Nom du compte joueur forum : tibeck06
Nom du compte joueur module : gogogo06
Nom du perso : Lsyt an’aar
Race : Drow
Age : 125
Alignement : Chaotique Mauvais
Religion : Lloth
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : Guerrier[9] Roublard [7] Assassin [9]
Arme de prédilection/domaines/école de magie : Dagues
Trait de Caractère : Intelligent...Impulsif...mais Agile
Description physique : Peau cendrée...chevelure blanche
Caractéristiques :
FOR : 10
DEX : 20
CON : 11
INT : 16
SAG : 8
CHA : 8 ENFANCE :Je naquis il y a de cela cent vingt cinq années dans une des familles importantes de Menzoberranzan.
Ma mère écœurée de voir un fils sortir de ses entrailles me confia sans regret à mon frère aîné, Rodin.
Mon père étant mort et mes sœurs des ennemies, je n’avais pour seule famille que mon frère.
Il se chargea donc de mon éducation les premières années de ma sombre vie.
EDUCATION : Rodin m’enseigna avec passion tout ce dont un drow a besoin de savoir en Outre-terre. Il m’apprit le jeu des Maisons de Menzzoberranzan, les règles à suivre devant les Yathrins. Il me confia les secrets de la supériorité de notre race et la puissance de notre déesse.
Je vécus ainsi les toutes premières années de ma vie à assimiler le monde dans lequel j’allais évoluer.
Arrivé à l’âge où l’on peut commencer à se battre, Rodin souhaita me confier au Maître d’Armes de la famille. Comme tous les mâles de la Maison, j’allais devoir apprendre à la protéger de ses ennemis en utilisant mon bras armé…
Or, la Matronne de la Maison ne souhaita pas que j’entrasse immédiatement dans le corps de combat. Elle ordonna à une prêtresse de m’infliger mille tourments et humiliations pendant plusieurs années afin que je comprenne le respect que l’on devait aux femmes de mon peuple.
Ce n’est que plus tard que mon entraînement aux armes put commencer.
ENTRAINEMENT AU COMBAT : Le Qu’el’Saruk m’enseigna les armes dans un entraînement quotidien chargé de souffrances et d’efforts physique.
Mes aptitudes à la souplesse et à la rapidité me valurent une attention toute particulière.
Il m’enseigna entre autre à utiliser les dagues et les cimeterres.
L’exercice favori de mon maître consistait à jeter en l’air des billes et de les rattraper toutes avant qu’elles ne touchent le sol. En cas d’échec, le fouet me rappelait à l’ordre.
Par la suite, il changea les billes de plomb par des billes explosives qui ne me laissaient aucun droit à l’erreur.
Je devais également combattre mes camarades. Il ne met jamais arriver de perdre…Les concernant…Je n’ose imaginer le sort que les prêtresses leur réservaient.
Je plaçais les coups avec dextérité et vigueur, ne laissant que peu d’opportunité aux adversaires de rendre les coups. J’avais appris à frapper là où j’étais sur que ma cible souffrît au maximum.
Malgré tout, mon Maître n’était jamais satisfait et trouvait mille occasions de me battre. Je nourrissais une haine sans limite à son encontre, mais je savais que ce qu’il m’apportait valait toutes les souffrances.
LA DESTINEE de LSYT AN’AR :
Arriva le jour où le Maître d’Armes ne put plus rien m’apprendre et décida de m’envoyer auprès du Maître des Assassins, le Qu’el’velguk.
Il affirma que ma rapidité au combat me vaudrait sûrement un jour de devenir un assassin émérite. Entendre un compliment de sa bouche m’interpella…Mais je souhaitais le voir mourir pour lui rappeler toutes ces années de souffrances.
Je me présentais alors devant le Maître Assassin de la Maison, encore incertain de la destinée qui allait s’offrir à moi.
Il était là, assis à une grande table, vêtu de noir et caché sous une longue cape ébène.
Il se présenta sous le nom de Elghinn da’re et me fixa longuement avant de me mener dans une pièce attenante.
Là, se trouvait divers fioles, potions, herbes et autres ustensiles. Je regardais tout cela d’un air incrédule.
Il s’approcha d’un établi et sans dire un mot prépara une mixture.
Je remarquais alors une créature vivante dans une cage à côté. Un gobelin était enfermé là et gémissait de douleur.
Je frémis un instant en savourant les plaintes sourdes de la victime.
Elghinn s’approcha alors et déversa en silence le contenu de sa fiole sur la tête du gobelin.
Il ne se passa rien pendant quelques instants, puis soudain, le gobelin hurla à la mort, se tordant de douleur et s’arrachant la peau avec ses ongles.
Au bout de quelques secondes, il ne bougeait plus…Ne respirait plus.
Je regardais alors mon maître et je suis persuadé qu’il lût dans mes yeux toute l’admiration et l’envie qui me rongeait.
KL'AE D'LIL ELG'CAHL :Il m’apprit donc à utiliser les poisons. Je buvais ses paroles et retenais chaque geste, chaque manipulation.
Il m’emmenait dans les profondeurs de l’Ombreterre à la recherche d’herbes, de racines ou de champignons aux propriétés mortelles ou simplement handicapantes.
Il me dit ses mots que je retiendrai toute ma vie :
-« Avant de se servir d’un poison, il faut connaître ses effets…Et pour cela, il faut y goûter ».
