Le Val de Bise - Module NWN Forum du Val de Bise, module RP de Neverwinter Nights |
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| [Parti][Validé][Magicien/Maitre loup][E]Glendir Rifir'oltir | |
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~Nelurin~ Eclaireur du flood
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| Sujet: [Parti][Validé][Magicien/Maitre loup][E]Glendir Rifir'oltir Sam 24 Sep - 18:56 | |
| - Citation :
Nom du compte joueur: _Vavan -- Constrictor_
Nom du perso: Glendir RIFIR'OLTIR
Race: Elfe
Age: Environ 150 ans
Alignement: Neutre Bon
Religion: Athé
classe(s): Magicien (16) \ Maître des Loups (9)
Trait de Caractère: Taciturne
Description physique: Cheveux blanc neige, trois tresses, visage couturé de morceaux de ferraille (clous, anneaux...)
La naissance d'un mystérieux elfe Les sabots résonnaient sur le pavé fin. Une silouhette montée sur un cheval blanc, le visage entièrement dissimulé sous une large capuche, criait dans la nuit : "Dame Rifir'oltir est en train d'enfanter !!! Les Rifir'oltir attendent un petit garçon !!!" Cette nouvelle était stupéfiante ! En effet, le couple des Rofir'oltir était réputé pour son apparente stérilité. Déja, des personnes malveillantes alimentaient la rumeur d'une progéniture illégitime, d'un bâtard. Dans la rue, saluant le passage du cavalier,les maisons se réveillaient. Les chandelles étaient rallumées, animant le dallage de la rue de carrés lumineux. Un brouhaha pâteux et endormi dissimula aisément une petite silouhette bedonnante, verrouillant la porte de sa modeste demeure. Elle se fondit dans l'ombre de la rue en direction du château central qui dominait les plus hautes bâtisses de la ville... [...] Le nouveau né était décidément stupéfiant. Son corps présentait au total onze trous en tête d'épingle : deux à l'oreille droite, un à la gauche; deux de part et d'autre du haut de l'arête nasale; un à sa narine gauche; trois alignés sous sa lèvre inférieure et deux sur chaque téton. De plus il présentait une capilarité d'un blanc immaculé... Le petit elfe brandissait hardiment les poings vers son père, l'esprit déja aussi combattif que ce dernier. Ses pupilles ardentes étaient de nacre, son teint légèrement doré, héritages maternels. Soudain, deux coups interrompirent la contemplation du nouveau père pour son engeance :
"Qui est-ce ? demanda-t-il doucement - Duc Louis Ardone ! Je viens voir voir la petite... merveille"
Sans répondre, Dromir Rifir'oltir vint ouvrir la porte, après avoir tendrement bordé son fils. Il baissa les yeux sur le personnage trapu, néanmoins doté d'un ventre bien rebondit qu'Ardone présentait. Sire Dromir leva élégamment un doigt fin pour le poser sur ses lèvres :
"La mère dort, chuchota-t-il"
En effet, une douce silouhette reposait élégamment sur un lit à balaquins argentés. Sa peau dorée accompagnait une chevelure braisée. De fines gouttes de sueur perlaient sur son front, comme pour témoigner d'un grand effort. Le petit homme bedonant traversa la pièce en compagnie du grand elfe finement musclé pour se pencher sur le berceau cerclé d'or. Formant ainsi un contraste parfait, ils admirèrent le nouvel et étrange héritier :
"Je suppose qu'il est le nouvel héritier, chuchota soudain le Duc - Oui, confirma gravement son interlocuteur -Ainsi, me voila totalement rayé de l'héritage..."
Un silence pesant s'abatit dans la pièce durant un long moment :
"Je pourrai te verser une compensation, reprit soudain Sire Dromir - Je suis endetté jusqu'à la mort, Dromi, l'on me donne le choix entre l'or ou... la corde... - Je peux m'engager à payer tes dettes, insista doucement Dromir - Tu as la possibilité de te séparer de la moitié de ta fortune ? lança le Duc dans un ricanement sarcastique - Certes, non... - Alors la seule répartie possible est la mort... - Non, mon ami, ne d..."
