[Validé][Roublard/Prêtre][DE] Léa Andersteen

Fiche de présentation de personnage - Background secret

Identité: Léa Andersteen,
Race: Demi-elfe sylvain,
Age:24 ans, née au 7ème mois de l’année 1366, l’année du bâton,
Profession: Prêtresse d'Erevan Ilsërë.

Courte description:
Léa se présente comme une jeune demi-elfe aux cheveux rouge cuivrés, à l'allure gracieuse et souple. Son tain est légèrement mat et des yeux verts éclairent un visage déterminé. Toujours légèrement maquillée, avec discretion et soin, elle s'habille avec élégance, préférant le tissus au métal des armures. Une légère odeur de menthe flotte autour d'elle lors que l'on est assez près d'elle pour la sentir.

Rumeurs:
Ces derniers temps, Léa semble apprécier le contact rugueux d'un bâton orné d'inscriptions elfiques. D'aucun peuvent lire, s'ils le savent, le nom de la divinté patronant la destinée de la jeune femme, Erevan Ilsërë. Quand elle n'a pas cet attribut clérical en main, on peut souvent la voir avec une rapière et une épée courte. Manifestement, elle a choisi une voie peu facile pour une sang-mélée...

Validé en privé

Léa Andersteen, un instant de mémoire

Brouillon! V1.2

Le temps avait passé, curieuse perception du temps, quelque peu schizophrène. D’un coté, une habitude humaine, un temps qui file entre les doigts, comme le fin sable de certaines régions, d’un autre coté, une habitude naissante, une autre façon de voir, comme si le sable se mouillait entre ses doigts, s’amalgamant et ne coulant que peu. Quelque chose avait changé. L’enfant qui fuyait n’était plus. L’adolescence ? Elle n’était que physique, trop hâtive, suivant le rythme de ce qui l’entourait déjà. Elle était adulte maintenant, pour ceux qui la prendrait encore pour une humaine. Mère, bientôt. Mais sage ? Elle ne pouvait le prétendre elle qui avait tant à apprendre. Mais elle avait tant appris. Sur sa nature propre, mais surtout sur la face qu’elle aimait à explorer. Sa nature elfique. Drystan, Celeblöxe, Eldothia, et tant d’autres.

Se plongeant dans ses souvenirs, elle se rappelait ces elfes sages qu’elle admirait déjà, dont certains n’étaient plus la. Les leçons n’étaient pas faciles, souvent leur mépris était frappant. L’une de ces personnes, une mage, ne voulait pas lui parler elfique, la traitant d’hybride. Mais elle avait raison. Une impulsivité toute humaine, comme attiré par la lumière de la Seldarine, prête à se brûler les ailes. Ogion, celui qui l’avait accueilli comme un père l’avait aidé à garder espoir.

Elle se rappelait cette première fois, quand il avait compris qu’elle n’était pas encore une de ces demi-elfes égarés parmi l’humanité, bercés dans l’illusion de la facilité de rester parmi cette humanité grouillante. Un autre demi-elfe, des bardes et des elfes proches de la nature, au chevet d’un arbre millénaire, blessé par une corruption. Le cérémoniel l’avait interpellée, saisie par la magie de l’instant, par la force tranquille et la sérénité de ce végétal. Les mots elfiques, avait glissé sur sa langue, transportée dans un instant de grâce, irréel, et elle avait prié, appelant les faveurs du Bouffon. Elle avait osé se découvrir, s’ouvrir. Et accepter la voie qu’elle avait choisie, pleinement.

De nombreuses leçons, donnée par le sage Celeblöxe, qui avait montré que la sagesse était parfois d’agir vite, sans hésitation aucune. Un moine bainite, qui s’était constitué prisonnier. Tous appelaient la clémence pour ce bourreau qui avait tué des gens du Peuple. Cela n’était pas acceptable, et d’une flèche en plein cœur, il lui donna le pardon. Elle avait eu l’occasion de faire la même chose. De montrer à son tour que la sagesse n’est pas l’inertie et l’acceptation de tout. Mais aussi la fermeté du bras qui puni. Elle avait été surprise par la réaction de certains elfes, probablement trop proches des humains.

