- Citation :
- Nom du compte joueur forum : GraceDivine
Nom du compte joueur module : GraceDivine
Nom du perso : Enora
Race : Humaine
Age : 27
Alignement : Loyal Mauvais
Religion : Aucune mais relativement proche de Baine / Ordre du Gantelet de Fer
Classes et nombre de levels : Moine 25
Arme de prédilection : Mains nues
Trait de Caractère : Réservée, extrêmement discrète et n’utilise la parole qu’en cas d’extrême nécessité. Elle est froide et distante mais d’un calme exemplaire. Elle est à l’écoute de tout ce qu’elle peut entendre que cela ait de l’importance ou non. Elle aime à observer avant d’agir. Elle est précise dans ses mouvements.
Description physique : Un corps fin mais agile, un visage la plupart du temps caché derrière un masque ou un voile. Les yeux d’un noir pur tout comme ses cheveux. Des tatouages présents représentant le plus souvent un Gantelet Noir ou encore des formes tribales.
Caractéristiques :
FOR : 10
DEX : 16
CON : 10
INT : 14
SAG : 16
CHA : 8
Château-Zenthil … Voila où je suis née mais est-ce réellement important … J’ai passé une enfance à peu près normale à ceci près que j’étais seule la plupart du temps. Mais cette solitude je l’ai cherché, je l’ai provoqué.
Le tout, pour moi, était d’être différente suivant les personnes avec qui j’étais et les endroits que je fréquentais. Ainsi mes parents m’ont connu joviale, agréable … Mes « amis » m’ont vu présente mais très silencieuse … Mes ennemis m’ont vu glaciale et intraitable.
Toute ma vie se résumait à cela jusqu’à ce que je rencontre un homme sur mon chemin. J’avais alors une demi douzaine d’années. Six ans. Quelle tranche d’âge facile pour un homme de caractère … facile de façonner un esprit … facile de manipuler afin que l’enfant prenne la bonne direction … La direction souhaitée.
Ainsi j’en venais à me demander pourquoi ? Je questionnais l’homme. Il n’avait jamais quitté cette robe ample et ce capuchon profond qui permettait à son visage de rester en partie dans l’ombre. Deux lueurs rougeâtres se distinguaient dans la noirceur de la capuche.
Il ne me mettait pas mal à l’aise et j’aimais à parler de longues heures avec lui. Cela dura quelques semaines. Il m’expliquait ce qu’il voulait, ce qu’il était surtout.
Ce n’est pas évident à six ans de s’imprégner des préceptes théologiques ainsi il laissa cette partie de côté un temps et me fit subir un entraînement digne des plus grands.
Plusieurs années … Oui cela dura plusieurs longues années. Pour ne pas éveiller les soupçons j’allais le voir dès que possible, dès que j’avais un peu de temps libre. Je me sentais bien près de lui, il tâchait de me comprendre et de m’enseigner des préceptes que j’apprenais à respecter.
La méditation.
Ce fut un long et difficile apprentissage pour moi malgré le fait que je ne sois pas turbulente. Avec mon jeune âge ce fut une épreuve, je restais des heures assise, bien droite afin d’habituer mon corps à s’assouplir et à être parfaitement en forme. Vider son esprit de toutes les pensées de moindre importance. Ne penser qu’à mon but, qu’à ce qu’il m’enseigne quotidiennement.
Cette étape était nécessaire pour la suivante, bien qu’elles se fassent en même temps, c’est ce qui rendait le tout très douloureux d’un point de vu physique.
Mais après quelques mois, vider mon esprit était presque une seconde nature et je dois avouer que je commençais déjà à être différente … Mais pas avec mes proches. Comment leur faire comprendre ce que je devenais ?
L’entraînement.
Le déplacement en premier lieu, savoir se servir de mon agilité afin d’améliorer mes mouvements et mes pas. Ainsi je courrais, marchais beaucoup. N’hésitant pas à me dissimuler dans les ombres lorsque je m’inventais des courses poursuites avec des ennemis.
Je grandissais et mon Maître en profitait pour continuer l’endoctrinement. Ainsi je devenais de plus en plus proche de la Tyrannie mais vu mon âge c’était le côté plus obéissant aux supérieurs qui ressortait. Donc mes ennemis imaginaire était la plupart du temps des gens incapable d’écouter, des mauvais élèves. Et j’aimais cela.
Débarrassée de toutes pensées futiles, mes progrès étaient phénoménaux. Ma vitesse s’accrue considérablement, je me sentais plus légère et mon agilité allait en croissant.
