[Evolutif][Guerrier/(Assassin/Maitre d'arme)] Badh'Hing

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Citation :: Nom du compte joueur: Mister.Hamster
Nom du perso: Badh'Hing
Race: Humain
Age: 39 ans.
Alignement: Loyal Mauvais
Religion: -
classe(s):(nbre de lv prévu aussi si possible) Guerrier 8/ Mda 7 / Assassin 10
Arme de prédilection/domaines/école de magie: Katana (Epée deux mains)
Trait de Caractère: Arrogant et provocateur. A un sens de l'honneur et de la fierté très développé.
Description physique: Voir Bg.

Les douces caresses du vent faisait planer les larges manches de son kimono. Les pétales roses du prunus serrulata se déposaient lentement sur le sol, semblant marquer une pause, avant de prendre de nouveau leur envol. Il attendait là, tenant son immense katana de ses deux mains. L'arme était de très bonne facture, le manche étant recouvert d'un cuir noir, doux au toucher dans lequel venait s'incruster quelques filaments d'un fil d'or formant différents motifs, géométriques pour la plupart. La prise était parfaite, et son bois, recouvert par une fine couche de bambou était sans aucun doute l'un des plus résistants qu'y ait jamais poussé depuis le sol des terres du Levant. La lame elle, mesurant exactement 94 centimètres avait été forgée dans un alliage d'obsidienne, et d'acier pur. Cela lui procurait une exellente résistance, un poids raisonnable, tandis qu'à la lumière, les reflets de la lame étaient d'un noir brillant de milles feux. "Chaque chose est à sa place, et une place est réservée pour chaque chose. Ton destin suit, et suivra cette règle". Ces inscriptions surbrillaient par rapport à la couleur de la lame, dans un dialecte qui semblait très peu répandu. Les yeux fixés sur son adversaire, en position de combat l'homme attendait. L'homme n'attendait qu'un mot. Une cicatrice partiellement recouverte d'un foulard partait de son oreille droite, glissait doucement le long de sa gorge, pour atteindre son autre orifice auditif. Des scarifications, accompagnées de motifs déssinés à l'encre, représentant deux roses noires montaient le long de sa gorge coupées au niveau de l'ancienne blessure. Sur son visage étaient tatoués des motifs tribaux, entourant ses deux yeux mi-fermés. Cela ressemblait tout bonement à un masque, un masque qu'il ne pourrait plus jamais enlever. La pâleur de sa peau en était accentuée. Le contraste du blanc pur de son teint, et de la noirceur de ses représentations lui donnaient un air de fantôme. Un fantôme, un mort. Le vent se stoppa net. Quelques secondes de silence suivirent, avant le début de la pluie. Cela commença par une dizaine de gouttes, pour rapidement devenir une pluie battante, une pluie d'orage comme on en voyait rarement. "Sent. Voit. Frappe." L'homme donna un petit coup sur le bout du manche de Reihi'Thang, ce qui dégagea une légère vibration. Il crispa sa mâchoire, et écouta le retour de l'onde. Quelques mètres, tout au plus. A ce moment il ouvrit grand la bouche, hurlant un terrifiant kaï et se précipita vers les portes du temple. Un premier ennemi se précipita vers lui. Kama, fin comme une tige de bambou, de longs bras, de grandes jambes. Il tenait son kama dans la main gauche.
"Esquive basse sur la gauche, attaque du côté de son arme, ca le déstabilisera." Les deux hommes couraient l'un vers l'autre à toute allure. Noire-Rose, au moment du choc fit un tour sur lui-même tout en se pliant sur lui-même, d'un coup de lame il lui trancha les deux jambes. N'ayant pas le temps de vérifier si son adversaire avait péri, étant tout de même certain que le coup qu'il lui avait porté serait fatal, dans un nouveau kaï, il se redressa et continua à courir. Un nouvel adversaire se présenta, venant du porche du temple. Lourd cette fois, un grand marteau dans les mains. Une énorme masse d'acier et de graisse, qui n'était pas incapable pour autant.
"Il est énorme. La seule faille de son armure est au niveau de la gorge. Laisse le écraser son arme devant-toi, laisse le croire qu'il peut t'atteindre, escalade là, tranche lui la tête." Il approchait à toute vitesse, se rapprochant assez de son adversaire pour que celui-ci, d'un cri de fureur écrase son terrible marteaud'un coup frontal, dans les pavés de la cour. Badh'Hing esquiva le coup, ne laissant pas le temps au gros de réagir, posa un pied sur son marteau, l'autre sur le gigantesque manche de bois et lui trancha la tête d'un coup rapide et précis. Il posa un pied sur la large épaule de l'homme-sans-tête et se propulsa à plusieurs mètres de hauteur avant de retomber sur les pavés dans un bruit sourd.
"Souffle. Ecoute. Entend". Plus personne sur le porche. La porte fermée, élcairée par deux torches. Il y en avait d'autres. Noire-Rose se concentra un instant, fermant les yeux, dressant les oreilles. L'intonation des gouttes s'écrasant dans la cour résonnait dans sa tête. Aux deux côtés des escaliers. Les gouttes, elles ne faisaient pas le même bruit. Leur bruit s'étouffait. D'un geste rapide, l'homme enfonça son katana dans l'étui accroché à son dos. Sans redresser la tête, il saisit deux dards accrochés camouflés dans la ceinture de son kimono, et les lança droit devant lui. Fendant l'air, ils se plantèrent dans les gorges des deux derniers gardiens du temple, les découvrant de cette manière de leur invisibilité. Dans une effusion de sang sanglante, les deux morts tombèrent à genous simultanément, pour s'écrouler en avant simultanément. Rose-Noire se redressa, releva la tête. Il ouvrit grand les yeux, reprit sa course en criant. Il prit alors appuit sur la première des marches, se propulsa à plusieurs mètres de hauteur. Son genou en avant, il défonça les deux portes du temple...

