Le Val de Bise - Module NWN
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Le Val de Bise - Module NWN

Forum du Val de Bise, module RP de Neverwinter Nights
 
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 [Disparu][Paladin][H]Tylandre de Praetor

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Flashouille
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Flashouille


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MessageSujet: [Disparu][Paladin][H]Tylandre de Praetor   [Disparu][Paladin][H]Tylandre de Praetor EmptyMar 7 Aoû - 6:29

Citation :

Nom du compte joueur forum : Flashouille
Nom du compte joueur module : La_Vérité
Nom du perso : Tylandre de Praetor
Race : Humain
Age : 16 ans
Alignement : Loyal Bon
Religion : Lathandre
Classe : Paladin
Arme de prédilection/domaines/école de magie : Masse d’arme (lourde de préférence)
Langues : commun, deux langues à apprendre
Trait de Caractère : Dévoué, honnête, valeureux, honorable, humble, généreux, chaste et industrieux en toutes circonstances. Il se montre doux, prévenant, souriant et pleins d'attentions envers les nécessiteux, les enfants, les malades et les vieillards. Dynamique et souriant, sa bonne humeur et sa vivacité sont communicatives. Bien que jeune, il semble habituer à diriger, et malgré son humilité naturelle, parfois, lorsque la nécessité l’y pousse, il sait s’imposer afin de convaincre son auditoire.
Description physique : Ce qui marque chez ce jeune garçon, c’est avant tout son regard…un regard qui exprime la sensibilité, l’intelligence, mais aussi une détermination : sa foi en le progrès se lit dans ses yeux. Ses yeux, sombres, s’accordent bien à sa chevelure noire, son sourire aux dents blanches contraste avec son teint mat. D’allure athlétique, sans être d’une musculature impressionnante, il est de taille moyenne, 1 mètres 75 environ, pour 70 kilogrammes.

Langues parlées : Commun

Caractéristiques :
FOR : 14
DEX : 8
CON : 10
INT : 14
SAG : 14
CHA : 22


Nafela souffrait. Dieux ! Que cela faisait mal, une souffrance telle qu’elle n’en avait jamais connu. Le prêtre de Lathandre avait perdu son sourire habituel, malgré l’heureux évènement, saint aux yeux de sa religion. Un nouveau commencement, une nouvelle vie arrivait, mais une autre allait quitter ce monde : la mère n’y survivrait pas. C’est un père effondré qui, en ce mois de Nuiteuse 1375 (je considère qu’on est en 1391) se présenta au chevet de son épouse mourrante, qui, d’une heure à l’autre, allait succomber des suites de l’importante hémorragie.

-Sandric, je t’en prie…essuie tes larmes…Je t’en prie, laisse-moi partir sereine…Fais-moi une promesse…Fais-la, et je pourrais partir avec le sentiment que je n’ai pas tout gâché…
-Parle, mon cœur, mon ange…Parle, tu auras tout ce que tu désires, tout ce que tu veux, ma parole me liera jusqu’à la tombe, comme je suis lié à toi jusqu’à la tombe…Sunie, par pitié, sauve-la !
-Sandric…promet-moi que mon fils, Tylandre, recevra la meilleure éducation qui soit…Que tu l’aimeras, il n’est pas coupable de ma mort, Sandric…Aime-le…Et laisse-lui le choix de son destin…Je t’en supplie…Je...

