu mon temps.

Lors d’une escorte, il y avait un rôdeur du nom d’Arkhan. Il était plutôt sociable bien que la seule chose à laquelle il semblait tenir était son or. Sur le chemin, je me suis mis à discuter avec lui et de fil en aiguille, nous en sommes arrivé à mon sujet de préoccupation, sans trop entrer dans les détails. Il me proposera de poursuivre notre chemin ensemble, ainsi il pourrait orienter mon entraînement en échange de 20% de ma prime lors de nos missions communes. C’était franchement cher payé, mais en même temps, une aide n’aurait pas été superflue. C’est donc accompagné que j’ai poursuivi ma route, profitant de son expérience au travers de conseils, exercices et jeux dangereux. Nous n’avions pas beaucoup de temps, son apprentissage devait donc être condensé au risque d’être incomplet. Il me parlait également de son lien à la Nature bien que je l’écoutais plus par respect que par intérêt.

L’une des raisons qui a fait que je n’avais plus le temps d’écrire était que je profitais de mes moments de pause pour m’entraîner. Bon, sans modestie, je peux dire que je suis plutôt bien bâti mais je suis également lourd et trop massif dans mes déplacements. Je relisais de temps en temps ces fameux indices qu’étaient ces 4 parchemins que nous avions trouvé dans les affaires de Père. J’ai donc commencé par faire des exercices de souplesse régulier et j’ai enchaîné sur des exercices d’équilibre. A chaque instant de repos dans mes voyages, j’en profitais pour pratiquer mes exercices sur les dénivelés du terrain sur lequel nous étions. Parfois, il ne s’agissait que d’une plaine, parfois je profitais de petits murets, d’arbres ou de tout obstacle qui aurait pu m’aider à affiner ma sensibilité à l’équilibre. J’avoue que c’était assez surprenant, je n’avais plus ma grosse armure qui pesait une cinquantaine de livres sur le dos. C’était comme une sensation de liberté.
J’ai continué ainsi en allant de plus en plus loin. Tantôt j’allais courir sur un parcours d’obstacle improvisé, tantôt je faisais des étirements fréquents pour assurer ma souplesse et mes déplacements. Je parvenais petit à petit à me mouvoir avec plus de facilité.

La suite n’a pas été des plus simples non plus, bien que j’y aie pris plaisir. Je suis quelqu’un d’assez costaud, et passer inaperçu est loin d’être évident pour moi. Je me suis procuré des vêtements de couleur sombre et en profitant du fait que je ne restais jamais au même endroit, j’ai commencé à me crée un petit jeu où je devais faire peur aux gens. Bien entendu, ce n’était pas au point de les faire hurler de peur, cela reste un exercice et je ne voulais pas commencer à tomber dans certains travers. Durant la nuit pour commencer, j’ai suivi des personnes. De simples paysans, j’émettais parfois quelques bruits étranges pour manifester ma présence, puis je me faufilais ailleurs tout en restant à proximité d’eux. Bien souvent, ils se mettaient à courir, c’était assez drôle, surtout au début. Enfin bon, tout ne s’est pas toujours bien passé non plus. J’ai à chaque fois vu plus gros, m’efforçant de manifester ma présence pour disparaître ensuite… puis réapparaître là où on ne m’attendait pas. Forcément, je me suis amusé avec la garde des villes que je croisais. J’en ai un peu honte mais il m’est arrivé aussi de voler, ce n’est pas que j’en avais besoin mais je voyais cela plus comme un défi. C’était comme un entraînement un peu plus risqué. Alors oui, je volais des objets et tentait de ne pas me faire surprendre… mais surtout je tentais de les remettre à leur place ensuite, toujours sans me faire surprendre. Ca ne se passait pas toujours comme je l’avais prévu mais, heureusement, je courrais plus vite que les gardes avec leurs armures, et puis c’était comme mes exercices de parcours d’obstacle. Dans le pire des cas, j’écartais la personne de mon chemin avec fermeté mais sans intention de faire mal. J’essayais cependant de minimiser les risques que je prenais, ce qui m’a toujours réussi jusque maintenant.

L’un de mes autres exercices étaient l’attention sur l’écoute. On ne se rend pas compte comme ça, mais les villes sont particulièrement bruyantes. Je me posais dans un endroit, souvent une place publique ou une taverne, et j’écoutais… chaque parole, chaque mot, chaque bruit, chaque sonorité. L’effort de concentration est considérable. Je crois qu’il n’est possible de faire cela que si vraiment on ne se consacre qu’à cela. Au départ, tout était très confus et cela ne ressemblait qu’à une cacophonie qui n’avait aucun sens si ce n’est donner un mal de tête. Entre les gens qui rigolent et qui parlent fort, les sabots des chevaux et le craquement des roues des chariots, le marteau frappant l’enclume du forgeron, la musique du piano dans la taverne du coin… tout était diffus. Et puis, progressivement, quand on s’en donne la peine, on se rend compte que ce bruit si apparent à nos oreilles peut être placé en bruit de fond. Et à ce moment là, certains bruits couverts deviennent des sons audibles avec un effort de concentration. On parvient alors à entendre des choses que l’on n’aurait pas entendu si nous n’y avions pas prêté attention. J’ai trouvé ce constat fascinant. C’est alors que le silence prend tout son sens.

Toutes ces expériences m’ont, en tout cas, profités. Le rôdeur m’a quitté lorsqu’il a estimé qu’il ne pouvait plus rien pour moi, je lui étais reconnaissant. Cela fait deux jours que je suis arrivé à Karatur. J’admets que ce peuple semble étrange. Déjà rien que l’architecture me parait peu commune. J’y retrouve cependant des figures d’objets que j’avais vu dans l’inventaire du grenier de Père. Au moins, je suis certain d’être au bon endroit. Il ne me reste plus qu’à me montrer digne…

La rencontre

Ca y est ! J’y suis !
Même si je suis honteux de m’être fait prendre comme un bleu.