[A suivre...]

Gardien des Mystères Nombre de messages : 11689 Age : 50

juste quelques petites choses avant la suite:

Il te manque les caractéristiques.
Le Katana, est une arme qui peut s'utiliser à une main, la précision que tu as indiqué ( épée à deux mains ) est la façon dont tu comptes l'utiliser ?

Le Build Guerrier 14/ Mda7 roub' 4 commence à devenir la référence en terme de grobilisme et manque d'originalité :p.
De plus, tout le monde sait que les 4 lvl de roub' sont pris uniquement pour l'Uom , l'acrobatie et l'esquive totale et les 2d6 de sournoises supplémentaires que l'on colle après un renversement.

Dernier chose : 29 c'est jeune pour devenir Mda, faut tabler dans les 40 ans plutôt.

Apprenti posteur utile Nombre de messages : 461

Pour le katana, c'est bien de cette manière que je l'utiliserais. En ce qui concerne le montage du perso, en réalité ce sera plutot un maître d'armes, mais assassin. Il me semblait qu'on avait pas le droit de joeur deux classes de prestige dans un seul perso, alors j'ai ^ris du roublard.
J'vais arranger l'âge.

Gardien des Mystères Nombre de messages : 11689 Age : 50

Il faut se rendre compte d'une chose en fait, une classe de prestige est uen voie qui, par son statut, pousse à l'accomplissement. Je recommande le plus souvent, soit de prendre autant de lvl dans deux classes de prestiges, soit entamer une nouvelle classe après avoir atteint des 10 lvl de la premiére classe de prestige. Mais faut bien voir la classe de prestige comme une philosophie de vie, on ne peut pas être expert dans 36 choses.

Il est important d'accorder tout sa valeur à une classe de prestige. Si tu veux être assassin en plus d'être Mda, c'est possible, mais le mieux ça serait 9 ou 10 lvl d'assassin puis 7ou 10 lv de Mda avec ce qu'il reste en base de guerrier, soit entre 5 et 9 lvl de guerrier.

un multiclassage 8 guerrier / 10 assassin et 7 Mda me parrait être très interressant aussi bien rp que technique.

En gros tu développes ton approche martiale, tu apprend à blesser pourtuer, , puis tu t'oriente dans les techniques plus mortelles, les points qui touches directement aux moints vitaux, l'utilisation du poison, tout ça.. et au cours de ta formation, commence à germer cette fascination puor l'arme qui donne la mort, au point de la sacraliser, la fétichiser et là , paf, tu entames tes lvl de Mda.

C'est une possibilité.

De plus, avec 10 lvl d'assassin tu peux carrément justifier l'utilisation d'objets magiques qui rendre dans l'apprentissage de la classe.

