[Evolutif][Barde/(Eclaireur menestrel)][H]Constance

Bonjour,
Je viens de découvrir le Val de Bise et j'aimerais me lancer dans l'aventure avec vous.
Toutefois je ne suis pas très calée en montage de personnages, et j'aurais besoin d'un peu d'aide !
Si j'ai bien compris, le background n'est pas obligatoire pour jouer un barde, mais j'aimerais tout de même vous soumettre celui-ci pour avoir votre avis, en particulier m'assurer qu'il n'y ait pas d'incohérences.

Citation :

Nom du compte joueur forum : Mina
Nom du compte joueur module : mimiepreux

Nom du perso : Constance
Race : humain
Age : 49 ans
Alignement : Neutre Bon
Religion : Chauntéa, Milil
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : Barde, peut être ménestrel ?
Arme de prédilection/domaines/école de magie : bâton

Trait de Caractère : Constance est de nature joviale, elle cherche toujours à voir le bon côté des choses. Elle est de contact facile. Répugnant à l'usage de la violence, elle emploie la négociation et la conciliation. Seul le fait de s'en prendre à un plus faible que soi peut la mettre dans une colère noire. Elle accorde une grande valeur au travail, et se montre très économe. Elle aime la nature et les enfants.

Description physique :
Elle est grande est costaude, a le teint halé, de longs cheveux gris clairs, le visage et les mains couverts de profondes rides. Elle tremble toujours légèrement, tremblement qui s'amplifie lorsqu'elle est nerveuse ou fatiguée. Elle n'est pas spécialement belle, mais ses yeux noirs pétillants et son sourire facile lui confèrent beaucoup de charme. Elle possède une chaude voix d'alto.


Caractéristiques :
FOR : 13
DEX : 10
CON : 13
INT : 12
SAG : 12
CHA : 16
Là-dessus j'ai besoin d'un avis éclairé ! Est-ce que ça semble correct ?
La force élevée témoigne d'une vie de labeurs, et la dextérité basse en est la contrepartie. De même pour la constitution : atteindre la cinquantaine pour une paysanne dans un monde pseudo-médiéval n'est pas donné à tout le monde !
J'aurais aussi besoin de conseils sur les compétences et dons à prendre afin de ne pas trop mal monter ce perso. Je pense insister sur la représentation et la persuasion, pour ensuite monter le savoir au fur et à mesure de sa progression.
J'aimerais évoluer vers la classe d'éclaireur ménestrel, si l'occasion s'en présente. Dois-je prévoir cette option dès le début ?

Historique :

Constance naquit et grandit dans un petit village non loin de la cité d'Eauprofonde. Fille aînée d'un couple de paysans, elle les aida dès son plus jeune âge à cultiver la terre, s'occuper du bétail et prendre soin des six frères et soeurs qui la suivirent.
Sa mère, Aude, lui apprit à vénérer Chauntéa, la grande déesse de l'agriculture, mais aussi Milil, patron des poètes et des chanteurs. En effet, Aude possédait un don pour le chant qu'elle transmit à sa fille. C'est ainsi que Constance apprit à placer sa voix, à répéter les berceuses et les ballades de sa mère, mais aussi à écouter le chant des oiseaux et du vent pour s'en inspirer.

A l'âge de 19 ans, elle épousa Gaston, un métayer du même village. Sa vie n'en fut pas bouleversée pour autant. Elle se consacrait toujours aux labeurs de la ferme et à l'éducation des enfants, les siens cette fois : deux filles et trois fils qu'elle chérissait plus que tout au monde.
C'est au cours de sa première grossesse qu'elle se prit conscience du pouvoir de sa voix : ses mélodies étaient capables d'apaiser l'enfant qui s'agitait en son sein. Au fil du temps, elle se rendit compte qu'elle pouvait influencer l'humeur de son entourage, mais aussi des animaux et même des plantes qu'elle cultivait, par ses chansons. Jamais elle ne manqua de rendre grâce à Milil pour ce talent qui rendait plus douce la vie familiale.

Les années qui suivirent ses trente-cinq ans furent marquées par de nombreuses pertes. Son père mourut, et sa mère ne lui survécut guère longtemps. Constance en conçut un chagrin tenace, qui ne disparut jamais totalement. Puis sa fille aînée quitta la maison, pour se marier à un riche laboureur. Captivés depuis leur plus tendre enfance par les récits des colporteurs, ses deux plus grands fils choisirent de se lancer sur les routes de l'aventure, et elle n'eut plus jamais de leur nouvelles. Enfin ce fut au tour de sa deuxième fille de prendre un époux et de quitter le foyer familial.
La ferme semblait de plus en plus triste, la vie de plus en plus terne, dénuée de sens. Quand Gaston fut emporté par la maladie, Constance sombra dans un profond abattement, songeant que la vie ne lui réservait désormais plus rien de bon. Son fils cadet, Quentin, reprit la ferme et s'occupa au mieux de sa mère.

