- Citation :
- William Petersen
[ Barbare / Barde ]
Nom du compte joueur forum : Sku
Nom du compte joueur module : Skuffrit
Nom du perso : William Petersen
Race : Halfelin
Age : 28 ans
Alignement : Chaotique neutre
Religion : Mystra
Classes : Magicien
Arme de prédilection/domaines/école de magie : Illusion
Trait de Caractère : Bon vivant et ouvert aux autres, Wilou comme n’en oublie jamais pour autant de penser à lui. Il n’est pas du genre à s’en laisser compter ni à laisser passer une occasion de se faire un peu d’argent, et son caractère très porté sur la farce lui attire généralement des ennuis à grande vitesse.
Description physique : De taille moyenne et moyennement musclé, rien ne semble vraiment frappant chez lui. A la rigueur on pourrait presque le prendre pour un enfant humain, enfin s’il ne se laissait pas pousser la barbe
Caractéristiques ( à la création ) :
FOR : 12
DEX : 16
CON : 12
INT : 16
SAG : 8
CHA : 12
Histoire :
William était accoudé au bastingage, il regardait la ville grossir à me sure qu’il s’approchait. Luskan, on lui en avait tellement parlé, il avait hâte d’y être.
Cela faisait près de seize années qu’il avait quitté Bryn pour devenir l’apprenti de ce vieux bon à rien de Gredaf, que william s’était toujours obstiné à appeler mains tremblantes, enfin, en fait d’apprenti il lui avait surtout servi de bonhomme à tout faire. Depuis les courses au linge en passant par les repas, il avait probablement plus fait le ménage qu’étudier la magie durant ces douze années.
Heureusement que le vieux avait quand même tenu ses engagements. Il lui avait inculqué les bases de la magie, non sans mal. William avait eut beaucoup de mal à faire preuve de la rigueur nécessaire, du moins au début. Après avoir constaté que s’il n’en faisait pas preuve rien ne se passait il avait fini par devenir rigoureux, si pas en toutes occasions au moins dans l’étude de la magie.
Son utilisation de la magie par contre fut tout sauf rigoureuse. Alors que son maître ne cessait de lui vanter les mérites de la divination, une école inégalable selon lui, William s’intéressait en priorité à l’illusion, ne serait-ce que parce les tours mineurs de cette époque lui permettait une telle quantité de farces qu’il ne s’en lassait. Il adorait aussi « faire apparaître » des trucs, notamment parce que les-dit trucs lui permettaient de faire diversion lorsque l’une des victimes de ses « farces » ne la trouvait pas à son goût. Un de ses plus fiables complices en matière de farces était le méphite qui lui servait de familer. Venant d’un pays froid, et adorant les petites bestioles ailées, William avait tout de suite vu l’intérêt d’un méphite de feu, car au moins t’as toujours le chauffage sous la main comme il répétait souvent.
Le temps avait passé ainsi, entre les crises de colères du vieux mages, les farces faites au village et les séances d’études menées à peu près sérieusement.
Lorsqu’il eut vingt-cinq ans Gredaf lui annonça qu’il partaient pour quelques années, ils allèrent à la ville proche du village et Gredaf les fit s’installer dans une chambre de l’académie de magie. Il lui dit en arrivant qu’il ne pouvait guère l’aider beaucoup plus sur la voie de l’illusion et que William trouverait là des personnes capables de lui en apprendre beaucoup.
Leur relation s’améliora sensiblement depuis, bien que toujours au service du vieux mage William eut bien moins de tâches ingrates à effectuer ( les novices de l’académies les plus jeunes étaient là pour ça ) et surtout, Gredalf ne tenant que beaucoup plus le rarement le rôle de victime principale des farces de William il s’en amusait sans retenue, au dépend de ses collègues bien sur.
Lors de sa dernière année à l’académie William affronta quelques autres élèves en duel de magie. De déjà pas terrible sa réputation en devient carrément exécrable. Son habitude de se servir d’un tour mineur pour faire porter sa voix jusqu’à son adversaire pendant qu’il lui balançait vannes et moqueries en déstabilisait plus d’un, lui donnant l’avantage mais laissant souvent comme un ressentiment chez l’adversaire.
Ce fut à la fin de cette année que Gredalf lui annonça que son apprentissage était fini, que désormais il allait lui falloir apprendre par lui même. Le vieux mage allait retourner dans la tranquillité de son village qu’il aimait tant, quand à William il lui conseilla de parcourir les routes pour apprendre le monde ( il ne fut même pas un instant question de lui proposer de revenir au village ). Le bonheur de William fut sans tâche, plus de professeur pontifiant sur le dos, plus de camarades de classe pète-sec et dépourvu d’humour. Et plus que tout, il savait déjà où aller. Dans les lettres que lui envoyait sa famille on lui avait dit que son cousin était à Luskan, ce bon vieux Winthrop, à moins qu’il n’ait vraiment changer on était sur de ne pas s’ennuyer avec lui, et ce fut donc cap sur Luskan, pour mettre à l’épreuve sa liberté toute neuve.