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"Là, c'est ici que tu vivras, et ici que tu étudieras. Ce que je vais t'apprendre, il faudra t'en montrer digne, car le sage savoir de nos ancètres n'est pas à la portée de n'importe quel combattant. De la patience, de la sereineté et de la pratique. Ce sont les trois mots clefs de ton apprentissage. Peut-être à cela pourras-tu ajouter la virtuosité, mais cela, nous ne le saurons qu'en temps voulu." Il ouvrit la lourde porte de fer sur la minuscule pièce, humide et crasseuse, mal éclairée et dénuée de fenêtres, qui serait pour les prochaines années à venir son monastère personnel. Un lit, une bassine, une table devant laquelle était posée une vieille chaise bancale. Larmes aux yeux, le petit entra doucement dans la pièce sans plus de bagages que les vêtements qu'il avait sur le dos. Lentement il se retourna, en sanglottant: "Tu es le cinquième. Et aussi doué tu seras, si tu me déçois, je te trancherais la gorge et exposerais tes tripes à une de mes fenêtres." La porte se ferma dans un claquement lourd tandis que le petit, livré à lui même se recroquevilla sur le lit attendant... Il ne savait quoi.
La mince ouverture de la porte, s'ouvrant lentement fit entrer quelques rayons de soleil dans la pièce. Cette lumière, elle était foncièrement différente de celle que dégageait la pauvre et seule bougie qui était posée sur le bureau. Badh'Hing bien qu'il n'y avait jamais fait attention avant cela, avait pu le remarquer depuis les quelques semaines qu'il avait passé ici. Celle-ci n'était que lumière superficielle, rougeâtre, incarnation d'un paradoxe étrange: bien qu'elle était là pour éclairer dans le noir, son teint donnait mal au coeur, et était source de désespoir. Celle du soleil elle était éternelle, blanche et rayonnante. Elle donnait aux choses leur vraie couleur, et aucune chose, aucune couleur ne pouvait être correctement interprété qu'à la lumière de l'étoile. Plus que tout, il espérait pouvoir la regarder un jour encore. Il avait arrêté de compter au bout du quatorzième jour de cloisonnement. Quel interêt de toutes manières? Personne ne lui avait dit quand il sortirait, et il n'avait pas besoin de ca pour ne pas perdre la raison, car le seul fait de croire à cela prouvait bien qu'il n'était pas fou. Pas encore, tout du moins. L'homme qui l'avait récupéré mourrant de faim dans le caniveau il y avait de cela... Un peu plus de quatorze jours entra, un plateau sur lequel avait été grossièrement entreposé un monticule de raviolis et de boulettes de riz. Posant à peine un pied à l'intérieur de la pièce, d'une main il saisit une énorme boulette pour l'enfonçer dans sa gorge grasse. La bouche pleine, il la macha pendant quelques secondes avant de tout avaler d'un trait: "As-tu faim?" L'enfant acquièsça, les yeux brillants et la langue pendante. A la seule idée de macher quelque chose, son ventre pouvait gargouiller pendant plusieurs heures: "Eh bien, tu mangeras." A cela l'homme referma la porte sur la mine encore plein de pitié de l'enfant. Celui-ci se leva dans un cri de fureur, se jeta sur la porte et la frappa de toutes ses forces en sanglottant. Il perdit rapidement connaissance, ayant utilisé le peu de force qui lui restait pour s'exclaffer, inutilement. Il passa encore quelques jours, quelques jours de souffrance, et de silence. Au bout de ceux-là, au moment ou l'enfant trop désespéré pour protester s'abandonnait à une attente infinie, une attente qu'il ne pouvait définir dans le temps, mais qui lui paraissait justifiée - lui même ne sachant plus pourquoi - l'homme entra de nouveau, pour cette fois ne dire mot et déposer un peu de nourriture devant lui, à même le sol...

