[Mort][Validé][Ensorceleur][H]Zaryel

Citation :

Nom du compte joueur forum : -renaissance-
Nom du compte joueur module : _renaissance_
Nom du perso : Zaryel
Race : Humaine
Age : 28
Alignement : Neutre strict
Religion : polythéiste, tend vers Mystra à la base
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : Ensorceleur pur
Arme de prédilection/domaines/école de magie : tend vers l'évocation
Langues : Commun, ???? (à choisir le draconien si j'arrive un jour au lvl 20+)
Trait de Caractère : personnalité complexe, sans tomber dans le lunatisme, est tantôt charmeur et agréable, tantôt assez acéré dans ses réponses. N'en reste pas moins quelqu'un d'agréable à écouter, comme à regarder
Description physique : Particulièrement charmant, bien qu'il est facile de dénoter que ce ne sont pas ses muscles qui lui donnent cette élégance. Son absence de musculature n'en fait pas quelqu'un de frêle pour autant, mais fait pâle figure devant un guerrier, ce qu'il sait très bien. Il compense cela par un visage agréable, et un corps bien proportionné, agrémenté d'un sourire enjoleur qui ajoute cette petite touche faisant parfois toute la différence.

Langues parlées : Voir au dessus (où est la différence ??)

Caractéristiques :
FOR : 8
DEX : 12
CON : 12 (ou 14 *doute*)
INT : 12
SAG : 10
CHA : 18

Beregost, quelle.... hmm... ville "charmante"...

A part les moults adeptes de Lathandre, et les paysans du coin, rien de bien intéressant à faire, ni aucune perspective d'avenir. Du moins pas celles qu'il escomptait.

Zaryel arpentait les rues, encore sales des immondices laissés par les habitants la veille, une fête où ivrognes et bardes bataillaient à qui beugleraient le plus fort.

D'un mouvement leste, il esquiva la gerbe d'eau qui faillit s'écraser sur le sommet du crâne. Levant les yeux, une femme retira sa bassine craquelée et sa tête disparut de l'interstice de la fenêtre. Un comble qu'elle s'écorche la langue à s'excuser.

Il ajusta sa besace, qui s'entr'ouvrit, déclenchant un soupir quand Zaryel y jeta un prompt regard. Une flopée de livres écornés, gracieusement loués par l'établissement où il se rendait quotidiennement le pas lourd et démotivé.

Ses parents, témoins malgré eux du plus banal des actes, engendra la plus terrible corvée que Zaryel eut à subir. Sa famille était pauvre, et il n'était pas rare que seuls les denrées vitales à la famille étaient achetées. Quand vint le jour, enfin plutôt la nuit, où la demeure déjà sombre manqua de bougies, Zaryel ne put concevoir que manger, déjà si peu, dans l'obscurité était vivable.

Joindre les mains entre elles, relacher pour que la main droite fasse une torsion du poignet, dans le sens de gauche à droite, baisser son index et majeur gauche en incantant quelques paroles évoquant la volonté d'éclairer, et c'est une boule de lumière, d'abord vivotante, puis de plus en plus éclante qui prit forme au creux de la paume de Zaryel. Logique se dit Zaryl dans son for intérieur.
Résultat ? Non seulement il ne put manger (son frère ayant eu la bonne idée de renverser son assiette sous l'effet de surprise), mais il fut cloitré dans sa chambre (du moins la pièce qu'il partageait avec ses 2 frères et 3 soeurs) pendant un temps qui lui parut interminable.

La crainte de ses parents ne s'atténua même pas, tout fils qu'il était. Ils étaient après tout de pauvres paysans avec un ridicule lopin de terre, et ils n'aimaient pas attirer l'attention sur eux.
Le père, croyant bien faire, alla consulter un mage en quête d'informations, sous couvert d'une curiosité qui ne dissimula pas ses réelles intentions. L'intelligence du mage perça rapidement à jour cette "curiosité" et se rendit dans la modeste demeure où Zaryel vivait.
Ce mage avait sa vengeance, il tenait un beau spécimen pour ses cours.
Il bourra le crâne de dangers que pouvait engendrer Zaryel, et qu'une absence de maîtrise occasionnerait au mieux des dégâts matériels, au pire un drame familial.
Les parents, crédules et de nature confiante, ordonnèrent Zaryel de suivre ce mage, et de lui obéir. Zaryel n'avait ni l'âge, ni la maturité pour refuser, que risquait-il après tout si ses parents pensaient à bien??
Pendant plus de 3 ans, il dut suivre les invectives sans appel de ses parents, et ce malgré ses réticences. Il était la chose, l'exemple à ne pas suivre devant ses têtes ahuries de mages en quête de savoir.
Le mage avait le contre exemple vivant à ce qu'il enseignait : la théorie, l'assiduité, la concentration, le savoir par les livres. Zaryel ne maîtrisant pas, ni ne comprenant d'ailleurs, cette façon d'assimiler la magie, était toujours le dernier de sa classe, et l'on se demandait ce qu'il faisait là, à jouer les trublions malgré lui. La jalousie d'un mage en déclin, mais personne ne pensait à cela à cette époque....
Chez lui, à peine ouvrait-il la bouche qu'il était puni dans sa chambre, punition sans appel... Mais il ne leur en voulait pas, qu'aurait il fait s'il était à leur place ?