Elle avait appris à assumer, à ne jamais chercher de justification à ses actes. La leçon de Drystan avait été dure, eux qui étaient si proche. Eux qui auraient pu peut-être être encore plus proche. Mais elle avait gâché cette chance, laissant paraître le secret. L’immense frustration lui serrait encore le ventre. Elle avait voulu se justifier, mais cela ne faisait pas disparaître les erreurs faites et leurs conséquences. Depuis, elle cherchait toujours à voir le coup d’après. Pas toujours avec succès, mais personne ne pouvait manquer de remarquer cela, hormis les impétueux humains et ceux qui en sont trop proche. Mais elle avait compris la leçon et accepté la sanction du Haut Conseiller Revers, pour son manque de lucidité. Refusant à tous le droit de diminuer sa faute, son erreur de jugement.

Une rencontre marquante avait été celle faite avec la Reine des fées, dans son étrange royaume. Celui-ci avait été altéré et la menace, par son groupe chassée. Elle avait pu s’entretenir avec Elle et c’est ainsi que lors d’une Cabriole des plus réussies, elle avait pu avoir la joie de voir de plus prêt et longuement des fées. Elle avait compris, en les voyant manier l’illusion pour quelle raison Erevan Ilsërë apprécie ces créatures. Elle s’était intéressée vivement aux Illusions, plus tard. Et, en ce jour, elle envisageait pour une bataille à venir, de’ faire plein appel à cela. Leurres, contre scrutation et Ecran. Tout ce qu’il fallait pour que la Parole du Bouffon fasse son office. Les ennemis du Peuple, si du moins il se révélait que c’était des ennemis, ne sauraient plus distinguer le réel du faux. D’autant qu’elle n’avait pas oublié de recommander de faire appel à la furtivité naturelle des elfes. Ainsi, il y aurait ce qui n’est qu’illusion, ce qui est réel mais caché de la scrutation, se qui serait dissimulé, ce qui serait visible et réel. Un méli mélo capable de rendre fou une divinatrice, celle qui oserait menacer le Peuple.

Elle avait tellement changé. Elle qui venait d’une cité humain, vivant de rapines, ne songeant qu’au lendemain. Elle qui avait réussit à rejoindre la Communauté, première demi-elfe à y être acceptée. Elle qui maintenant avait un rang. Un grand honneur. Elle avait même pu siéger au Conseil de la cité. Sa vie d’humaine était lointaine. Poussière insignifiante devant l’avenir qui s’ouvrait à elle. Elle avait écouté les histoires du peuple elfe, fascinée, par ce monde qu’elle pouvait entrapercevoir, comme un enfant qui découvre le monde des grands, se glissant par une porte entrouverte. Ce monde était et resterait trop grand, pour elle, la sang-mélée, mais elle embrasserait le panorama, pour en saisir le plus. Pour la Seldarine, Pour le peuple, elle ferait tout ce qu’elle pourrait. Elle portait maintenant une vie en elle.

Version 1.2 - 14:14, le 11/07/08
Cela faisait un moment que j’avais avait commencé à utiliser l’Illusion. Cette école de magie me plaisait beaucoup, permettant de tromper et propices aux plaisanteries et vilains tours. L’invisibilité était la chose que j’utilisais le plus, pour écouter sans être remarquée et surgir à l’improviste, ou attaquer, impitoyable, un ennemi du Peuple.