Dromir fut violement interromput par un long poignard habilement venu se planter dans son coeur. L'elfe hoqueta de surprise :
"Quinze ans, chuchota le Duc à l'oreille de son ami, j'ai patienté durant quinze longues années attendant que tu partes enfin d'ici en me confiant ta fortune... et... voila... que tu me fais un fils !"
L'elfe, au poitrail ensanglanté, s'écroula, après un dernier regard agonisant et incrédule pour son "ami". Le corps roula au sol, laissant le meurtier interdit. Il se reprit quelques instants plus tard, assûré du calme environnant. Il s'approcha lentement du grand lit d'argent, se saisissant au passage d'un coussin. Dans les ténèbres d'une nuit sanglante, Sire Louis Ardone abatit violement un oreiller sur le visage d'une mère affaiblie. Cette même nuit connue les tressaillements faibles d'une femme qui vient d'enfanter pour survivre. Hélas, ce corps dépossédé de toute force, ne tarda pas à rendre son âme aux dieux. Ardone replaca soigneusement le coussin et s'approcha du cadavre de Dromir, le triste sire. Il l'allongea sur le dos et plaça l'une de ses fines mains sur le poignard, camouflant le meurtre en suicide. Sire Louis Ardone se tourna alors vers le petit elfe endormit :
"Que pourrai-je tirer de toi tout en faisant disparaître le nom des Rifir'oltir..."
Il demeura un instant indécis devant le berceau doré, puis finit par prendre le nourisson, enveloppé dans un drap de lin, pour le dissimuler sous sa cape :
"On croira aisément que ton père s'est suicidé après une fausse couche fatale pour ta mère. Et toi... je te garderai en souvenir de Dromi... Mais que ce soit clair, Quiconque se dressera en travers de mon chemin connaitra les plus horribles tourments !"
Et il éclata d'un rire mauvais en se dirigeant vers la sortie, "l'enfant au sommeil de plomb" sous sa cape... [...] Quelques instants plus tard, il se retrouvait à l'abri, en compagnie de son homme de main, dans une ruelle où ne fusai pas encore la nouvelle de la tragédie du château :
"...et j'ai fait croire à un suicide. L'enfant est là, il dort dans la pièce voisine et dans quelques jours... je serai riche ! - Pas mal joué chef, grogna le lourdeau - Mené de main de maître tu veux dire ! Bien, revenons à la raison de ta présence ici. Je veux que tu gardes la progéniture quelques semaines durant, le temps que je prenne possession de "mon" héritage et que je m'instale dans ma nouvelle maison. Ensuite, j'adopterai le garçon, en souvenir de ses parents et comme trophé de ma "victoire" ! - Et si quelqu'un le reconnaissait ? demanda pateusement l'homme - Impossible ! Aucun risque ! Tout le monde le crois succombé dans sa fausse couche ! De plus il n'a rien de ses parents et les accouchements se font en cercle fermé. Et puis nous avons une carte à utiliser : il est percé de toutes parts... - Sont-ce ses... - Non, coupa court Ardone, il me semble qu'il est né ainsi... mais qu'importe ! Tu vas le reboucher ! - Le... mais comment ? - Par le métal ! Fixe lui clous et anneaux si l'envie t'en prend mais bouche de façon irrémédiable chaque trous inhabituels de son corps !!! Si quelqu'un le reconnait ensuite..."
Et ils partirent tout deux dans une hilarité machaviélico-sadique, ponctuée par des pleurs qu'ils s'empréssèrent d'étouffer... Témoignages de Malta "Guérisseuse et sage femme des Rifir'oltir" [A suivre...]
