Nom du compte joueur forum : Neree
Nom du compte joueur module :neree
Nom du perso : Antinoos
Race :Humain
Age : 33
Alignement : chaotique mauvais
Religion : Malarite
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) :Roub/CN /Lycan (pour les levels je sais pas trop encore mais minimum 9 pour la classe lycan ^^)
Arme de prédilection/domaines/école de magie : mains nues
Langues : commun/ bestial/infernal?(étant chevalir noir
)
Trait de Caractère : Peu chaleureux ne se fiant qu’à son flair pour jauger une personne focalisant son acuité visuelle sur ses moindre gestes.
Description physique :Le teint halé,les cheveux couleur blé,la peau marquée une stature normale néanmoins une forte odeur méphitique émane de lui,son apparence est négligée et ses canines étonnement développées à l’instar des ongles.
Caractéristiques :
FOR : 14
DEX :10
CON : 10
INT : 16
SAG :10
CHA :16
Background
Antinoos est né dans un village en bordure de la côte des épées, issu d’une famille sans prétention qui n’a pour seul but que de subvenir à ses propres besoins.
Tout jeune qu’il était il affectionnait particulièrement partir jouer dans la forêt ; artisan de ses enfantillages, il contemplait, ce qu’il prenait pour desétrangetés de part leur diversité foisonnante,les créatures de la faune. Des caprices exotiques de la nature, ainsi considérés, naquit une véritable vocation pour la contemplation. Il passait des heures durant à étudier « les mœurs », les habitudes et les comportements des animaux et insectes, tout en se gardant bien d’approcher les plus dangereux, le courage lui manquant. Sans doute son instinct le poussait-il à ne pas s’aventurer hasardeusement trop loin dans ses pérégrinations solitaires.
Cependant sa curiosité n’en demeurait pas moins intacte et à chaque repli craintif succédait un effroyable sentiment de frustration, il devait approcher un carnassier. Ceux là même que qui inspirent tant de crainte à la communauté.
Quel ne fut pas son émoi lorsque enfin, un jour, il tomba sur un loup d’une taille impressionnante. Piqué au vif naturellement, il se mit en tête de suivre la créature. Grossière erreur que de suivre un tel animal sans être un fin limier mais également un maître dans l’art de la discrétion. Conséquemment il ne tarda pas à se retrouver en face de sa propre stupidité mais surtout du colosse carnivore en question. La terreur de la situation fut-elle qu’il fit montre d’un courage tout aussi irrationnel que vif. Le loup grondait et s’approchait dangereusement de lui. Et alors que le féroce sortait tout son apparat d’intimidation contractant ses muscles dans un dernier effort prêt à bondir sur l’infortuné, ce dernier, copiant instinctivement le comportement d’une créature résignée à en découdre, se dressa de tout son séant et poussa
des hurlements, afin, dans la mesure du possible, de refreiner les ardeurs du prédateur. Des lors, étrangement ce dernier ne fit plus montre d’aucune intention hostile. Non pas que les misérables cris eussent eu raison de son courage mais ils semblaient avoir réveiller un tout autre désir. Apres un long moment où chacun des deux parties campait sur ses positions, en ne se lâchant pas du regard, la forme du loup laissa place à une silhouette on ne peut plus humaine, un druide.
Dès lors les choses avancèrent très rapidement. Sans autre réflexion que le temps de dire « oui » et après que le druide lui est expliqué ce qu’il était et qu’il il servait, à savoir Malar, il se joint au bosquet noir. Antinoos apprit bien plus tard qu’il ne du son salue qu’à sa jeunesse (apprentissage aisé) et au comportement agressif qu’il eu à l’encontre de son mentor. Il était passé de statut de proie inoffensive et inutile, si ce n’est qu’à être chassé, à celui d’égal du prédateur. Il avait fait face à sa peur, et bien que sans nul doute il eut trépassé, symboliquement il avait contrarié les plans du prédateur en faisant montre d’une telle agressivité. En effet celui-ci n’existe que si la proie est convaincue de l’être. Voila donc les fondements de la chasse, deux natures antinomiques. Un seul dominant, un seul tueur. Une volonté faible, une proie potentielle. La nature octroie des armes à chacun et il est justement, à ce chacun de se défendre, avec ce qu’il lui a été donné. Quelque soit la mort que l’on trouve et la manière dont nous l’avons subit, il y a ici gage de faiblesse. Le devoir de tous est de se tenir en haut de la chaîne alimentaire ou alors se soumettre ou/et périr.