En grandissant, mes jeux imaginaires étaient de plus en plus poussés, me forçant à me fondre dans la masse, dans les ombres, dans les différents décors. Et de temps à autre mon Maître prenait des heures pour remplacer ces ennemis imaginaires en réelle course poursuite. Sa vitesse étant plus développée et sa maîtrise plus parfaite il gagnait le plus souvent mais ce n’était pas son but. Il me dominait complètement et était là pour finir mon éducation.
Je ne quittais mon Maître que pour rentrer chez moi. Chez moi … Un endroit que je détestais de plus en plus. Mes parents étaient trop laxistes, j’avais dû mal à me restreindre en leur présence. De plus ils se posaient de plus en plus de questions sur ma nouvelle condition physique, je le savais sans qu’ils m’en parlent, je les entendais aborder le sujet une fois la nuit tombée.
Je ne me sentais bien qu’en présence de cet homme qui fit beaucoup pour moi au final. Mais l’entraînement alla plus loin encore.
Le but étant de contrôler mon corps grâce à l’entraînement ainsi que la méditation. Après divers discours de mon Maître, je découvris le mot Ki. Pour l’instant il n’était qu’un mot … Rien de plus. Mais il avait bien l’intention de me faire aller jusqu’au bout de la signification et donc jusqu’à l’accomplissement final qui ferai de moi … Une personne lui ressemblant énormément.
Je commençais donc de nouveaux entraînements, alliant discrétion et combat au corps à corps. Mes poings … Dans les premiers jours, ils me faisaient souffrir le martyr mais la douleur n’est rien comparée à la maîtrise de mon corps. Après quelques instants de méditation, j’oubliais la douleur et pouvait me recentrer sur ma tâche. Frapper, ou il faut, lorsqu’il le faut tout en esquivant les attaques de mon adversaire. Difficile pour moi qui ne m’était jamais battue. Mais je persévérais. Chaque jour durant, mon Maître m’apprenait de nouvelles techniques que je peaufinais la nuit dans ma chambre. Mes poings ne me faisaient plus souffrir avec les coups portés, ils devenaient même … tranchants. Mon agilité me permettait de parer les coups de mon Maître. Mais je savais qu’il ne donnait pas toute sa puissance. Je savais aussi pertinemment que ces entraînements dureraient des années durant pour que je parvienne, comme lui, à développer le Ki.
Plus tard, les exercices devinrent plus difficiles et très différents. Mon nouvel adversaire s’avérait être un mage. Un mage … Mais pourquoi. Avant de commencer les leçons avec lui, mon Maître me fit faire un pèlerinage. Je devais absolument, avant d’entrer dans le combat contre l’arcaniste, me concentrer, faire que le Ki s’empare de moi afin que sa magie ne m’atteigne pas. Plusieurs jours je restais seule. Il ne fallait pas que j’échoue. Je ne voulais pas le décevoir !
Le mage face à moi, la tension montait mais pour qui ? Moi j’étais sereine, laissant l’énergie du Ki m’emparer et je parais son premier sort qui ne m’atteint pas. Mais … Où est-il ? L’arcaniste était invisible et un voile de panique se lut dans mon regard. J’étais déconcentrée et le mage en profita pour me lancer un sort offensif qui me mit au sol. Mon Maître croisa les bras et me regarda, secouant la tête doucement, déçu. Non ! Je ne voulais PAS le décevoir ! Mais c’était trop tard.
Je regardais le mage et il fut convenu avec mon Maître que je le défie de nouveau quelques temps plus tard. Il fallait que je travaille encore, encore plus, toujours plus.
Je ne faillirai plus, je me le promettais.
[ … ]
J’arrivais donc sur mes vingt ans. Ma formation était presque à son comble. Mon Maître était fier de moi, je le remarquais à la façon dont il me regardait et il me parlait. Il me considérait comme une adulte à présent et il me dit que je pouvais enfin me débrouiller seule. Seule … Ce mot et cet état d’esprit que j’avais chassé de mes pensées. Mais il le fallait.
Ma dernière épreuve … La traversée de l’Anauroch. Ce désert aride. Si j’arrive à survivre alors ma formation serait terminée. Cruel comme test mais nécessaire à ce que mon esprit ne s’attarde pas sur des futilités telle la mort. Nécessaire afin que j’apprenne à survivre en milieu hostile, résister à la chaleur, à la faim.
Un long et périlleux voyage mais je me sentais prête et c’est sans mal que j’y parvins. Mais … Qu’allais-je faire maintenant que j’étais de nouveau seule …
Je continuais ma route vers l’Ouest et tombais sur les plaines gelées du Val Bise. Peut-être trouverais-je dans cette région le moyen de mettre en application mon apprentissage.
EDIT Sir_CED : je me permet d'editer à la fin de ton post : Validé, bon jeu