[Parti][Validé][Guerrier/Roublard/Bretteur]Firhil Eregion

Citation :

Nom du compte joueur: Firhil

Nom du perso: Firhil Eregion

Race: Humain

Age: 30 ans

Alignement: Chaotique Bon

Religion: N'en a pas encore trouvé

Classe(s): Guerrier / Roublard / Bretteur

Arme de prédilection: Rapière + Epée courte

Trait de Caractère: Mystérieux, Taciturne, Orgueuilleux, Distant, Rusé, Instinctif...

Description physique: Homme au teint basané, aux yeux et à la chevelure très sombre. Habillé de noir et de brun, il porte une épée fine et une courte lame à la ceinture. Le plus souvent, ses épaules supportent une lourde cape de cuir. Dégageant un certain charisme, ses moindres regards, pourvus d'un air mystérieux, sont sources de fascination ou de curiosité. Lorsqu'il vous dévisage, un petit sourire naît au coin de sa bouche, qui peut-être interprété comme moqueur. Il semble réfléchir mais à quoi...

« Bienvenue dans mon antre, voyageur. Bienvenue. Assied-toi près du feu et prend du repos. Veux-tu une rasade de liqueur ? Bien, en échange, laisse-moi te conter le mystère du Chevalier chimérique, c’est une histoire qui me tient à cœur… »




C’est en Amn que cet homme naquit, un nourrisson ne se distinguant des autres seulement par son abondante chevelure noire présente dès son arrivée sur nos landes oubliées. Fils d’un père disparut et d’une mère qui gagnait à peine sa vie en confectionnant de ci de là quelques habits pour des seigneurs naissants et qui trainait un invincible caractère dépressif. Cet enfant grandit donc dans la haine et la violence, une enfance oubliée de tous, même de sa mère qui avait omit de lui donner un nom. La légende raconte qu’il aurait reçu son appellation d’un premier et grand amour ; A l’âge de dix-sept ans, il rencontra une jeune femme, aux courbes rondes et élégantes dont il tomba amoureux. Elle, fut séduite par son mystère et son caractère rebelle, ainsi que pour son enveloppe charnelle non dépourvue d’une certaine force charismatique. Hélas, cette belle histoire, comme toutes, devait avoir une fin, et celle-ci se finit tragiquement…


Il y avait, depuis un certain temps, une série de meurtres qui se succédaient dans cette ville nommée Eshpurta. Les cadavres étaient retrouvés exsangues, vidés de leur sang, ce qui valut la naissance de la rumeur du « vampire d’Eshpurta » A la soirée d’une journée de maigres rapines et autres petits délits de roublardise, notre héros se rendait sur le chemin de sa belle. Au détour d’une ruelle, il fut alerté par des ricanements mauvais. A une trentaine de pas de lui, dans un recoin sombre, deux hommes transmettaient leur bon plaisir à un corps de femme inerte de désespoir. Le jeune homme, hardi et fort d’une enfance passée dans les bas fonds de la cité, mit bien vite en déroute les deux témoins de l’humanité si juste et si bestiale et entreprit de s’occuper de la pauvre femme, nue et tombée face contre terre. Lorsqu’il toucha l’épaule de la pauvrette, le contact glacial qui s’imposa au bout de ses doigts le fit frissonner d’horreur, un délectable et excitant frisson d’horreur parcourant son dos. Il renversa le macchabé sur le dos avant de pousser un hurlement de désespoir. Il vomit. Reposant à nouveau ses yeux sur l’innocente, une seconde vague d’horreur souleva sa poitrine à la vue de son si grand amour, au visage horriblement figé dans une expression de plaisir et de terreur mélangés. Il poussa un hurlement de rage, frappant le cadavre exsangue de toutes ses forces, et ne parvenant pas à y faire revenir la moindre parcelle de vie. Ce n’est qu’avant de se laisser aller aux limbes du désespoir qu’il remarqua les deux entailles au cou de la jeune fille qui l’avait nommé : « Firhil Eregion »




« Mais tu reprendras bien un peu de cette liqueur, cher voyageur. Elle a un agréable goût fruité qui se propage dans toute la chaleur de ton sang. Mais aurai-je avivé ton intérêt pour cette histoire que tu me demandes ainsi la suite ? Assied toi mieux et entend ma voix… »




Firhil erra alors plusieurs jours dans les fonds putrides et labyrinthiques de cette ville, avant de reprendre une parcelle de conscience et de se diriger vers la demeure maternelle. Dès son entrée, il remarque d’office ce nouveau chandelier suspendu au plafond par une corde nouée, un chandelier aux yeux exorbités accompagnés d’une étrange mimique faciale d’excuse. Le corps maigre, squelettique de la couturière se balançait au gré des courants d’air peuplant cet endroit surnommé affectueusement : « maison ». Le jeune homme ne put plus en supporter, son esprit perdit la partie…


