[Bg sans Valid][Guerrier][H]Saïfeddin ben Ahmed Al-Mansûr

Nom du compte joueur forum : Kikiz
Nom du compte joueur module : Kikiz69
Nom du perso : Saïfeddin ben Ahmed Al-Mansûr
Race : Humain, bédouin d'Anauroch
Age : 37
Alignement : Loyal Bon
Religion : Nobanion
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : Guerrier
Arme de prédilection: Cimeterre
Langues : l’Uloushinn

Trait de Caractère : Fier, grand sens de l'honneur, loyal, respectueux, rancunier envers les gens insultant, méfiant, perspicace.

Description physique : Individu de grande taille aux larges épaules, Salîm a une peau très mâte, son visage est marqué par les années passées sous le soleil et dans le sable et ses yeux inspire une certaine dûreté.
Ses cheveux noirs, sont cachés par son keffiyehs et une fine et longue moustache, ainsi qu'une barbiche complète son faciès d'habitant du désert.
Il est vêtu d'une longue robe qu'il rabat à l'arrière pour combattre plus aisément.

Caractéristiques :
FOR : 15
DEX : 15
CON : 14
INT : 13
SAG : 11
CHA : 8

Historique :

C'était il y a plusieurs mois, au nord ouest de la région de La Saiyaddar en Anauroch, dans la tribu bédouine des Chiens du Désert dirigé par le Sheik Mohammed Abd Al Wahab.
Saïfeddin (la sabre de la foi) était le plus grand guerrier de la tribu reconnu aussi bien pour son comportement exemplaire envers les membres de la communauté que par ses talents de combattants, marchant fidèlement dans les traces de son père dont la réputation est connu parmis les tribus environnantes de la région.
Ce père, surnommé Al-Mansûr (le vainqueur) pour ses actes heroiques face à des hordes d'envahisseurs afin de protéger les tribus de la région, dont il se jure chaque jour que dieu fait depuis sa mort, qu'il en respectera la mémoire en agissant comme il le lui a toujours appris :
Agir selon les préceptes de la religion de Nobanion, dans la vertu, servir fidèlement son Sheik et sans négliger l'entrainement martial.
Ce qu'il a toujours fait, et qui est prêt lui aussi, à donner sa vie tout comme l'a fait son père tombé au combat alors que Saïfeddin avait 13 ans.
Depuis ce jour, il s'est entrainé ardamment au maniment du Cimeterre et de l'arc, tout en étudiant soigneusement les voies de sa religion afin de se dévoué totalement à son Dieu.
Les années sont passées, et aujourd'hui, âgé de 37ans, c'est une figure emblématique des tribus de la région tout comme l'était son père.
Mais une infime partie des bédouins n'appréciait pas pour autant Saïfeddin, surtout ceux qui étaient jaloux de sa notoriété et de la confiance aveugle que lui portait le Sheik Mohammed, et qui voulaient s'en attirer les bonnes grâces pour des fins personnelles.
Dans ces personnes, il y avait Ali Abbas, membre de la même tribu que Saïfeddin, mais en concurence avec lui depuis leur plus jeunes ages, qui n'a jamais accepté de n'être que le second.
Saïfeddin, ce nom qu'il déteste tant, représentant pour Ali celui qui réussi toujours mieux que lui, que ce soit au combat au corps à corps, au tir à l'arc et qui apprend et applique toujours plus rapidement les préceptes du tout puissant...
Pour cela, il avait élaboré un stratagème qui lui permettrait enfin de se débarrasser de Saïfeddin, et prétendre au statut de Sheik de la tribu des Chiens de Désert.