Pendant de longues semaines, Constance resta ainsi prostrée, ressassant les douces heures du passé. Mais plus elle y pensait, plus une idée nouvelle, inconnue, audacieuse germait en elle. Elle avait toujours vécu pour les autres, donnant le meilleur d'elle-même, portant sa famille à bout de bras. Il était temps désormais de vivre pour elle-même !
Elle finit par confier à Quentin sa décision de partir pour Eauprofonde afin de réaliser les désirs qu'elle avait toujours enfouit au plus profond d'elle-même : laisser libre cours à sa passion du chant, apprendre l'art de la musique, découvrir les secrets de l'écriture des mots et des notes.
C'est ainsi qu'à l'âge de 49 ans, Constance quitta pour la première fois sont petit village. Un chant joyeux accompagnait sa marche vers la nouvelle vie qui s'ouvrait devant elle.





Merci d'avance pour votre aide !
Mina

A mon sens la classe d'éclaireur menestrel est un peu particuliére, je pense que tu peux valider cette classe lorsque tu rencontreras des Menestrels qui t'enseigneront leur mission.

concernant les compétences, je t'enjoins à développer les compétences et dons nécéssaires pour devenir ménestrels, à savoir :

Don :
Vigilance [donc compétences de détection et perception auditive]
Volonté de Fer

Compétences :

Fouille (4 mini)
Persuasion (8 mini )
Savoir (6 mini )
Discipline (4 mini )

Je te conseille aussi de mettre de la représentation, c'est ce qui fait tout chez le barde, c'est son sens de la comédie qui influencera les réactions des autres, donc, la réprésentation vaut pour le bluff, la persuasion, l'intimidation, etc.. c'est la grande force du barde.

Donc, tu peux trés bien dés maintenant jouer ta barde et ensuite prendre des lvl d'éclaireur Menestrel lorsque tu auras rencontré les menestrels.
Je te conseille donc, de t'arranger avec Sokoma pour cette partie là.

Assise, sur son lit, Constance méditait sur les évènements des dernières semaines. Que de changements dans sa vie depuis qu'elle avait décidé de quitter son village !

Elle s'était d'abord rendue à Eauprofonde, où elle avait parcouru les boutiques de fabricants et vendeurs d'instruments de musique. Admirant ces objets de si belle facture, elle sentit croître encore son désir d'apprendre à en jouer. Mais cette cité était si grande, si froide... Sur les conseils d'une jeune elfe rencontrée sur les quais, Constance décida de s'embarquer pour Luskan, cité qu'on lui décrivit comme plus animée et peuplée de nombreux artistes.

Luskan n'usurpait pas sa réputation ! Comparée à son petit village, cette ville était un tourbillon perpétuel où les évènements et les rencontres s'enchaînaient à un rythme effréné. En quelque jours, Constance fit la connaissance de personnes de toutes sortes, la plupart bien plus aimables et accueillantes qu'elle ne l'eût jamais espéré. Elle fut notamment surprise par la considération que lui accordaient la plupart des habitants de Luskan, là où elle s'attendait à affronter le mépris de riches citadins envers une pauvre vieille paysanne. Bien sûr, tous n'étaient pas si bienveillants, et Constance dut supporter les remarques désobligeantes de certains individus à l'égard de son âge ou de sa corpulence, mais elle décida rapidement de ne pas en tenir compte.

Les bardes étaient effectivement nombreux à Luskan. Parmi eux, Constance eut la chance de rencontrer Dame Silke Solveig, Messire Nathal, Dame Ilia, Dame Lili... Chacun d'entre eux lui fit la joie d'interpréter quelques morceaux de choix de son répertoire, éveillant chez elle des sentiments contrastés... Emerveillement devant tant de talent, soif d'apprendre, mais aussi tristesse de savoir qu'elle ne parviendrait jamais à les égaler... Enfin, elle fit la connaissance de Sire Batista di Angelo, qui accepta de bonne grâce de lui enseigner l'art de la musique. Constance attendait sa première leçon avec beaucoup d'espoir et un petit pincement d'appréhension...

La musique était certes sa priorité, toutefois il lui avait également fallu subvenir à ses besoins. Sur ce point aussi la chance lui sourit, puisqu'elle dénicha rapidement un emploi à sa mesure. Un ensorceleur nommé L'Ermite lui expliqua que la tour de magie de l'Arcania aurait probablement besoin d'une intendante pour s'occuper du ménage, des repas, et autres besognes. Constance alla donc proposer ses services à Messire Ogion, qui accepta de l'employer contre le gîte et le couvert. Plus tard, contre toute attente, Dame Eilis lui proposa même un salaire en pièces sonnantes et trébuchantes. La somme qu'elle lui remit dépassait tout ce qu'elle avait pu voir au cours de sa vie ! Constance se promit de faire bon usage de cette petite fortune.

