- Citation :
- Nom du compte joueur forum : Joruce
Nom du compte joueur module : Joruce
Nom du perso : nom elfique : Lómion / nom donné par les Bainites : Lómion Noiréclat
Race : elfe
Age : 140 ans
Alignement : Loyal Mauvais
Religion : Baine / Ordre du Gantelet de Fer
Classes et nombre de levels : Moine 25
Arme de prédilection : frappe à mains nues
Trait de Caractère : Obéissant et soumis à ses supérieurs, calme, silencieux et froid, on peut voir chez lui un certain mépris des humains quand il est en position de force par rapport à eux. Il fait ce qu’on lui demande en dehors de cela on peut remarquer qu’il n’a rien d’hostile contre les non humains tant qu’ils ne se dressent pas contre la Main Noire.
Description physique : Svelte et droit, il semble assez frêle mais compense ce fait par son entraînement et ses compétences. Vous constaterez qu’il est un elfe si vous l’observez longuement. Il arbore certains tatouages dont un à l’effigie de Baine prenant presque la totalité de son dos.
Caractéristiques :
FOR : 10
DEX : 17
CON : 10
INT : 14
SAG : 16
CHA : 8
BREF HISTORIQUE DE VOTRE PERSONNAGE :
D’où vient-il (origines, passé, enfance…) ?
Je ne me souviens plus de rien avant cette époque, à part quelques rares images et souvenirs… une 20 aine d’années s’étaient envolée derrière moi. Je ne l’ai pas encore dit ? Je suis un elfe, originaire du Cormenthor dans une petite citée elfique. Rien ne m’avait prédisposé à ce que je suis devenu, c’était même l’opposé en fait mais le destin nous réserve parfois nombre de surprise. J’étais un enfant tout ce qu’il y a de plus classique à la cité, m’intéressant à la nature, j’apprenais à connaître la Seldarine et ce que les Dieux représentaient car évidemment mettre cela dans la tête d’un enfant n’a rien de facile. Mais tout cela m’a été enlevé un jour et je n’ai plus jamais été le même.
Quels faits marquants a-t-il, éventuellement, vécus (qui peuvent expliquer sa vocation, son orientation, son caractère…) ?
C’est lorsque notre petit groupe de 5 elfes, dont moi accompagné d’un parent qui était professeur ce jour là, étions en bordure de cette grande forêt qu’est le Cormenthor pour un apprentissage sur les plantes et arbres de cette partie de la forêt que tout bascula. Les ancêtres nous avaient toujours dit de nous méfier et de ne pas trop nous aventurer en bordure des bois, les humains sont stupides, les humains sont cruels et méchants, qu’ils espéraient que jamais nous ne le constaterions de nous même cependant son souhait s’était évanoui dans la brume matinale…
Alors que le soleil venait de se lever il y a à peine quelques heures, 5 marauds sortir de part derrière nous. Les enfants que nous étions furent paniqués et courûmes partout malgré ce que disait notre professeur du jour. Par notre faute il allait mourir, un des 5 enfants se fit attraper par les humains, 2 autres moi y compris aussi. Les deux derniers eurent plus de chance et parvirent à s’enfuir. Le professeur elfe tentait alors d’entamer des négociations mais ce que les ancêtres nous avaient dit se vérifia, ces hommes n’hésitèrent pas à trancher sa tête pour le faire taire et finalement nous enlever. A partir de ce moment là j’ai senti quelque chose de nouveau, mépriser les hommes et les craindre par leur bêtise étaient parfois répandus chez les elfes mais les haïr, je ne pensais pas que je ressentirai cela un jour.