Pour Saïfeddin s'est une nouvelle journée qui commence, dès l'aube et après une brêve toilette, il s'habille de sa longue robe blanche aux motifs dorées et se coiffe de son keffiyehs.
Il sort de sa tente pour aller rejoindre celle de son Sheik Mohammed Abd Al Wahab.
Chose qu'il fait tout les matins afin de s'entretenir des diverses tâches de la journées; il sait qu'ils en discuterons autour d'un thé chaud, et qu'après avoir pris notes des ordres, il ira rejoindre les guerriers de la tribu pour l'entrainement journalier sans oublier au préalable de repasser à sa tente pour récupérer son Cimeterre personnel.
Mais voilà, arrivé à une dizaine de mètre de la tente du Sheik, un des hommes de la tribu sort affoler de cette même tente en hurlant que le Sheik est mort.
Le pas lent de Saïfeddin, se transforma rapidement en pas de course, et il fût rejoind en un rien de temps par le reste de la tribu qui s'aglutinait autour de l'entrée.
Saïfeddin s'y fraya un chemin et vît son Sheik, étaler au sol baignant dans une mare de sang, la gorge tranchée et un Cimeterre planter à la verticale à l'endroit où se trouve le coeur.
Abasourdi pendant plusieurs secondes, le regard de Saïfeddin se plaça finalement sur l'arme du crime, et il ne fût pas difficile de se rendre compte que c'était sa propre arme facilement reconnaissable par son manche où était gravé finement son nom.
Et au moment où il commençait à se rendre compte de ce qui lui arrivait, il sortit discretement de la foule, et entendit une chose qui ne fît que confirmer ses pensées.
Une voix sortait de la foule, celle d'Ali Abbas:"C'est l'arme de Saïfeddin ! Il a tué le Sheik ! Mort à l'assassin !"
Tout les hommes présents reprîrent d'une même voix et mots pour mots les paroles d'Ali, en cherchant du regard le malheureux Saïfeddin qui était, pendant ce temps, en train de se diriger vers le chameau le plus proche.
Il monta rapidement et agilement la bête en lui ordonnant de s'élancer loin de la foule, et en un rapide coup d'oeil, il lui sembla voir sur le visage d'Ali un grand sourire de satisfaction.
Ayant pu prendre une bonne longueur d'avance, il n'eu pas trop de mal à distancer ses poursuivants et se dirigea droit vers le nord en prenant soin d'éviter l'emplacement des tribus avoisinantes.

En début de soirée, il avait atteint la route noir qui traversait le vaste désert d'Anauroch d'ouest en est et aperçoit finalement une demi-douzaines de chariots formés en cercle avec en son centre un feu allumé entouré d'un grand nombre de personnes.
Sûrement, se dit Saïfeddin, un convois de marchands occidentaux comme il en existe tant d'autres qui emprunte ce passage régulièrement.
D'ailleurs il en a déja vu marchander avec des tribus bédouines mais ne s'y est jamais interessé trouvant leurs manières frusques et n'ayant aucune envie d'apprendre leur langage pour communiqué avec eux.
Mais ses réserves d'eau et de nourritures étant à sec, il se força à se diriger à leur rencontre afin de pouvoir demander quelques denrées.
Saïfeddin pénètre à l'interieur du cercle formé par les chariots, s'avance vers un groupe de personne et la seconde d'après, un gourdin s'abat à l'arrière de sa tête...

Le jour a fait son apparition, le convois avait quitté depuis peu le grand désert et se dirigeait vers les Pics Gris, et c'est à ce moment là que Saïfeddin ouvrit les yeux péniblement, il lui fallut quelques minutes pour reprendre ses esprits et faire abstraction de la douleur qui s'élançait dans sa tête pour se rendre compte qu'il était attaché solidement dans un de ces chariots, entouré d'autres personnes aux origines variées, apparement dans le même cas que lui.
Se trouvant au fond d'un chariot bâché, il ne pouvait pas distingué le paysage exterieur, les seuls moments où il pouvait en sortir, était lors des haltes nocturnes, où l'obscurité ne lui permettais pas de se faire une idée précise de son environnement.