C’est arrivé en journée. J’étais dans la foule de l’une des rues principales, je cherchais un endroit pour manger. C’est là que j’ai entendu ce bruit léger et subtil de ces lames qui quittent leur fourreau, suivi d’un allègement soudain de ma ceinture. On venait de me voler le katana de Père ! Je l’ai vu partir dans la foule, il était petit, de la taille d’un enfant. Je me suis précipité sans délicatesse dans la même direction criant au voleur. C’était l’arme de Père, je ne voulais pas le perdre. La course poursuite a duré quelques minutes, je le suivais de près en courant, c’était un rapide. Puis après un tournant dans ce qui ressemblait à une ruelle, je me suis retrouvé face à un grand mur, il avait disparu. J’avais perdu sa trace. Je cherchais les issues qu’il aurait pu prendre mais sans succès. Cela a duré à peine quelques secondes et c’est lorsque je me suis retourné que je me suis retrouvé coincé entre le mur du fond et trois individus habillés de noir et masqué. Les autres individus se sont manifestés rapidement après, j’étais encerclé et désarmé. Le piège était gros et je venais d’y sauter les deux pieds dedans. L’un des individus s’est avancé, il avait le visage découvert et tenait en main mon arme, le voleur était bien un enfant et se tenait un peu derrière. J’avais l’impression en voyant son regard qu’il en savait déjà beaucoup à mon sujet. Cet homme me dit qu’ils m’avaient vu arriver de loin et qu’ils m’attendaient. Il m’avait alors appelé « Fils de l’Ombre ». A cet instant, j’étais partagé, d’un coté décontenancé de m’être fait avoir aussi bêtement, de l’autre j’étais ravi d’avoir probablement trouver ceux que je cherchais. Il me dit que j’avais su me montrer digne et il me montra les 4 morceaux de parchemins. Je m’aperçu en fouillant les pans de ma veste que ce parchemin qu’il tenait était en fait le miens mais que je ne m’étais rendu compte de rien. Il m’a tendu mon katana que j’ai récupéré en me disant d’en prendre bien soin et il m’a ensuite invité à les suivre. J’étais satisfait… mais j’étais loin d’imaginer ce qui allait arriver par la suite.…

Résumé de la formation

J’ai enfin commencé ma formation. Nous sommes plusieurs apprentis, je dirais une petite dizaine. Nous suivons l’enseignement parfois en groupe, parfois en tête à tête avec le Maître. Je pensais que mon entraînement serait difficile physiquement… en fait, c’est bien pire encore.

L’endroit où j’ai été conduit était reculé dans les montagnes. Cela ressemblait à un ancien monastère qui semblait avoir été rénové, bien qu’il restait vétuste. J’ai d’ailleurs croisé des moines, ils étaient facilement reconnaissables avec leur simple toge et leur crâne rasé. Il n’y avait aucun luxe, les conditions étaient rudes. Tout avait été aménagé de manière à avoir le strict minimum et le complexe possédait de nombreuses salles très diverses pour affiner l’art martial. Les règles étaient strictes et les punitions sévères, la discipline était de rigueur.

Je pensais commencer par un entraînement au sabre, à mon plus grand étonnement, il en fut tout autre. Les paroles fermes du Maître résonnent encore dans ma tête :
« […] L’entraînement n’est rien ! La volonté fait tout ! Tu as traversé une grande partie de Toril pour venir jusqu’ici. A présent, ton cheminement sera intérieur. L’illusion est utilisée pour berner les sens et éveiller des émotions, elle nous leurre comme une diversion pour nous détourner du rationnel et de nos objectifs quelle qu’il soit. L’une de nos plus grandes émotions est celle qui nous paralyse ou nous brise : la Peur. Tu ne peux reculer. En vérité, ce que tu crains… est en toi. Pour dompter la peur, il te faudra l’incarner. La peur, c’est la mort assuré, tu devras la laisser passer au travers toi. Et si tu dépasses ta condition d’homme, si tu te consacres à un idéal, alors tu deviendras tout autre... [...] »

A ce moment là, je ne réalisais pas encore de la portée du sens de ses mots. Cet enseignement a été des plus éprouvant, je devais renforcer mon mental. C’était traumatisant. Par exemple, l’une des épreuves était de se connaître soi même, prendre conscience de nos peurs, réaliser nos craintes… et le pire : les affronter. On ne m’avait rien dit de plus. J’ai été placé dans une pièce sombre, seul les planches mal jointes laissaient des rayons de lumière transpercée l’obscurité. Il n’y avait rien dans la pièce si ce n’est trois petits vasés d’où sortait une fumée légère. Je pensais alors à une sorte d’isolation pour méditer sur nos peurs, alors je me suis préparé pour une transe. Soudainement, j’ai senti une odeur immonde me prendre le nez et c’est en ouvrant les yeux que j’ai aperçu ces cadavres décomposés se tenant debout en avançant vers moi de leur air zombifié. J’ai été pris d’une peur panique, sentant les sueurs froides et les tremblements me prendre, je me suis propulsé inconsciemment vers un coin de la pièce où je me suis recroquevillé et tétanisé. L’instant m’avait brutalement fait rappelé ces histoires de mort-vivants qui étaient courant à une époque à Port-Last, le Bosquet qui se trouve à peine à quelques lieux de là avait été maudit et des créatures de la non-vie y avait été vu. Un jour, ma sœur et moi-même étions encore en bas âge, ils étaient sorti du Bosquet maudit et une attaque avait eu lieu sur la ville, nous nous étions barricadé dans notre ferme familiale… mais jamais je n’oublierais ces êtres que j’ai vu, leur odeur immonde et leurs gémissements atroces. J’ai compris alors le but de ce traumatisme provoqué. La fumée qui sortait des vases devait être un hallucinogène, et j’ai été amené face à ma chimère : la Mort… et la non-vie.
Les séances se sont succédées, la fumée sortant des vases était de plus en plus épaisse et les visions d’horreur étaient à chaque fois plus effroyable. Les débuts ont été terribles pour moi. Puis progressivement, mon esprit s’est renforcé. Mes symptômes d’angoisses se sont dissipés. Grâce à l’apprentissage de la méditation, je suis parvenu à prendre du recul vis-à-vis de ce qui m’entourait, je restais serein ce qui me permettait de garder une fluidité des pensées et de la réflexion. Mes sens restaient en alerte et j’avais conscience de ce qu’il y avait autour de moi. Bien entendu, je ressentais toujours les émotions mais ils ne m’envahissaient plus, je parvenais à garder le contrôle. J’avais été au-delà de cette peur, je m’étais surpassé. Mon esprit était mis à rude épreuve et je commençais alors à comprendre un autre sens du mot « volonté ».
Cette expérience a probablement été la plus terrible de ma vie, et la pire de cette formation… bien qu’il ne s’agisse que d’une parmi d’autre.