Au reveil nous étions dans des cages dans un petit village. Il y avait des hommes partout, je ne comprenais pas bien leur langue cependant je pouvais entendre des mots courants chez eux « vendre… Monteloy… leur mort… » Je compris assez vite ce qu’ils comptaient faire de nous. Durant cette halte les enfants et habitants du village venaient nous lancer des cailloux, des bois de bois, tout ce qu’ils trouvaient car nous étions les « vilains elfes des bois ». Ils secouaient nos cages, nous crachaient dessus, pourquoi tant de haine ? A Monteloy ce serait pire encore… Monteloy je ne te connais pas encore mais je te déteste déjà… et vous humains puissiez vous ne jamais me libérer… jamais… vous êtes la races la plus méprisante connue… je me rendais parfois compte que ce que je disais était une trop forte généralisation mais dans la souffrance, douleur et haine je mélangeais parfois les choses…
Après une semaine ou peut-être même deux où les gens payaient pour nous agresser et nous lancer diverses choses, nous nous sommes remis en route, ces humains allaient nous emmener à Monteloy. Allions nous réellement mourir ? Je n’avais pas encore compris ce qu’était la fin de la ville, j’étais encore un enfant… et déjà la fin m’attendait ? On me disait quand j’étais plus jeune. Quand on meurt on rejoint les terres sacrées d’Arvendor… mais est-ce que tout le monde y avait accès ? Il était trop tôt, avais-je bien agi ? M’étais-je comporté de façon telle à pouvoir y être reçu… J’avais peur et ne voulais pas mourir… tellement peur, il ne me reste plus rien à quoi m’accrocher… si… mais elle me fait peur aussi, je peux survivre grâce à elle mais c’est si noir… c’est à cause d’eux… mais je n’ai pas le choix je dois m’y accrocher, ma haine…
La route paraissait longue jusque Monteloy, notre derrière route. Il faisait nuit et je regardais derrière nous, pourquoi étais-je là ? Pourquoi moi et pas un autre ? Non ce n’étais pas digne de penser ainsi… mais j’allais mourir et personne ne le savais, tout le monde s’en fichait alors pourquoi ne pas songer à cela. Si un autre pouvait prendre la place, ça ne me dérangeait plus. Quand tout semblait perdu et qu’il ne restait plus que quelques lieues à parcourir l’impensable arriva : plusieurs hommes armés étaient là sur la route et l’un d’entre eux s’avança vers le chef de la bande. Ils parlèrent un court instant et le ton monta entre les deux hommes si haut que le combat s’engagea et que tous les autres hommes suivirent. La bataille tourna vite en faveur des « autres » car je ne savais pas qui ils étaient. Ces derniers néanmoins prirent possession de l’or ainsi que des cages des esclavagistes, rien ne changeait à ma situation hormis les mains de mes maîtres…
La direction du voyage fut tout autre et nous sommes allés à Château-Zhentil, ville Bainite où j’ai été vendu à une famille riche qui trouvait cela distrayant d’avoir un elfe comme domestique… on aurait pu dire aussi chien de garde. Les valeurs de la divinité de la tyrannie étaient bien représentées dans cette maison… je n’avais pas le droit à l’erreur, tout devait être précis et méticuleux, organisé et soigné. Chaque fois que je faisais quelque chose qui ne plaisaient pas à mes maîtres, la punitions tombaient, toujours comme ça… de pire en pire… je pense être resté 70 ou 80 ans au service de cette famille, ce qui correspond à mon enfance d’elfe à être élevé dans l’obéissance, la peur et la haine que parfois on me témoignait. Ces valeurs ont effacé bien sur au fil des années ce que j’avais bien pu apprendre durant 20 ans dans les bois… chez moi… ce n’était plus chez moi… si… non… je ne savais plus j’étais noyé dans cet endoctrinement. Ils disaient : quitte à avoir un elfe domestique autant qu’il serve et prie Baine… j’y étais forcé alors je le faisais…
Puis vint le moment où la famille se retira de Château-Zhentil, peu avant la Mort de Baine. Nous sommes partis dans une ville au sud et nommée Yûlash, erreur ou non de la part de mes maîtres qui avaient quitté la grande cité, l’abandonnant au Cyriciste pendant cette sombre période en mer de lune, ils eurent la paix pour quelques années… mais quand le Tyran Ultime revint à la vie et que les séides de Baine reprirent le contrôle à Château-Zhentil, ces dernières réinstauraient la tyrannie, des noms de familles de traîtres étaient tombés surtout celles qui avaient abandonné le Clergé en la morne période, les plus riches qui auraient pu agir à cette époque et qui avaient préféré fuir. Des hommes en armures d’obsidienne et verte frappèrent à notre porte pour abattre le père de famille, revendiquer les possessions au nom du Clergé et enrôler de force les membres restants dans l’armées Bainites qui battait de l’aile. Je n’échappais pas à ce sort moi non plus et fut ramené à Château-Zhentil mais pour une fois je n’étais plus un esclave… du moins plus au sens propre.