C'est après plus d'un mois que le convois longea finalement la cité d'Eauprofonde, fît de même pour Padhiver, mais arriver aux abord de Luskan, la nuit tombé, les pseudos-marchands décidèrent de s'arreter afin de continuer à pied pour pénétrer dans la cité des Voiles afin d'atteindre un navire situé dans le port.
Les prisonniers ont été descendu des chariots, leurs pieds libérés des chaînes mais non leurs mains, bien entouré par une dizaine d'hommes armés.
Mais alors que les responsables du convois élaborèrent leur stratagème à l'orés des bois, des torches s'allumèrent subitement et encerclèrent le convois, Saïfeddin entendit un cri non loin de là et les torches s'approchèrent rapidement; les bandits pris par surprise s'activèrent dans tout les sens, apparement plus enclins à s'enfuir que d'affronter leurs possibles asaillants.
Pris dans la confusion au milieu de ce tumulte, Saïfeddin qui ne comprenait pas la langue du commun, se doutait bien que l'anarchie régnait autour de lui.
Si il avait eu connaissance du commun, Saïfeddin aurait pu comprendre un: "Halte! Garde de Luskan!" envoyé par un soldat situé à une dizaine de mètre, mais voulant profiter de la situation, Saïfeddin prit les jambes à son cou et pénétra sans plus attendre dans le bois, courrant le plus rapidement possible et avec une certaine aisance malgré l'obscurité, ses yeux s'étant vites adapter à la noirceur de la nuit du faite de ses années passées dans le désert à y chasser les animaux nocturnes.
Au bout d'un moment, il n'entendit plus rien du conflit où il se trouvait il y a de cela plusieurs minutes, et tomba nez à nez avec à un de ces sois disant marchand, allonger au sol, se tordant de douleur avec ses deux mains maintenant une de ses chevilles, résultat, selon Saïfeddin, d'une racine dépassant du sol où le pied de cet homme à du ce coincé lors de sa course.
Il s'approcha de lui, et son regard se posa à la ceinture de l'individu où un bruit métallique se faisait entendre, et après confirmation, c'était bien un trousseau de clés dont il s'empara sans attendre.
Après plusieurs essais avec différentes clés, Saïfeddin trouva enfin la bonne et un cliquetit se fît entendre, synonyme de liberté définitive pour ses poignets mais non pour le malheureux personnage toujours en train de se tordre de douleur qui parlait en continue à Salîm qui ne se souciait pas de ce qu'il tentait de le lui dire et que de toute façon, il ne comprenait pas.
Saïfeddin accrocha ses anciennes chaînes au poignets de l'homme et à la racine qui dépassait du sol, il prît l'épée courte qui était situé juste à côté où ce tenait quelques instant auparavant les clés et après un bref regard sur la lame qui le fît regretter son Cimeterre, il la passa à son tour à sa ceinture dissimulé sous sa longue robe.
Il reprit sa course, sur près d'un kilomètre, mais cette fois-ci dans la précipitation, il ne prit pas garde à une grosse branche masqué par du feuillage et se retrouva aussitôt étaler de tout son long au sol après avoir percuter la branche qui lui fît le même effet que le gourdin qui s'était abbatu à l'arrière de sa tête quelques temps auparavant.

Le jour commençe tout juste à se lever, les oiseaux émettent leurs premiers sons, et le bois s'éveille au rythme des minutes.
Saïfeddin ouvre péniblement ses yeux dans cet endroit qui lui est totalement inconnu lui qui n'avait connu que les plaines desertiques et rocheuses d'Anauroch; du bois qui l'entoure à perte de vue, de l'herbe humidifier par la rosé du matin et cette senteur boisé qui lui parvient aux narines.
La douleur à sa tempe droite qui le martèle identique au rythme d'un tambour semble se calmer; douleur causer par la blessure à l'arcade sourcillière où il porte ses doigt pour s'apercevoir que le sang qui s'en était écouler avait définitivement sêcher.
Un mélange d'étonnement, d'inquiétude et de surprise s'empara de lui, il lui fallut quelques minutes pour reprendre ses esprits, et c'est encore allongé au sol, le regard en direction du ciel masqué par les hautes et longues branches feuillus que Saïfeddin se dit:"Nobanion me met-il à l'épreuve ?"