L'homme s'appelait Mao Tzong. Il l'avait apprit en écoutant une conversation qui avait interrompu un de ses entrainements, pendant une après-midi. Les murs du "dojo" étaient minces, et la raisonnante assez bonne pour qu'on puisse entendre quelqu'un mumurer quelque chose depuis une autre pièce. Il était bien en chair, portant la plupart du temps de grands kimonos noirs, ce qui réussissait à légérement camoufler sa grosseur. Chauve, portant fièrement un bouc mal taillé et blanc comme de la neige. Deux minuscules poignards étaient tatoués respectivement sous son oeil gauche et droit. Une multitude de lames de tout genre étaient la plupart du temps dissimulés près de sa ceinture, le long des manches de ses jambes et de ses bras. Poignard, c'est ainsi qu'il était appelé dans la région. Assassin de grand renom, il était craint par ses ennemis comme par ses alliés et personne n'avait jamais pu se fier à lui, car plus que tout il aspirait à la richesse et il aurait pu égorger le meilleur de ses amis si la prime lui avait convenue. Badh'Hing avait été choisi car il n'avait aucune attache familiale, ni sociale. Il avait été abandonné, et avait toujours été seul. Le fait qu'il ait connu l'agonie de la pauvreté était un facteur inestimable de sa désignation, car ayant été pauvre, l'or guiderait ses pas jusqu'à sa mort. C'est ainsi que le voyait son maître. Comme il lui avait dit, il était le cinquième d'une lignée d'échecs, il serait remplaçé s'il n'était pas à la hauteur. Et c'est parce qu'il avait été deja si proche de la mort, que par dessus tout il aspirait à satisfaire son maître, pour éviter de connaitre à nouveau cette souffrance d'une part, et pour s'assurer qu'il n'aurait plus jamais à la frôler, en apprenant à l'éviter de l'autre. C'est comme ca qu'il voyait son apprentissage. Une manière comme une autre de survivre, car tout humain dans l'absolu ne vit que pour éviter la mort et qu'à un moment ou à un autre, tous se révèlent être les mêmes.

"Au niveau des poumons, des reins et de la nuque. En prenant un adversaire par derrière, ce sont les trois cibles prioritaires. Apprend à les identifier sur ce leurre, tu auras ensuite l'autorisation de t'entrainer sur un porc, leur anatomie se rapproche de celle de l'homme. Et tu devras en venir à bout d'un seul coup. Car lorsque tu affronteras ta première cible, celle-ci ripostera si tu ne la neutralises pas assez vite." Un poignard dans chaque main, Badh'Hing frappait du bout des lames un mannequin de paille et de tissu, suspendu au bout d'une corde. Son maître lui avait conseillé d'utiliser ces armes, car elles étaient légères et discrètes. Mais quand il lui avait enseigné les rudiments du combat à l'arme blanche, celui-ci s'était montré bien plus habile armé d'un katana. Il avait bien sûrle choix de l'arme, mais n'étant pas sûr de lui il ne savait pas réelement quelle arme choisir et il savait très bien qu'on se débarrasserait de lui s'il n'arrivait pas à tuer ce porc. En sueur, il posa les deux poignards sur l'atelier, avant de saisir un katana de taille adulte. La lame était presque aussi grande que l'enfant, mais il n'en avait pas peur, et il savait que s'il apprenait à manier celle-ci dès maintenant, il aurait d'autant moins de mal à le faire une fois qu'il serait adulte. L'enfant se posta en position de combat au devant du mannequin qui se balançait dans un grincement strident. Il ferma les yeux, respirant lentement, et étudiant le son de tout ce qui l'entourait, comme son maître lui avait récemment appris. S'il savait se battre en se dispensant de ses yeux, il aurait l'avantage sur l'adversaire. De plus, la seule manière d'améliorer les compétences d'un de nos cinqs sens était d'annihiler les effets d'un autre. Une compensation... Naturelle. Badh'Hing passa quelques minutes sans faire un mouvement, les yeux fermés à identifier chacun des sons qui l'entouraient. Dans un léger kaï, il lança rapidement son arme dans la direction qui lui semblait être la bonne. Il ouvrit une énorme entaille entre les deux reins du mannequin, qui déversa de ce fait une poche de sable blanc. Posant le bout de la lame par terre, légérement éssouflé, il souria, fier de lui. Il examina alors la lame de son arme. Une très bonne facture, comme le reste de l'équipement du maître. Cette arme, il s'en servait remarquablement pour un enfant de son âge. Elle lui semblait bien équilibré, était parfaitement auiguisée et quasiment indestructible. De plus, les reflets qui s'en dégageaient l'hyptonisait, et il appréçiait plus que tout de la polir et de l'examiner, dans ses moindres détails.
Il s'entraina encore plusieurs heures sur les mannequins, les remplaçant à mesure de quelques dizaines de minutes. Lorsque qu'il avait épuisé tousles stocks, et que le monticule des déchets qu'il restait des anciennes cibles d'entrainement ne ressemblait plus à grand chose de reconnaissable, Mao pénétra dans la pièce, trainant un énorme porc, dont la peau rosâtre et rugueuse semblait deja impenétrable pour Badh. La bête faisait deux fois l'enfant en longueur, et facilement cinqs fois son poids. Deux cannines renversées depassaient de sa gueule humide et bavante, et ses deux petits yeux jaunes enfonçés dans son crâne étaient allumés d'un mélange d'indifférence et de haine envers tout ce qu'il l'entourait. Sans le prévenir, Mao lâcha la bête qui se débatta alors dans tous les sens, avant de grogner et de se précipiter vers Badh en grognant. Celui-ci, bien qu'il ait appris à ne jamais perdre son sang-froid, fit quelques pas en arrière avant de se reprendre, il lui restait encore quelques mètres avant l'impact, tout cela était sauf. Alors il plia un genou en avant, laissa trainer une jambe en arrière, et présenta son arme à l'horrible créature qui lui fonçait droit dessus. Attendant la dernière seconde, poussant un kaï strident, il fit un écart et porta un coup au niveau de la nuque du porc. Celui-ci au passage, eu le temps d'arracher une partie des vêtements de l'enfant d'un coup de gueule. Le coup glissa sans bruit, tandis que la bête stoppa sa course à quelques mètres de là, pour tituber encore quelques centimètres avant de s'écrouler et de laisser s'écouler son sang sur les dalles blanches de la cour dans un gémissement écoeurant. Posant un genou à terre devant son maître, Badh'Hing baissa la tête et le salua respectueusement. Celui-ci, esquissant un sourire gonfla le torse: "Cela était satisfaisant jeune élève. Mais il te reste trop de choses à apprendre. Ne sois pas fier de ce que tu viens d'accomplir. Ce porc était faible et lent. Tes adversaires seront rapides et des tueurs au moins aussi talentueux que toi. Alors, ouvre les parchemins, et apprend l'anatomie. Car elle seule fera la différence entre une victoire complète, et une victoire bâclée."

