[Résumé anim Mel] L'hiver arrive...

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Citation :: Brouillon de notes perso trouvé dans la chambre de Batista

Des éléments l’anneau dépend
De l’union des quatre il se chargera
De la mésentente il s’affaiblira

Du refus des cinq il se taira
Et dans l’oubli se replongera
Eternel comme la glace
Agressif comme le feu
Dur comme la terre
Renforcé comme l’air

Citation :: Il m’avait fallu une semaine entiére pour traduire ces quelques lignes.
Des runes Nétherisses. Maintenant elles n’avaient plus de secret pour moi
Encore cette impression que ma tête va exploser.

(Reprise de l’écriture quelques jours plus tard)

Bien sûr les héros avaient œuvré bien avant cela.

L’anneau par trois fois avait changé de porteurs, l’anneau par lequel le froid se rependrait tel une mort tranquille sur le monde. L’anneau de la prophétie.
Aube de Boisbrune fut celle qui le découvrit, dame du froid c’était sûrement écrit.

Calista à son tour du subir son étreinte. Tous ont bien cru à sa fin et c’est à ce moment que je rentre dans le récit.
A mon retour de la Bibliothèque d’ Eauprofonde c’était Aggartha qui le possédait
ou qui allait être possédé, une question de temps.

Ce petit bout de femme a une force de volonté qui oblige le respect.
J’ai eu l’occasion lors de ma première journée de discuter un peu avec elle.
Elle m’est apparue comme une femme de grande sagesse. C’est certainement son parcours et son rôle de Haut Capitaine qui l’a amené à faire des choix difficiles, cela forge le caractère, la réflexion et le jugement. Mais ce qui m’a le plus surpris c’est la personne, cultivé et d’une belle finesse d’esprit, elle peut être a la fois drôle, sévère, coquine même. Elle a ses facettes qui scintille a ceux qui peuvent le voir. La femme pourtant c’est caché à moi mais c’est sans doutes son armure, nous en avons tous une.
Ce jour la au port je lui ai tout remis des traductions

Là bas à Eauprofonde j’ai pu réfléchir à loisir de cette histoire et sa finalité.
Je connaissais les 4 porteurs d’armures, les défenseurs de l’anneau ceux dont les traductions parlent.

Le chevalier Seigfreid de Polaris je ne le connais que de vue c’est un homme du froid, vassal à la dame aube.

L’elfe Drystan, étrange personnage qui a ma première rencontre m’avait ébloui de son humour et sa joie de vivre. A présent il n’offre plus grand-chose aux communs, il se garde sans doute pour des cours d’orée ou pour ses congénères.

Certain change de posture suivant les aléas de la vie et n’offre plus grand-chose a découvrir tellement il est difficile de les suivre. Au confort des ses proches et distants des autres, il est l’archétype d’un elfe sûr de son passé et de sa tache inaccessible a tous lui-y compris. Il s’est monté la tour de sa prison pour mieux regarder de loin sans voir ce qui se tienne a ses pieds.
Esprit elfiques ? Opportuniste ? Je n’aurais pas cette réponse pourtant c’est le premier a s’être défait du poids de l’armure, un belle acte que je mesure a présent.

Arkenn, un ami de longue date, je supposes je peux parler ainsi de lui. On peut dire que je m’octroie facilement ce mot. Mais c’est un simple jeu dont j’établi les règles au fur et a mesure avec moi-même. Je pense sincèrement que c’est le cas pour moi, pour lui je l’espère profondément. On reconnaît la noblesse de cœur non aux titres et autres appareils mais bien aux actes et Arkenn me l’avait dévoilé bien plus de fois que quiconque à Luskan.
Et si il y avait un prince que tous seraient libres choisir ? La rêverie n’a pas lieu d’être ici, et j’ai déjà fait mon choix.

Il y avait Silke, pour rendre l’armure ce ne fut pas sans mal c’est avec elle que j’ai découvert cette histoire. Ces armures avaient une sorte de capacité a rendre dépendant leurs porteurs à leurs présences. Là aussi il fallait une belle force de caractère pour s’extirpé de cette étau, je connais bien se mal et peu en sont capable.
Pourquoi lui jetterais je la pierre ? Alors que moi-même en suis incapable.

Silke, la petit Silke s’enfonçait de plus en plus dans ce marasme.
Cela me faisait mal plus que de raison je ne pouvais qu’être le spectateur d’une descente sans fin jusqu’a la séparation final. Celle a qui j’aurais pu ; du donner ces lettres sur l’esprit, l’analyse des rigueurs de la réalité.

Bien sûr je me cache.
Je me charge des larmes calcinées de nos tristesses, de celle de nos raisons dictées par nos vies sans passions. Et me questionne sur nos sorts fanés avant même d’avoir éclos, jouant avant l’heure l’hymne des indifférence de ceux qui possède l’once de vérité.
Nous y voilà donc, le masque est à la hauteur du mépris et du dégoût mais il est là, collé a mon visage et mes gestes. Un esprit de naïveté qui me cache la foret de la damnation. Comment appréhender la vie sans cela ? Il faut rester caché, ne pas découvrir l’armure de la naïveté. Me reste quelques havres pourtant ou je me réfugie encore, elle en fait parti.

Restait le cinquième, je ne le connaissais pas, je l’avais deviné. Découvert dans les lignes au fur et à mesure de la traduction. Quoi de plus normal que celui qui dort, celui dont l’anneau ne révèle sa présence car il est lui même le froid. Un dragon blanc, endormi et qui attend ce réveil non loin des écritures prophétiques.

Pourquoi moi ? Le sort, l’isolement ?
Je ne puis le dire là aussi, mais depuis mes révélations rien ne bougeait, la menace restait constante, pesante.