Les premiers instants de Saïfeddin dans ce nouveau lieu le laissèrent bouche bée lorsqu'il réalisa qu'il se trouvait devant ces étendues d'herbes, d'arbres, et que dire de ces rivières et de ces étendues d'eau à perte de vue...

Mais maintenant, que faire ?
Il savait qu'il se trouvait dorénavant à mille lieux de sa région natale, et puis quand bien même il réussirait à y retourner, comment pourrait il se justifier après ce qui c'est passé, sachant pertinament qu'Ali a dû faire son maximum pour raconter à ses semblables ainsi qu'aux tribus avoisinantes Ô combien Saïfeddin n'était qu'un assassin qui ne mériterait que la mort si il devait repointer un jour le bout de son nez.

Pour l'instant les choses étaient clairs dans son esprits, prendre connaissance de cet environnement qui lui était totalement inconnu.
Il fixa fermement son arme de fortune à son ceinturon, sans néanmoins regretter son Cimeterre en exprimant une moue de déception.
Il passa ainsi quelques jours dans la forêt entourant la grande Cité dont il repoussait à chaque fois l'occasion d'y aller, faute à une certaine gêne qui l'envahissait quand il y pensait.
La découverte de cette forêt lui fît affronter des créatures dont il n'en connaissait pas l'existance; des gobelins, kobolds...dont il récupera quelques objets qu'ils semblaient jalousement garder.

Mais un jour, en voulant chasser un animal qui constiturait son repas du midi, il s'aperçut en bondissant par-dessus un buisson, que les arbres avaient laisser place à une étendue d'herbe traverser par un chemin qui menait à la Cité qui ne devait se trouver qu'à quelques centaines de mètres.
Il aperçut soudainement un groupe de personnes, muni de haches qu'ils avaient placé sur leur épaules, suivi d'un cheval tirant un chariot contenant de nombreuses bûches de bois se dirigeant vers les hautes murailles de pierre.
Ni une ni deux, il alla se placer à l'arrière du chariot se disant que cette fois l'occasion était venu pour pénétrer enfin dans ce lieu.

Il passa sans souci la grande entrée et se retrouva ébahi devant le spectacle qui s'offrait à lui.
De nombreuses personnes circulaient dans la ville s'afférant à diverses activitées, des fontaines d'eau finements sculptées déversaient d'incroyable quantités d'eau, d'immenses batiments en pierre étaient dressés comme si ils avaient jailli du sol.
Sa longue visite le mena à un marché où il réussit à revendre ses découvertes, même si la langue lui était inconnu, il savait qu'en affaire le seul langage connu est celui de l'argent.
Ne s'inquiétant pas de savoir si oui ou non il s'étaient fait rouler sur le prix de ses reventes tant qu'il encaissait un tant soit peu de quelques piècettes.
C'est lorsqu'il pénétra dans le temple situé dans la grande place, attiré par la beauté de l'architecture, qu'il fût questionner par un femme brune au teint aussi mâte que lui, et d'une certaine beauté à ses yeux.
Questions dont il ne put fournir de réponse vu l'imcompréhension entre les deux langues.
Saïfeddin vu d'abord outragé interieurement par la tenu de la femme qui arborait un décolleté plongeant, tenues qui au passage semblaient très répandu parmis les femmes de la région, lui, qui est habitués aux tenus voilés dissimulant pudiquement tout attribut féminin.
Mais il se dit avec amertume, qu'il allait devoir faire avec les coutumes locales.
Mais cette femme semblait insister à se faire comprendre et cela l'interessa grandement.
Ils poursuivirent leur longue tentative de discutions à l'exterieur où il apprit son nom: Kouloupsi (Kalipse).
Il parlèrent armes, et elle lui offrit une pièce d'armures en plaque dont il remercia le geste tout en se disant qu'il ne s'était jamais équiper d'une chose comme cela, habitué à porté des armures de cuir ou de peau.
A ce moment un homme sembla se mêler à la discution et qui d'après l'atitude de Kalipse, se devait être bien embêtant, après un moment, il parla dans sa langue à cet homme lui signifiant gentiment de cesser de les importuner, il se retourna vers Kalipse et lui dit en Uloushinne et avec amusement que cet homme devait sans doute être ivre et lui pointait du doigt un endroit plus éloigné pour poursuivre la discution.
Ceci fait, Kalipse lui montra le Cimeterre qu'elle avait accrocher à son dos et une lueur s'éclaira dans les yeux de Saïfeddin à la vue de la lame.
Kalipse lui fît comprendre de la suivre afin d'aller acheter à Saïfeddin un Cimeterre.
Mais hélas, le marchand semblait fermé à cet heure, et la jeune femme semblait devoir aller vaquer à une occupation.
Il se quittèrent donc respectueusement, et il fallait maintenant pour lui, se demander où il allait dormir ce soir...