J’ai compris par la suite pourquoi nous avions travailler sur l’esprit avant le physique. C’était une préparation.
Les entraînements martiaux étaient tout aussi rudes. Pour commencer, nous avons appris des techniques de combat que je qualifierai de classique, voir d’académique. Ma carrure me donnait un avantage certains et je n’en étais pas à ma première leçon de combat. De plus, je m’étais déjà un peu entraîné grâce aux 4 morceaux de parchemins qui montraient des techniques spéciales. Cet entraînement m’a permis de me compléter dans ma maîtrise du katana en plus d’apprendre de nouvelles tactiques via le kata armé.
La seconde étape était spirituelle. Les émotions nous affectent tous. Elles ont un pouvoir d’influence que ça soit sur notre esprit ou sur notre corps. C’est en prenant conscience de ce phénomène que l’on peut comprendre que les émotions ne sont finalement que des énergies qui se trouvent en nous. Par exemple, la peur qui tétanise et la colère qui décuple les forces. En parvenant à maîtriser ces émotions et ces énergies, nous pouvons les utiliser selon notre volonté et à meilleur escient. Utiliser en combat ces énergies nous permettaient de nous dépasser dans l’art martial. Nos coups devenaient plus rapides et plus précis. Les efforts lors de nos déplacements étaient compensés et cela devenait moins fatiguant physiquement, notre endurance en était accrue. Nous apprenions également à supporter la douleur et les conditions extrêmes. Par exemple, un autre exercice se faisait torse nu et pied nu, en extérieur dans le froid. Nous montions sur de fins piloris et devions rester en équilibre tout en tentant d’esquiver et d’encaisser plusieurs coups de bâton provenant de direction différente. Je mêlais les katas à la méditation, c’est alors que même les relations ne sont qu’énergie. Ma réflexion était encore poussée plus loin. Je pensais notamment aux expressions communes de relation « froide » et distante, d’amour et de « chaleur », d’ambiance « électrique » lié aux tensions. Là encore, il s’agit de sentiment, et des énergies qui sont dégagé d’une ou de plusieurs personnes et qui sont perçues et interprétée par d’autres. Les relations entre les personnes en sont influencées. Là aussi, l’illusion peut y avoir sa place car la maîtrise de ces énergies donne accès à la manipulation ou encore à la corruption. Même les paroles du rôdeur Arkhan sur son lien avec la Nature prenaient un sens qui prenait une tournure de suite plus intéressante.
J’ai fait part de ma réflexion au Maître qui m’a exprimé que j’étais sur la bonne voie.

Tout ceci était la base de notre formation. A partir de là, j’ai pu affiner les techniques de combat voir les diversifier en combattant différemment, avec deux armes par exemple. J’ai pu accroître mes sens. Utiliser les énergies non spirituelles émanant d’objet ou encore apprendre à profiter des ombres au travers de l’environnement, de la mise en scène ou de la diversion.

Je ne sais pas quand je m’en suis vraiment rendu compte mais j’ai changé. Tout cela m’a peut être pris plusieurs années de ma vie mais je pense que cela en valait la peine. Je me sens mieux, je me sens libérée… et je parviens à mieux comprendre les mécanismes de ce monde.

Notre Maître m’a convoqué hier et m’a expliqué que toute formation ne peut être achevée que par le fruit d’expérience personnelle menée sur le terrain. La théorie et la pratique sont primordiales mais rien ne vaut l’expérience de vie. C’est en ces termes et en me félicitant de mes progrès qu’il m’a fait comprendre qu’il était temps pour moi de m’en aller, n’ayant plus rien à apprendre ici. Sur le moment, ça m’a un peu choqué mais c’est vite passé en me remémorant mon parcours en ce lieu de sagesse et de méditation. Cela m’a beaucoup apporté et je suis reconnaissant envers mon Maître. Nous avons parlé des traditions et de mon avenir… mais cela, je ne peux pas l’écrire.

Le retour tant attendu

J’ai repris la route en direction de Port-Last. Cela fait du bien de sortir de là où j’étais. C’est étrange, je sens que quelque chose à changer… et je ne m’étais jamais rendu compte à quel point ce qui peut parfois paraître anodin peut aussi être beau.
J’ai hâte de retrouver Elona… par contre, je ne sais pas encore ce que je vais lui dire…

Gardien des Mystères Nombre de messages : 11689 Age : 50

C'est bien écrit.

Cependant, quelques petits points :

Bien que tu ne possedes pas un nombre de lvl conséquent, et que la sagesse n'est pas très développée, il manque une développement concernant le lien avec la nature, voir quelques divinités naturelles. Être rôdeur implique certaines dispositions.

Concernant la voie de Ninja, c'est un bon début, on sens la compréhension de la finalité de la voie, mais il manque cependant une partie plus mystique qui expliquera par exemple la téléportation.

Je pense que développer une théorie proche de celle du ki pour expliquer la téléportation, la perfection de l'être et le coup de poing du dragon pourra apporter une cohérence plus dense à cette voie.