Pendant les cinq années qui suivirent, il ne vécut que de rats et d’homicide à qui dérangeait son nouvel habitat : les égouts. Ce ne fut qu’au terme de sa décadence qu’il croisa la route d’un petit groupe clandestin de joyeux drilles, partageant tous la même passion pour l’argent emprunté à perpétuité. Une étincelle d’humanité et un feu de manipulation les firent le ramener sous leurs ailes, de force plus que de gré. Alors, petit à petit, l’animal reprit ce qui le définit en tant qu’homme : son esprit. Il quitta peu après le groupe des emprunteurs, après avoir soigneusement prit le soin de leur faire appliquer une partie de cette expression si célèbre : « Rire à gorge déployée » bien que l’action s’éloigne un tant soit peu du rire… Mais baste !


Firhil erra encore quelques mois avant de s’enrôler, comme beaucoup de gens de son âge qui ne savent que faire de ce filament de vie qu’ils possèdent, dans l’armée de l’Amn, au terme de sa vingt-deuxième année. Endurant, rusé et intuitif, mais non départit d’un certain orgueil, il ne tarda pas à se faire d’abord une réputation, puis bientôt une place parmi les plus élevées. C’est à ce moment qu’une nouvelle personne entra dans sa vie : Messire Sangdroc. Il se présenta comme un officier d’un régiment spécialisé. Il lui dit alors ce qui devait apporter ou non un nouveau tournant à la vie de Firhil :


« Veux-tu rejoindre notre force d’élite ? Tu dois savoir que nous sommes tenus au secret, que tu n’existeras plus aux yeux du monde mais que le monde vivra grâce à toi. Car tu deviendras un instrument pour combattre la Mort. Acceptes-tu de nous rejoindre ? »


C’est ainsi que, n’ayant rien à perdre, notre gurrier entama se nouvelle vie et donna naissance à une nouvelle légende : le Chevalier Chimérique…




« Voilà, mon récit s’arrête pour le moment, voyageur. A présent il est temps pour toi de prendre un long repos. Tes membres ne réagissent plus et je n’en attendais pas moins de la drogue contenue dans la liqueur que tu as ingéré. Elle paralysé ton centre nerveux sans toutefois droguer le sang, y rajoutant même un arrière goût fruité. Allons, il est temps pour toi de dormir. Pour ma part, j’ai très grand soif et tu arrives à point pour mon repas, le repas du « vampire d’Eshpurta »… »

enlève les balises s'il te plait; elles sont placées par les scribes lorsqu'ils s'occupent d'un bg; on voit un BG avec des balises, on pense que quelqu'un d'autre s'en occupe donc on ne va pas voir

Rapport du second officier en chef, Jouril Sangdroc, sur l’année en cours :



Peut après l’intégration de Firhil à nos rang, et grâce à lui, les actions du vampire d’Eshpurta cessèrent. Cet homme assimila très vite notre doctrine, et presque aussi vite notre méthode de combat, à force d’entraînement et de persévérance, choses auxquelles il montrait beaucoup d’endurance.


Comme vous le savez, notre régiment a pour but de traquer et de lutter contre toute forme de mort vivante. Nous regroupons les meilleurs « Chasseurs » afin de poursuivre cette engeance maudite, et nous les formons à toutes sortes d’entraînements : exorcismes, utilisations d’objets bénis par les Dieux, entraînement de la volonté et de la concentration, etc… La qualité la plus dure à acquérir est ce dénuement d’émotions nécessaire à la Chasse.


Firhil ne fit pas exception à la règle. Cependant, à la différence des autres chasseurs il semblait avoir adopté une éthique particulière, un code moral, même dans sa lutte avec ces créatures aussi inhumaines que nous traquions. C’est ce qui lui valut le surnom de « Chevalier ». Ne voulant pas révéler ses motivations, il fut bientôt rebaptisé de manière plus péjorative : « Chevalier Chimérique ». Mais ce que nous ignorions c’est que ce surnom deviendrait bientôt l’appellation d’une légende…


Pendant cinq longues années de combats incessants et acharnés, le Chevalier Chimérique fit des prouesses, traquant sans relâche la non-mort, ne s’arrêtant que pour dormir et manger. Lors de ses périodes de calme, tandis que les autres chasseurs prenaient du repos dans un petit fief, en belle compagnie, Firhil demeurait en ville et parcourait les bas fonds afin de venir en aide à tous, agressés ou dans le besoin. Il fut aperçut quelques fois et devint une rumeur. Je donnais alors, au détour d’une taverne, un nom à cette rumeur, et bientôt, de nombreux esprits s’endormirent plus tranquille sous la protection du Chevalier Chimérique…