"Mon aversion pour les endroits confinés vient peut être de là tiens..." se dit Zaryel pour lui même, alors qu'il gravissait les quelques marches menant à la porte de .... la magnifique, l'éclatante, l'incontournable !!! école de mages...

Inspirant longuement, il ouvrit les battants et fut accueilli par une vingtaine de têtes retournées, et le regard noir du professeur.
"Jamais content, je n'ai que 20 minutes de retard cette fois" pensa Zaryel, se gardant bien de le dire à haute voix. Assis, au fond de la salle, il fit mine d'écouter ce que le professeur reprit devant les yeux ébahis des autres élèves.

"Palpitant, le rayon de givre..." Il regarda les batons sur le coin de son vélin tâché, et en dénombra 6. "6 semaines qu'il parle du rayon de givre, nous allons tous mourir gelé à cette vitesse là. A quand les cho... *sbong*" Zaryel ne put terminer la phrase qu'il grommelait, une bouteille d'encre vide lui percutant le visage de plein fouet.
Se frottant le front, il chercha le coupable mais quelques secondes suffirent pour entendre les vociférations du professeur.
"Sale petit impertinent de pouilleux inculte!!!! Je ne sais pas ce qui m'a pris d'accepter les piècettes de ta pauvre famille misérables pour te prendre dans ma classe. Tu es la risée de cette école, tu es la risée de cette classe!!!! Si tu conti...." Ce fut au tour du professeur de s'arrêter "Que... que fais tu!!"
Zaryel était debout, le front marqué, un mince filet de sang ruisselant le long de l'arcade. Il sentait son corps bouillir en lui, un pouvoir qui le dépassait, une insulte de trop à encaisser sans broncher, l'insulte de trop oui...
Il vit ses mains faire un dessin complexe, un schéma qui semblait lui permettre d'expulser cette rage avant d'imploser.
Ce qui était qu'étincelle fut noyau, ce qui fut noyau devint boule, une boule d'énergie pure, instable dont Zaryel ne put contenir. Il jeta un regard noir à l'enseignant avant de déverser son surplus d'émotion vers lui. La boule d'énergie pure, crépitante dans l'air fusa vers lui, mais ce dernier incanta un écran qui fit mourir la boule comme une goutte d'eau dans un brasier.
Le professeur regarda interloqué Zaryel, avant de reprendre tant bien que mal son flegme, alors que Zaryel, à bout de souffle, subissant le contrecoup de son excès d'émotion, prit ses affaires et foula plutôt que prévu les marches qu'il avait gravi 2 heures avant. Non, il ne continuerait pas à perdre son temps, comme les quatre dernières années passées dans cet établissement.

Rentrant chez lui, il s'enferma dans sa chambre sans adresser un regard à sa famille, pour expirer ce qui lui semblait être le premier souffle depuis son départ de l'école.

Il n'avait plus rien à faire ici, il n'avait plus envie d'avoir de comptes à rendre à cette école d'incapables, de théoriciens qui ne comprennent pas un traître mot de ce qui est pourtant l'évidence même. Il ne voulait pas non plus que ses parents triment encore pour lui payer cet apprentissage, non, ils méritent mieux que ces insultes.
Il devait partir, mais où....

Ce qui devait être un départ dans la précipitation prit plus de temps que prévu. Comment pourrait il continuer à se regarder dans un miroir s'il partait sans laisser de traces, notamment pour ceux qui ont tant sacrifier pour lui.
Il décida de leur rendre la pareille, et s'attacha à travailler pour rembourser la dette morale qu'il avait à l'égard de ses parents.
Il savait lire, et faisait bien qu'il trouvait ça soporifique, le métier de scribe pour bourgeois de passage. Les maigres revenus ajoutés aux pourboires, toujours mieux que rien finalement.
Son côté présentable et charmeur plaisait qui plus est, et il savait en jouer au bon moment. S'attirer les faveurs pour y trouver un intérêt certes, mais par loyauté envers sa famille.

