Nom du compte joueur forum : Baine et Nuts
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Nom du perso : Laurelin Silimaurë.
Race : Elfe d'argent.
Age : 147.
Alignement : Chaotique Bon.
Religion : Sunie Cheveux de Feu.
Classe : Prêtresse.
Arme de prédilection : Fouet.
Domaines : Bien - Protection.
Ecole de magie : Aucune.
Trait de Caractère : Intuitive, passionnée, sensible, contemplative.
Description physique : La beauté de cette elfe de la lune est indéniable. Sa peau est pâle et sa crinière de feu bien attachée en chignon. Son visage est souvent marqué d'un doux sourire. Ses fines et douces lèvres ourlées font preuve de sa joie, sa courtoisie et sa bonté. Ses yeux sont d'un vert émeraude et en eux scintillent une lueur de sagesse. Sa voix est douce, suave même, et elle porte en elle un sentiment de chaleur et de réconfort. Autour de son cou pend un médaillon qui n'est autre que son symbole divin, par lequel elle conjure sa foi envers sa Déesse. L'objet représente le visage d'une très belle femme à la peau d'ivoire et aux cheveux rouges.
Langues parlées : Commune, Elfique, Céleste.
Caractéristiques de départ :Force : 12.
Dextérité : 10.
Consitutition : 12.
Sagesse : 16.
Intelligence : 12.
Charisme : 14.
Laurelin Silimaurë naquit à Lunargent, le Joyau du Nord, dans les Marches d'Argent. Ses parents, des elfes de la Lune, travaillaient dans la Cité. Sa mère était une très belle ensorceleuse aux cheveux d'un roux parfait, contrairement aux habituels elfes d'argent dont la chevelure se teintait de scintillements bleutés ou argentés. Elle enseignait l'art profane à l'Invocarium d'Arkhen. Cette école d'ensorceleurs est l'une des seules académie d'un tel genre dans tous les Royaumes. Déjà sa mère suivait le dogme de Sunie, tout en célébrant les Dieux de la Seldarine. Son père était un elfe d'argent de beauté commune pour la race. Ses cheveux étaient blancs argentés et sa peau très pâle en comparaison de son épouse ensorceleuse. Lui était un sorlyn, c'est à dire un prêtre de Milil, le Seigneur des Chants, la Véritable Main du Très Sage Oghma. Il oeuvrait comme gardien du savoir dans les bibliothèques du Manoir de l'Inspiration, un magnifique bâtiment composé de tours, de salles d'études et de bibliothèques en l'honneur d'Oghma et de Milil.
L'enfant était le fruit d'un amour passionné, né d'une rencontre hasardeuse dans un commerce profane de Lunargent. La mère de Laurelin soutenait toujours que la rencontre avec son époux était un habile tour de l'enjouée Tymora et la fantasque Sunie. La jeune elfe fut élevé dans l'amour de deux parents vivant d'art, de connaissance et de passion. Elle avait hérité de la pâle et douce peau de son père, et de la crinière de feu de sa mère.
Les amants décidèrent d'envoyer très jeune Laurelin au Temple du Garde Coeur, le récent sanctuaire de Sunie à Lunargent. Elle reçut une éducation en accord avec les dogmes de la Déesse, développant ses connaissances théologiques. Elle grandissait dans le bastion de l'amour et de la beauté, elle apprit à suivre les inclinations de son coeur et à s'aimer autant qu'elle aime sa Déesse, pour sa beauté et sa sagesse. Rapidement, l'amour qu'elle portait à sa Déesse, le respect qu'elle éprouvait à ses égards lui fut rendu par Sunie. La Dame aux Cheveux de Feu accordait dès lors ses faveurs à la belle elfe de la Lune, pour sa dévotion, son amour propre ainsi que celui qu'elle offrait. Laurelin apprit de nombreuses prières pour célébrer l'amour de sa Déesse, la majorité d'entre-elles furent destinées à protéger le lieu de culte, à protéger la beauté. Ainsi s'établit l'accord entre la Déesse et son adoratrice. Sunie aime et protége ses fidèles, leur apportant leur magie, afin qu'à leur tour, par ces grâces, ils protègent la beauté de ce monde, entretiennent les sentiments d'amour, d'adoration et d'amitié. L'elfe aux cheveux de rubis priait chaque matin, se tenant debout dans un bassin d'eau fraîche et parfumée en se regardant dans un miroir, illuminé par les rayons de l'aube ou par de simples bougies. Parfois, afin de montrer à ses suivant qu'elle veille sur eux, Sunie leur envoyait un signe, par le biais du miroir. La plupart du temps il ne s'agissait que de vagues transformation du physique reflété. Laurelin pouvait voir dans ce miroir sa chevelure prendre des couleurs chatoyantes, représentant le chaos et les humeurs volages de la Déesse. Au fil des années et de son apprentissage clérical, la jeune prêtresse connaissait de plus en plus de prières en l'honneur de Sunie, chacune propre à chaque situation. Qu'il s'agisse de pleurer la perte de son amour, la disparition de la beauté, ou justement de célébrer un amour naissant ou un nouvel art.
L'enseignement de Laurelin sur l'art de la prêtrise était aussi accompagné d'une formation martiale au maniement du fouet, l'arme de prédilection de la Déesse elle même. Dans presque tous les Temples de Sunie, les prêtres n'ont en aucun cas le droit de s'armer d'armes tranchantes telles que les épées longues ou bâtardes pour lutter contre le mal. Bien que le fouet reste l'arme de prédilection, certains fidèles préfèrent manier la masse d'arme. L'elfe passa de longue années à apprendre à manier habilement le fouet, pour en faire par la suite son arme privilégiée. Cependant, cet apprentissage était de loin différent de ceux qu'on aurait pu trouver dans une caserne. Il s'agissait avant tout de danses lors desquelles le fouet était un objet de parure, qui flottant dans l'air apportait un soupçon de fluidité. Laurelin n'était hélas pas aussi bonne acrobate qu'elle l'aurait souhaité, mais son maniement du fouet était irréprochable.
Ses passions et sa quête de belles choses s'évasèrent et malgrès toutes les émotions qu'elle suscitait chez autrui par sa beauté et sa bonté, elle ne trouvait à Lunargent, au Temple du Garde Coeur, la beauté que ses yeux et son âme souhaitaient effleurer, d'admiration et d'amour. Ainsi, Laurelin Silimaurë sollicita l'autorisation de la Grande Prêtresse du Temple de la laisser prendre les routes vers la Côte des Epées afin de partir en quête d'amour et de magnificence. Ses mots ne pouvaient traduire ses folles émotions, dans son coeur la jeune prêtresse savait qu'elle devait partir vers cette région aux villes majestueuses et aux héros légendaires. Laurelin considéra cela comme un pèlerinage en l'honneur de Sunie, la Belle et Fantasque Dame aux Cheveux de Feu.