Dorénavant il vivait comme une bête, pensait comme une bête et n’avait plus d’autre famille que la meute. Il devint membre à part entière de celle-ci lors de la Grande chasse qui n’eut lieu qu’avec autre que ses parents ; brisant ainsi ses dernières entraves qui le liaient à la décadence que représentait la société humaine. Ses mains pourvoyaient à la nourriture maintenant grâce à la chasse et a la connaissance du sanctuaire sacré qu’était devenu la faune et la flore,posant de ci de la des pièges ou se lançant à coeur perdu dans un chasse effrénée.
Bien plus tard, il fit le vœux d’embrasser la lugubre voie de l’élite des gardiens, chevalier noir. Il était imprégné corps et âme des sophismes propre à cette religion, garant des desideratas de Malar. Ainsi se traduisait sa dévotion. Il suivit donc un entraînement martial des plus rigoureux se familiarisant par la même occasion avec les armes courantes. Peu à peu l’hérèbe embrasait son esprit et progressivement son cœur ne se mut plus que dans un tourbillon de haine et de fureur envers tout ce qui ne touchait pas au Seigneur Bestial. Malgré son état avancé de corruption se traduisant pas une peau maintenant cramoisie et des iris injectés de sang, il n’en demeurait pas moins qu’un simple guerrier. Il lui restait encore à passer l’ascension au statut de diaboliste.
Un pentacle fut donc dessiné avec les restes des entrailles de fraîches victimes afin de convoquer une puissance des enfers. Les invocateurs, le druide noir avec le prétendant, se tenaient non loin de la créature dans un pentagramme plus petit les mettant à l’abri de l’hostilité légendaire des démons. L’aura brûlante de ce dernier léchait les parois invisibles de son enclave magique et sa voix tonnait faisant trembler la cime et le feuillage des arbres adjacents. La majesté des Tanar’ris était d’autant plus flagrante que les humanoïdes mortels de Toril ne représentaient rien à côté. L’Extérieur accepta le marché liant ce misérable être à son essence voyant d’un bonne œil une nouvelle manne de pouvoir dont il pourrait jouir. Il lui intima l’ordre de sortir de son cercle protecteur. Et tendant son bras écailleux démesuré, il ouvrit la son poing, paume vers le ciel puis le referma d’un coup sec. Antinoos fut pris d’horrible convulsion, il lévitait, l’écume de la haine qui rongeait son âme bordait sa bouche et ses yeux étaient tels deux rubis luminescent. Son corps semblait ne répondre qu’aux mouvements de griffes du méphitique marionnettiste. Puis le propulsant comme un vulgaire déchet contre un tronc, il réintégra son plan de sa propre volonté ayant terminé ce pourquoi il avait été troublé. Antinoos venait d’accéder à son souhait.
Un lycan de Séluné incarna cette consécration. Le druide noir détacha un petit groupe sous les ordres de Antinoos afin de le seconder dans la chasse. Le pistage fut long et laborieux la bête se sachant sur un territoire malarite, redoublait de précaution. Enfin vint le moment de l’affrontement, la haine que symbolisait cette créature l’emporta sur l’action réfléchie. La meute se jeta sur l’animal de manière chaotique et sauvage ce qui explique les lourdes pertes essuyées par cette dernière. Les hurlements et les rugissements retentissaient dans toute la forêt. Les os craquaient et la peau se déchirait de toute part dans les deux camps. Mais la parjure succombât finalement sous volonté inflexible des chasseurs. Néanmoins elle avait mordu Antinoos, laissant un poison pernicieux couler dans ses veines. Il fut ramené au camp dans un triste état bien que les dégâts impressionnants ne soient que superficiels. La véritable épreuve ne faisait que commencer. En effet Séluné s’était immiscée au travers de cette blessure pour corrompre son âme et le rallier à sa cause. La lice battait son plein dans sa catatonie. Toute fois la noirceur de son esprit parvint à altérer le lycanthrope de la vile déité qui sommeillait en lui, en faisant ainsi un enfant de Malar. Il acquit complètement son rang de chevalier noir en ayant livré deux batailles. Non seulement il l’avait emporté dans le monde manifesté mais également sur celui intelligible, gratifié de surcroît de la marque du Seigneur Bestial, la lycanthropie dans sa forme originelle. La victoire était totale.
A peine remis, le chef de meute le mandata pour aller proposer son soutien dans la région du Havre Levant fortement mis à mal récemment.