- Citation :
- Nom du compte joueur forum : Neree
Nom du compte joueur module : Neree
Nom du perso : Anffauglir
Race : Elfe
Age : 120
Alignement : Neutre mauvais
Religion : Malarite
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : Roub5 /CN 11/lycan 9
Arme de prédilection/domaines/école de magie : mains nues
Trait de Caractère :froid,vaniteux.
Description physique :1m70,57 kilos,cheveux châtains clairs et peau sombre cramoisie.
Caractéristiques :
FOR :14
DEX :18
CON :8
INT :14
SAG :8
CHA :14
BackgroundAnffauglir est né dans un campement de fortune dont la situation géographique est difficile à définir tant il était isolé;mais tout laisse à penser qu'il se situait au plus profond d'une forêt aux abords de la côtes des épées. La flore était dense et les arbres se dressaient de toute leur majesté créant ainsi une chape ne laissant filtrer qu'une lumière diaphane.
C'est dans ces conditions propices que Néron, son géniteur, se livrait à l'adoration de son culte voué à Malar. Il fut par conséquent élevé dans les plus purs respect des préceptes liés à cette entité. Sa mère était jadis une merveille de splendeur qui s'épanouissait dans l'éther mais suite au rapt dont elle fut la victime, elle dépérissait aujourd'hui dans la solitude et le mutisme le plus complet. Elle tenta vainement de reporter toute son affection sur Anffauglir, espérant sans doute en échange une relation privilégié avec son dernier espoir, sa dernière source de réconfort. C'était sans compter sur son effroyable mari qui lui retira tout chance d'affection en lui ôtant progressivement le peu d'attention qu'elle escomptait de son fils. Elle mourut seule lassée de cette solitude un soir de repas. Son cadavre ne fut jamais touché ni changé de place et Néron prenait même plaisir à aller manger à côte du corps pourrissant dans les affres d’une odeur sans nom. Jamais il n’eut autant de connivences avec elle.
Les taches de Anffauglir ne se limitaient qu'à l'apprentissage des dogmes et le maniement des armes pour commencer. Contraint d'en passer par là,il prit son mal en patience ne laissant rien transparaître de son empressement à en découdre avec ses premières lices.
Les dogmes n'étaient pas une succession de lois barbares développées par un groupe de sauvages à peine capable de pousser quelques grognements instinctifs. Ainsi, il apprit les fondements malarites et la ligne de conduite de ses adeptes. Nul n'est au dessus de la chasse car elle personnifie le fil conducteur existentiel:la raison du plus fort est toujours la meilleur. Le faible ne doit susciter aucune pitié si il ne peut servir, à son détriment, les intérêts de Malar dans l'avenir. La véritable Nature ne peut acquérir de sens que si elle est régit par ses propres mécanismes et non pas soumise à ceux d'une société établit, artificielle et raisonnée . En dehors de ses heures d’apprentissage il partait souvent au petit matin passant sa journée à chasser afin de s'aguerrir et de parfaire ses méthodes de chasse. Il inventait également une pléthore de stratagèmes afin de débusquer ses proies. Mais au final rien ne valait le craquement des os brisés de ces dernières sous ses chatteries létales. Souvent il en consommait la viande encore fraîche et tiède sur le moment, en ayant au préalable adressé une prière à son Dieu pour ses bienfaits. Il achevait par ailleurs sa formation martiale auprès des autres guerriers confirmés.
Lorsqu'il fut en âge, Néron l'emmena régulièrement dans ses escapades sanglantes que requérait son statut de chevalier noir, accompagné d'autres membres réunis pour l'occasion. Enfin le grand jour arriva pour lui,la Grande Chasse était ouverte et il allait y participer. Néron éprouvait ainsi les forces de son extension afin de décider si cette dernière pourrait suffire au contentement de son Seigneur ou si son existence n'en était qu'obsolète. Le Maître Veneur lâcha, avec une énorme marge d’avance, le gibier, l'unique gibier, objet de toutes les convoitises. Le malheureux n'avait aucune chance contre les sens et les techniques affûtées de la meute à ses trousses, et bien que vigoureux, il fut vite rattrapé après quelques heures de traque sans relâche.