Régulièrement, je prenais de petites doses des poisons que nous préparions afin d’insensibiliser mon métabolisme.
Mon maître m’avertit que chaque aliment pouvait être un poison. Je retenais cet enseignement et mon plaisir était de donner de bonnes choses à manger aux esclaves gobelins et les voir se tordre de douleur jusqu’à la mort.
Pendant tout ce temps, je continuais de développer mon adresse à la dague et l’art du camouflage.
Plusieurs années d’enseignement me furent nécessaires avant de recevoir une première mission.
-« Tu es en âge de mettre en pratique ce que je t’ai enseigné… »
-« Qu’attendez-vous de moi Maître ? Dis-je d’une voix maîtrisée ».
-« Tu vas devoir pénétrer dans la demeure du premier noble Tormtor. Utilise toutes tes connaissances pour t’infiltrer dans son antre et une fois là, tue le et rapporte moi son médaillon en or ».
Je n’en demandai pas plus et choisis ma dague favorite ainsi qu’une fiole d’un poison paralysant.
UST XUND :La demeure de Tomtor se dressait devant moi. Les sombres parois d’obsidienne semblaient trop lisses pour une ascension.
Les portes d’entrée en métal massif étaient gardées par deux gardes lourdement armés.
Je restai plusieurs heures à observer les va-et-vient. Je repérai ainsi une brèche dans la sécurité, me permettant de pénétrer dans les parties privées de la demeure.
Le couloir dans lequel je me trouvais était sombre, mais j’arrivai à distinguer tous les éléments et je pus me rendre compte que l’endroit n’était pas surveillé.
Je me réjouis alors de pouvoir accomplir ma mission rapidement et avança vers la chambre de ma victime.
Malheur fut cette précipitation. Je tombais nez à nez avec un garde qui accomplissait sa ronde au détour du couloir.
Il me menaça de sa lourde pique et sans crier gare, m’attaqua. Je crus l’espace d’un instant que ma vie allait s’arrêter ici…
Mais il en fut tout autre…Ma rapidité dut le surprendre, car il ne cria pas lorsque ma dague lui coupa la gorge…Je souris en regardant le cadavre de mon agresseur et je pris soin de cacher le corps.
Déjà, des bruits de pas se faisaient entendre au bout du couloir. Il fallait se cacher pour ne pas se retrouver face à plus fort que soit.
Je me cachais alors dans un coin plus sombre que les autres, repliant mes jambes sur mon torse et coupant ma respiration.
J’avais prit soin avant de recouvrir ma lame de charbon pour éviter toute réflexion de lumière.
Je regardais les trois gardes me passer à quelques coudes de distance, ne se doutant pas de l’ombre qui les guettait.
Une fois le danger passé, il pu enfin pénétrer dans la chambre de Tormtor.
Celui ci était assis à son bureau et semblait préoccupé par de pressantes affaires. Il ne remarqua pas l’ombre qui entra dans la pièce.
J’avançais doucement, évitant d’entrer dans le champ de vision de ma cible.
C’était trop facile.
Je vérifiais avant toute chose que le drow possédait bien un médaillon en or.
Ses vêtements devait le cacher, mais il fallait en être sur avant de le tuer au cas où il l’aurait placé dans une cachette…Cela aurait été considéré comme un échec auprès de son maître.
Il s’approcha de Tormtor et d’un coup vif le blessa au bras.
Le noble eut le temps de se retourner tout en se tenant le muscle blessé.
Je menaçais de lui trancher la gorge à la moindre de ses paroles inconsidérées.
Il ne dit mot, me regardant avec haine et frayeur.
-Où est ton médaillon Tormtor ?
-Je…je ne sais pas de quoi tu parles…répondit-il dans un soubresaut douleur.
J’appuyais un peu plus sur sa gorge avec ma dague.
-Je viens de t’empoisonner…Tu n’as que quelques minutes avant de me répondre…Auquel cas ton corps se paralysera et tes poumons cesseront de te faire vivre…Réponds et je te donne l’antidote.
Le noble pointa du doigt un tiroir de son bureau. Je poussais ma victime sur le coté et me précipitais sur mon butin.
Tormtor fit quelques pas vers la sortie, cherchant sa voix pour appeler à l’aide.
Il s’effondra avant de pouvoir dire quoique ce soit.
-Il n’y a pas d’antidote imbécile, dis-je en le regardant se figer définitivement au sol.
Je pris donc le médaillon et en profita pour voler les bijoux ci et là…Mais il ne fallait pas tarder…
La pièce ne possédait aucune ouverture autre que la porte par laquelle j’étais entré.
Je décidais malgré tout de regarder plus sérieusement…
Après quelques minutes d’inspection, je découvris une porte cachée derrière une lourde tenture. Je l’ouvris en m’engagea dans un dédale de couloirs étroits allant vers le bas.
Au bout de quelques minutes, j’étais dans la rue.
Il ne me restait plus qu’à apporter la preuve de ma réussite et obtiendrai-je ainsi l’approbation de mon maître.
Quelques heures plus tard, j’appris que la garde de Tormtor avait découvert le corps du noble empoisonné, une petite araignée dessinée de son sang au sol.
(bg écrit avec l'aide de Const
)