C'était il y a environs une semaine, Nathal c'était rendu à Port Llast pour acheter matiere à faire des pieges. Tout ce qu'il avait eut en sa possession était parti en fumé contre des minotaures ... Le soleil venait de se coucher quand le jeune homme débarqua. Mais le tailleur de pierre travaillait encore. C'était un Halfelin du nom de Riado . Nathal et lui parlèrent un petit peu. En faite, le jeune homme avait besoin de quarzt et il espérait que le tailleur de pierre en aurait dans ses débris, ou ses chuttes ... c'était plus pratique que d'en chercer en foret.
Dans la conversation, le barde avait remarqué l'attention que lui portait le sculpteur dés qu'il eut dit sa proffession. Mettant cela sur le compte d'un confrere dans le domaine artistique, il n'y pretta pas plus attention, surtout intéréssé par le quarzt.
Le tailleur de pierre avait un probleme, et aurait cédé volontier son stock si Nathal arrivait à convaincre le pretre d'Umberlie du temple a coté qu'il était qualifié pour les sculptures qu'il voullait faire en décoration dans le temple. Nathal ne se permettait pas de juger les gens sur leur apparence, mais les statues, que l'halfelin qualifiait de statues d'entrainements, étaient bien faites, aussi, il accepta et se rendit au temple.
Apres une offrande conséquente d'un collier en or et d'une émeraude sur l'autel d'Umberlie, et une priere silencieuse, il avait attiré l'attention du pretre. Une discution s'engagea, dans laquelle Nathal bluffa en disant que quelques années au part avant, il avait été rescapé d'un nauffrage, et que depuis, chaque année, il retournait prier Umberlie pour la remercier de sa clémence. Le pretre lui rit presque au nez, orgueuilleux de la puissance de sa déesse, et Nathal mit l'accent la dessus en lui parlant de la décoration des temples ou il avait prié jadis.
Le pretre tiqua et se justifia par des raisons économique pour faire venir un sculpteur, et la matiere. Nathal en profita pour mentionner le tailleur de pierre, et le pretre rit encore, ne voyant que la petitesse apparente du sculpteur.
Les idées ne manquaient pas, et le barde fit une longue démonstration pour démontrer à quel point justement parce qu'il était petit, il était le plus a meme de comprendre la grandeur de la mer, sa puissance et sa rage, la puissance de la déesse, et que forcément, puisque la taille aidait, toutes les sculptures en serait grandit d'une impression de puissance.
Le pretre paru sceptique, mais la graine était plantée. Il emena l'homme vers les statues, et se voulant bluffer en jugeant qu'un pretre n'y connaissait rien en sculpture, il m'y l'accent sur la maniere de sculpter de l'halfelin, disant que c'était tel des vagues qui scultent la roche. Et invita le pretre à caresser la statue d'une main.
Il aurait presque rit de voir le pretre si surpris, vraiment, il aurait pu etre acteur pour masquer ainsi son ignorance et simuler la véracité des propos de Nathal.
Le pretre accepta, et le tailleur promis tout content de le rembourser si d'aventure, le travail ne lui convenait pas. Mais c'est la que tout changea, une fois le pretre parti.
L'halfelin semblait caché quelque chose, avec cet air de malice propre aux petite gens. Et quand il invita Nathal à passé la main sur une statue, le barde lui aussi fut surpris de voir que ses mensonges étaient en faite des vérités ... la main qui caressait la statue semblait suivre le chemin d'une vague qui aurait scultée la roche. On aurait pu sentir les sillons légers sur les doigts....
Le tailleur lui donna le quarzt, dans un sac sans fond, et l'invita à pousser une statue pour qu'il puisse prendre quelque chose en dessous. Le barde s'éxécuta, et découvrit un coffret que prit Riado.
Le sculpteur lui raconta alors que ce coffret appartenait à une amie barde. Elle était morte, emportée par la mer, et sa derniere volonté était de transmettre le coffret à un barde qui saurait l'ouvrir.
Apres une tentative en chantant, Nathal eut la surprise de voir le coffret ouvert, équarquillant les yeux devant son contenu. Une émeraude, une dague magnifique et trois instruments qui semblaient magiques. Le plus surprennant restait quand meme la mélodie qui s'était échappée du coffret à l'ouverture. On aurait dit une musique légere, telle les vagues qui caressent le sable d'une plage, et puis quelques seconde apres, le silence reignait.
Nathal voulu montrer le contenu au tailleur ...c'était vraiment trop pour lui avoir rendu service ... mais celui ci ferma les yeux, refusa, tremblottant, et pleurant ...
Visiblement, il avait aimé la barde, et l'aimait toujours. ll dit ne pas avoir besoin du coffret pour se souvenir d'elle, et qu'elle était toujours pres de lui, en regardant la mer.
Le barde ne savait pas quoi faire, surpris et completement perdu. Les mensonges et bluff utilisé pour convraincre le pretre était réel. L'halfelin avait comprit la puissance de la mer par une perte horrible... sa vie avait changée et s'était orientée vers elle depuis la disparition de son amie.
Nathal partit, respectant la tristesse et le receuillement de la petite personne, avant de revenir deux jours plus tard, pour connaitre ce qu'il n'avait pas demander avant ... le nom de la barde ...
Elle s'appelait Délia.
Le "poete", comme Lene aime à l'appeler, semblait ailleur, et nostalgique en racontant l'histoire à la demoiselle justement, et à Tirésias. Sur le trajet du retour, et presque toute la journée, des rimes lui venaient, pour donner à cette histoire une touche ... d'immortalité.
"C'est une histoire comme une autre sur le fleuve de la vie,
Du genre que l'on rencontre dans certains récits,
Un amour impossible terminé depuis lontemps,
Laissez moi vous le rappeler à travers ce chant,
C'était l'histoire d'une jeune femme qui vivait sur la terre,
Elle jouait de la musique et composait des vers,
Elle riait souvent, elle aimait bien la mer,
Mais par dessus tout, un petit tailleur de pierre.
La vie semblait douce et s'écoulait paisiblement,
Mais le destin est cruel et en voulu autrement,
Le fil de l'existance de la barde fut brisée,
C'est une lame de fond qui d'un coup lui l'a coupé.
Emportée par les eaux, elle ne pouvait se débattre,
Et le sculpteur sur terre était las de combattre,
Mais l'amour est plus doux que le destin cruel,
Et certains soirs, sur la plage, il peut revoir sa belle.
C'est comme une lutte éternelle entre les éléments,
Un amour irrationnel entre les deux amants,
La terre, creusée par les vagues qui essayent d'avancer,
Et la mer qui recule, par la roche entravée.
Vous n'avez jamais remarqué en observant les eaux,
La patience et le courage qui anime les flots,
Avançant toujours pour finir refouler,
S'acharnant toujours pour rejoindre l'etre aimé.
C'est cette lutte éternelle qui donne sa consistance,
A un chant certe triste mais remplit d'espérance,
Et croyez moi ou non, l'espace d'un instant,
J'ai cru voir une femme sortir de l'océan."