Les jours passent et les habitants des abords de la caserne se sont fait aux réveils matinaux au clairon, aux braillements des instructeurs et aux martellement des pavés.
Chose remarquable, les sorties des recrues de la nouvelle Garde Noire sont de plus en plus nombreuse et surtout, les gardes marchent au pas !
Le service fini, dans les tavernes de Lorgol, les habitués peuvent quelques fois entendre des maugréements sur le sadisme de ces types venu d'on ne sait où qui les font courir, et marcher, mais aussi faire des exercices de course de fond, de tractions et finalement, quand les hommes semblaient à bout de force, l'entrainement militaire avec des armes en bois qui pesaient une fois et demi le poids de leurs armes de service.
Certains maudissaient les étrangers, tout à leurs courbatures et contusions, mais le lendemain matin, tous sont au garde à vous dans l'enceinte de la caserne.