Avant que Sandric de Praetor, Duc aquafondien et seigneur de la famille Praetor, ne puisse répondre, son épouse n’était plus. Il se jura, intérieurement, de tout faire, tout, pour respecter la dernière volonté de sa femme. Et il se laisse tomber dans un profond désespoir, pleurant jusqu’à l’aube sur le corps sans âme de celle avec qui il aurait voulu partager son existence, et les suivantes…

Cinq années passèrent. Cinq années tout ce qu’il y a de plus classique dans les grandes familles nobles d’Eauprofonde : peu d’amour, beaucoup de privilèges, encore plus de protocoles à respecter. Son père, qui avait un important domaine à gérer, n’avait que peu de temps à lui consacrer et, même lorsqu’ils n’étaient que tout les deux, gardait une certaine distance vis-à-vis de lui. Il connaissait la raison, bien qu’il n’ait que cinq ans : il lui en voulait pour avoir tuer maman, pour avoir tuer sa femme. Les blessures au cœur sont les plus difficiles à guérir : on ne peut y arriver que grâce à quelqu’un d’autre, que grâce à l’amour qu’elle nous prodigue. Déjà, si jeune, il le découvrit…mais son père était imperméable, il était dur et sévère, faisant primer, comme bien souvent dans ces familles, les interêts familiaux avant les interêts de son fils. Néanmoins, il lui laissa le choix, comme promis : c’est son fils qui choisirait le précepteur qui s’occuperait de son éducation ; et il n’était nulle question, chose rare dans ce milieu, de mariage arrangé pour son fils.

Le jour du choix du précepteur était arrivé. Il avait aujourd’hui six ans. Il voyait des hommes, alignés devant lui, lui faisant des sourires…L’un était prêtre d’Oghma : un vieux, chauve, tout pleins de rides, « il a de la poussière dans les plis », pensa-t-il. Ce ne serait pas lui, pas drôle, pas amusant. Le suivant, quant à lui, lui faisait un superbe sourire plein de dents…qui sonnait faux, il sentait qu’il ne souriait que pour être choisi : ce ne serait donc pas sur lui que se porterait son choix. C’est alors que son regard fut attiré vers un drôle de personnage : sa robe évoquait les couleurs d’un chaud coucher de soleil, rouge, orange, jaune, rose ! On ne pouvait le manquer. Il rayonnait, il respirait le dynamisme, et ce n’était pas là une chose feinte : « on ne doit pas trop s’ennuyer, avec lui »…C’est donc sur Jerriko, prêtre de Lathandre, que se porta son choix.

Les années suivantes furent celles de l’apprentissage : les matières étaient nombreuses ; les exigences de son père omniprésentes. Il abandonna rapidement la musique, mais non l’art, Jerriko, et son père, insistaient pour qu’il se consacre à une forme d’art, la peinture si possible :

« La seule matière de la peinture, c'est la lumière. » lui disait Jerriko, ajoutant ensuite, au détour d’une leçon où il lui montrait un de ses tableaux sur le point d’être achevé, un lever de soleil illuminant des vallons enneigés, dont la réalité semblait tangible : « Il ne s'agit pas de peindre la vie, mais de rendre vivante la peinture. »

La peinture n’était qu’une matière, une récréation, le prêtre lui enseigna également, bien entendu, les lettres, puis, rapidement passa à un stade tout autre : la philosophie, la morale, la théologie et la littérature furent au programme. Les arts commerciaux ne furent pas au menu, pour le plus grand malheur de son père, mais ce dernier, soucieux pour l’équilibre de son fils, laissa le soin à un de ses fidèles chevaliers d’enseigner à son fils l’équitation et le maniement des armes, ainsi que la course à pied. Pas de tir à l’arc, ni de choses demandant précision et coordination : Tylandre était un grand maladroit, à la précision plus qu’approximative au tir à l’arc, ce qui en faisait un véritable danger. Les journées, dures, chargées, se succédaient les unes aux autres.
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Flashouille
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MessageSujet: Re: [Disparu][Paladin][H]Tylandre de Praetor   [Disparu][Paladin][H]Tylandre de Praetor EmptyMar 7 Aoû - 6:30