C’est sa ferveur qui nous sauva tous. Alors que les chasseurs s’étaient retirés, un vampire, le plus puissant de ceux que nous n’ayons jamais vu, fit irruption dans Eshpurta. Le seul chasseur sur place fut bien évidemment Firhil, et il dut livrer bataille seul, car au bout de seulement deux jours, on comptait déjà une cinquantaine de victimes. Alors le Chevalier lui fit face, au terme d’une traque d’un jour et d’une autre vingtaine de corps exsangues…


Le combat qui s’ensuivit mit à feu et à sang une taverne de la bourgade ouest, mais c’est le seul témoignage que l’on a de la violence de cet affrontement. A l’issue du combat, aucun des deux adversaires ne revient jamais…


Après cette affaire, nous n’avons plus eu affaire à aucune sorte de mort vivante, comme si notre ville les repoussait, les effrayait. Les seules menaces auxquelles nous devons maintenant faire face sont les criminels de rue. En bref, nous reprenons le flambeau du Chevalier Chimérique…

Je repris difficilement connaissance. Mes premières consciences furent celles d’être ballotté sur une charrette. Plus tard, je me ré
veillais suffisamment pour demander ce qu’il se passait :

« J’t’emmène chez moi mon gars. Si tu tiens le coup, j’connais un bon guérisseur qui pourra te remettre sur pied.
- Où allons-nous ? Demandai-je
- A la Côte des Epées mon gars. Mais repose toi si tu veux tenir jusque là. En plus, t’aura besoin d’un sacré entraînement sur tu veux retrouver la forme et te servir à nouveau de ça… »


Je penchai douloureusement la tête et je vis que je serrais contre moi l’épée de mon ennemi, une épée avec une garde en forme de dragon. L’épée du vampire que j’ai chassé. J’ai échoué, je me souviens, sa puissance était énorme… Il faut que je le retrouve, oui… Je dois savoir, je dois lui demander…


Et tandis que la fatigue m’oppressait, j’entendais mon drôle de conducteur fredonner :


« Je veux revoir ma Luskaaan… »

Citation :

Le bretteur est un expert du combat à deux armes et des techniques fines de combat

Ton perso utilise une seule arme, et c'est une épée.
De plus, les techniques fines de combat ne sont pas appropriées pour lutter contre les morts-vivants qu'il pourchasse mais plus pour faire de beaux duels .
Dans l'état actuel, je ne valide donc pas la classe de bretteur.

Un justicier ?




La nuit était claire, assez pour permettre à un bandit de courir sur les toits bas d’Eshpurta, l’épée au clair et un dirigeant noble de la cité sur l’épaule. Il transportait un véritable petit butin en otage. Pour sûr, on paierait cher la rançon du Duc De Lanois, l’un des Quatorze du Cercle d’Eshpurta. Cependant, il allait peut être y avoir un imprévu. Entre deux soubresauts, le duc aperçut une silhouette flottante se déplaçant furtivement sur les toits voisins, suivant la fuite du malfrat. La course de celui-ci dura encore quelques instants, jusqu’à ce que l’agresseur s’arrête, surplombant une bâtisse qui devait être son repaire. C’est à ce moment que l’ombre fondit…


L’opposant se dressait de toute sa puissante musculature devant le voleur qui paraissait soudain rachitique. Le teint sombre, les cheveux encre, l’ombre dégaina lentement une longue et fine épée, au tranchant sûr et de facture solide malgré sa légèreté. Le bas de son visage disparaissait sous une écharpe de cuir, tandis que son deuxième bras restait dissimulé derrière une longue cape. Le roublard se dégagea de son fardeau d’un roulement d’épaule, et sieur De Lanois alla s’écrasa courageusement sur le toit plat. Il chargea d’un bloc, sans trêve de bavardages, l’épée en avant, une attaque très imprudente. Son sombre adversaire para le coup sans grande difficulté. C’est alors que le roublard dégaina une dague avec une rapidité aveuglante et la dirigea tout droit vers la gorge de l’Ombre. Un éclat métallique retentit. L’homme, ayant dégagé son autre bras de sa cape, était venu parer du plat d’une petite lame, élégamment courbée, la pointe de la dague :


« Amusant petit insecte, lâcha-t-il, railleur. Est-ce tout ce dont j’ai à espérer de toi ? »


Le malfrat le fixa droit dans les yeux. Soudain, d’une puissante détente, il effectua un retourné acrobatique arrière, écorchant la joue de l’inconnu avec sa semelle de fer :


« Est-ce tout ce dont tu es capable, larve ? lança-t-il à son tour
- Intéressant, peut-être puis-je me mettre sur mes gardes à présent, avec un peu de chance tu me divertiras quelques secondes…
- Sale pourceau ! »