Pourras tu renseigner tes ennemis jurés ?

Transition

Mon retour s’est passé sans encombre. J’avais hâte de rentrer. Nos retrouvailles avec Elona se sont comme toujours déroulé dans la joie. Je voyais dans ses yeux d’érudit qu’elle voulait tout savoir de mon voyage. Un peu à regret, je ne pu que lui dire que j’avais réussi, sans donner d’autres explications. Je savais qu’elle était déçue et qu’elle pétillait de curiosité mais je savais aussi qu’elle comprendrait avec un peu de temps.
Elle avait réaménagé toute la ferme à ses goûts. Cela respirait le renouveau, au même titre que la production. Les prières à Lathandre devaient avoir été entendues car sa bénédiction nous avait donné la fertilité du champ, nous avions de hauts épis de blé cette année. Je lui ai proposé mon aide pour la moisson alors je vais rester ici en attendant. Et puis un peu de repos ne me fera pas de mal.

C’est étrange cette sensation que j’ai depuis mon retour. J’ai passé de nombreuses années ici, à la ferme, mais mon expérience m’avait ouvert une fenêtre sur le monde. Ma perception, ma représentation et mon interprétation avaient changé. Je ressentais des choses que je n’avais jamais ressenties auparavant. Ca me rappelait les paroles que j’écoutais à moitié de ce rôdeur, Arkhan. C’était très intriguant mais en même temps séduisant. Je crois que je l’ai ressenti au plus fort ces derniers jours.
J’étais assis sur notre terrasse, c’était une après midi ensoleillé et l’air été agréable. Je flânais avec simplicité, profitant de cet instant. Soudainement, j’ai ressenti comme un malaise. Je me suis redressé et j’ai essayé de comprendre, cela ne venait apparemment pas de moi. Je ne pouvais pas le localiser mais c’était… ailleurs. Mon attention a été attirée par un lapin. Il était au pied du champ, à une dizaine de mètres de la terrasse. Je l’observais… tout comme il avait l’air de m’observer. Je parlais précédemment du lien entre les relations entre les gens et les énergies. Je me suis alors posé la question suivante : Et s’il en était de même entre les autres être vivants ? Et si cela s’étendait même à la Vie ? Après tout, par exemple, l’eau provient de la Nature. Nous avons besoin d’eau pour vivre donc elle a une influence sur nous. Sans eau, nous mourrons. Le feu est une énergie, l’eau peut éteindre le feu. La Nature peut avoir une influence sur nous donc nous pouvons avoir une influence sur elle. Etait ce ma sensibilité qui me permettait d’avoir ces nouvelles sensations sur mon environnement ? Je me sentais comme attiré par ce lapin. Puis il pris la direction du champ, j’ai alors décidé de le suivre calmement. Je le suivais au loin et plus je progressais, plus je ressentais cette sensation désagréable que je n’avais pas encore identifiée. Jusqu’au moment où je l’ai vu. Il se tenait là, allongé alors que le lapin s’était arrêté et me regardait de nouveau pendant un moment, avant de partir. Il s’agissait visiblement d’un faucon, il avait l’air mal en point, coupé de sa liberté avec une aile cassée et à la merci de n’importe quel prédateur. Il avait probablement chuté ou mal réceptionné au sol. Ce malaise que je ressentais provenait de cet être. Je le sentais au plus fort au travers moi. J’avais appris à maîtriser mes émotions, aussi par tâtonnement, j’ai tenté d’insuffler par le même procédé en l’animal une émotion de sérénité afin de la rassurer, de l’apaiser. Le constat fut rapide et l’animal est resté tranquille. J’ai pu le ramener à la ferme pour que nous puissions nous occuper de lui. Sa convalescence a duré un moment, je me suis occupé de lui, tentant de mieux cerner ces énergies qui m’entouraient. Une fois qu’il a été mieux, nous l’avons relâché mais j’ai pu constater qu’il rôdait encore autour de la ferme.
C’était une nouvelle expérience intéressante et innovante pour moi, je me demande où cela va pouvoir m’amener…

La formation continue

Ma formation n’était pas finie. Je devais encore m’approprier les connaissances brutes que l’on m’avait inculqué. Les mois se succédaient et je me cachais d’Elona pour poursuivre mes séances. L’une des techniques que je devais encore maîtriser était la téléportation. Mon Maître m’en avait parlé succinctement, m’expliquant que je ne pourrai acquérir cette capacité que si je me dépassais et allait encore plus loin dans ma compréhension du monde.
J’ai pris conscience que la Vie était une forme d’énergie. Elle peut avoir des influences tout comme elle peut être influencée. L’une des choses qui influence la Vie de manière indéniable, est ce qu’on appelle le temps. C’est le temps qui nous fait naître au travers de la gestation, c’est le temps qui nous fait grandir, c’est le temps qui nous permet d’avoir des expériences et de mûrir, c’est le temps qui fait que nous mourrons. Finalement, on pourrait considérer que le temps est également une énergie qui régie de manière inconditionnel le monde, ou presque.
J’ai pu lire dans les ouvrages d’Elona que les puissants mages pouvaient grâce à leur magie profane ouvrir une porte qui mène à un autre endroit. De même qu’ils ont un sort permettant d’arrêter le temps. Ce sort permet au mage d’arrêter le cours du temps autour de lui pendant un laps de temps très court, néanmoins, il ne s’y soustrait pas car pour lui, le temps continue.
Pour nous, c’est différent. Au travers de la méditation, nous parvenons à ralentir le rythme de notre cœur, ou à l’inverse, l’accélérer. Notre volonté a la capacité d’abaisser notre rythme de Vie, sans pour autant mourir. Le rythme est lié au temps et il devrait être possible de l’influencer également. L’espace-temps pourrait être représenté par une ligne. Si nous parvenons à projeter mentalement l’énergie de notre Vie, de notre être, sur cette ligne, alors ça serait comme si nous formions une boucle sur une continuité linéaire où le point de départ et le point d’arrivée serait adjacent. Cela provoquerait un déplacement d’un point de départ à un point d’arriver qui soit instantanée. Néanmoins, le danger réside à trois niveaux :
- Le lieu de projection doit être visible sinon nous risquerions de nous matérialiser dans un espace occupé, provoquant la mort.
- Le laps de temps doit être très court sinon la projection pourrait se matérialiser dans un espace devenu occupé, provoquant la mort également.
- L’utilisation de cette capacité doit être limité et surtout espacé dans le temps car elle crée des trous dans l’espace-temps et l’abus risquerait d’engendrer une faille temporelle, ce qui serait lourds de conséquences.
NB : Heureusement que j’avais les ouvrages d’Elona pour m’aider.
De manière ironique, je peux dire au moins que je vois où je vais…
Ma réflexion m’a amené à une autre théorie, je me demande si je n’ai pas trouvé la clé de la jeunesse éternelle… mais j’y réfléchirai à un autre moment.