Dernière édition par le Jeu 6 Oct - 20:53, édité 1 fois | |
| | | ~Nelurin~ Eclaireur du flood
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| Sujet: Re: [Parti][Validé][Magicien/Maitre loup][E]Glendir Rifir'oltir Sam 24 Sep - 19:02 | |
| Un mage en herbe Glendir était un elfe assez charismatique, malgré tout le métal qui lui striait le visage. Sa carrure évoquait clairement la souplesse et ses yeux, joueurs et malicieux, étaient emplis de charme. Charme qui ternissait à peine le terrible éclat d'intelligence luisant dans le fond de ses yeux nacrés. Il se promenait souvent torse nu, arborant sans honte une fine et robuste chaînette d'argent qui reliait ses deux tétons. Dans toute la ville, l'histoire des "bijoux" était une énigme. Glendir lui même n'avait aucune proposition pour éclaircir le mystère, à moins qu'il ne conservaient toute explication pour entretenir son étrangeté. Ce mélange taciturne de mystères et d'étrangetés lui valaient la réputation "d'homme-monstre". En effet, quel nourrisson eut pût survivre à tant de perçages dans le corps ? Cependant ces rumeurs étaient bien conservées car tous craignaient Sire Louis Ardone, son père adoptif...
Cet elfe avait une singulière façon de se mouvoir : élégamment tout en gardant quelque chose de félin. D'ailleurs, lorsqu'il descendait en ville, il se déplaçait de toits en toits, comme pour exhiber son habilité aux passants ébahis qui n'attendaient que sa chute. Il n'était assurément pas taillé pour le combat. Cette dextérité qu'il démontrait à tous lui avait donc valu le refus catégorique de son père vis à vis d'un éventuel entraînement au combat. L'attentionné Sir Louis Ardone le rabatit vers un entraînement plus... intelectuel. Il lui conseilla gentiment d'apprendre avec le bibliothécaire tout le savoir et les arts enfermés dans les livres. Glendir s'y plia contre mauvaise fortune bon coeur car, comme tout le monde le sait, Sir Louis Ardone ne conseille qu'une seule fois. Glendir commença alors à se rendre à la bibliothèque quelques heures par jours. Avec le temps, ses visites s'allongaient jusqu'à occuper les trois quart des journées du jeune elfe. Il s'était vite révélé très assidût et pourvu d'une très grande capacité d'adaptation, le tout doublé d'une grande soif de savoir. Le vieux bibliothécaire ne manquait pas de vanter les capacités de Glendir au seigneur du château, ne serai-ce que pour l'amadouer de sorte à ce qu'il lui paye deux ou trois assistants qui l'aideraient à ranger les piles de livres sorties par l'elfe. Ces aptitudes attirèrent l'oeil du mage de la cour, Mandros. Celui-ci, à force de débats argumentés avec son père, le prit sous son aile pour lui apprendre l'Art. Glendir accepta, avide de savoir, et durant de longues années ils étudièrent ensembles...
Cependant, cette relation de maître et d'apprenti se dissolva malheuresement. Glendir avait acquis la moitié des connaissances de son tuteur lorsqu'il commença à faire un usage impestensif de ses pouvoirs, notamment pour lutter contre ses camarades. Pourtant il s'était révélé très pointilleux sur son apprentissage et jalousait ses pouvoirs. Avec son professeur, il avaient commencé par la maîtrise des éléments. Glendir avait eu du mal à franchir ce cap, mais son entétement était tel que sa soif de savoir et il vint le jour où il parvint finalement à maîtriser l'eau, le feu, l'air et la terre. Mandros lui proposa un peu de répis mais l'elfe refusa, sa soif intarrissable de savoir prenant le dessus. Il parvint ensuite à maîtriser les esprit faible, puis progressivement les plus forts. Il alla jusqu'à titiller l'esprit de son tuteur et maître. C'est à ce moment que ce dernier eut vent de l'utilisation des pouvoirs de son élève. Il ne tarda pas en vains et futils discours et le bannit de sa tour. Cependant, il se devait de garder un oeil sur son ancien apprenti...
Lorsqu'il fut rejeté, Glendir, fier et orgueilleux, alla réclamer à son père le droit d'apprendre le métier des armes. Celui-ci le lui refusa d'un geste distrait, comme l'on refuserai l'objet d'un caprice puéril à un enfant. Malheuresement, ce n'était pas un caprice immature mais une convoitise, un désir enfouit au plus profond de son coeur. Son orgueil en fut profondément ébranlé car il disparut lors d'un soir sans étoiles, avec le grimoire du mage. Il s'élança dans un monde terrible et sans pitié pour apprendre, non pas de tuteurs ou de professeurs, mais de lui même. Il partit en quête de gloire, de fortune et de combats épiques... menés à la lame !