Les jours passèrent et Saïfeddin commençait à connaitre beaucoup mieux les alentours de Luskan, il rencontra lors de ses déplacements quelques individus où les échanges verbales restèrent asser sommaires dû à la barrière de la langue.
Mais cela permit à Saïfeddin d'apprendre quelques mots de commun.
Le commun, une langue qui lui parassait inutile à l'époque où il vivait dans le grand désert, mais là, il se résigna à devoir l'apprendre afin de facilité son intégration dans cette environnement nouveau pour lui.

Un soir, plus précisement en début de soirée, Saïfeddin execute ses prières envers Nobanion en prélude de sa chasse nocturne.
En ayant préalablement poser ses 2 haches, une sur sa gauche, et l'autre à sa droite.
Haches qu'il avait découvert dans une caisse protégée par quelques gobelins; c'est avec dépit qu'il utilise ces armes, n'ayant pas la maitrise pour les utiliser comme il se devrait.
Il se met à genoux, joind ses mains, ferme les yeux et incline sa tête en avant.
"Ô Nobanion, Seigneur à la crinière de feu, Roi des animaux, écoute ma prière. Je ne sais pourquoi tu m'as envoyé sur ces terres mais je me montrerais digne en acceptant ma situation..."
En cours de prière, une voix lui parvint, elle avait un timbre grave et solonnel.
"Chassez seulement quand vous avez faim et ne vous rassasiez pas inutilement. Ne gâchez rien et chacun aura ce dont il a besoin. Le cycle de la vie lie toutes les créatures vivantes en un seul être, et celui-ci est la vie elle-même. La loi de la jungle prétend que seuls les forts survivent, mais ils survivent d’autant mieux en étant des chefs, pas des tyrans, et en protégeant les faibles, pas en abusant d’eux. Toutes les créatures sont fortes dans le rôle qu’elles ont à jouer et elles doivent être encouragées à trouver leur niche. De la coopération entre des êtres aux forces différentes naît l’efficacité du travail d’équipe et de la communauté, la plus grande des forces. En faisant montre de compassion, de tolérance et de concorde avec la terre, toutes les créatures trouveront l’harmonie avec la nature, mais également avec elles-mêmes. En restant fidèle à soi-même et en se comportant avec dignité et honneur, on ne peut que remporter le respect de ses pairs."
Saïfeddin rouvrit lentement les yeux, il connaissait parfaitement ces paroles: le dogme de Nobanion.
Un éclat brilla dans ses yeux, suivi d'un sourire.
"La réponse est là, je me dois de suivre simplement ses préceptes, peu importe où je me trouve, seul compteront mes actions."
Il se releva, et entreprit de ramasser ses armes.
A sa grande stupéfaction, à la place de chacune des haches, se trouvait désormais un cimeterre dans leur fourreau.
Saïfeddin en prit un, en retira une lame finement forgé qui dégageait une puissante énergie électrique.
Après l'avoir examiner sous toute les couture, il la soupesa et executa de simples enchainements.
Il fît étonné de cette sensation de légerté et de puissance qu'il ressentit en la maniant et la remit finalement dans son fourreau.
Il fixa les deux armes de part et d'autres de sa ceinture, leva les yeux au ciel, et eu pour simple mot "Shoukran".