Durant cette période, Constance apprit que vivre dans une cité animée avait aussi ses revers... Des morts ne l'étaient pas tout à fait... des partisans de Baine s'en prenaient aux elfes... des spectres venaient réclamer les âmes de leurs proches... et pour combler le tout, d'affreuses créatures donnaient l'assaut jusque dans l'enceinte de la ville ! Tous ces évènements effrayaient Constance, mais ils rendaient aussi sa vie tellement plus exaltante !

A bout du compte, elle ne regrettait en rien sa décision de quitter son village. Elle pensait bien de temps en temps à sa famille, ils lui manquaient un peu, mais même en revenant elle ne serait pas plus proche d'eux pour autant, elle ne serait rien de plus qu'une pauvre vieille paysanne isolée. Alors qu'ici...

Fa, ré, la... Décidément, c'était bien plus difficile qu'elle ne l'avait cru...
Constance se remémorait avec nostalgie les moments où sa mère lui apprenait à chanter. Comme c'était simple alors ! Il suffisait d'écouter les douces mélodies qu'elle égrenait et d'en retenir l'air et les paroles. Portée par la musique, Constance reproduisait fidèlement chaque son, y ajoutant quelques variations personnelles. Elle se laisser souvent aller également à chanter des mélodies qui naissaient spontanément sur ses lèvres. C'était comme si une petite voix chantait dans sa tête, et elle n'avait qu'à la suivre

Sa première leçon de musique avec Sire Batista di Angelo l'avait donc plongée dans un monde qu'elle ne soupçonnait guère. Ainsi donc, les notes, ces sons que l'on émet quand on chante, portaient des noms, et quels noms ! Une suite incongrue de syllabes dénuées de sens : do, ré, mi... Et les notes qui vibraient de la même façon portaient le même nom, même si la voix s'abaissait ou s'élevait...

De plus la musique, cette chose si volatile, pouvait être fixée sur le papier. Les partitions, comme les appelait Batista, comportaient une suite de ronds qui représentaient les notes. Il fallait les observer dans le bon ordre, de gauche à droite, et repérer leur place sur des lignes. Pour couronner le tout, la durée des notes était codifiée par leur couleur.

Ayant ingurgité toutes ces informations en quelques heures, il fallait maintenant à l'apprentie musicienne un long laps de temps pour les assimiler convenablement. Reconnaître une note sur la partition lui prenait encore plusieurs minutes, à ce rythme les sons qu'elle émettait ne ressemblaient en rien à de la musique, et cela était des plus frustrant.

D'autant plus, et cela la rendait perplexe, que tous les artistes qu'elle avait vu jusqu'à ce jour n'utilisaient pas de partitions pour leurs représentations. Pourtant, Batista avait bien précisé qu'il fallait connaître le solfège avant d'apprendre à jouer d'un instrument ! Mais peut-être avait-il une manière bien à lui d'aborder l'enseignement de la musique... Constance avait décidé d'interroger les musiciens de sa connaissance sur leur utilisation des partitions, afin d'en savoir plus.

Quoiqu'il en fût, elle avait choisi d'accorder sa confiance à Batista, et de suivre ses conseils. Elle avait en outre entrevu un atout non négligeable au fait de lire et d'écrire la musique : cela permettait de transmettre un morceau à des personnes très éloignées, et d'en conserver une trace plus durable que la mémoire de l'auteur et de ses auditeurs.

Constance consacrait donc une grande partie de son temps et de son énergie à apprendre les rudiments du solfège. Chaque matin, elle finissait le ménage de l'Arcania par la salle de musique, puis elle s'installait devant le piano. Elle tentait de faire coïncider les signes de la partition, le nom de la note, la touche du piano et le son de sa voix. Au bout de quelques jours d'entraînement, elle fut ravie de constater ses premiers progrès. Mais il lui fallait encore travailler d'avantage, afin que cette association devienne automatique.

Au cours de la journée, elle improvisait de courtes mélodies en utilisant le nom des notes qu'elle chantait. Elle essayait aussi de retrouver de quelles notes étaient composées les chansons que lui avait apprises sa mère. Elle fut assez perturbée de s'apercevoir que certains des sons que comportaient ces mélodies ne correspondaient pas aux notes enseignées par Batista. A la réflexion, c'était comme si ces sons se trouvaient entre deux notes... Etrange... Constance se promit de demander une explication à son professeur dès que possible.

Il lui restait énormément à apprendre, et le constat de l'étendue de son ignorance renforçait son désir d'apprendre. Il lui tardait déjà de recevoir la prochaine leçon de musique.

une suite ?

vu que tu souhaitais ne plus continuer ton perso, je le mets au cimetière