Voila tout ce que je puis dire sur Glendir, sinon qu'il m'évoque quelqu'un... une personne aimée, il y a longtemps, pour sa justesse, sa droiture... Mais il y a si longtemps. J'espère un jour retrouver mon élève car, force m'est d'avouer, je m'y suis attaché... "Glendir Ardone" de Mandros 'Mage de la Cour' [A suivre] | |
| | | ~Nelurin~ Eclaireur du flood
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| Sujet: Re: [Parti][Validé][Magicien/Maitre loup][E]Glendir Rifir'oltir Sam 24 Sep - 19:13 | |
| L'élu Lycan Sixiéme lune du neuvième mois, en l'an 1814 : Voila deux ans que j'errait dans ce vaste monde. Mon sentiment de liberté etait exaltant et l'expérience que je retirai de mes vagabondages se montrait jouissive ! En ce jour fatal, je m'apprétai à faire halte dans une forêt sombre dont le nom m'était inconnu. C'est alors qu'une espéce de horde d'hommes et femmes primitifs m'était tombée dessus. Alors que je m'attendai au combat, il s'agenouillèrent devant moi tandis que l'un d'eux, probablement le chef, s'avança :
"Bienvenue, élu Lycan. Ta venue est une bénédiction, nous t'attendions. Tu es le bienvenue en notre sein."
Et, sans mot dire, il me tourna le dos et s'enfonça dans la forêt, sans se retourner pour s'assurer que je le suivait. Je me sentis bientôt soulevé et transporté dans la direction du meneur. Intrigué je me laissait faire... élu, avait-il dit... [...] J'était très bien instalé. La "meute", ainsi que je l'appellait, m'avait mené dans une espéce de temple recouvert de lierre et de vagétation envahissante. Aucune représentation de quelconque dieu en particulier, mais beaucoup de statues de loups ou de gros chien y ressemblant étaient présentes. Ils m'avaient conduis dans une espèce de petite chambre avec un lit confortable et de la nourriture en abondance. Après m'être rassasié, je me posai sur le lit et réfléchissai. Tout en regardant les deux gardes postés à l'entrée, j'essayait d'anticiper ce qui allait m'attendre. Elu Lycan, m'avaient-ils appelés... Avaient-ils prit mes oreilles pour celles d'un loup ? Ressemblerai-je même à un loup ? Probablement, ce lieu semblait abriter un culte voué à cet animal. Pour plus de précisions, je tendis mon esprit vers les gardes. Leurs murailles étaient stupéfiantes car inhumaines. Des défenses animales... identiques à celles de n'importe quel loup hurlant sous la lune. Abasourdit, je baissait mes défenses spirituelles. C'est à ce moment que surgit un hurlement psychique terrifiant. Ce cri animal me vrilla le crâne et je tombai a genoux, la tête entre les mains. Lorsque je repris le contrôle de moi-même, le garde vers lequel j'avais tendu mon esprit me souria et me lança un clin d'oeil complice :
Lytral ? Je fus brutalement interromput dans ce nouveau sujet de réflexion par un choc à l'arrière du crâne. Les ténèbres m'envellopèrent... [...] Mes sens revenaient peu à peu tandis que la douleur qui brûlait ma nuque se faisait atrocement sentir. J'essayait d'ouvrir les yeux mais je me rendis compte du bandeau qui me cachai la vue. En essayant de porter les mains à mon visage, je fut bloqué par le poid de lourdes chaînes qui me liaient. Je tendis l'oreille, refusant de céder à la panique. Autour de moi, le bruit environnant se résumait à des litanies lentes et incompréhensibles doublées de grognements bestiaux. Mes pieds étaient aussi liès, mais la chaîne me laissait un peu de marge pour me rendre compte que j'était allongé sur une espéce de dalle... un autel ! Que comptait faire cette... oui, cette meute ?! Je fis un effort pour me ressaisir et tendis mon esprit vers l'extérieur. Je fut brutalement renvoyé dans mon corps par une protection magique. Deuxiéme choc, je sombrai à nouveau...