Il y a aussi cette technique dévastatrice. Les Ninjas en parle comme s’il s’agissait d’une finalité. Personne ne l’a jamais vue si ce n’est les Maîtres. Cette technique est fondamentalement simple car elle est basée sur tout ce que j’ai appris mais c’est toujours plus facile à dire qu’à faire. Elle est appelée « la colère du dragon ». On en parle comme d’une finalité car il s’agit en fait de l’expression de la matérialisation de l’émotion qui est reprise dans son nom. Le terme de « dragon » fait référence au dragon cracheur de feu car on dit que le Ninja qui parvient à maîtriser le feu de sa colère pour la faire surgir en flamme peut dégager l’équivalent voir plus puissant que le souffle d’un dragon.
En toute honnêteté, je ne préfère pas essayer dans le grenier de la ferme.

C’est incroyable. Il a failli se passer un drame l’autre jour. J’étais en train de m’entraîner dans le grenier lorsque nous avons été surpris par un tremblement de terre. J’ai perdu l’équilibre et je suis mal tombé sur mon râtelier. Une lame était dressée contre ma poitrine, elle aurait du me transpercer de part en part mais il n’y avait rien. Aucune douleur, aucune goutte de sang. Je n’étais même pas blessé. Ca m’a fait pensé à ces fameux fakirs que j’ai vus à Karatur et qui tenaient assis sur des planches à clous sans être transpercé. C’est alors que l’idée me traversa l’esprit. Le fruit de mon labeur était présent en moi, mon cheminement intérieur venait d’atteindre une nouvelle étape. Mon esprit est devenu puissant et a préservé mon corps, me rendant plus résistant sans oublier tous ces coups que j’ai enduré et dont mon esprit à dompter la souffrance. Un homme aurait été tué par cette lame mais pas moi. Serais je devenu cet « autre chose » ? Je ne voulais pas avoir cette prétention au début. Puis, était ce une illusion ou mon imagination ? Je ne suis pas sûr mais au loin, il m’a semblé apercevoir mon Maître me sourire pour disparaître en un clignement de paupières. Alors j’ai compris…

J’ai atteins une finalité, celle ci m’a ouverte la porte vers d’autres quêtes…

Gardien des Mystères Nombre de messages : 11689 Age : 50

Ca me convient, je te place en évolutif pour Ninja.

Tu remplaces Drystan du coup Smile

Apprenti posteur utile Nombre de messages : 438 Age : 44

Une Idée ...Lumineuse !

(Voici le recit d'une soirée epique qui irait bien avec la chanson, « The 5.6.7.8's - Kill Bill Vol. 1 Soundtrack - 11 - Woo Hoo » , ou comment se retrouver avec un golem démoniaque imbutable pour avoir voulu allumer une torche....Merci Achen !)

Aujourd' hui on ete yalle repère le route pour Mirabar, pour mission. On ete rentre dans le ville pour voir. C'ete ville etrange entoure de nuage noir, il fesse froide et gens pas beaucoup rigole.
On a parle a une nain mineur, il dise le ville ete sauve par gens de noir qui tuye grand vers. Il paraît que yalle marquis mais que on pas pouve lui parle parce que yalle un tru qui ete rentre chez il sans demande pour fouille, et donc c'ete pas mignon, et il ete fache.
Apres ca, on ete yalle avec Tristan pour explore un mine vers le Est, mais je ete bien triste car je a pense que mon fesse ete grosse, je a tres envie de pleur...quand je repense c'ete etrange.

On avance dans brouillard noir et alors on arrive devant le entrance de le mine, et là, yalle tristan qui voule allume son torche ...
Et il pas tres maline, il essaye de clac son doigts pour allume ...alors... je rien dise, je pas me permette...et je avance dans le grotte...et là ... ! Je retrouve dans le sable, et plus yalle grotte...alors je regarde Tristan qui fouille pour trace de bi, puis je marque le roche avec mon griffe mais yalle pas sortie...c'ete disparu !
Alors Tristan il lance un piece d'or et il dise on yalle a le sud...et on avance et là on tombe sur chose enorme avec ailes ! Il souffle sur je et je plus pouve bouge ! C'ete piege de emboush de démon et on ete coince !
Mais Tristan il le fesse tombe, et je cours tres vite...et je voye un gouffre, alors je pense on doive descendre et je accroche corde avec noeud bien fort pendant que Tristan il occupe le ennemi. Je prete a descende quand Tristan il me dise : VIENDE ME AIDE ON YALLE LE POUSSE !
Alors ...je rien dise...mais quand même..le chose il a aile ...mais je obeis et on fesse tombe le chose dans gouffre, on regarde il tombe et on ete bien content, on rigole, on ete rassure mais là...on entende ..flap...flap et on se mette à courir aussi vite qu'on pouve dans autre sens ! On repère sortie, une escalier qui monte dans le falaise et on grimpe marche et le chose qui vole apres nous !! C'ete terrible ! Mais on passe le porte et là !
....On arrive dans forêt...