C’est d’ailleurs ce que j’avais fait, contre une bainite qui avait torturé plusieurs elfes et tenté de les tuer. Cette humaine était venue trainer autour du groupe de la Communauté, cherchant partenaire de duel. J’avais disparu de son regard pour surgir dans son dos et porter un coup fatal, sans aucune pitié. Certains elfes n’avaient d’ailleurs pas compris une telle violence. Probablement qu’ils avaient oublié que le Farceur est impitoyable face aux ennemis des Seldars et du Peuple. Certains avaient compris d’autre pas, probablement trop humanisés.

Premiers essais:

Ma première tentative de pousser plus loin était probablement trop hâtive, vu qu’elle avait échoué. Ma prière n’avait pas été entendue par le Bouffon, malgré mon zèle et les belles offrandes que j’avais fait : des pierres précieuses et quelques objets volés à des humains lourds et imbéciles.

C’était une période ou la forêt nord de Luskan était particulièrement sollicitée par les Malarites qui l’avaient même influencée pour paraître sauvage et dangereuse. J’avais été auprès d’un arbre millénaire, faisant un cercle d’offrande, bénissant l’arbre avant d’aller sur le lieu ou je désirais lancer l’illusion voulue : un écran entre les sens et la réalité, montrant une forêt féérique et magique aux sens des gens qui y passerait. Après ce temps, je pense que je n’ai pas tourné mes prières assez vers le Bouffon, trop préoccupée par le sort de cette forêt.

Autre essais :

J’ai alors décidé de m’attacher à des choses plus aisées qui étaient d’ailleurs poussée par des considérations fort terre à terre. Se protéger des scrutations. J’ai donc entrepris de prier le Bouffon pour détourner les scrutations et leur cacher ce que l’on désire pour pouvoir dresser nos plans contre certains devins. Il faut dire que nous luttions contre des démons qui faisaient penser une grande menace sur nous. Mes prières se tournaient vers le désir de pouvoir prendre à son propre jeu une Marilith et la tromper, l’abuser et lui donner une bonne leçon de sagesse : vouloir tout résoudre par magie n’est pas sage, c’est devenir prévisible, sans même user de divination.

Pour tout dire, j’ai beaucoup réfléchi et je me suis rendue compte des tours que je pouvais jouer avec ceci et une autre illusion, leurre. Faire voir des choses qui n’existent pas et cacher de la vue des choses qui existent. Je sais qu’Il écoutera mes prières lorsque je voudrais user de cette combinaison. Duper ceux qui pensent ne point pouvoir être dupés dans leur orgueil, les devins.

Une semi-réussite :

Lors d’une bataille pour défendre Luskan mais aussi la région d’un Dragon, j’ai tenté de jouer un mauvais tour à ce-dernier. Il faisait peser une grande menace sur la région et même au delà et nos troupes ainsi que celles d’alliés étaient aux prises. J’avais réussi à appeler la Parole du Bouffon, lui faisant sentir la force de notre foi en une vague d’énergie positive. Et j’ai prié. Prié pour que ses sens soient trompés pour l’empêcher de faire du mal. Las. Même aveugle, l’illusion ne l’a point trompé. J’aurais bien voulu que la Parole du bouffon trompe ses autres sens: l’ouïe et l’odorat. Pour le Bouffon, pour la Seldarine, pour le Peuple ou la Communauté, je trouverais occasion de jouer ce tour à ceux qui le méritent.

Un bon tour d'illusion:

A la demande d'Axhur, je me suis occupée d'un coffre contenant un artefact Netheriss. L’idée était de jouer un mauvais tour contre des ennemis de la Communauté. Encore ce Dragon, le dévoreur d’empires. Je priais alors Erevan pour cacher ce coffre de la vue magique du dragon mais aussi pour tromper sur son contenu. Faire croire qu’il contient une corne à boire de bière infinie, assortie d’un piège magique contre tout non-nain. Je ne sais si le tour a réussi. Mais chercher un artefact Netheriss et trouver une corne à boire, quelle désillusion si j’ose dire.

Oula, toi t'es en mode auto ^^
Je ne suis pas tres présent mais j'y suis encore^^