A mon réveil le silence était pesant et j'était toujours entravé. Je n'avais pas dut rester longtemps sans connaissance. Soudain, la fatalité de ma situation me saisit et je sentit une bouffée de larmes monter en moi. Je refoulai, non sans mal, cette vague de désespoir. Puis restai un moment interdit, écoutant le battement de mes tempes qui vrillaient mon crâne, lorsque une voix retentit :
"Mes amis, la seconde ère est arrivée. Aujourd'hui l'élu Lycan, Lytral, notre dieu bien-aimé, nous est revenu. Tout concorde ! Les blessures sont là ! Les onzes coups mortels que notre dieu avait reçut lors de la grande bataille contre les Suçeurs sont un témoignage de son immortalité ! Il les a comblé de fer indestructible pour montrer à nos ennemis combien il les hait et le sort qu'il leur réserve ! Aujourd'hui il va nous revenir sous sa forme originelle, que nous lui rendront comme il nous l'as demandé !"
Une clameur féroce tonna après cette homélie, entonée par la voix que j'identifiait comme étant celle du meneur de la meute. Puis des hurlement féroces, similaires à ceux du loup retentirent, mais bien plus... humains. Le silence révérencieux qui s'installa alors me permit d'entendre clairement une masse bipède et enragée foncer vers moi. Des crocs acérés se plantèrent dans mon cou, faisant naître une douleur atroce et déchirant au passage le foulard qui cachait ma vue. Au dessus de moi, dans une trouée artistique du plafond, une lune pleine et brillante étincelait. Je m'entendit rugir tandis que tout mon corps se disloquait. Ce fut, une fois de plus, la nuit... une nuit que je croyait éternelle... [...] Bien plus tard, je me réveillait au milieu de cadavres ensanglantés et de décombres fumants. La suite m'est très confuse. Je me souvient de semaines d'errance, l'esprit vide le jour, l'âme sanglante la nuit. J'était devenu un loup-garou... prétendument Lytral, le dieu des loups. Le soir venu, tous mes os se disloquait pour s'agrandir, se solidifier, me donner ma forme lycantrope. Bien souvent, massacres et tueries d'êtres innocents suivait cette mutation. Du moins je le suppose car à l'aube tout souvenir m'avait quitté et je reprenait mon errance, nu et vide de l'intérieur. Ce fut lors d'une nuit sans lune que l'étincelle de l'exsistence me frappa, que je me rendis compte de ma situation. Peu à peu mes souvenirs d'atan me revenaient, parsemés et confus. Au bout de quelques jours je parvint à retrouver mon moi intérieur, je me souvenait de mes enseignements, de mes vagabondages et combats... mon enfance aussi. Je m'employait alors à me cacher le plus efficacement possible pour ne plus redouter aucun carnage nocturne...
Ce fut dans les ténèbres d'une caverne labyrinthique que je m'employai à contrôler cette nouvelle partie de moi, le plus souvent endormie. Ceci nécessita beaucoup de temps et de volonté. Je cherchait d'abord à trouver en moi la présence nouvelle et inconnue. Lorsque je l'eut laborieusement trouvée, je m'y plongeait entièrement, m'en empreigna pour comprendre ce qui la motivait... le sang. J'appris à cette partie la volonté, le contrôle. Peu à peu je fondait cette partie indépendante à mon propre esprit. Elle comprenait certaines choses, apprenait ce que je savai, se mit à rélféchir puis finit par commencer à penser. Puis vint le jour où nous nous étions totalement fondus l'un dans l'autre pour créer une nouvelle personnalité, une entité mi-sauvage mi-humaine. J'appris dès lors, à contrôler mes métamorphoses, jusqu'à acquérir la possibilité de le faire à n'importe quel moment et de résister à l'attrait extatique de la lune. Je m'enfonçai alors dans les ténèbres, traversant les couloirs aux murs striés de traces de griffes monstrueuses. Aidé par ma nature nyctalope, je me repèrait bientôt dans ce dédale... ou plutot NOUS nous repèrions. Je finit par sortir à l'air libre, sous un soleil éclatant qui me brûlait les yeux. J'était faible, amaigrit... las au plus haut point. Mais, j'était... MOI "Journal d'aventures" de Glendir Ardone dit "Lytral" | |
| | | ~Nelurin~ Eclaireur du flood
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| Sujet: Re: [Parti][Validé][Magicien/Maitre loup][E]Glendir Rifir'oltir Sam 24 Sep - 19:19 | |
| Le culte de Lytral <<Dans les profondeurs d'une forêt sans nom, vivait un peuple primitif, insouciant et heureux. Il ne vénéraient ni Dieu, ni roi, mais un totem symbolisé par : Le loup.
