Nom du compte joueur forum : volvic
Nom du compte joueur module : volvic
Nom du perso :Ekïdnæ
Race : Drow
Age :150
Alignement : Lawful evil
Religion : Lolth
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : Moine 20 Assassin 5
Arme de prédilection/domaines/école de magie : poing /arbalète
Trait de Caractère : Méthodique, froide, patiente
Description physique : peau d'ébène scarifiée, le regard rougeoyant.
Caractéristiques :
FOR :10 [10]
DEX :18 [24]
CON :10 [10]
INT :14 [16]
SAG :15 [15]
CHA :08 [10]
Au sein de Mêlée, une section spéciale de disciple du corps: Dyne d' tluin, prenait une dimension de plus en plus importante. Toutes les informations récoltées à la surface par Khaïbæ et Ssin'Urn avaient permis l'élaboration de nouvelles techniques.
Les rivvin étaient étudiés, leur comportements disséqués, leurs organisations cataloguées. Chaque sortie était une prise d’informations. Peu importait les victimes, peu importait, les morts. Toutes ces informations étaient alors analysées pour dresser des profils de réactions, des archétypes comportementaux.
La seconde phase allait enfin pouvoir débuter.
Des programmes spéciaux furent mis en place pour préparer les jeunes recrues du Dyne d' tluin à atteindre les objectifs que mêlée s’était fixée. Chaque disciple était choisi soigneusement d’après leur morphologies et les aptitudes physiques et mentales dont ils faisaient preuve.
Une fois sélectionnés, le travail pouvait commencer.
Ekïdnæ fut l’une de ces recrues, seconde fille d’une matrone d’une maison mineure, elle fut redirigée vers cette section de mêlée qui organisait des sortes de rafles chez les jeunes enfants qui n’avaient pas déjà été pris en charge par Arach-Tinil.
[l'Eveil au corps]
Je fus séparée très tôt de ma famille. Nous étions un petit nombre à nous retrouver ainsi isolé des autres. Nous ignorions ce que nous faisions là, mais nous savions tous qu'une seule chose comptait: la réussite.
Mes souvenirs sont assez vagues, mes instructeurs m'avaient enseigné que la pleine compréhension du corps passait par la douleur et le plaisir. C'est pourquoi, très jeune nous nous prostituions, développant notre esprit à cet éveil des sensations. Nous nous adonnions à divers mutilations, subissions le sadisme, les tortures sexuelles de nos instructeurs.
Mon esprit éprouvait toutes ces déchirures comme une bénédiction de la quar'Valsharess. Je me souviens parfois avoir désiré la mort salvatrice ardemment. Je repoussais cette idée le plus rapidement possible. Les faibles n'ont pas leur place.
Nous apprenions à vivre pour servir au mieux, nous devions devenir des outils parfait, c'est pourquoi je me concentrais à la tâche.
[Une arme vivante]
Après 10 années passée exclusivement à la fonction de Ssin d'Aerth, nous avions entamé un programme martial spécifique.
Nous travaillions chaque tendon à un assouplissement extrême jusqu'à l'hyperlaxie, nous nous contorsionnions dans les positions les plus invraisemblables.
Nos muscles étaient également mis à rude épreuve, nous répétions plusieurs centaine de fois les mêmes mouvements, afin de les inscrire dans notre chair dans notre sang, dans notre sueur.
Chaque souffrance était une récompense que nous appelions de nos vœux. Chaque goutte de sueur, chaque goutte de sang, chaque gémissement que nous réprimions était une satisfaction malsaine que nous avions petit à petit accueilli en notre âme.
Il me semblait parfois entendre les pensées de mes condisciples, elles semblaient résonner dans mes propres pensées. Je me prenais à ne plus penser individuellement, "je" était "nous", Ma volonté était la volonté de la communauté, je prenais conscience que je faisais partie du Tout, mon esprit fusionnait avec la volonté globale. nous étions les muscles, nous étions la chair, nous étions le sang, nous étions l'esprit de ce corps gigantesque qu'était Menzoberrazan.