Obéir était une des choses que j’avais le mieux appris et cela allait continuer en tant qu’elfe je ne pouvais pas servir le clergé de front alors j’allais agir plus dans l’ombre, j’avais gardé de par quelques entraînement une certaine agilité c’est pour cela que je fus confié à l’Ordre du Gantelet de Fer.
Pourquoi a-t-il choisi de suivre le voie qui est la sienne (explication quant à ses choix personnels : classe(s), divinité, faction, mentor…) ?
J’ai été endoctriné pendant plus des ¾ de ma vie, obéissante aveugle, peur, mort et tyrannie. Je baignais dans ces valeurs tous les jours et depuis fort longtemps si bien que maintenant je ne voyais plus d’autre possibilité à mon avenir. C’était ma nouvelle attache et je ne pense pas qu’un jour je m’y déroberai.
Quel apprentissage a-t-il suivi (les diverses étapes de son instruction, ses maîtres, ses expériences…) ?
Nous sommes des armes au service du Clergé, nous nous consacrons entièrement à Baine, notre vie est faite pour son avènement. A ce titre notre entraînement fut rude et difficile. Le fait d’être elfe n’arrangea pas les choses, j’étais une sorte de paria et j’avais l’impression d’être plus sévèrement traité. Les Maître exigeaient beaucoup de nous :
-Exigences physiques : je dus apprendre à m’assouplir d’avantage, me mouvoir plus rapidement. De part ce qui me restaient de mes années antérieures cette partie fut la plus « facile » mais cela ne suffisait pas, il fallait en plus de cela exceller dans ce domaine. Etant plus frêle que les autres je me devais d’être plus agile car je supportais moins la douleur. On nous apprit à combattre. D’abord des coups imprécis et douteux mais au fil du temps qui s’écoulait tout devait clair, précis et instinctif. Nos poings devinrent des armes perçant et fracassant ce qu’on nous proposait. D’ailleurs les entraînements étaient de plus en plus dangereux. Les maîtres disaient que seuls les plus forts survivraient alors je ne me posais plus de question, j’obéissais, j’étais fort. Briser les os de mes adversaires, les assommer par un violent coup qui les laissait dans une léthargie de plusieurs jours était nécessaire. Cela créait un climat de peur autour de moi, ils se méfiaient et ils avaient bien raison…
-Exigences mentales : le concentration est un point très important dans cette formation. Se maîtriser et contrôler ses émotions pour acquérir le calmer et la paix intérieure celle-ci elle-même nécessaire pour accéder au Ki. Pendant des jours, des semaines, des mois on nous faisait nous mettre assis, immobile à nous vider l’esprit de ce qui était inutile, seul devait rester les enseignements de Baine. Cela aussi pris moins de temps chez moi, ma méditation et ma rêverie elfique se confondaient. Au bout d’une 10 aine d’années j’arrivais à maîtriser les énergies renfermées en moi : psychique et vitale, elles-mêmes menant au Ki. Il m’était possible de canaliser ces forces dans mes poings pour les rendre plus redoutable, pour me permettre de me mouvoir plus rapidement, de former une barrière protectrice autour de mon corps pour me protéger de la magie ou encore de me permettre de transcender la douleur pour ne subir aucune souffrance contre certaines attaques.
Pourquoi se retrouve-t-il au Val de Bise ?
Ayant réussi ma formation et étant devenu moine du Gantelet de Fer, je fus envoyé en Val de Bise pour servir le Clergé en place. Cependant l’Eglise se modifia plusieurs fois là bas, étant en voyage je n’eus donc aucune connaissance de ces évènements et débarqua à Lorgol…