« Cherche à te perfectionner et à améliorer ton corps comme ton esprit, Saer Tylandre » lui disait Jerriko, lorsque la lassitude se saisissait du jeune noble : et ces quelques paroles réconfortantes suffisaient à le remotiver, il avait de l’admiration, sincère, innocente pour son tuteur qui ne pliait jamais face à l’adversité, ne paraissait pas craindre le moindre obstacle, ne cherchait jamais à les fuir : toujours les manches relevées, toujours actif, aidant de temps à autre le personnel de maison à nettoyer le manoir, d’autres fois partant en mission «secrète » pour le compte de son Eglise. Il refusait d’en parler, et cela frustrait le jeune Tylandre, alors âgé de huit ans. Durant ces absences, Tylandre partait au Domaine de son père, où il y aidait les serfs au service du Duc de Praetor à accomplir leur besogne : c’était là la volonté de Jerriko, vouloir que le jeune noble partage le quotidien des gens à son service, afin qu’il devienne sensible à la difficulté de leur labeur, et apprenne l’humilité, la simplicité et l’honnêteté qui sont la plus grande qualité des petites gens.

C’est à l’âge de dix ans que sa vie prit un tournant : la charge de travail allait en s’alourdissant, la réthorique et la médecine s’ajoutant aux cours déjà prodigué, les cours de littérature étant très allégé, ainsi que ceux de théologie. Il savait à présent aller à cheval ; il allait aux côtés de son père, parfois. Il commençait à intégrer les rudiments de l’escrime ; la masse d’armes eut sa préférence, pour le plus grand malheur de son père qui trouvait cette arme archaïque, grossière et brutale. Mais ainsi soit-il ! La main de l’enfant innocent avait parlé ; il en serait ainsi. C’est très précisément à cette époque que sa vocation apparut, une vocation qui lui parut tout naturel de suivre, comme si elle lui avait été destinée : un prêtre de Lathandre, Seigneur du Printemps pour être exact, lui avait permis de naître ; Lathandre lui permettrait à présent de vivre. C’est durant une randonnée, par monts et par vaux, au moment où l’aube grise apparaissait, que tout se joua. Jerriko et Tylarande étaient seules ; ils n’étaient que deux : un hurlement horrible sonna comme les milles cors des enfers à leurs oreilles à ce moment précis, un hurlement terrifiant, terrifié, où le désespoir se mêlait à une intense douleur. Ils coururent jusqu’aux lieux du drame : un zombi venait de mordre un vieil homme, ce zombi avait dû errer là, venant du corps d’un brigand mort de mort violente dans les environs, et dont le corps n’aurait pas reçu les derniers sacrements. Jerriko bondit, et affronta courageusement la créature ; il réussit, sans mal, à s’en défaire. Puis Jerriko s’agenouilla, portant ses mains sur la blessure ensanglantée du vieil homme agonisant…L’aube se levait et auréolait la scène d’un halo lumineux ; tout ceci était irréel ; tout ceci était d’une beauté saisissante, poignante, et son âme en fut touchée. La lumière intérieure, dont parle tant les philosophes, s’alluma et l’illumina, brillant haute et claire de milles feux, la flamme de sa foi était vive et claquait comme mille oriflammes ! Cette lumière intérieure qui ne peut venir que de soi, SA lumière intérieure…Le désespoir, la peur, le froid glacé dû à la vision, à la présence du non-vivant avait laissé place à la chaude étreinte de l’Aube, et à la certitude que, désormais, il ne serait plus jamais seul : il l’avait décidé, Lathandre serait l’étincelle qui même au cœur des ténèbres lui tiendrait compagnie.

Choisir sa voie si jeune ? Cela étonna Jerriko…Qui voulut la mettre à l’épreuve :

« Tu dis vouloir devenir un de ces preux paladins, au service de Lathandre, Tylandre, mais pour y parvenir, il va te falloir voir le monde tel qu’il est, et ne pas en sortir le cœur assombri, l’âme gagné par un cynisme rampant, et l’esprit gagné par un désespoir glacé. Il te faudra être fort dans ta tête, rester digne, et surtout répondre à cette misère par une main tendue, et non par le dégoût. »