[Encore à suivre...]

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Pendant encore plusieurs années il continua son apprentissage, s'entrainant jour et nuit pour améliorer sa technique de combat au katana, à mains nues et aux couteaux de lancer. A mesure du temps, il apprit à méler la force à la stratégie avant de porter un seul coup, plutot que de céder à la panique et d'attaquer dans le seul but de toucher son adversaire. Il cherchait maintenant à le déstabiliser, à le tromper, à s'en camoufler. Chacun de ses mouvements était étudié, était visualisé. Une rapidité tant physique que psychologique: avant de bouger, avant d'attaquer, il regardait, il écoutait. Et chacune des techniques qu'il avait pu apprendre durant toutes ces années était passée en revue, afin qu'il puisse décider laquelle conviendrait la mieux dans la situation.
Cela était maintenant sûr, son arme de prédilection fut et resterait le katana. Il le maniait tel un prodige, et la grande lame pôlie de son arme fendait l'air dans un sifflement aigu, touchant avec précision les cibles qu'elle devait atteindre, au moment où elle devait les atteindre, à la vitesse à laquelle elle devait les atteindre. Tout cela était calculé et recalculé, et aucun geste ne manquait n'y était de trop. La lame lui semblait légère comme une plume, et cette précision dont il faisait preuve donnait à chaque nouveau kata l'impression qu'elle n'était que le prolongement de son bras. Comme une fusion de l'acier et de la chair, un alliage organique et inorganique, une lame entièrement vivante qui écoutait, et parlait à son maître.
Cette "conversation" qui se déroulait à chaque fois qu'il nettoyait, ou utilisait son arme semblait tellement réelle qu'à chacun de ses gestes ses lèvres semblaient se mouvoir, pour former quelques mots imperceptibles. La lame écoutait son maître, et jamais ne remettait sa parole en question. Elle acceptait chacune de ses erreurs et le congratulait à chacune de ses réussites. Sa lame fut la seule et unique personne qui avait jamais su l'écouter et qui, contrairement à l'humain, faible et cupide ne vivait, n'avait été forgée que pour le satisfaire et vouait son existence depuis sa naissance même à rechercher son maître et à l'accompagner jusqu'à sa mort. Et Badh'Hing en était persuadé. S'il advenait qu'il périsse au combat, celle-ci partirait en cendres, abandonnée à un désespoir éternel qu'elle n'aurait pu, dans tous les cas, jamais surmonter.
A plusieurs reprises il l'enduisit de différents poisons, différentes substances que Mao lui apprit à manier avec la plus grande précaution. Il maîtrisa l'usage théorique du poison après quelques mois, en essuyant notament quelques accidents qui coutèrent la vie à de nombreuses créatures animales.
Son apprentissage théorique, d'après son maître s'écoula sur plus de cinqs ans. Cinqs ans durant lesquels il n'avait essuyé presque aucun échec. Cinqs ans qui lui semblèrent seulement quelques mois tant la carrière qui lui était destinée le passionnait. Il avait commençé à accompagner son maître sur les contrats qu'on lui confiait au bout de la troisième année, mais n'avait avant ce jour jamais combattu un humain... "Pour de vrai". Jamais sa lame n'avait gouté le sang d' un autre. Et le seul adversaire qu'il avait jamais affronté était son maître, armé de pauvres batons. C'est un jour, alors que Mao sentit que son élève était fin prêt qu'il décida de lui confier sa première mission...