Elle me cherchait, je la cherchais, nous nous trouvâmes.
C’est Aubes qui me demanda de poursuivre au point final. Par jeu ? Manipulation ? Je me suis posé ces questions mais je pense maintenant sincèrement qu’elle avait confiance en moi.

Donc je pris avec moi des amis, des béquilles tout ceux qui avaient une oreille attentive à mes paroles et à mon histoire. Cela ne faisait pas grand monde mais il fallait agir vite et peu m’écoutait en profondeur.
Pour faire une belle histoire, j’aurais du prendre avec moi les anciens porteurs d’armure mais Polaris restait introuvable et Drystan également. Pour Silke, je ne pouvais me résoudre de la mettre a nouveau en danger elle en avait déjà tellement.

J’avais avec moi du preux et du vaillant.
Arkenn m’avait suivi triste et résigné. Je ne voulais pas lui montrer mais je partais dans le même état d’esprit. Je ne pouvais pas le laisser voir, pas là. Il m’avait écouté l’air grave et suivi sans bronché, pourtant je m’en voulais de la traîner dans ma folie, mais il me rassurait N’était ‘il pas là avec moi le jour aux rempart ou nous avons défait le grand rouge ?
Qui Tymora embrasse de lui ou de moi ?
Là nous étions tout les deux au moins.

Calista, que dire d’autre sur elle qu’il suffit de la venue d’une personne pour alléger votre fardeau. Elle a se don. Elle nous en a fait cadeau à tous lorsqu’elle nous a rejoint un peu plus au nord. Un sourire suffit à rendre ces moments désespéré de sordide à beau juste l’instant qu’il faut. L’instant des comptes, là où l’ont faites l’évaluation des 21 grammes que l’on va poser sur la balance dans l’autre moment.

Amira qui nous rejoint au dernier moment, une fière guerrière qui veut montrer toute sa valeur. Finalement je ne la connais que peu mais elle m’a bien prouvé.

Tirésias…que dire là aussi que l’homme mérite mieux que l’obscurantisme. Qu’un jeune homme fort noble de cœur peut se trouver enfermé à suivre la logique des ordres célestes pour un bien qui reste relatif. Mais lui est différent, il a cette faiblesse encore de croire encore en l’homme plus que son dieu. Pour combien de temps? Je ne devrais pas parler de lui de cette manière c’est mon ami mais j’ai souvent peur que finalement tout nous sépare dans le futur ou qu’il meure d’un entêtement dont il ne comprend pas l’issue fatal. Mais il était là, fidèle et déterminer au plus haut point , un phare sur cette route.

Nous primes la route non sans avoir fait, moi en tout cas, un testament de cœur.
Plus nous avancions plus les masques tombaient, mes mains tremblaient et mon cœur voulait sortir de ma poitrine. La peur ou était ce le Fungus ? Je ne connais pas bien la vrai peur, le plus souvent je l’évite ou je me l’a cache par certain truchement mais là je me rapprochais de la vérité.

Nous avions établi un plan ingénieux il a marché, c’est ce qui compte dans le fond nous n’avions pas le choix, sur la forme Arkenn avait raison c’était ignoble d’irrespect, et j’en suis le principal fautif. L’écrit ne ferai qu’amplifier cette honte, pourtant c’est le troisième dragon que je tue de la sorte. Avec cette facilité déconcertante qui rend le héros désuet et rend la réalité si triste.

Mais voilà tout se que je retiens de ses multiples sentiments qui me traversèrent a leur vue car ils étaient deux et non un dragon.
Je me trouvais à quelques centimètres sur la droite du dragon impossible de penser à autre chose que lui devant moi.
Voilà comment en quelques secondes en pleine possession de nos moyens nous pouvons nous trouver non plus au centre d’une aventure mais à l’épicentre de l’explosion même des peurs les plus terribles. Il n’y avait plus ni douleur ni pensée, mais une certitude.
La fin du monde n’est pas proche, elle venait d’avoir lieu.

Vous raconter un combat épique ne servirait a rien mais écrire que des femmes et des hommes on voulu aller plus loin que le pensable c’est tout ce qui importe.

Il n’y pas de gloires à tirer de démonter les mythes. Tuer un dragon est ce un bien ? On peut se poser la question. C’était une nécessité c’est tout ce qui apaise ma conscience finalement.
La dernière fois j’ai eu la même sensation plus diffuse. A tuer un dragon on surpasser l’homme face au monolithe de croyances respectables, on dissout nos mythes à grand coup de civilisation.
Moi qui me croyait non dupe et diseur de vérité me voilà pleurant une triste vérité celle
du monstre légendaire qui s’effrite encore une fois devant moi pour une nécessité… tout cela je le sais l’homme surpassera toujours l’humain dans ses moments.
Pourtant comme pour la premier fois ce n’est pas moi qui l’ai tué, ni nous, c’est un ensemble de choses, qui mettra fin a ce qui n’aura bientôt plus aucune raison d’exister face a l’homme lui même.

Le principal n’est pas là, les 5 armures furent trouvé et la dernière armure ramener a Luskan au prêt d’ Aggartha .Elle fit l’office qu’il devait avoir …je n’ai pu voir cela c’est dommage et voir mettre se point final a tout ceci.
D’autre s’en sont chargé pour nous autre, la moral et la grandeur de leur cœur en nous fermant les portes. C’est risible non ? car je ne peux vous citer aucun nom.

Je ne fais que relater ce qui doit être retenu pour nos futurs et laisser une trace à ce conte et espérer que l’histoire ne se renouvelle plus une fois encore .

Batista di Angelo

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