C’est donc à l’âge de dix ans que Tylandre plongea pour la première fois dans les bas-fonds, pour aider les nécessiteux du mieux qu’il pouvait. Il sentait une chose monter en lui…Non pas quelque chose de négatif, ni de positif d’ailleurs, mais une force prête à jaillir…Mais elle n’était encore qu’à l’état de bourgeon. Comment des gens pouvaient-ils tant souffrir, ne même pas avoir de quoi se nourrir, pendant que non loin se tenait banquets et réceptions ? Il y croisa, pour sa première visite, successivement un vieillard marchant avec peines et douleur, un pestiféré souffrant le martyr et une famille en pleurs, endeuillée par la mort de l’un des siens. Il vit également nombre de mendiants, yeux baissés, quémandant leur pitance. Il apprit ce jour-là que la générosité était nécessaire, mais non suffisante ; que la vieillesse était inéluctable ; que la mort était son destin ; que la maladie était le lot commun de bien des mortels et que l’or, bien que l’on s’en croît maître, ne fait de nous que des esclaves, les esclaves de nos passions. Jerriko soigna le pestiféré ; Tylandre offrit à manger au mendiant ; ils raccompagnèrent le vieillard jusque chez lui et réconfortèrent du mieux qu’ils purent la famille éplorée. Suite à cette expérience, il garda le silence trois jours et trois nuits, méditant, pensant. A l’aube du quatrième jour, il parla :

« Lathandre m’a tiré des griffes de la solitude ; il a donné un sens à ma vie. Il est l’étincelle qui éclaire les ténèbres de ma vie. Et je veux être l’étincelle qui tirera ces gens des ténèbres de leurs vie ; je veux leur communiquer l’espoir que vous m’avez offert, Jerriko. Un espoir qui ne serait pas le simple souhait d’une amélioration de leur condition mais l’avant-goût d’un autre monde, plus juste…Mon choix est fait. »

Les années passèrent ; les exigences s’accrûrent, non pas à cause de son père ou de Jerriko, mais parce que le jeune Tylandre s’imposait l’excellence : il devait être un modèle, un exemple. Chaque nouvelle journée était accueillie avec bonne humeur ; chaque épreuve avec détermination ; chaque revers avec philosophie. Ce n’est pas l’orgueil ni la fierté qui gonflait le cœur de ce jeune garçon de douze ans mais une joie éclatante. Il peignait, lorsqu’il en avait le temps, entre ses leçons, ses devoirs, l’aide qu’il apportait aux champs ou dans les bas-fonds d’Eauprofonde.. Lorsqu’il sentait l’orgueil poindre en son âme, la voix de son sage maître lui murmurrait dans le secret de ses pensées une vieille histoire qu’il lui avait raconté l’année passée, à propos d’une lame sainte :

• « Cette épée a été créée dans un seul et unique but, détruire le mal. Bien que puissante, Pâle Justifière a commencé sa carrière dans le plus parfait anonymat. Cette épée sans éclat fut forgée par Renold, fidèle serviteur de Tyr. Renold avait passé trente ans à parfaire les techniques qui lui permirent de donner le jour à une lame sans défaut. Dès qu'il l'eut achevée, il en fit don à l'Eglise de Tyr. Le prêtre qui la reçut la plaça sur l'autel de son monastère, après quoi il demanda à ses frères de se joindre à lui. Ensemble, ils prièrent Tyr pour lui demander de bénir cette arme. Les prêtres ne touchèrent jamais la lame, pas plus qu'ils ne l'évoquèrent. Et, au bout de dix ans, alors que tous les autres désespéraient de voir un jour l'épée devenir magique, Edan, le prêtre du début, continuait de prier en silence. Vingt années s'écoulèrent encore, et Tyr ne se manifestait toujours pas. Un prêtre de Heaum en visite se moqua de la dévotion aveugle dont Edan faisait preuve à l'égard de la lame. A ce moment, Edan s'approcha de l'autel et prit délicatement l'épée couverte de poussière.
Le prêtre de Heaum lui demanda s'il avait enfin recouvré la raison, et Edan répondit que oui, ajoutant qu'il n'attendait pas ce qu'il fallait de son dieu, et que ce dernier avait fait son uvre depuis bien longtemps déjà.