[*50 ans plus tard...Tristan assis sur un rondin en train de claquer des doigts frénétiquement*
Mein love je te a dise ! Arrête de essaye de faire portail ! Viende faire le vaisselle !]

Mise à jour fiche signalétique:

- Langues: Apprentissage de la langue Norske
- Bonus acquis: Détection +2 (Anim Ulti: Sauvetage de Linsdisfänn à Gundarlun après son séjour en Ombreterre)

Désolé, j'écris déjà énormément avec mes rapports. Récits à venir...

Gardien des Mystères Nombre de messages : 11689 Age : 50

Passage en validé

Mise à jour fiche signalétique:

- Religion: Orientation vers Heaum
- Langues: Maitrise du Norske

Reprise du personnage.

Une coupure, ça fait mal !

Koba est en train de dormir, je prends quelques minutes afin de poursuivre mon histoire. Il y a des choses dont je ne peux pas parler, des secrets que je ne peux révéler, même pas à mon épouse. Je ressens pourtant le besoin de l’exprimer, c’est donc à toi, mon journal, que je vais me confier.

Je ne me suis pas rendu compte du temps qui passait, cela doit faire un an ou un an et demi que j’ai quitté Padhiver pour me consacrer à ma famille, à l’éducation de notre fille. Une éducation Norske, héritage qui m’a été offert par le Clan des Roches. C’est en leur mémoire que je vois grandir notre descendance telle une tradition, après tout, nous sommes fille et fils de ce Clan qui nous a beaucoup donné.

Depuis mon retour au camp de la Légion, je sens que j’ai changé, je me suis engourdi. Nombreuses de mes capacités se sont évanouies. Ombre n’est plus mais ce n’est pas tout. Je participe à la vie active du camp mais je ne prends plus part aux batailles, ni aux conflits. Je suis resté à l’intérieur du camp, me consacrant exclusivement aux enfants, à Koba. Mon cœur se réjouissait de voir Koba grandir mais je me rendais compte que je devenais aveugle et sourd. Ce qui m’entourait devenait de plus en plus terne, je ne percevais plus ces étincelles de vie. Je m’étais coupé du monde en m’isolant, je crois que cela à également affecté mes sens. Les choses sont à présent très différentes. Cela sonne comme un écho lointain en moi.
Horus ne vient plus à moi, je ne peux le blâmer, je l’ai négligé. Récemment, je suis retourné dans la forêt de Luskan, cela faisait longtemps que je n’étais plus sorti. Tout était différent, tout avait changé… ou… non, c’est moi qui avais changé.
Une partie de moi est manquante, je le sens au plus profond de mon être. Quelque chose s’est brisée avec le temps. C’est une souffrance sourde mais elle est bien là. C’est comme un gouffre sans fond dans lequel je tomberais, une sensation de vide… de creux…

Je dois de toute façon continuer d’avancer, pour Lindi, pour Koba et bien entendu pour moi. Un jour, il faudra enseigner à Koba l’art du maniement aux armes, je compte également lui enseigner la stratégie. Une façon pour moi de marquer Koba de mon empreinte tandis que sa mère lui a fait don de sa force de caractère.

J’ai repris l’entraînement depuis quelques jours. Je pense que je vais redevenir un Croc de Sang auprès de Lindisfänn.
Une chose est certaine, c’est que je ne mérite plus le titre de Tristan dit le « Titan ».

Citation :: Nom du compte joueur: --jo--

Nom du perso: Tristan

Race: Humain

Age: 27 ans

Alignement: Neutre Bon

Religion: Orientation vers Heaum - Sharess

classe(s): Guerrier (10) / Mercenaire (15)

Armes de prédilection : Katana (sabre), Arc long, hallebarde, kukris

Description physique: Humain, les cheveux noir, les yeux bleu, 1m85, 85 kg, musculature développée, souple.

Langues:
- Commun
- Illuskan
- Karaturien
- Norske

Caractéristiques:
For: 16
Dex: 13
Const: 14
Int: 13
Sag: 10
Cha: 10

Bonus acquis:
- Détection +2 (Anim Ulti: Sauvetage de Linsdisfänn à Gundarlun après son séjour en Ombreterre)

Un retour difficile

Cela fait à peine quelques semaines que je suis de retour et je constate que beaucoup de choses ont changé. Je suis toujours à la Légion mais ce n’est plus pareil. La situation a dégénéré depuis que Sullivan a repris les commandes, sa mort n’était qu’une conséquence de ses actes. Depuis, c’est Dompt qui a repris et on a pu voir arriver de nouvelles têtes, si naïves, si insouciantes. La politique de la Légion actuelle, c’est « Nous sommes neutre, on rend service au plus offrant… mais on ne va pas au-delà de nos valeurs », je me demande s’ils se rendent compte qu’ils se contredisent. Se limiter par des valeurs, c’est déjà se refuser au plus offrant. Le Commandeur Dompt affirme que nous sommes autonome et indépendant pourtant on a toujours dépendu des contrats et donc des autres. La dernière proposition forcée de Luskan concernant leur expansion et l’annexion de la Légion ne fait que me conforter dans ma position : Je préfère choisir mes alliés maintenant plutôt que d’attendre et de finalement ne plus avoir de choix, même Dompt sait qu’on devra faire un choix…