De retour chez lui le soir, il sortait par la lucarne et pestait contre le monde et ses injustices. Cette période ne dura qu'un temps, et il décida qu'il était seul maître de son destin, sous l'oeil bienveillant de Msytra.
Le mage en avait fait une bête de foire, il lui montrerait son erreur. Ces années à être rabaissé à ce point avait aiguisé son mental, sa détermination et sa propension à faire abstraction de ce qui l'entourait.
Le seul avantage qu'il avait pu tirer de ces années dans l'école, était l'apprentissage de la géographie de Toril, les religions et autres matières annexes à la magie elle même. Mais pour ce qui était de cette dernière, il n'avait que lui même pour progresser.
Inlassablement, soir après soir, il répétait des gestes qui semblaient être les plus logiques pour ce qu'il souhaitait faire. Ce n'était certes pas des incantations parfaites, mais les résultats venaient. Il maîtrisait correctement le sort de lumière, et s'attaquait aux énergies.
"6 semaines pour comprendre les rouages théoriques du rayon de givre, en 6 jours je maitriserai parfaitement ce sort". Et il y parvint, en se donnant systématiquement des défis, ne pouvant admettre que ce mage avait raison ne serait ce que sur un point.
La précision du rayon s'affinait, la portée également. Estimant les résultats satisfaisants, il passa à l'acide, voyant les résultats que cela pouvait engendrer sur de la matière organique.
"Il en aurait parlé pendant au moins un mois c'est certain là bas, 1 semaine me suffira..."
Et sous cette conception de défis à relever, d'assiduité pour prouver et se prouver qu'il n'était pas un rebus, son esprit instinctif et d'adaptation s'affina. Plus il s'évertuait à modeler l'énergie en lui, plus il en comprenait les rouages, et mettait moins de temps à assimiler une nouvelle utilité à cette énergie.
Il n'avait plus depuis longtemps besoin d'être sous le coup d'une vive émotion pour la sentir, ce don divin, cette faculté innée d'interagir sur son environnement par sa seule force spirituelle.

Plusieurs années passèrent, mais son idée de départ ne s'était pas évanoui au gré du vent. Il fit la rencontre de Satyne, une femme enjouée, curieuse de tout, en quête de chansons et d'aventures. Elle souhaitait aller au nord, vers cette région où Luskan y tenait la part belle.

On y annonçait que les événements magiques étaient légions là bas, qu'honneurs et gloire pouvaient entourer ceux qui souhaitent s'y adonner.

La route était longue, un peu de compagnie ne ferait pas de mal. Si en plus la compagnie était agréable et en musique, que demander de plus.

Il n'était parvenu qu'à réitérer ce phénomène qu'à cette condition, or la sérénité était gage d'amélioration.

Il avait également retenu dans les livres pompeux de magie que bien souvent un lanceur de sort s'affiliait d'un familier, un animal dévoué corps et âme et au service de son maitre.
Il lui fallait un animal imposant, un animal qui sache compenser sa faiblesse musculaire en intimidant d'éventuels cogneurs, si l'esprit n'avait aucune prise sur eux. Traversant une forêt, il se lia à un félin couleur ébène, qu'il nomma Ryn', sans même savoir la raison. Ca lui allait bien sûrement... Il n'était pas homme à s'arrêter sur ce genre de détails après tout.

Parcourant la région non sans mal, il leva les yeux, alors que la pluie tombait drue, et vit dans la nuit les lumières parsemant les remparts de la Cité des Voiles, Luskan....

Tu confonds magicien et ensorceleur.

Le magicien a développé son intelligence à un tel degrés qu'il peut contrôler la réalité.

L'ensorceleur possede un sang magique qui lui permet instinctivement de manipuler la réalité, il n'a besoin de rien apprendre contrairement au mage.


Il y a une opposition entre mage et ensorceleur, les uns sont jaloux du don des autres mais imbu de leur compréhension de la toile. Les enso trouvent les mages trop pompeux et coincé dans leurs belles théories.

Dans ce cas développe plutôt son aspect ensorceleur que son aspect non mage

la volonté de comprendre son don et de maîtriser sa magie.

De plus je trouve étrange qu'une famille pauvre envoie leur pauvre enfant dans une lieu aussi pompeux et riche qu'une école de magie. Faut un certain niveau social pour aller dans uen école de magie, même dans uen école tout cours ( dans un monde médieval j'entends ).

Dans uen école de magie on fait souvent des recrutements avant de prendre des élèves. On leur demande bien évidemment pas de faire des tours de magie, puisque c'est justement ce qu'ils doivent apprendre, mais vont plutôt donner des exercices de logique et de raisonnement.
Au vu de l'intelligence de ton perso, il aurait du être recalé aux premiers tests.