Il s'enfonça dès lors dans les profondeurs de la forêt.

Saïfeddin se sentait mal, cela pourrait être le mal du pays mais c'était bien plus.
En effet, il écourtait de plus en plus ses passages dans la ville de Luskan depuis qu'il s'était aperçu que certaines personnes le regardait d'un autre oeil, comme pour lui signifier:"tu n'as rien à faire ici!".
Il a déja eu à faire à des personnes le prenant à partie, et là, pas besoin de connaitre le commun pour comprendre que les paroles étaient pleines d'animosité à son égard, le tout soutenu par des regards accusateurs.
Mais qu'elle en était la cause ? Sa façon de se vêtir ? Son physique ? Son langage ? Ou bien alors le tout à la fois...

Mais que pouvait il y faire ?
Il était là, malgré lui, alors qu'il n'avait rien demandé à personne, regrettant la chaleur du grand désert quand il voit la froideur de la région et de sa population.
A partir de là, la mélancolie et la tristesse s'emparaient de lui.
Il se répétait à tout va, pourquoi son dieu l'avait mené jusqu'ici pour subir cette épreuve.
En envisageant la possibilitée de rejoindre Anauroch malgré le risque qu'il pourrait encourir auprès des tribus bédouines du désert.

Mais c'est lors d'une rapide excurtion à Luskan, que ses pensées ne fûrent qu'un lointain souvenir...
Ceci, grâce à la rencontre d'un halfelin qui l'invita dans l'auberge se situant dans la grande place de Luskan.
Après s'être installé, l'individu nommé Flogon lui offra une bière que Saïfeddin refusa, et donna la même réponse pour une bouteille de vin.
Il essaya de lui faire comprendre qu'il ne buvait pas d'alccol et eu l'idée de préparer une boisson sous ses yeux.
Saïfeddin décrocha de sa ceinture une gourde d'eau, une petite sacoche contenant des feuilles de menthe avec une petite casserole.
Il versa de l'eau dans la casserole et la posa à proximité du feu de la cheminé, lorsque l'eau frissonna, il rajouta les feuilles de menthe et laissa le mélange infusé.
Il se fît apporter un gobelet en bois, où il y versa le liquide pour ensuite le proposer à Folgon.
Ce dernier, après une légère hésitation, buva finalement une gorgée qui ne sembla pas lui déplaire.
Saïfeddin se remplit à son tour le gobelet et apprécia le goût qui envahissait son palais.

Après ceci, débuta tant bien que mal une conversation malgré la barrière de la langue.
Folgon posa finalement sur la table une feuille et un fusain afin d'y dessiner sommairement une carte de la région pour que chacun puisse montrer d'où il vient.
Saïfeddin ne pouvant se repérer, décida d'expliquer par de simple langage et des dessins comment il avait pu atterir ici.
Malgré des dessins basiques, l'halfelin comprit petit à petit les mésavantures du bédouin qui lui faisait face et fît de même à son tour en expliquant qu'un "ourk mishoun" (orque méchant) avait saccagé l'auberge où Folgon devait se trouver ce qui l'a fait venir par ici.
Et apprit que son but est d'aider les gens.
Phrase que reprit Saïfeddin et qui déclara vouloir faire de même.

S'ensuit une discution sur les armes où Saïfeddin fût d'abord étonné mais ensuite fasciné quand il apprit que son interlocuteur se battait avec pour seules armes ses poings et ses pieds.
Il put même apprendre quelques mots en communs afin d'enrichir son faible vocabulaire et en fût très satisfait.

Saïfeddin, plein d'estime envers l'halfelin, décida de le prendre pour ami.
Il se quittèrent sur un salut très amicale et quitta l'auberge le coeur gonflé à bloc, et emplit de bonheur.
Les mauvaises pensées qui l'avaient envahit, n'étaient plus.