Le prêtre de Heaum éclata de rire et demanda à son garde du corps de dégainer son épée, arme splendide au manche doré et incrusté de perles. Des runes étaient gravées tout le long de la lame, dont la base était ornée d'un anneau de minuscules rubis. " Voilà une épée bénie des dieux ", affirma le prêtre de Heaum. " La tienne a l'air d'une arme de soldat. Elle est bien pâle en comparaison ".

Calmement, Edan prit la lame par son extrémité et donna un petit coup à l'épée du garde du corps. Le rire du prêtre de Heaum s'interrompit brusquement en voyant l'arme de son serviteur se briser. Edan reposa la lame et lui répondit :

" La justice est toujours bien pâle en comparaison de la vanité et de l'ostentation. Je m'attendais à ce que Tyr manifeste sa volonté à grand renfort de flammes et d'éclairs, mais j'aurais dû me souvenir que cette lame m'avait été donnée simplement, charitablement. La justice est le droit de tous, riches ou pauvres, ignorants ou érudits. On doit pouvoir la trouver aussi souvent dans le champ du paysan que sur le champ de bataille ".

Edan apporta la lame à un armurier, à qui il commanda un manche en bois entouré d'une lanière de cuir. Cela fait, il donna l'arme à un jeune paladin, en lui demandant de ne jamais oublier la charité et la générosité qui étaient en l'homme.

Cette lame : Pâle Justicière ».

Et, tandis que son maître lui murmurrait cela, devant ses yeux les mots lus il y a bien longtemps réapparaissaient :

« La cruauté est le remède de l'orgueil blessé. »
« L'amour déçu pardonne. L'orgueil humilié ne pardonne pas. »

Or le Pardon était ce qui différenciait l’être vertueux des autres. Une personne perdue dans une pièce enténébrée ne peut en sortir qu’à la condition qu’on lui ouvre la porte ; et cette porte, c’est le Pardon. Si le Pardon n’existe pas, toute rédemption, tout changement serait futile : les vils et les mécréants vous mépriseraient ; les « vertueux », ou prétendant l’être, vous tournerez le dos, et on connaîtrait alors la noire solitude, si voisine de la Mort...

L’orgueil le quittait aussitôt. Son éducation, sa volonté et son âme d’enfant le préservait des vices que trop d’hommes nobles connaissaient. C’est à douze ans qu’il quitta son père ; c’est à douze ans que les masques tombèrent ; que son père lui montra enfin l’affection qu’il éprouvait pour son fils, et qu’il n’avait pu montrer avant par crainte de souffrir ; par crainte d’être rejeté ; par crainte de perdre le seul être qui lui était cher. Le Temple de Lathandre d’Eauprofonde accueillit donc cette année-là un jeune adolescent, au teint mat comme celui de sa mère, d’origine calishite, mais au sourire toujours présent. Et cette année-là eut lieu une superbe cérémonie les bénissant, une goutte d’eau bénite venant leur sanctifier la tête tandis que les portes du Temple s’ouvraient, et que l’Aube venait baigner de sa lumière les futurs Porteurs d’Aube. Un nouveau commencement, assurément !