Les capacités d'un ensorceleur ne s'arréte pas à créer de la lumiére. Le rp d'ampoule est assez limité en soi

12 en intelligence est pas si mal, mais pas suffisant pour un mage. s'il arrive à lancer des sorts avant les autres, mais n'arrive pas à résoudre une équation à 2 inconnues, les mages auront vite compris qu'il s'agit d'un enso, donc, pas apte à suivre une école de magie.

La magie et les magiciens sont sensés être assez rares quand même, donc, il n'y a pas "d'école de magie de quartier".

La force s'aquiére avec le travail, mais un paysan ne va pas envoyer son fils à Polytechnique parce qu'il n'arrive pas à soulever un seau d'eau.

Bien entendu, on ne demande pas dans ton Bg de maîtriser du 9iéme cercle à la naissance, mais de bien mettre en évidence une thématique.

tu as renseigner comme école de magie l'évocation, c'est donc, ta ligne directrice sur laquelle tu vas développer tes intuitions et l'épanouissement de ton don.

Tu n'as pas forcément besoin d'aller dans une école de magie, ou de trouver un mentor au coin d'une rue. tu peux développer ton perso et tes dons de manière autodidacte.

Oriente toi plutôt sur une conceptualisation de tes dons que sur les événements qui n''aideront pas à les développer.

Concernant la labgue supplémentaire, je te conseille de la garder pour le moment "vierge" pour te donner la possibilité plus tard, en rp d'apprendre une langue que tu auras choisi en fonction des événements.
donc, tu peux garder ton "slot" de libre

Je lis le reste et je te dis ce que j'en pense

Même si l'idée qu'un péon vienne trouver un mage pour qu'il s'occupe de son fils, je tique un peu, je dirais : admettons

Le coté expérimentation du mage est interessante, donc cela me convient.

Je valide

*une note est griffonnée sur un vélin*

Que m'arrive-t-il ?? Serait-ce cette volonté de pousser mes limites à leur maximum qui vient réclamer son dû ??
Je pensais maîtriser l'évocation ... que suis-je en train d'écrire, je maîtrise l'évocation, mais j'aurai dû savoir qu'à trop chercher le sommet on se brûle les ailes.

Cet ouvrage sur les principes de l'entropie était pourtant intéressant. Il "suffisait" de générer un chaos suffisamment puissant pour dégager une force brute démultipliée. Le souci étant que l'entropie n'a rien de théorique, et difficilement abordable quand elle ne coule pas en nous.

Cependant, je voulais tenter, ne serait-ce que pour ne pas ressembler au premier mage venu. J'ai trop souffert de la comparaison par le passé, à charge pour moi de me démarquer.

Mes différents postes au sein de la Cité des Voiles me satisfont, mais depuis quand me suis-je complait dans la suffisance ?

Au départ, tout allait bien....
*Pourquoi suis-je en train d'écrire ces lignes ....*
En me concentrant suffisamment, l'énergie brute que nous utilisons dans les projectiles magiques par exemple se matérialisaient sous forme de boules plus petites, mais bien plus concentrés. Aussi étaient-elles plus précises si tant est que je pouvais maîtriser ce concentré.

Il me restait à impulser plus d'énergie pour que le projectile recouvre sa taille initiale, mais conserve son concentré d'énergie.

J'ai commencé à attraper des maux de tête, que je mettais sur le compte de la fatigue. Il est assez rageant d'abandonner une idée fixe pour une migraine d'abord passagère, puis récurrente.
Le problème après coup est que le corps finit par s'habituer à la douleur, et fait fi des alarmes qu'il a déclenchées auparavant.

*l'encre semble plus récente à sa couleur*

C'est un calvaire, une douleur indicible, mais je sais pourtant que je touche au but. Le pouvoir de l'entropie sans en subir ses inconvénients. Même si ce pouvoir ne se limiterait qu'à l'évocation, quelle récompense !
Je sens comme une douleur au niveau du ventre, une sensation de brûlure incessante. Pourtant j'ai bien réalisé ce rituel ... Enfin je pense ?..

*nouvelle couleur d'encre, l'écriture est saccadée et son auteur semble être faible*

Je.... J'ai du mal à écrire, la magie semble émaner de moi par tous les pores de ma peau. Je.... Je récolte le fruit de mon inconscience.
Je souffre le martyr, et je ne puis rester plus longtemps à Arcania car je ne sais pas ce qu'il va m'arriver dans les prochains jours... les prochaines heures.
Je n'ai pas le temps de faire mes adieux, ils comprendront, du moins je l'espère.
Oh Ambrey, qu'ai-je donc fait ??....

*la note se termine*

[Disparition RP de Zaryel]

Suite à https://valdebise.1fr1.net/la-ville-des-voiles-luskan-f47/hymne-funebre-t22439.htm#253739

Si vous pouviez le mettre dans le cimetière.

Merci.