[Disparu][druide][H]Auréa des Nétheres

Citation :

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Nom du perso : Auréa des Nétheres.

Race : Humaine.

Age : 27 ans.

Alignement : Neutre Mauvais.

Religion : Aurile, la Vierge des Glaces.

Classes et nombre de niveaux prévus : Druidesse (25).

Ecole de prédilection : Aucune.

Arme de prédilection : Bâton.

Trait de Caractère : Froide, patiente, taciturne, intuitive.

Description physique : Auréa se distingue rapidement des autres humaines. Albinos de naissance, ses yeux portent un éclat de rubis, sa peau ainsi que ses cheveux courts sont presque aussi blancs que les Neiges de l'Epine Dorsale du Monde. Son visage aux traits fins ne se voile que rarement d'une quelconque expression, d'ailleurs, son regard ne saurait même pas trahir ses sentiments. Cette femme est froide. Elle évite souvent le contact avec les autres individus, parlant toujours très peu, sauf quand cela s'avère nécessaire. Autour de son cou, elle porte un médaillon, un flocon de neige blanc entouré d'un cercle blanc sur un fond de losange gris.

Langue parlée : Commun. (Plus celles des Druides au final)

Caractéristiques :
Force : 14.
Dextérité : 14.
Constitution : 12.
Intelligence : 10.
Sagesse : 17.
Charisme : 10.

Telles les formations naturelles que sont les menhirs des druides d’Haute-Forêt, les blocs de glace des Nétheres s’élançaient autour de nous, formant notre bosquet. Devant chaque colonne était flanqué l’un des nôtres. Seuls les sages et puissants étaient présents. Moi, je me trouvais au centre du cercle glaciaire, les pieds nus, ne portant qu’une robe blanche vaporeuse. Mon cœur s’était délesté de toute peur, il était froid, aussi glacé que celui de notre Orateur. Tous chantaient, ou plutôt psalmodiaient un langage primitif, empreint de l’essence même de la fureur naturelle. La brume ne tarda pas à s’épaissir, le vent devint plus froid qu’à l’accoutumée et il se mit à neiger. Pourtant, chaque flocon qui touchait ma peau me semblait être une dague qu’on m’enfonçait dans le corps. Mais je restais stoïque. De marbre. J’étais inébranlable même quand mes pieds disparurent sous le tapis laiteux et froid des chutes des Nétheres. Alors, je me souvins de qui j’étais…

Alhanaa de Montfroid. C’était mon nom, c’était aussi celui du petit village dans lequel j’avais grandi. Montfroid, une bourgade érigée non loin d’une grotte, perdue dans l’un des vallons des Montagnes. Chaque décennie avait lieu la Descente des Neiges. Un prêtre d’Aurile quittait les sommets de Nétheres pour s’engager dans Montfroid et choisir celui qui serait élu. Parfois il s’agissait de jeunes hommes, rarement des femmes. Le bourg laissait faire cela, il laissait Aurile prendre ses enfants, c’était le prix à payer pour que la communauté survivre à l’hiver et puisse par les grâces de la Vierge des Glaces faire des cultures. A peine avais-je atteint ma quinzième année que le prêtre fit son apparition, un matin de silence, un matin froid et triste. Je crois que tout le monde savait qu’il viendrait un jour me chercher, c’est pourquoi peu nombreuses étaient les personnes qui s’attachaient à moi. Le prêtre me remarqua aussitôt que ses yeux se posèrent sur moi. Ma peau, était son symboles, ma peau était celle qu’il offrirait à la Déesse que je la serve, pour j’incarne sa fureur. Aucun n’empêcha l’adepte de m’emporter dans les montagnes, bien que ce fut ma destinée, je comprends que le monde des hommes civilisés est fait de lâches, de gueux qui n’ont quant à eux pour unique destinée de connaître un hiver éternel.

Je ne vois plus mes genoux, je disparais sous la neige, lentement, sans crainte, mais combative. La douleur est le coût du pouvoir, celui de la véritable connaissance des Glaces. Je survivrai à ces neiges magiques comme j’ai survécu aux froid des hivers passés des Nétheres…