C’est à croire que les nouveaux membres n’ont pas lu les rapports qui se trouvent dans les archives, tout y est pourtant. Je ne comprends pas comment ils peuvent se tourner à présent vers la Ligue ou encore les Bainites après ce qu’ils nous ont fait. C’est comme si tout le passé avait été balayé d’un coup de baguette magique. Moi, je n’oublie pas. Ils auront beau me dire que les membres ont changé parmi eux, je ne crois pas que la Ligue soit devenue plus honnête et que les Bainites aient changé de philosophie religieuse.
La Légion ne voit à présent que le profit, l’appât du gain. J’ai l’impression d’avoir fait un grand bon en arrière, comme si je recommençais un nouveau cycle avec les mêmes erreurs qui nous attendent. Il est amusant d’entendre les nouveaux me dire que je vais pouvoir leur faire profiter de mon expérience alors qu’ils n’écoutent même pas ce que je dis.
Je ne me reconnais pas là dedans. J’y reste parce que ma famille s’y trouve et que je peux leur apporter une arme supplémentaire mais je me vois mal reprendre la gestion d’une politique qui ne me ressemble pas. Le Commandeur Dompt m’a proposé un poste qui me permettrait de le seconder, il est plus que probable que je refuse. L’avenir de la Légion est hasardeux et je ne veux pas prendre le risque d’être responsable de cela, j’ai déjà donné et ce n’est pas moi qui ferai changer les avis des membres. Je préfère me concentrer sur de choses sur lesquelles je peux encore agir.

Une conviction qui refait surface

Je me souviens du temps que j’ai fait en tant que Conseiller de Padhiver. Là aussi, tout n’était pas parfait mais je tentais d’y apporter mon aide. J’étais présent dans le dernier mois précédent la mort du Seigneur Nasher, tout comme j’étais présent lorsqu’il est tombé pour défendre Port Last, puis pour reprendre Padhiver. La vérité est que le Seigneur Nasher était un homme affaibli par le temps et l’usure. Il avait des pertes de mémoire, ses mains étaient tremblantes et il était rouillé au combat, ce qui engendra sa chute. C’est alors que j’ai compris que le véritable souverain de l’époque était déjà le Conseiller Elrand l’Avisé, Oghmite, c’est lui qui tirait les ficelles depuis le début. Il est certes un homme de grand savoir mais sa politique menait à l’inaction. A la mort du Commandeur Galahad, fait des forces de la Couronne, Padhiver n’a absolument rien fait. Padhiver a continué de subir, encore et encore. A la mort du Seigneur Nasher, le Seigneur Elrand a repris la relève et la politique est resté inchangée, logique puisque le vrai dirigeant était toujours en place. Il est certainement un homme de bonne foi mais sa façon de gérer la Cité des Artisans laissait de grandes failles dans le système, au point que la corruption s’incrustait avec aisance. Je me souviens de ce culte dissimulé cyriquiste qui assassinait des artistes du peuple lors de bals costumés, le culte se trouvait au sein même de Padhiver, sous le nez du Seigneur et des différents cultes du Bien, pire encore, des aristocrates de la cité en faisaient parti… et je m’arrêterai là pour les faits.
Je pense que le Général Aldrogast, ami du Commandeur Galahad, avait compris cela bien avant tout le monde et que c’est ce qui la poussé à mener son insurrection. Sans doute s’y est il mal pris mais son intention de fond était probablement plus saine que celles du Seigneur Elrand, tandis que nous le protégions.

Je crois que peu de personnes savent cela mais c’est parce que le Commandeur Galahad voulait venir me voir à Hundelstone qu’il a été pris par des forces du Nord. Il ne m’avait pas prévenu de cette venue, c’est le Général Aldrogast qui me l’avait dit lors d’un entretien privé avant son insurrection, entretien que je garderai sous silence. J’en étais arrivé à mener les prémices de ma propre insurrection pour évincer le Seigneur Elrand et mener une politique plus active, du moins jusqu’à ce que je sente des changements en moi qui me poussent à retourner auprès de ma famille.

Les histoires de ces hommes m’ont profondément marquées. En comprenant tout ceci, j’ai perdu mon ambition de devenir un jour le Seigneur Malak. J’ai refusé la promotion qui devait faire de moi un Neuf de Padhiver parce que cela m’aurait pousser à devoir prêter allégeance au Seigneur, je suis resté Conseiller parce que mon allégeance tacite était envers le Peuple. Je suis né et j’ai grandi dans une ferme, je suis un Homme du Peuple et mon œuvre est d’agir pour le bien du Peuple. Quitter mon poste de Conseiller de Padhiver et redevenir mercenaire m’a permis de retourner auprès du Peuple et cela me fait le plus grand bien. C’est une place idéale, si par mes talents et mes armes, je peux protéger le Peuple et ses intérêts, alors je pense que je rendrai hommage à ces hommes qui se sont battu et qui sont morts pour le Peuple.

Un entraînement d’efficacité

Si je veux pouvoir parer à de multiples éventualités lors de mes missions, il s’avère nécessaire à ce que je manie plusieurs armes. Ce choix doit être judicieux. J’ai déjà pris l’habitude d’avoir un arsenal sur moi, mon katana au fourreau, mon arc en bandouillère, deux kukris dans le dos et deux dagues dans chacune de mes bottes. Je ne me suis cependant jamais spécialisé dans ces armes, à l’exception du katana.

Mon premier choix sera le katana, il a toujours été mon arme principale. Souffle de dragon blanc est la lame que Lindisfänn m’a offert pour notre mariage, elle est très légèrement plus puissante que ce qu’on peut trouver dans le commerce. La lame est légèrement courbée, ce qui me permet de glisser sur la lame adverse afin de garder une vitesse constante dans mes mouvements au combat. C’est une arme redoutable et précise lorsqu’on sait bien l’utiliser. Il restera mon arme principale au fourreau avec lequel je pourrai utiliser mon bouclier.

Mon second choix sera l’arc long. Je me suis déjà retrouvé dans des situations où l’arme à distance s’est avérée très utile. Soit pour éliminer un ennemi fonçant sur moi, soit pour empêcher un ennemi de fuir ou tout simplement pour réduire à néant un ennemi qui serait inaccessible au corps à corps. L’arc long possède une grande portée et peut s’avérer suffisamment précis avec de l’entraînement. Il sera porté en bandouillère.