L'entraînement devenait de plus en plus difficile, Nous devions passer des étapes définies par un programme très stricte.
[drokk lloun]
Le corps est une arme efficace, souple comme un fouet, rigide comme bâton, acérée comme un lame, piquante comme un aiguille.
Nous poussions nos poings à cette versatilité:
-Contendant, le poing brise les os, écrase la chair, tuméfie la peau, il laisse résonner les ondes mortelles qui atteignent les organes vitaux.
-tranchant, le poing lacère la chair, découpe la chair, il est le rasoir vivant qui ouvre le passage la peau et fait couler le sang.
-perçant, le poing traverse le corps, atteint le cœur, le foie, les intestins, les veines. Le poing est le chélicère mortel de notre corps.
[qee draeval]
Nous travaillions également nos réflexes, le temps de nos réactions, poussions notre esprit à anticiper, à deviner le mouvement, sentir le huthin draeval "l'instant d'après".
La compréhension des mouvement, le formatage que nous imposions à nos esprit, nous comprimait dans une tension excessive. Nous étions amené à dépasser ce huthin draeval, à nous projeter dans l'instant d'après, à jouer avec le temps et le corps. Chaque cellule de notre corps se conditionnait à la réaction immédiate, au déplacement accéléré, à la fusion du corps et du temps.
[elg'cahl lu' vlos]
En parallèle de nos entraînements physiques nous apprenions à manipuler le poison.
Dans un premier temps, nous devions l'accueillir en notre sein, supporter sa présence, ressentir ses effets, nous renforcer à sa virulence.
La variété des poisons et de leurs effets est incroyablement sournoise, nous apprenions également que certains poisons se combinent pour déclencher des effets foudroyants.
Nous sommes les enfants de Lolth, le venin qui doit couler dans le sang des rivvin, nous étions à cet instant la première métamorphose vivante de l’esprit de Lolth, nous devenions des symboles, nous devenions le venin, nous devenions, le poison, nous allons contaminer le monde.
[lloun d' elg'cahl]
Lloun d' elg'cahl, ou l'art des poisons nous fut enseignée lorsque notre corps en avait su assimilé la virulence.
Chaque racine, chaque champignon, chaque venin de créature, était étudié, disséqué. Des esclaves étaient amenés pour servir de cobaye. Nous observions leur corps se tordre, leurs yeux s'injecter de sang, leur peau se tuméfier, leurs oreilles et leurs bouches se gorger de sang, leurs râle de douleur et leur lentes ou foudroyantes agonies.
[l' tyav d'lil siltrin]
L'entrainement que nous subissions était de plus en plus difficile. Nous dûmes apprendre la torture. La méthode d'une ancienne ssins d'aerth, Moor', avait inspiré l'enseignement que nous subissions.
Des esclaves étaient attachés sur des tables, le gémissement de ces êtres étaient devenus habituels et nous ne nous en rendions même plus compte. L'instructeur approcha d'une des esclaves, une dague à la main, il lui tranchat le cou et et plaça un gobelet en terre cuite sous la tête de l'esclave pour en receuillir le sang. Lorsque le gobelet déborda, l'instructeur en but une gorgée et nous le tendit.
Il frappa violemment tous ceux qui vomissaient leur gorgée.
Lorsque nous parvinrent à boire le sang nous fûmes amené à gouter leur chair. Quelle étrange sensation éprouvions nous lorsque nos dents sectionnaient les muscles des esclaves, le goût de la chair nous projetait dans une sorte de transe cannibale. Chaque étape était éprouvante mais incroyablement révélatrice. Aucune limite ne semblait nous faire obstacle.
La derniére étape était la plus agréable: nous devions dévorer un esclave vivant. Nous commencions par les membres, les pieds , les mains. Nous nous assurions de le soigner dans un même temps pour stopper l'hémorragie et le garder conscient. Nous nous attachions à dévorer sa chair seulement après l'avoir dépeceé avec les dents. Parfois nous lui injections des anesthésiants. L'expérience était plaisante et nous nous délections de ces repas.
La chair vivante était devenu au final notre seule et unique alimentation.