La quiétude de ce peuple fut troublée un jour de fête. Lors de "la cérémonie du Lycaon", alors que le Vieux Loup répétait les Cantiques du Loup, un Homme mutilé et agonisant, fit irruption en clamant aide et soins. Le Vieux Loup considéra son intrusion blasphématoire et ordonna sa mise à mort, car tout ce qui vient de la forêt est mauvais....
C'est alors que ce produisit le prodige : l'Homme recrovillé au sol fut brusquement parcourut de spasmes; son corps semblait se tordre et ses membres s'épaissir ou s'allonger. Un museau doté d'une puissante geule, armée de crocs acérés, surgit sur son visage dans un craquement sonore d'os. Puis plus rien ne fut visible dans la poussière qu'Il produisait à force de contorsions. Lorsque la fumée se dissipa, une masse noire, couverte de poils luisants, était recrovillée sur elle même. Les plaies de son dos se cicatrisaient à vue d'oeil. Alors, Il se releva et jeta un regard circulaire sur le peuple à genoux. Sa voix rauque et grondante s'éleva :
"Mes sujets, mes fidèles, mes frères, clama-t-il, aujourd'hui est un jour à marquer dans les mémoires, il parcourut des yeux un instant l'assemblée attentive puis reprit, JE suis Lytral, votre Dieu descendu sur terre pour vous offrir le pouvoir, le savoir et une vie meilleure ! Suivez moi et vous serez récompensés par la force !!!"
Ainsi commença le culte de Lytral, Le tout puissant...>> Extrait des "Dogmes de Lytral" ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ - Force m'est de croire que Lytral n'était qu'un humain doté d'une très grande intelligence qu'il mettait au profit de sa soif de pouvoir. Ainsi, ses études l'attirèrent vers la lycantropie et il se fit volontairement mordre par un loup-garou. Puis, comme moi, il apprit à contrôler sa métamorphose. Plus puisant que jamais, il partit dans le monde à la conquête d'une armée. Il tomba par hasard sur ce peuple qui adulait le loup, une chance incroyable pour lui et il sut tout de suite en profiter...
- Concernant les blessures qu'il présentait lors de son incursion, je soupçonne fortement Lytral d'être allé chez les vampires, à qui il fit la guerre jusqu'à sa mort, lorsqu'il fut transpercé par onzes épées. Je pense qu'il voulait trouver un moyen pour combiner la puissance des deux races et former ainsi un vampire lycantrope, ce qui l'aurait rendu extraordinairement puissant si ce projet avait été réalisable. En effet, les deux entités ce seraient sûrement battuent dans son corps jusqu'à ce qu'il en perde la raison ou qu'il en meure. Ceci sans compter sur l'hostilité des vampires qui eurent tôt fait de déceler sa nature à sa première visite. L'opinion qu'ils avaient sur cette combine de vampirisation de lycantrope se révélait on ne peut plus claire...
- Quand à l'emplacement de mes trous, je met cela sur le compte d'une coïncidence malencontreuse qui entraina ma perte. De plus le culte de Lytral n'existe plus l'ayant entièrement anéanti... il ne reste que moi, un prétendu Dieu qui n'est qu'un loup-garou qui apprend à se contrôler. La meilleure chose à faire est de chercher mes semblables... ceux qui se font appeller "Maître des Loups"... "Etude du Culte de Lytral" de Glendir Ardone | |
| | | Volvic Gardien des Mystères
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| Sujet: Re: [Parti][Validé][Magicien/Maitre loup][E]Glendir Rifir'oltir Mar 25 Sep - 3:06 | |
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| Sujet: Re: [Parti][Validé][Magicien/Maitre loup][E]Glendir Rifir'oltir | |
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| | | | [Parti][Validé][Magicien/Maitre loup][E]Glendir Rifir'oltir | |
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