Les chasseurs humaient l’air, cristallisaient au possible l’acuité de leurs facultés. Dans un silence glacial ils s’élancèrent porté par la frénésie de la circonstance. Un seul but, une seule cause, traquer et tuer. Les fauves étaient lâchés et toutes leurs pensées se focalisaient sur cet unique coït. La piste demeurait d’autant plus claire que la panique était grande chez l’infortuné. Il courait sans même penser à couvrir ses arrières. L’odeur se faisait plus vive et les traces également. La meute fondit sur lui sans qu’il ne se rende compte. C'était le moment crucial, moment où les chasseurs mêlaient jouissance et sauvagerie. Anffauglir ne le savait que trop bien et c'est pourquoi il s'adonnait au carnage avec fanatisme et la verve qui le ponctuait. Il eut même le privilège d'offrir le corps à Malar par crémation. Bien que le plus frêle de tous il faisait honneur à son Dieu et non pas à son géniteur car tel n’étaient plus ou n’avait jamais été les liens entretenus par ceux-ci. Pourtant les exploits étaient bien maigres car il ne s’agissait qu’ici que de simple villageois ne possédant aucune formation guerrier digne de ce nom. Ce fait était bien présent dans le cœur corrompu de tous et c’est pourquoi ils mettaient un point d’honneur à ce que le funeste ballet soit l’essence même de l’horreur,celui du prédateur face à sa victime.
Ces macabres évènements arrivèrent finalement à l’oreille d’un ordre de templier qui détacha un peloton fort et robuste dont le seul but évidemment était l’éradication complète du mal qui frappait depuis trop longtemps la côte des épées. La bataille fit rage entre l’Ether et l’Hérèbe mais les templiers plus nombreux et pour la plupart plus expérimentés que leurs adversaires remportèrent la victoire non sans perte et fracas. En effet la présence de quelques lycans fit grand mal dans les rangs ordonnés de l’ennemi, Ces colosses de muscle et rage semaient la mort d'un coup de griffe foudroyant faisant voler casques et épées dans des gerbes de sang. Pourtant leur nombre demeurait trop restreint pour faire la différence face à de tels combattants et ils ne tardèrent pas à succomber après des assauts incessants. Le reste ne fut presque que formalité pour l'opposant une fois ces icône même de la quintessence de Mallar expédiées
ad patres.Le culte était trop mal organisé et trop peu garni. Anffauglir pu en réchapper on ne sait par quel miracle et dépouilla aussi miraculeusement les effets de son géniteur, Néron. Il erra et parcouru le pays à la recherche d’un nouveau départ ainsi que d’une nouvelle « famille ».Il du pour cela défendre chèrement sa peau contre les pires abominations et notamment la lie des forêt,les loups-garous. La même engeance qui avait combattu "à ses côtés". Il réussit à les fuir mais il du également en payer le prix, celui de leur malédiction, aliéné à jamais à la fureur destructrice auquel il était en proie. Voilà un don à prendre comme une bénédiction de Malar en personne pensait-il. Ceci étant dit, ce "présent"prenait une tout autre valeur sous cet angle. Cependant il tentait en vain de de juguler le monstre, rien n’y faisait. Il survécu grâce à sa débrouillardise posant des pièges de ci de là ou encore sauvé de la sous-nutrition par sa nouvelle nature qui pourvoyait fort bien à ses besoins de chairs.
C’est dans ce triste état qu’il débarqua dans la région de Val de Bise où il entendit que des cultes voués à sa croyance sévissaient, bien décidé à réintégrer une meute afin de pourvoir à nouveau servir son Seigneur.