Une pluie battante s'écrasait férocement sur les pavés de la ruelle depuis deja quelques heures. Badh'Hing, le visage dissimulé sous une ample capuche se dirigeait vers le tronçon de bois creux qui était depuis des années le messager. Ici était déposé chaque lundi soir un nouveau contrat. Un simple parchemin enroulé, entouré d'une fine bandelette de soie rouge sang. La soie douce au toucher, et le noeud gracieux qui refermait le parchemin dénottait de la richesse certain de leur employeur, bien qu'il ne l'ait jamais rencontré. L'anonymat était le maître mot de ce milieu, et chaque assassin avait son surnom, et aucun visage ne put jamais être mis sur ce pseudonyme. Une discrétion presque génétique, un don inné qui semblait se succéder à chaque nouvelle génération dans ce côté de Faerun. Rose-Noire - tel était celui que Badh'Hing avait choisit la veille, lors d'un entretien avec Mao qui lui avait clairement précisé qu'il était de son devoir de signer chacun de ses meurtres pour animer la notoriété et la crainte - saisissa le parchemin d'une main, et dénoua le noeud de l'autre. Un nom, un emplacement et une heure y était inscrite. Ces trois informations étaient les trois seules qu'on leur communiquait à chaque nouvelle opération. Telle était la coutume, et Mao ne s'en était jamais plaind. Déchirant le parchemin en une dizaine de petits morceaux, les jetant derrière lui non challament, ils furent éparpillés par le vent et l'encre en fut effacée par l'eau gelée, future glaçe, qui commnençait deja à faire entendre sa volonté par cette froide nuit d'hiver.
Se retournant rapidement, Rose-Noire se précipita silencieusement vers l'emplacement de son future rendez-vous morbide. La pluie effaça rapidement chacune de ses traçes, et bientot il n'était plus qu'un souvenir... Plus qu'un fantôme.

[Pareil...]

Gardien des Mystères Nombre de messages : 11689 Age : 50

Je te place en évolutif pour tes lvl d'assassin. Nous verrons ensuite pour les lvl de Mda.

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J'ai pas terminé la rédaction... C'est juste qu'en ce moment j'ai une bonne dose de boulot, niveau BAC et toussa, donc j'ai un peu de mal à trouver du temps. Mais je n'ai pas du tout envi que celui-ci doive être un évolutif, et je rédigerais le nombre de pages qu'il faudra pour qu'il ne le soit pas.

Gardien des Mystères Nombre de messages : 11689 Age : 50

tu peux tenter de développer les deux de front mais ça signifie bien expliquer la corrélation des deux principes dans un même entrainement.

Apprenti posteur utile Nombre de messages : 461

Donc une minute, tout ce que j'ai écris là? Ca justifie absolument rien? J'veux dire... Meme si j'ai pas terminé, j'ai décris un bout de l'entrainement en tant qu'assassin. Après j'comptais rédiger son premier meurtre.
En ce qui concerne la liaison de MdA avec son arme, meme si son niveau d'entrainement n'est pas suffisant non plus (je dis bien pour le moment) tout ce qui concerne la liaison qui débute entre son arme et lui ca m'avançe à rien non plus? Si c'est ca, faudrait m'éclairer un peu plus sur ce qu'on attend de moi la. Merci.

Gardien des Mystères Nombre de messages : 11689 Age : 50

tu peux entamer conjointement Mda et Assassin, mais il est bon que tu continues à écrire son entrainement parce que la maîtrise du katana va finir à influencer tes techniques d'assassinat.

Gardien des Mystères Nombre de messages : 11689 Age : 50

Des nouvelles ?

une suite ?

Apprenti posteur utile Nombre de messages : 461

Vous pouvez l'effacer, je le continuerais pas.

oki, direction cimetiére.

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