Le bandit avait profité cet échange de paroles venimeuses pour se saisir de trois dards qu’il envoya brusquement sur l’ombre avant de s’élancer en avant dans un grand bond appuyé sur une cheminée proche. L’inconnu esquiva l’attaque par un pivot arrière, puis bondit en hauteur, le coude en avant, l’épée longue le long de l’avant-bras jeté en avant et l’épée courte serrée le long de son torse. Son coude et la pointe de son arme vinrent stopper nette l’envolée du roublard tandis qu’un tintement métallique, la pointe d’une dague arrivant droit sur le cœur et percutant le plat d’une épée courte, résonnait dans cette nuit blanche. Le malfrat s’écroula, sans panache. L’ombre pouvait à présent l’achever sans mal. Il rengaine sa petite lame et posa sa rapière sur l’épaule, main à la garde :


« Allons… Ne me déçois pas maintenant… Moi qui commençais à croire que tu pouvais me servir au moins à quelque chose…
- Sale truie… A… Achève-moi… J’ai… J’ai mal, supplia le voleur
- Je répugne à frapper un semblant d’homme lorsqu’il est à terre… »


Et il se retourna. Fatalement, le voleur en profita pour tenter une attaque sournoise. Il se redresse, discrètement, tandis que la silhouette sombre contemplait la mer de toit en aval de lui, arma son bras et… s’écroula en arrière, la fine épée fichée dans son crâne…




Lorsque sieur Duc Lanois se réveilla, il était saucissonné et désagréablement suspendu à une gargouille qui surplombait une bâtisse en flamme d’où s’élevait des râles d’hommes brulés vifs. Il releva la tête et put apercevoir la silhouette sombre, posté sur la gargouille :


« Bonsoir Duc à Lanois, ou messire… Enfin, je n’ai jamais saisit les subtilités du protocole. Ah oui, je vous ai bâillonné afin d’éviter les pleurnicheries d’un homme aussi noble que vous, vous pourrez conserver votre image jusqu’au bout ainsi. Vous voyez sous vos pieds ? Des hommes du bas-peuple dévorés par les flammes. Oh, simplement des malfrats, rassurez-vous ! Violeurs, voleurs et tout le comité habituel dans lequel une poignée l’est devenue par nécessité, par pauvreté ou même par faim. En bref, tout ce que vous ne connaissez pas dans votre palace pouvant abriter une demi-centaine de leurs baraquements. Mais vous aurez l’occasion de faire plus ample connaissance et de comprendre tout cela lorsque vous vous serez invité à leur petit crématoire… »


Un raclement d’épée sortie d’un fourreau :


« Voyez comme il est agréable d’être au sommet, loin de cette horreur. Cependant, retenez bien ceci : L’altitude, la hauteur engendrent indubitablement les risques de chutes. Bonne nuit, « Sire » à Lanois ! »


Et la corde rompit, suivit peu après de la charpente en feu d’un repère pour bandits malfamés dans une gerbe d’étincelles et de craquements…

Récit d'un Observateur

Bretteur validé.

Petites remarques :
- Trouve toi vite une divinité avant de finir comme l'une des pierres de la muraille du palais de Kelemvor dans le plan de fugue.
- Attention à l'alignement : quelle est la raison qui pousse un chaotique bon à tuer le duc (surtout dans les conditions présentées) ?

Un départ



Le poignet posé sur la garde de sa fine épée, l'épée courte ensanglantée plantée à deux pas dans le corps d'un bandit des routes, il regardait au loin les fumées de Luskan. Un soupir triste lui échappa des lèvres...


"Quel lieu paisible pour moi..."


Il détourna son regard, attrapa la dague et l'arracha du cadavre dans un craquement d'os sinistre. Il l'essuya dans la doublure de sa cape, à côté d'un grand nombre d'autres traces de sang similaires. Un sourire aux lèvres, il se demanda si le chef bandit qu'il venait d'abattre méritait vraiment de rentrer à l'intérieur de sa cape, celle où il inscrivait les plus fines lames rencontrées avec leur sang. Il haussa les épaules, bien loin de ce probléme...


Quelques lieues plus tard, arrivé au point culminant de la montagne des épées, il se retourna une derrière fois pour tenter de distinguer Pasdhiver ou Luskan, il n'aperçut que la fumée du volcan du Bois de Padhiver. Firhil tourna le dos et s'élança sur le chemin du Sud :


"Amn me revoici !"


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Voilà, j'arrête complétement de jouer pour me consacrer exclusivement à mon rôle d'Anim !

Cependant, si je ne suis pas à la hauteur, Firhil reviendra peut-être. Enfin bon, il n'a pas trop d'attaches donc son départ ne devrait pas poser de problémes !

Bisous à tous