Les années passèrent ; sa seizième année arriva. L’honnêteté, la courtoisie, l’honneur, le courage, l’humilité, la chasteté et la foi en Lathandre étaient ses meilleurs atouts ; il avait accompli bien des choses pour l’Eglise ; le bourgeon avait fleuri et était devenu une superbe fleur ; la force qu’il avait senti, des années plus tôt, était à son zénith, et y resterait longtemps : cette force, c’était la puissance divine du Seigneur de l’Aube. Cette puissance, il le savait, était un don, un cadeau, généreux, certes, mais ne dépendait pas de lui et n’en dépendrait jamais : jamais il ne s’enorgueillirait d’un tel don ; jamais il ne l’utiliserait à des fins égoïstes ; toujours il l’utiliserait pour promouvoir les arts ; la culture ; la Nature ; l’humanité et ses alliés, l’Espoir sans qui l’humanité ne serait rien ; toujours il l’utiliserait pour aider à l’éclosion de nouvelles idées ; ce don était une des pierres innombrables sur lequel l’avenir devait reposer, au même titre que la bonne volonté de chacun, que les rêves, les projets et les espérances de tous. Rêves, projets et espérances qu’il devait protéger du mieux qu’il pouvait. Ce qu’il faisait par choix, les autres le faisaient par crainte de la loi : il avait découvert la liberté ; et il n’éprouvait que gratitude pour son père ; gratitude pour Jerriko ; gratitude pour l’Eglise de Lathandre.


(la suite demain^^)
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Flashouille
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MessageSujet: Re: [Disparu][Paladin][H]Tylandre de Praetor   [Disparu][Paladin][H]Tylandre de Praetor EmptyMar 7 Aoû - 19:41

Le jour de la cérémonie arriva donc, lors de sa seizième année. Il avait prié toute la nuit, seul en tête à tête avec lui-même, sous le bienveillant regard de Lathandre. Il se remémorait ces années de labeur ; ces années de foi ; ces années qui lui avaient tant apporté, qui l'avait tant enrichi. Il se rappelait de cette fois où l'Eglise organisa une randonnée nocturne en forêt, et des paroles du prêtre :

"Le rôle des Porteurs d'Aube ne se limite pas à être actif de jour. Il ne doit pas, une fois la nuit tombée, se barricader, ses pouvoirs ne s'éteignent pas avec la fin du jour. Bien au contraire, vous devez être capable de marcher sans crainte même dans les ténèbres les plus épaisses ; vous devez avancer sans peur même face aux pires difficultés ; c'est là ce qui est nécessaire pour parvenir à remplir notre office."

Et ils marchaient, sans crainte. Trébuchant, certes, mais la peur absente de leurs coeurs. Il souriait, à ce souvenir...Il se souvint de l'expédition entreprise le mois dernier, consistant à nettoyer une crypte de la Cité des Morts d'Eauprofonde. Il se souvint du baiser glacé de la non-vie, et du réconfort ardent de Lathandre ; il se souvint de leur brillante victoire, ce jour-là. Ils deviendraient paladin, lui et trois autres aspirants ; ils avaient tant partagé...Il souriait, revoyant chaque souvenir défiler devant ses yeux. Il se sentait prêt comme jamais...Et le moment tant attendu vint, finalement. Il avança en tête d'un cortège coloré jusqu'à l'extérieur de la ville, se dirigeant vers une plage de galet non loin de là. Une robe jaune, ceint par une ceinture rouge, lui et les autres aspirants accueillirent l'Aube sur cette plage, par une rivière, puis allèrent se purifier de leurs vices dans la Mer des Epées, revenant sur la plage ensuite, se rhabillant. Face au soleil levant, il récita son Serment, celui qui le liera pour sa vie entière :

"Moi, Tylandre de Praetor, fils de Sandric de Praetor, Duc de Drafalta, jure de respecter les Saintes Interdictions ; de servir Lathandre du mieux que je le pourrais ; de rester droit et fidèle à la Vertu sans tromperie, sans arrière-pensées; d'appliquer les Saints Edits et le Saint Dogme de l'Eglise de Lathandre. Je fais ce serment par choix, guidé par ma Foi, guidé par ma Lumière. Puisse le Seigneur de l'Aube être témoin de mes paroles et de mon allégeance devant cette Noble Assemblée"

La semaine suivante, il salua son père. Ce dernier lui fit don d'un écuyer ; il n'eut pas le coeur de refuser. Il lui offrit, en plus de l'étreinte d'un père inquiet, un lot de livres touchant au Droit, lui demandant de lire et d'apprendre : "connaître la loi est parfois le meilleur moyen de combattre les injustices" ; il accepta de bon coeur. Puis s'en retourna. Une mission l'attendait ; Jerriko lui avait demandé de partir dans le Nord, région que les ténèbres menaçaient sans cesse. "Là, tu seras plus utile qu'ici. Va, et apprend".