Mon troisième choix sera la hallebarde. C’est une arme de grande taille, symbole du gardien. Elle est capable de faire de gros dégâts. Elle se tient à deux mains et son long manche permet d’avoir une portée plus grande. L’autre extrémité du manche peut aussi être utilisé pour frapper. Ces qualités en font une arme qui donne un caractère imposant à son porteur. Le manche se scindera en deux parties, ce qui me permettra de le porter au dos.

Mon quatrième choix sera le kukri. Il s’agit d’une arme que j’ai appris à utiliser en Karatur, lors de mon ancienne formation de Ninja. C’est une arme tranchante légère qui reste facile à dissimuler. Sa forme courbée de façon convexe permet des parades comme s’il s’agissait d’un crochet. Sa légèreté permet des mouvements rapides, nets et précis. Il peut être particulièrement utile pour mener des combats de très courte portée, comme lors d’une lutte. Il me sera peut être même possible d’en utiliser deux. Les kukris seront portés au niveau de la ceinture.

Ainsi, mes choix sont faits afin de me permettre de remplir mes missions au mieux.

Outre l’entraînement et la maîtrise de ces armes, il va falloir que je me perfectionne dans mes techniques. Pour avoir déjà participé à de nombreuses missions, j’ai pris conscience de la nécessité de se débarrasser le plus vite possible de ses ennemis. Il est parfois nécessaire de mettre le coté académique de l’enseignement pour s’assurer d’avoir le dessus sur l’adversaire, surtout lorsqu’il s’agit d’un combat à mort. Il existe déjà la technique visant à frapper avec puissance mais au dépend de la précision. Je m’efforce d’améliorer cette technique. Ce genre de technique est souvent utilisé contre des êtres qu’il est aisé de toucher, on leur porte ainsi des coups qui les mettront à mal plus rapidement. Pour ma part, je pense que si dans cette puissance, on parvenait à orienter nos coups sur des endroits plus vulnérables, plus sensibles, en y ajoutant une touche de précision, alors notre adversaire s’en trouverait encore plus amoindri et tomberait au sol bien plus vite encore. Le tout étant de subtilement manœuvrer dans la puissance.

Durant mes duels et mes différents combats, j’ai constaté que le premier coup pouvait parfois être décisif. De même, comme je l’ai dit plus haut, il est souvent utile de se débarrasser le plus vite possible de son adversaire, pour qu’il ne prévienne pas ses camarades par exemple. D’où la nécessité de porter le premier coup décisif qui le mettre hors d’état de nuire. C’est une question de rapidité et de zèle. Dans ce genre de situation, il n’y a pas de place pour l’hésitation, il faut savoir ce que l’on veut et faire le nécessaire pour arriver à son objectif. Alors allons y franchement.

A force de se battre, de toucher et d’être touché, il y a des choses que nous, combattants, nous apprenons, par exemple « Ha oui, ici, ça fait mal… » et aussi « Haaa ! Aie ! Haaaa ! Oui, ça fait très mal là ! ». Il est dit que pour chaque coup reçu, le corps se souvient de la douleur, même une fois la blessure cicatrisée. Tout corps possède ses faiblesses et il ne tient qu’à moi d’en profiter. Il ne s’agit pas de toucher des organes vitaux comme le ferait un Maître d’arme car le but n’est pas nécessairement de tuer mais nous avons tous eu un jour des douleurs qui nous handicapaient sérieusement. Une fracture, une déchirure musculaire ou des ligaments, une explosion de foie et même une perforation des testicules… sont la cause douloureuse d’une situation handicapante mais non mortelle. Une frappe au corps est une technique développée visant à handicaper et neutraliser rapidement une personne, autant dire que c’est efficace. Au camp, j’ai appris à soigner, cela m’a bien aidé pour comprendre où frapper et de quelles façons.

Dans la continuité de l’efficacité avec rapidité m’est venu l’idée de développer mon style de combat de façon encore plus agressive. En adoptant une position de combat très offensive, je devrais pouvoir écraser la garde de mon adversaire et ainsi placer une attaque supplémentaire. Malheureusement, l’exécution n’est pas parfaite. Je ne parviens pas à maintenir une position adéquate, ce qui rend mon attaque un peu moins précise, mais si mon adversaire est débordé, ça me donnera clairement un avantage sur lui.

A présent, je suis satisfait de ce que j’ai appris. Ho bien entendu, il n’y a rien d’académique là dedans mais ce n’est pas ce que je privilégiais non plus. Le mercenariat, c’est aussi une question de survie et bien souvent, c’est toi ou l’autre. S’il faut que je sorte des sentiers battus pour atteindre mon objectif, je le ferai sans hésiter. J’ai remarqué que les techniques de combat que j’ai développé m’ont permis d’avoir un style de combat encore plus efficace et même assez équilibré, que cela soit ma défense ou ma capacité offensive. Je crois que je peux de nouveau apporter quelque chose à la Légion, cela me réjouit.

Je pense que je suis prêt. Je suis un mercenaire de la Légion qui est au service du Peuple. Je suis resté quelques temps sur le coté mais je suis de nouveau présent, la région devra compté de nouveau avec moi…

Bon et bien désolé pour le temps que j'ai mis à m'en occuper mais avec les fêtes et mon nouveau boulot je n'ai pas eu le temps.

Je voulais savoir si je traiter tout le Bg ou seule la dernière partie est concerné par la classe de mercenaire?

Pas de problème, après tout le PRC n'est pas encore d'actualité.

Ça serait pour la validation de la partie mercenaire, à savoir à partir de la dernière fiche signalétique, stp.

Mise à jour de la fiche signalétique: Langues - Illuskan

Le Mercenaire refuse toute sorte d'autorité, le fait d'être conseillé contredit un peu l'idée de la classe pour moi ,mais bon , il refuse les postes plus gradés et souhaite garder le sien pour des raisons en accord avec les préceptes du Mercenaire.
La description et la partie sur les armes est pas mal donc je valide.

[23/10/2009] Pause du personnage

[23/10/2009]
Pause du personnage