Quand j’ai rejoint la communauté, mon cœur était plein de haine envers ceux qui n’avaient rien fait, ma mère, mon père, mon frère. Le Cercle n’était composé que de quelques druides et prêtres, moins que ce que je pensais. Maintenant, je sais qu’ils n’ont pas survécu à l’épreuve de la Déesse. J’ai passé les premiers mois à parler avec notre Archidruide, l’Orateur. Chaque fois je m’émerveillais de sa sagesse. Il n’était pas cruel avec moi, d’ailleurs, personne ne l’était. Il m’expliqua comment se construisait le monde. Il me parla des Cités, mais aussi des Déserts et des multiples autres aspects de la nature. Il me parla d’Aurile, tout le temps, elle était au cœur de chacun de ses mots. Sa dévotion n’avait d’égale que son savoir. J’appris de nombreuses chose sur les pouvoirs qui découlaient de la terre, du vent ou des glaces. Tout était relié. L’Orateur m’expliqua que son pouvoir était tiré de toutes ces choses et que c’était Aurile qui lui permettait d’y avoir accès. Il me disait que toute chose dépendait des forces naturelles, qu’il s’agisse de la Vie, de nature temporelle ou divine, de la Toile, ou même de la Mort, qui est l’inéluctable événement rapprochant tous les êtres. Il était le Gardien des Glaces, de temps à autre nous avions l’occasion de le voir invoquer sur Nétheres une tempête de neige monstrueuse pour montrer à tous la puissance de l’Hiver. Lors des premiers temps, j’eu beaucoup de mal à m’adapter au froid des Montagnes, mais Montfroid ne me manquait plus. Chaque année nous partîmes vers les Cavernes Glaciaires, une grotte flanquée dans les Nétheres où la glace avait pris des aspects pérennes et magnifiques. C’est là que je fut stupéfaite de la beauté des glaces. Pendant plusieurs jours les prêtres prièrent Aurile, les druides, ainsi que moi, passions notre temps à discuter des forces s’entremêlant, s’opposant, concordant dans l’équilibre de Faerûn. Je m’étais accoutumée à ces discussions au ton monocorde et mon esprit s’était épanouis, bientôt, je commençais à y participer. Quand ce fut le cas, on commença à m’inculquer des prières me permettant de célébrer ces forces et d’y appeler par le biais de ma foi envers Aurile. Au fils des années, j’avais à mon actif de nombreuses connaissances et prières qui m’avait permis de rester en vie lors des divers cérémonies de célébration de la Vierge Glaciaire. Comme rester plusieurs jours, seule, dans les Montagnes, armée d’un bâton et de ma foi. Pour survivre, j’avais dû oublier la peur et utiliser à bon escient mes prières et les forces de la fureur d’Aurile. J’utilisais la puissance de mes prières pour offrir à mon corps la force de résister au froid délétère des Nétheres. Mais là n’était pas l’unique danger. Il m’arriva de rencontrer des loups et j’utilisais les enseignements de l’Orateur. Intuitive, j’analysais chacun des gestes de l’animal, mon regard plongé dans le sien, l’esprit ouvert. Je m’essayais à ressentir les émotions de cette vie et à adapter les miennes afin d’apaiser l’animal. C’est un travail difficile mais au fils du temps l’empathie est plus forte, l’animal ne nous est plus inconnu. Parfois, il m’arrivait comme chacun de partir seule dans les Montagnes afin de retrouver un animal avec lequel j’avais développer une empathie particulière, avec qui je n’avais plus de secret, mes émotions et les siennes se partageaient. L’un des loups était devenu mon ami, j’avais su apaiser sa faim par mes simples attitudes corporelle. La dernière étape avant que l’on me consacre fut celle de la transformation animale. L’Orateur passa de nombreuses heures et journées à me parler du monde animal, qu’il s’agisse de celui des montagnes et ou vertes forêts. Il m’expliqua qu’il fallait à ce stade plus que de l’empathie avec l’animal, mais devenir celui-ci. Ainsi, je passais de plus en plus de temps avec mon loup, au point d’anticiper la moindre de ses réactions. Au fils des semaines, le lien empathique me permit de prendre la forme d’une louve tant mon lien avec l’animal était fort. Il me fallait dès lors le reproduire avec d’autres espèces.

Aujourd’hui est le jour où je deviens Druidesse d’Aurile. Le chutes glaciaires et divines n’ont pas eu raison de moi, mon cœur et mon corps s’est endurci. Lors que le froid m’avait étreint j’avais ressenti le monde naturelle comme jamais. Je sentais en moi la fureur des glaces, la fureur des tempêtes devant l’avancée de certaines civilisations et le besoin de vengeance de celles-ci. Je serais leur arme, je saurais mobiliser ces forces afin d’accomplir la volonté vengeresse des glaces, leur froide colère. Je devins Auréa des Nétheres.

Plutard, l'Orateur viendrait me parler afin que je rejoigne la Côte des Epées, là, dans le Nord, je trouverai d'autres suivants de la Fureur Naturelle et je devrais y suivre les volontés d'Aurile.

Désolé mais au risque de decevoir voici la liste des dieux de la nature de Faerun :

Les dieux de la nature incluent Chauntéa, Eldath, Gwaeron Bourrasque, Lurue, Malar, Mailikki, Nobanion, Shiallia, Silvanus, Talos, Ubtao, Ulutiu, Umberlie, Anhur, Isis, Osiris, Sebek, Seth, Thard Harr, Aerdrië Faenya, Angharradh, Sashalas des Abîmes, Rillifane Rallathil, Baervan Ermiterrant, Segojan Hanteterre et Sheela Peryroyl.

En lecture , reponse demain.

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