C'est ainsi qu'il se mit en route vers son ultime épreuve ; c'est ainsi que débuta son voyage initiatique, voyage qu'il débuta par une brève prière en l'honneur de Lathandre, lui demandant de bénir ce nouveau départ.
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Flashouille
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MessageSujet: Re: [Disparu][Paladin][H]Tylandre de Praetor   [Disparu][Paladin][H]Tylandre de Praetor EmptyMar 7 Aoû - 20:13

Edits de l'Eglise de Lathandre

-Sois fidèle à ta cause, peu importe les périls ou la douleur
-Sois prêt à mourir pour ta cause si elle est juste
-Tu te dresseras face aux injustices
-Tu favoriseras la nature spirituelle de la vie, en restant chaste et célibataire, et en t’abstenant de consommer de l’alcool ou de la drogue
-Tu prieras à l’Aube, et tu honoreras le Seigneur de l'Aube au Zénith et au Crépuscule
-Ta prière matinale consistera en la récitation des versets sacrés de l'Eveil de l'Espoir, debout, tourné vers l'Aube.
-Si aucun prêtre d'une divinité juste et digne n'est présent, tu assisteras la femme qui accouche, durant tout le temps de l'accouchement. Tu la réconforteras, tu l'aideras dans l'accomplissement de cet acte sacré, et tu béniras l'enfant afin qu'il soit en bonne santé.
-Si aucun clerc n'est disponible, tu resteras au chevet du mourrant, l'accompagnant dans l'autre monde, lui apportant la sérénité dans la mort.
-Tu devras laisser une portion de nourriture dans ton assiette, ainsi qu'une gorgée de boisson dans ton verre. Symbole de la tempérance.
-Tu ne porteras jamais les couleurs de la Déesse de l'Egarement
-Tu verseras une dîme chaque mois aux institutions qui aideront à rassembler de nouvelles idées et de nouveaux espoirs pour un avenir radieux
-Tu consacreras un jour par mois au strict minimum à la collectivité, en les aidant de ton mieux
-Tu t'opposeras aux traditions et lois iniques ou injustes ; tu encourageras le progrès social en toute circonstance
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Volvic
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MessageSujet: Re: [Disparu][Paladin][H]Tylandre de Praetor   [Disparu][Paladin][H]Tylandre de Praetor EmptyMar 7 Aoû - 20:16

Validé
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Volvic
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MessageSujet: Re: [Disparu][Paladin][H]Tylandre de Praetor   [Disparu][Paladin][H]Tylandre de Praetor EmptyMer 26 Sep - 5:13

tu peux renseigner tes domaines ?
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genila
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MessageSujet: Re: [Disparu][Paladin][H]Tylandre de Praetor   [Disparu][Paladin][H]Tylandre de Praetor EmptyJeu 30 Oct - 20:36

Afin de faire un peu le ménage dans les Bg validés et voir quel personnage n'est plus jouer afin de refaire les quotas si besoin, je voulais savoir si ce personnage était encore jouer.
Merci
[url]
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genila
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MessageSujet: Re: [Disparu][Paladin][H]Tylandre de Praetor   [Disparu][Paladin][H]Tylandre de Praetor EmptyMer 19 Nov - 13:15

Presque trois semaines sans nouvelles, je classe
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MessageSujet: Re: [Disparu][Paladin][H]Tylandre de Praetor   [Disparu][Paladin][H]Tylandre de Praetor Empty

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